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Eaux troubles - rencontres écoféministes houleuses

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

🌩️ pour un écoféminisme radical au carrefour des luttes écolo, queer, féministes, décoloniales, handies, de classe, antispécistes
🎉 pour célébrer nos luttes et tisser des liens.

Au programme : arpentage, projections de films, discussions, ateliers, à boire et à manger, des chorales, des performances et DJ set
💭 [détails du programme à venir] 💭

🌊 Eaux troubles - rencontres écoféministes houleuses 🌊
🌩️ pour un écoféminisme radical au carrefour des luttes écolo, queer, féministes, décoloniales, handies, de classe, antispécistes
🎉 pour célébrer nos luttes et tisser des liens.

Au programme : arpentage, projections de films, discussions, ateliers, à boire et à manger, des chorales, des performances et DJ set
💭 [détails du programme à venir] 💭

💦 Pourquoi des rencontres écoféministes ? 💦
Ces derniers mois ont été marqués par la poursuite des courses aux projets mortifères, comme, pour n'en citer que quelques uns, celui des méga-bassines, le projet de loi immigration Darmanin, la réforme des retraites, les JO 2024, la loi anti-squat Kasbarian, la surveillance omniprésente... autant de projets qui fragilisent toujours plus les personnes déjà précarisées.
Contre ces grands projets soutenus par un capitalisme patriarcal et colonial, nous vous proposons de se rencontrer et de venir célébrer nos luttes, à l'occasion d'une fête que nous placerons sous une houle écoféministe.
Une houle, parce qu'on est bien énervé·es, mais aussi et surtout parce qu'on a envie de s'agiter : s'agiter pour faire se côtoyer nos affects hautement intimes et politiques, tels que la colère, la tristesse, mais aussi l'excitation, l'enthousiasme et la joie. S'agiter pour donner vie à ce que nous désirons le plus, le temps d'une journée et d'une soirée, articulées autour d'ateliers, de partages d'expériences, de rencontres, de performances et d'une fête. L'événement est autogéré, c'est-à-dire que chacun·e met la main à la pâte pour le rendre possible (déco/bar/cuisine et service /accueil...).
Le terme écoféminisme est aujourd'hui utilisé à tort et à travers par des voix qui en lissent sa radicalité ou l'utilisent à des fins réactionnaires et dangereuses. Nous prônons des écoféminismes multiple au carrefour des luttes queer, décoloniales, handies, de classe, antispécistes, écolo, féministes, anarchistes. Nous avons à cœur de faire briller autant de propositions irréductibles à une liste qui ne ferait qu'en réduire la complexité et la puissance. Briller suffisamment fort jusqu'à être constellations.
Nous dénonçons la réappropriation de ces luttes par des personnes qui les utilisent pour soutenir et valider le cistème que nous refusons, celui-là même qui s'exerce chaque jour de manière mortifère dans nos vies et dans celles de nos adelphes humain·es et non humain·es.
À partir de ces revendications houleuses et en lien avec d'autres collectifs, nous souhaitons organiser un événement festif participatif et autogéré en mixité choisie entre personnes refusant le cistème hétéropatriarcal.
Cet événement s'inscrit dans la poursuite de nos efforts quotidiens pour tisser une toile entre nos revendications et nos désirs politiques et collectifs. Continuer à enrichir des imaginaires plus complexes et fluides pour tendre à des vies qui fuient les binarités. Nous pensons cette journée comme une nébuleuse d'horizons, d'expérimentations, d'histoires vécues, fictives ou désirées, de liens à venir, de connexions passées..
Nos existences sont des forces vives, des viviers de puissance, des vecteurs de joie.
Nous vous invitons à venir partager et faire vivre ce moment !

On a besoin de votre aide pour que la journée se passe au mieux
👉 Si tu souhaites être bénévole, répond à notre formulaire : https://framaforms.org/benevolat-eaux-troubles-a-la-parole-errante-1681794601

ESPACES EN PERMANENCE
🍀 espace pour les enfants animé par l'équipe de La Bulle
🛍️ collecte pour Utopia 56
🩸 collecte de protections périodiques pour Règles élementaires
INFOS PRATIQUES
🫂 en mixité choisie entre personnes refusant le cistème hétéropatriarcal
💸 entrée prix libre (pas de CB)
🕰️ 10h - 00h
🚩 La Parole errante Demain
9, rue François Derbergue - 93100 Montreuil
🚃 Croix de Chavaux (ligne 9)
🍻 19h-00h - bar (bières, vin, softs)
🍴 12h30 - déjeuner vegan à prix libre
🍴 19h - dîner vegan par la cantine des femmes battantes (8€50)

🐙 Accessibilité 🐙
Le lieu est accessible aux personnes à mobilité réduite.
Des masques et du gel hydroalcoolique seront à votre disposition.
Au stand de réduction des risques vous trouverez des bouchons d'oreilles, du sérum physiologique, des préservatifs externes et internes, des digs dentaires, du lubrifiant, des roule ta paille, des seringues 2mL et des flyers informatifs autour des pratiques à risque.
Un espace dédié au calme sera mis en place dans le lieu

⛔ Aucun comportement oppressif ne sera toléré.

Affiche de l'événement :

Retour de Sainte Soline : éviter la confrontation directe

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

La mobilisation contre les bassines du 25 Mars s'est soldée par un échec cuisant. D'abord parce que nous n'avons pas réussi à atteindre la bassine, ce qui semblait être l'objectif principal, et surtout parce que de nombreux∙ses camarades ont été blessé∙e∙s, certain∙e∙s avec des conséquences irrémédiables. Il s'agit d'une défaite collective, dû notamment à la stratégie de confrontation directe contre un dispositif policier dans des conditions défavorables. Nous voulions apporter quelques pistes de réflexion pour éviter ce genre de situation à l'avenir.

Pourquoi la stratégie de la confrontation

Une des nombreuses réactions a été de dire « l'État est prêt à tuer pour défendre un trou vide, un symbole » (bien sûr, il y avait une stratégie au niveau de l'État, qui consiste à l'extension de la logique militaire dans la répression des contestations internes, et à cibler le mouvement écolo avec la rhétorique du terrorisme). Cependant, notre action a impliquée que nous étions prêt à mourir pour un trou vide, un symbole, et/ou un impact médiatique. Ce n'était pas forcément un acte délibéré, peut-être que la majorité des gens sur place n'en avaient pas conscience.
Évidemment, la faute revient à l'État et aux forces de l'ordre, mais qui peut être vraiment surpris ? La police tue, ce n'est pas nouveau, et les personnes qui étaient présentes notamment au rassemblement du 29 octobre avaient déjà pu voir le niveau de violence que les gendarmes étaient prêts à déployer (des grenades GM2L avaient été tirées). C'était déjà un miracle qu'il n'y ait pas eu davantage de blessé∙e∙s ce jour-là. Nous savions donc les risques qui nous attendaient si nous retournions sur ce chantier.

Les SDT devaient aussi avoir conscience du carnage qu'il se passerait si nous tentions de retourner sur ce chantier. Plusieurs textes ont été écrits pour critiquer la stratégie des SDT, avec lesquels nous sommes globalement d'accord ; ils auraient dû prendre en compte ce danger, être plus clair sur la communication (surtout en amont). En cherchant à radicaliser le mouvement et en mettant une place une stratégie de confrontation, nous ne pouvons pas croire qu'une telle issue leur paraissait inenvisageable.

Cependant, le but de ce texte est de se questionner sur notre responsabilité collective, en tant que groupes ou individus autonomes.

Nous ne pouvons pas parler au nom des autres groupes, qui peut-être ont eu des réflexions sur ces sujets, et étaient près à mourir pour se rendre sur le chantier. Ce n'était pas le cas de notre groupe, et peut-être que d'autres groupes / personne se reconnaîtrons. Avec le recul, il est surprenant qu'il y ait eu si peu de réflexion sur cette action, sur les risques que nous encourions, et surtout sur les enjeux. La question de l'engagement est pourtant primordiale, quels risques sommes-nous prêts à prendre, et pour quelle potentielle victoire ?

Dans le cas de Sainte-Soline, la seule victoire possible était de rentrer dans un chantier vide, sans engins, sans possibilité de sabotage. Dès lors, en voyant le dispositif policier en place, en connaissant les armes qu'ils allaient utiliser, pourquoi n'avons-nous pas décidé de ne pas rentrer en confrontation directe ? Les points suivants semblent donner des pistes d'explication :

  • Le manque de visibilité sur la stratégie de l'action : comme précisé plus haut, les SDT sont restés très flous sur la cible de l'action ainsi que sur son mode, même si nous nous attendions à des confrontations assez violentes.
  • La frustration d'abandonner après tous ces efforts : il est difficile, lorsqu'on a passé des semaines à préparer l'action, qu'on a acheté du matériel, galéré à le faire passer, de changer de stratégie, voire d'abandonner. Les personnes dans le cortège vert la dernière fois comprendront.
  • L'envie de la confrontation, de l'émeute : ce n'est pas un secret, nous détestons les flics. Beaucoup d'entre nous aiment également l'émeute, ce moment où on a le sentiment de reprendre le dessus. Donc quand on se retrouve à proximité d'un tel dispositif policier, ça devient compliqué de ne rien faire, de rester dans une manifestation pacifique.
  • Un effet catalyseur, à échelle individuelle et du groupe : être dans un bloc avec des centaines de personnes crée un sentiment galvanisant, on se sent plus fort∙e, ça donne plus de courage. La même logique s'applique entre les différents groupes sur place. Quand on voit un premier groupe avancer avec sa banderole, ça donne envie de les suivre. Toutes les personnes présent∙e∙s sur place ou dans n'importe quel manifestations comprendront. Ce sentiment implique cependant qu'il est difficile pour un seul individu de faire entendre un avis opposé au mouvement général (demander une retraite quand tout le monde avance vers la bassine), de la même façon qu'il est compliqué pour un groupe d'insuffler un mouvement contraire au mouvement général (si un seul groupe décide de se retirer, les autres groupes resteront probablement devant). Nous en avons eu un parfait exemple avec le cortège bleu ; nous étions censé nous répartir le long de la bassine, sauf que la majorité des groupes ont commencé à se déplacer vers la gauche pour une confrontation au niveau du canon à eau. Même si nous avons tenté de convaincre les autres groupes de rester, nous avons dû, pour ne pas nous retrouver esseulées, rejoindre le gros du bloc (tandis-que les groupes restants essayaient de nous convaincre de rester...).
  • Le sentiment de solidarité avec les camarades : impossible de rester tout∙e seul∙e en arrière, de ne pas être avec les camarades quand iels « prennent cher ».

Nous ne cherchons pas à dépolitiser les raisons de l'action en énumérant des causes principalement individuelles et psychologiques. Nous pensons toutefois qu'une fois sur place, au cœur de l'action, il devient compliqué d'agir de façon "rationnelle" et coordonnée, et qu'il est important d'en avoir conscience. Nous devons essayer de ne pas laisser ces émotions dicter seules nos actions. Nous devons être capable de discernement, d'intelligence collective, d'une certaine rationalité.

Le ratio risque/enjeux, envisager la retraite

Le but du propos ici n'est pas de prôner un arrêt de toute action risquée, mais d'évaluer le risque par rapport aux enjeux. Cramer des camions de gendarme fait toujours plaisir, mais ça ne doit pas se faire au prix de vies humaines (de notre côté).
Bien évidemment, et pour les raisons évoquées ci-dessus, il est compliqué de prendre une décision sur le moment. C'est pourquoi il semble important, avant chaque action, de comprendre quels sont les enjeux, les risques, d'établir des scénarios, notamment des scénarios de retraites, et de décider collectivement des conditions d'une retraite / abandon de l'action. Dans le cas de l'action de Sainte-Soline, nous aurions dû nous mettre d'accord sur le fait qu'à partir du moment où on se prenait des grenades, on reculait, ou bien qu'à partir du moment où on avait des blessé∙e∙s sérieus∙e∙s, on arrêtait. Ce sont d'ailleurs les médics qui ont dû convaincre les manifestant∙e∙s de ne pas tenter une deuxième confrontation avec le dispositif policier, car iels n'avaient plus les moyens de prendre en charge d'autres blessé∙e∙s.
Si une stratégie de retraite avait été mise en place, de nombreux∙ses blessé∙e∙s auraient pu être évité∙e∙s.
À l'échelle de notre groupe nous avions eu des discussions et un accord collectif sur le niveau de violence que nous étions prêts à employer pendant l'action, mais nous n'avons pas discuté du niveau de violence que nous étions prêts à recevoir.

Cela reste compliqué à faire pour des actions spontanées qui peuvent avoir lieu, par exemple en manif, mais si nous nous exerçons suffisamment à ce genre de réflexion, nous serons capables de prendre de meilleures décisions sur le moment, de manière individuelle et collective.

Éviter la confrontation directe, se préserver et se renouveler

Il semble clair que dans le cas de confrontation dans la même configuration que celle de Sainte-Soline avec les forces de l'ordre, nous serons toujours perdants. Nous ne prônons pas non plus un arrêt de toutes confrontations ; certaines configurations, lors de manifestations, sur des terrains urbains, dans des forêts (comme à NDDL)... permettent d'être offensif et de rentrer en confrontation avec les FDO avec des "risques acceptables". Mais la configuration des bassines, où le terrain n'offrait aucune protection, avec des gendarmes en hauteur, ne permettait pas une confrontation sans "risques acceptables".
Si nous décidons de mieux nous équiper, il en résultera une augmentation symétrique de la violence policière, qui pourrait atteindre des stades dramatiques.

Ne tombons pas dans un fatalisme morbide, qui serait de dire « dans tous les cas, il y aura des blessés et des morts dans la lutte ». Cette vision fait horriblement penser à l'expression « on ne fait pas d'omelettes sans casser les œufs », C'est une vision militaire, autoritaire, qui efface complètement l'individu, à l'opposé des valeurs anarchistes. Comment pouvons-nous lutter pour la vie, si nous ne sommes pas capables de prendre soin de celle des nôtres ?

Nous devons nous renouveler, ne pas rester figé dans les mêmes stratégies militantes, faire preuve d'inventivité. Les premières actions des soulèvements de la Terre ont fonctionné car l'État ne nous connaissait pas, ne savait pas comment nous gérer. Lors du 2e acte contre les bassines en novembre 2021, il était également question de se rendre sur un chantier. Sauf que les policiers étaient présents, avec en prime des agriculteurs de la FNSEA. Il avait été décidé de se rendre sur une bassine dans un département limitrophe (nous étions proche de la frontière), qui a été débâchée, et dont la pompe a été démontée. Les gendarmes ne s'attendaient pas à ce mouvement, et ont été complètement dépassés. D'autres facteurs peuvent expliquer cela, notamment le fait qu'ils ne nous connaissaient pas, un certain laissé-faire pour tenter de comprendre notre stratégie, ou bien même pour pouvoir légitimer par la suite une forte répression.

L'efficacité

Si nous avions décidé de ne pas rentrer en confrontation avec le dispositif de gendarmerie, mais de marcher tranquillement, quel aurait été l'impact ? La lutte s'en serait-elle moins bien portée ? L'impact médiatique aurait-il été moins important ? Dans ce cas, sommes-nous prêts à avoir des morts uniquement pour un impact médiatique ?
Sans vouloir tomber dans une vision utilitariste de la lutte, il faut néanmoins se poser la question de l'efficacité, surtout quand on voit les risques. Avoir des blessés pour une action symbolique (rentrer dans un trou vide était purement symbolique) semble beaucoup moins défendable que pour une action qui va réellement avoir un impact.
À moins que nous nous laissions guider par nos émotions, notamment sur l'émeute/confrontation. Doit-elle viser un but stratégique, ou cherchons-nous l'émeute/confrontation pour le plaisir de l'émeute/confrontation ? Quand il y a un tel danger physique, l'émeute doit rester une stratégie, il n'y a aucun plaisir à prendre dans une confrontation où des camarades sont gravement blessé∙e∙s par des grenades.
Le sabotage permet de mettre à l'arrêt les machines mortifères des industries, sans pour autant prendre de risque énorme. Les exemples sont nombreux : plusieurs bassines ont été démantelés l'année dernière [1], un site de Lafarge a été mis à l'arrêt près de Marseille en Décembre [2], plus récemment des centrales à béton ont été sabotés en région parisienne [3]...

Nous appelons donc à une réflexion sur nos actions, sur le niveau de risque que nous sommes prêts à assumer collectivement. Nous devons prendre soins les un∙e∙s des autres, et privilégier des actions impactantes avec le moindre de risque possible. Faisons en sorte de nous renouveler, de changer constamment de forme, pour que l'État n'arrive pas à nous contrôler.
Soutien à tou∙te∙s les blessé∙e∙s de Sainte Soline et aux victimes de la répression Étatique !


Image de la vignette : @jeann_actu

Sainte-Soline : différents retours sur le week-end suite au 25 mars

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Compil de différentes analyses sur les Soulèvements de la terre, la mobilisation à Sainte-Soline, la gestion du week-end, les choix stratégiques et tactiques, les dynamiques de pouvoir.
La présentation de 5 textes est tirée de cet article de Rebellyon.

Brochure « Lutter et/ou se faire manipuler au nom d'une lutte ? Soulèvements de la terre versus État, même combat ! »

7 avril
Cette brochure a été la 1re à être publiée, et critique des dynamiques de pouvoir et des pratiques autoritaires au sein du mouvement des Soulèvements de la Terre, qui font suite à un autre conflit, celui de la fin de la ZAD de Notre Dame des Landes.

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Quand les postures bassinent, ou pourquoi tout n'est pas binaire

14 avril
Une réponse directe à la brochure précédente, un retour sur la chronologie de Notre Dame des Landes et des éléments sur les Soulèvements de la Terre et leur fonctionnement actuel.

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À celles et ceux qui ont marché à Sainte-Soline

Autour du 15 avril
Il s'agit du retour des Soulèvements de la Terre, analyse critique de leurs stratégies autour du week-end du 25 mars 2023 contre les méga-bassines et celle de Sainte-Soline.

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Sainte Soline : repenser nos stratégies de lutte depuis une logique d'autonomie et de soin

17 avril
« Nous rêvons d'actions de masse puissantes, qui cherchent un équilibre entre tactiques qui se complètent et se respectent ; inclusivité, autonomisation, soin collectif, avant, pendant, après, tout le temps. »

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Contre le phagocytage des luttes par les Soulèvements de la Terre

18 avril
Ce texte reprend des critiques qui ont été adressées aux Soulèvements de la Terre.

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La faute à Sainte-Soline ?

19 avril

« Pour continuer une discussion interne aux mondes de l'autonomie et de l'écologie radicale sur les raisons de la défaite de sainte-soline. »

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Réponse au texte À celles et ceux qui ont marché à Sainte-Soline

21 avril
Un texte qui revient sur les stratégies mises en place pendant le week-end du 25 mars contre les moyens militaires déployés par l'État, et ce que signifie « réinventer nos tactiques ».

<style> .lire-ailleurs { text-align: center;font-weight: 800; } .lire-ailleurs a { background-color:#f5f5f5; color:black; display: block; padding: 0.5rem 0; margin-bottom: 0.5rem; text-decoration: none !important; } .lire-ailleurs a:hover { background-color: #a30005; transition-property: background-color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a:hover span { color: white; transition-property: color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a span { color:#a30005; }

Retour de Sainte-Soline : éviter la confrontation directe

3 mai
Quelques réflexions stratégiques pour l'avenir. « Il s'agit d'une défaite collective, dû notamment à la stratégie de confrontation directe contre un dispositif policier dans des conditions défavorables. Nous voulions apporter quelques pistes de réflexion pour éviter ce genre de situation à l'avenir. »

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Assemblée ouverte de la caisse « Kalimero » jeudi 11 mai

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Kaliméro est une caisse et une assemblée solidaire des prisonni-eres de la guerre sociale. En mai, elle aura lieu le jeudi 11 à 19h, elle se tiendra à la bibliothèque anarchiste Libertad, 19 rue Burnouf, à Paris.

La prison est un des rouages de ce système basé sur l'exploitation et la domination que nous voulons raser au sol, c'est pourquoi nous envoyons des mandats à celles et ceux accusé·e·s d'actes de révolte dont on est solidaires.

Une caisse de solidarité a besoin de continuité. Nous n'avons ni sponsor, ni mécène, aussi avons-nous convenu d'un rendez-vous par mois pour collecter des sous pour alimenter la caisse. Ces rencontres sont également l'occasion d'échanger sur nos pratiques face à la répression, d'assurer le suivi des différentes histoires et de discuter des situations qui se présentent. Elle est également un moment de discussion autour des possibles moyens d'esquive, de résistance et d'auto-organisation offensive contre la machine judiciaire et carcérale.

Dans un souci de régularité, ces rencarts ont été fixés le 2e jeudi de chaque mois à 19h. Ce mois-ci, la prochaine réunion de Kaliméro aura donc lieu le 11 mai à la bibliothèque anarchiste Libertad au 19 rue Burnouf, à Paris.

Pour envoyer de l'argent, pour demander des informations, ou pour être tenu·e·s au courant des prochains rendez-vous de la caisse et être inscrit·e·s sur la mailing-list de Kaliméro, écrivez à kalimeroparis(at)riseup.net

« Jiyan's Story : Women's Revolution » - Projection film et goûter

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rejoignez-nous pour regarder le film « Jiyan's Story : Women's Revolution » ensemble ce vendredi 12 mai à 15h à l'Université Paris Nanterre (chambre à annoncer) et profitez d'un petit goûter à prix libre après, pendant qu'on échange nos pensées autour du film !

« Jiyan's Story : Women's Revolution » raconte l'histoire de la guérilla Jiyan Tolhildan, qui a consacré 20 ans de sa vie à la lutte militante kurde - depuis son enfance dans un village à côté d'Efrîn jusqu'à la révolution des femmes au Rojava/Nord-Est de la Syrie à partir de 2012. Il montre les luttes qui sont unies dans la vie de Jiyan, des luttes politiques et militaires. À l'exemple de Jiyan, nous pouvons voir pourquoi les femmes sont l'avant garde de la révolution en Rojava.

Organisé par Serhildan Paris et ENAPE