PROJET AUTOBLOG


Paris-luttes.info

Site original : Paris-luttes.info

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Atelier, discussion et soirée - Se défendre face aux dissolutions

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Présentation et discussion autour des procédures de dissolution avec le Comité contre la dissolution de la Défense collective et la Riposte collective

Depuis quelques années, la procédure de dissolution administrative resurgit comme un outil privilégié de la répression contre les groupes contestataires. Alors qu'elle fût d'abord conçue contre les groupes d'extrême-droite, celle-ci est à présent utilisée contre le mouvement social dans son ensemble. L'annonce de la dissolution de la Défense collective de Rennes est la dernière attaque en date. Elle constitue une offensive majeure contre le droit à la défense et à l'organisation collective et pourrait mener, si elle aboutit, à un dangereux précédent.

Dans ce contexte, Riposte collective et le Comité contre la dissolution de la Défense collective vous invitent à un atelier public. Il sera divisé en deux temps : d'abord, une présentation de l'histoire des procédures de dissolution ainsi que l'étude d'exemples récents, puis une discussion pour réfléchir ensemble à différentes stratégies pour se prémunir et se défendre face à une telle procédure.

Cet atelier sera suivi d'un DJ set, il y aura de la nourriture et un bar sur place, les bénéfices seront reversés au Comité contre la dissolution de la Défense collective.

Pensez à prendre du cash
Atelier à 18h30
DJ set jusque 23h

Trognon.info, le nouveau site du réseau Mutu pour la région normande

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le réseau Mutu accueille son 19e site : Trognon.info, un média libre et collaboratif pour la région normande.

Trognon.info est un site collaboratif d'informations militantes indépendant et ancré dans les territoires normands.

Présentation du site par l'équipe de Trognon

À la manière des autres sites du réseau, Trognon se propose de fonctionner comme une caisse de résonnance des luttes d'ici et d'ailleurs, un agenda partagé, une archive de tracts et de brochures, un espace d'organisation, d'expression, d'information, d'enquêtes dont les lecteur-ice-s sont aussi les rédacteur-ice-s.
La ligne se veut anticapitaliste, antiautoritaire, anarchiste, soutenant les luttes contre toutes les formes de domination et d'oppression.

Nous partons du constat que de nombreuses luttes sont en cours sur le territoire, souvent liées à des projets d'aménagement mais aussi à des mouvements sociaux et à des oppressions systémiques. Des lieux ou des groupes portent des alternatives radicales aux dynamiques de croissance capitaliste. Des réseaux d'entraide et de résistance s'organisent, etc. Ces luttes et ces alternatives sont parfois isolées, cantonnées dans un entre-soi militant ou peu rejoignables par des personnes non initiées. Les paroles qu'elles portent, en textes, en son ou en images souffrent parfois d'une diffusion trop confidentielle (listes de mails, blogs mal référencés, etc.). Trognon se veut être un outil appropriable par toute personne qui s'y reconnaitra de près ou de loin. Nous espérons que celui-ci permettra aux luttes et aux idéaux dans lesquels nous nous reconnaissons d'irradier partout dans les territoires que nous traversons et aux alentours.

Nous voulons parler d'abord depuis nos ancrages locaux. Si nous pouvons relayer d'autres messages locaux (notamment ceux qui émanent des sites du réseau mutu), Trognon n'est pas un porte-voix pour les partis politiques ou les organisations centralisées qui bénéficient déjà de canaux de diffusion.

Dans un souci de composition nous souhaitons respecter les différents modes d'action. Néanmoins, nous favorisons les initiatives fonctionnant sur une base d'auto-organisation plutôt que celles qui présupposent la représentation.

Nous pensons qu'il est important de faire entendre largement d'autres voix que celles de la presse locale, d'ouvrir des lignes de fuite entre les prés carrés des réseaux sociaux et autres plateformes propriétaires, avides de données, promptes à la surveillance et à la censure, de tisser des liens plus riches et plus complexes qu'un follow ou un like.

Si cet outil nous permet de disposer d'un espace de visibilité à grande échelle, c'est avant tout par le biais d'un complexe industriel numérique et électrique que nous considérons nécessaire de défaire. Nous incitons ainsi les personnes qui se reconnaissent dans les contributions qui y sont partagées à les diffuser là où se constituent les luttes ainsi que les alternatives dans lesquelles nous nous reconnaissons : dans les rues. Ainsi, nous porterons attention à rendre accessible nos contributions sous la forme de flyers ou de brochures imprimables.

Nous voulons aussi garder des traces des luttes passées pour nourrir celles qui sont en cours ou à venir.

L'outil que nous proposons permet de publier et de lire de façon anonyme si besoin, pour échapper au quadrillage de la surveillance numérique. En ce sens, Trognon ne collecte pas vos données, n'utilise pas de cookies, ne conserve pas l'historique de vos activités ni votre emplacement géographique... et tente de préserver un maximum votre sécurité et anonymat. Ainsi, Trognon s'inscrit dans la continuité d'un internet libre, décentralisé, horizontal, indépendant et émancipateur. Des informations à ce sujet sont disponibles dans notre guide de publication.

La structure du site est évolutive en fonction des besoins. Nous proposons d'ores et déjà des entrées chronologiques et thématiques et des entrées par territoires.

Découvrez Trognon.info

Le 8 mars, journée de mobilisation pour les droits des femmes palestiniennes

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Après 5 mois de génocide à Gaza, 70 % des mort.e.s sont des femmes et des enfants. C'est un fardeau pour les femmes fuyant les combats avec leurs enfants et étant déplacées à maintes reprises. Sur les 2,3 millions d'habitants du territoire, 1,9 million sont déplacés et « près d'un million sont des femmes et des filles » à la recherche d'un abri et de sécurité, indique le rapport de l'ONU.

Aujourd'hui, alors que Aurore Bergé, ministre chargée de la lutte contre les discriminations, a annoncé sa volonté de retirer leurs subventions aux « associations féministes » qui auraient eu des positions « ambigües » face à l'attaque du 7 octobre en Israël, les femmes palestiniennes sont les premières victimes du génocide.

Des centaines de femmes et de filles palestiniennes, y compris des défenseures des droits humains, des journalistes et des travailleuses humanitaires, ont été détenues de manière arbitraire à Gaza et en Cisjordanie depuis le 7 octobre. Des femmes et des filles palestiniennes vivent de nombreuses violations des droits humains, selon les experts de l'ONU.

Nombre d'entre elles auraient subi des traitements inhumains et dégradants par l'armée israélienne, privées de serviettes hygiéniques, de nourriture et de médicaments, et sévèrement battues. Des femmes palestiniennes détenues à Gaza témoignent avoir été enfermées dans une cage sous la pluie et dans le froid, sans nourriture. De nombreux témoignages de femmes font état de harcèlement sexuel, de menaces de viol et de fouilles à nu forcées à l'intérieur des prisons, et même souvent devant leurs propres enfants pendant la nuit.

« Nous sommes particulièrement choqués par les informations selon lesquelles les femmes et les filles palestiniennes en détention ont également été soumises à de multiples formes d'agression sexuelle, comme le fait d'être déshabillées et fouillées par des officiers masculins de l'armée israélienne. Au moins deux détenues palestiniennes auraient été violées » ont déclaré les experts.

Le 8 mars, journée contre les violences faites aux femmes, est particulièrement indiquée pour exprimer notre solidarité envers les femmes palestiniennes qui cumulent les oppressions, entre colonialisme et patriarcat, et subissent le génocide au premier plan. Quelques mois après sa fumeuse « chasse aux sorcières », l'enquête de notre ministre fait simplement chou blanc. Face à cette tentative de division, nous appelons à la sororité et à ne pas céder au chantage d'un gouvernement guidé par des intérêts sionistes. Effectivement, comme l'a rappelé Orient XXI, Bergé « affiche un constant soutien à la cause israélienne » et « préside à l'assemblée nationale le groupe d'amitié France-Israël », avec lequel elle a notamment fait un voyage organisé par le groupe d'influence Elnet durant lequel elle a rencontré Benjamin Netanyahou. En septembre 2020, via le groupe Renaissance au gouvernement, Bergé avait remis en question le financement de la plateforme des ONG pour la Palestine dont fait partie l'AFPS et la LDH, parmi 39 associations au total. Elle accusait la plateforme d'avoir fait campagne pour dissuader les parlementaires de voter la résolution Maillard, qui visait à assimiler la lutte antisioniste à de l'antisémitisme.

Nous demandons une enquête indépendante sur toutes les allégations de viol sur des femmes israéliennes et palestiniennes. Restons solidaire contre l'oppression patriarcale, en soutien aux femmes palestiniennes, contre le sionisme et l'extrême droite, pour la libération du peuple palestinien.

La Coordination nationale de l'UJFP, le 7 mars 2024

https://ujfp.org/le-8-mars-journee-de-mobilisation-pour-les-droits-des-femmes-palestiniennes/

Voir aussi ;

8 mars : grève féministe pour Gaza !

https://blogs.mediapart.fr/edition/palestine/article/080324/8-mars-greve-feministe-pour-gaza

"Or, à l'approche des mobilisations du 8 mars, le collectif sioniste Nous vivrons recommence son chantage au mouvement féministe. Déjà, le 25 novembre dernier, il avait monté un coup médiatique en prétendant avoir été « empêché de manifester » dans la manifestation contre les violences sexistes et sexuelles. Il avait en réalité été écarté par la police en raison de son service d'ordre exclusivement masculin, venu préparé à en découdre, comme le montraient les cagoules et les gants coqués dont ses membres étaient équipés. Aujourd'hui, il impose sa présence parmi les cortèges féministes du 8 mars, et menace de convoquer la presse et d'accuser publiquement le mouvement féministe d'antisémitisme s'il ne se plie pas à sa volonté.

Le 25 novembre, ce coup médiatique avait conduit au harcèlement de militantes féministes. Les noms de leurs organisations avaient été salis par le gouvernement et par la presse, et elles-mêmes avaient subi une vague de menaces de viol et de mort, sur les réseaux sociaux et sur leurs téléphones personnels. […] "

L'affaire du limonadier : le grand final !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 24 janvier 2024 s'est tenu le procès de G., inculpé de tentative de port d'arme blanche dans la sombre affaire du limonadier (sur l'affaire en détail voir le texte « Et maintenant il faut des limonadiers ... » ) qui a tenu en haleine la France depuis le 24 avril 2022, jour où est arrêté G. à Châtelet par la BRAV-M alors que les gens s'y rassemblent à l'occasion des résultats du second tour des présidentielles et que la police contrôle à tour de bras pour empêcher quiconque de troubler l'ordre démocratique.

G. fit 48 heures de GAV et alla jusqu'au dépôt, où il refusa une composition pénale avec reconnaissance de culpabilité (qui prévoyait 300 euros d'amende et 6 mois d'interdiction de paraître à Paris). Ce refus lui valu d'être poursuivi au final en correctionnelle pour “port d'arme blanche de catégorie D” lors d'une première audience, qui fut finalement reportée au 24 janvier 2024. Un feuilleton judiciaire à rebondissement pour un affaire hautement sensible commencée au moment où un flic particulièrement averti pensa écarter le danger qui pesait sur la République en trouvant au fin fond du sac de G. un outil pour ouvrir des bouteilles de vin…

Malgré la tentative assez désespérée de la proc' de montrer que le port d'un ustensile de serveur doté d'une lame de 1,5 cm était une grave infraction au regard de la loi sacrée de notre République, G. a été relaxé et le tribunal a également condamné l'état à hauteur de 2 000 euros. Le juge a motivé sa décision sur le fait que la proc' n'avait pas pu produire la pièce qui justifierait à l'époque le contrôle et la fouille du sac de G., en l'espèce l'arrêté préfectoral du 24 avril 2022. qui devait détailler ce que les flics avaient le droit de faire et jusqu'où allaient leurs prérogatives ce soir là.

Une affaire judiciaire bien risible de close, qui montre que ce genre d'arrestations et de poursuites ont principalement pour but que de décourager tout un chacun dans des moments précis où la contestation gronde et pourrait s'intensifier. Bien souvent, ce genre d'affaires se dégonfle après devant le tribunal, car les dossiers sont vides et les poursuites ridicules. Ce procès nous donne aussi l'occasion de voir que le refus des compositions pénales avec reconnaissance de culpabilité, vendue au chantage par les procs à la fin de la GAV contre l'abandon des poursuites, est toujours utile et efficace. De même que le refus de signalétique, qui était initialement un des chefs d'inculpation dans la procédure et qui fut retiré au final.

Ne reconnaissons jamais rien ! Ne nous laissons pas avoir par les chantages policiers et judiciaires !

Liberté pour tous et pour toutes ! Décapsulons le monde !

Projection au ciné club de la Bourse du travail d'Aubervilliers : La raison du plus fort vendredi 29 mars

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le ciné-club de la Bourse du travail d'Aubervilliers vous invite à la projection du film La raison du plus fort de Patric Jean (85min, 2003) le vendredi 29 mars 2024 à 19h30. Entrée libre et gratuite

Depuis septembre 2023, la Bourse du travail d'Aubervilliers est en lutte contre son expulsion voulue par la municipalité. C'est dans le cadre de cette mobilisation qu'est né le projet de ciné-club avec pour objectif de diffuser des films documentaires sur les luttes sociales, actuelles ou historiques, qui nous animent. Les projections sont organisées deux vendredis par mois et sont suivies d'une discussion autour d'un apéro. Défendons la Bourse du travail d'Aubervilliers, un lieu de défense des droits, de rencontre et d'organisation collective.

Lors de la prochaine séance, vendredi 29 mars 2024, sera projeté le film La raison du plus fort de Patric Jean (85min, 2003).

Synopsis :
« Au lieu de combattre la pauvreté, on combat les pauvres. L'Europe : ses quartiers riches et ses banlieues de misère où se généralise la "tolérance zéro". On construit une prison quand on ferme une usine.
Les pauvres en général et les jeunes issus de l'immigration en particulier sont l'objet de toutes les peurs. Passant de l'autre côté du miroir et brisant les clichés, le film les montre dans leur humanité, dans une rue, une prison, un tribunal ou une cave de cité, avec leurs émotions, leurs envies, leurs peurs et leur désespoir.
Loin d'une image de la démocratie européenne où tous ont leur chance, le film, prenant à témoin la France et la Belgique, offre un regard critique et émouvant sur une société parfois sordide et brutale, la nôtre. "Quelle drôle d'époque ! Que sommes-nous en train de faire ? Avons-nous perdu la raison ?" »

Bourse du travail d'Aubervilliers
1, rue des 21 appelés
93300 Aubervilliers
Métro Aimé Césaire

Affiche :