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Lille : La lettre brûlante des précaires en colère au président du département du Nord

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

[RSA travaillé] : suite de la saga des précaires en colère du Nord et de la coordination nationale des précaires

Ce 9 mars le Collectif des Précaires en colère s'est adressé directement à Christian Poiret, le président du Conseil du département du Nord par une lettre que le syndicat SUD Solidaire a tenu à lire en conclusion de leur intervention.

Les précaires en colère du Nord, organisé.es en coordination nationale ont tenu à rappeler aux président du conseil général du département, sa clique et à l'ensemble des « partenaires sociaux » et syndicaux représentants du personnel, leur détermination à dénoncer l'harcèlement des plus précaires par les différents services et sous-traitants du conseil départemental qui exercent un flicage avec l'objectif de mettre en place la phase test d'une mise au travail s'apparentant au TIG (travail d'intérêt général) pour les bénéficiaires du RSA.

En effet désormais sur la ville de Tourcoing le RSA sera conditionné par 15/20h de travail qui ne porte pas son nom, puisque non-soumis au code du travail qui est régit par un contrat comme dans un CDD ou un CDI classique (pas de droit de se syndiquer par exemple …).

Le syndicat majoritaire SUD a tenu à nous offrir l'occasion de leur adresser notre plus grand mépris (de classe) par une lettre – à défaut de ne pas avoir pu être invité à notre propre procès car après tout, nous ne savons toujours pas à quelle sauce nous allons être mangé, dans ce bouillon au goût amer du travail forcée et gratifié en dessous du seuil de pauvreté.

Voici donc la bande son du plaidoyer de Sud qui termine par notre lettre adressé à Christian Poiret le nouveau président du département et sa team de lèche merde (ouais ça c'est gratuit 😉 ) :

A lire en entier sur Point de rupture

Avis au peuple

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce que nous voulons, ce n'est pas l'abrogation de la réforme des retraites, ni la promulgation de la retraite à 60 ans, ni même une vie de labeur raccourcie ; non ! Ce que nous voulons, ce n''est plus de travail du tout ! Ce que nous voulons, c'est le Capitalisme dépassé !

En ce jeudi 16 mars 2023, l'utilisation de l'article 49.3 de la Constitution, accordé en urgence en Conseil des Ministres quelques minutes avant le vote de l'Assemblée sur le projet de réforme des retraites, marque un tournant dans la vie politique française : la fin du long règne du fétiche qu'est la Démocratie. Qu'est-ce la Démocratie quand, à coups de clownesques artifices réglementaires et carnavalesques « appels au dialogue social », la « représentation nationale » est muselée, les syndicats traînés dans la fange surie de mépris ; qu'est-ce donc que cette Démocratie, sinon la forme abstraite aux allures de fausseté revêtue par le tailleur même : le rapport-capital démasqué.

Ne vous méprenez pas : ne se présente ici ni perte ni dévoiement ; il n'y a là que l'idée, et sa déterminité toute formelle, de Démocratie qui vole en éclats. Nous ne perdons rien ! ; Alors gagnons tout ! En ce moment de crise, sociale, économique et politique, mais aussi, et de manière centrale, écologique, le thaumatrope s'est subitement arrêté de tourner : l'oiseau n'est plus dans la cage — l'a-t-il jamais été ?

En ce moment hallucinatoire, ce décalage à la réalité, engendré par ses excès, le possible impossible se présente rétréci et déformé comme au travers d'un judas. C'est en ces moments que l'histoire se remet sur ses pieds.

La réforme, ainsi que le rapport social qui la sous-tend, ne sera abrogée que lorsque, des pénétrants mots de Mr. Macron lui-même, Paris prendra feu. « À feu et à sang ! » aurait-il lancé au détour d'un couloir du Palais — ricanant probablement, sans savoir que l'avenir comblerait sa saillie.

Les « masques de caractère », « syndicaliste responsable », « parlementaire républicain » — démocrate-révolutionnaire ? — ou « étudiant gauchiste modéré » etc., doivent joncher le pavé que nous foulerons à nous en casser les vertèbres. Il y a de ces instants dans lesquels compromis et compromission empruntent à la même racine.

Et les centrales syndicales craignent les « jacqueries », et les partis politiques les « révoltes ». La vision déformée que prend la réalité leur sied bien mal ; ils en éructent à ânonner toujours les mêmes sermons. Ce qu'ils craignent nous le préfigurons, ce qu'ils vomissent nous l'appelons. Le raifort qui leur fait monter la soupe au cerveau c'est le peuple en émoi. Ils en viendraient à tirer juste, à toucher de la pointe de leur nez creux le mouvement réel. Jacqueries ! Révoltes ! Et rassemblements spontanés ! Oui ! le mouvement est là. Le mot aussi : Révolution !

Hic Rhodus ! Hic Salta !

En ce moment, l'instabilité transpire par tous les pores. Camarades, ne laissons point l'heure se dérober à nous, demain une décennie encore devra passer. Dessous tout notre poids doit choir ce monde, de tout notre poids employons-nous à cela.

À nous tous : le 23 mars 2023, faisons bloc dans la rue à Paris ; faisons bloc d'histoire. Et poursuivons ! parachevons ! dans la gibecière des dates à engraver farcissons les 25 et 26 mars. De Paris déboulons en Poitou ! Faisons de ces champs, que l'eau plus jamais ne pourra toucher à force de consomption irréfrénable de la nature, le terrain duquel les semis du tout-autre demain germeront. Ce rapport social vampirisant les corps et brûlant les terres, cet autotélique fétiche fétichisant, nous n'en voulons plus ! nous n'en avons jamais voulu !

Et avant ?! Avant, dans la rue ! Avant, aux piquets ! Avant, aux blocages ! Avant, dans les facs ! Et avant, à l'Assemblée ?! Que lundi la fête soit folle à en former les plus rocambolesques contes de tripots. Lundi, avant Tout, « Paris est une fête ! »

Et Paris brûlera
Et Sainte-Soline brûlera

Sur les décombres seuls de ces putrides formes de vie pourront se couler les fondations d'une réalité nouvelle.

Car ce que nous voulons, ce n'est pas l'abrogation de la réforme des retraites, ni la promulgation de la retraite à 60 ans, ni même une vie de labeur raccourcie ; Non ! ce que nous voulons, ce n'est plus de travail du tout ! Ce que nous voulons, c'est le Capitalisme dépassé !

perro

Notre terre mourra proprement

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

LE CINE de la COMMUNE vous propose « Notre terre mourra proprement » un documentaire de Catherine Fumé et François Guerroué. 1ʳᵉ partie.

LE CINE de la COMMUNE vous propose la 1ʳᵉ partie de « Notre terre mourra autrement », un documentaire de Catherine Fumé et François Guerroué

Notre Terre Mourra Proprement est avant tout un outil d'éducation populaire. Cette histoire est l'histoire de luttes populaires inspirantes. « Comité Centrales » par ce film offre un colossal travail de mémoire. Ce récit est régénérant, enthousiasmant. Il permet de s'imprégner de la culture des luttes pour ne pas sombrer dans la résignation, pour nourrir sa révolte, son indignation, son refus et sa volonté d'un autre monde que celui de la destruction. Atomique en l'occurrence, face aux nouveaux EPR que veulent nous imposer les politiques et les technocrates.

Le mercredi 19 avril 2023 à 20H LIBRAIRIE PUBLICO 145 RUE AMELOT 75011 PARIS

METRO LIGNE 5 : OBERKAMPF OU LIGNE 8 : FILLES DU CALVAIRE
Organisé par le groupe Commune de Paris de la Fédération Anarchiste

TEL 01 48 05 34 08 COURRIEL librairie-publico@sfr.fr

Manifestation contre le racisme et la loi Darmanin

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous samedi 25 mars à 14h place de la République !

Texte de l'appel

Appel unitaire de l'UCIJ (Uni-e-s contre l'immigration jetable) contre la loi Darmanin et l'immigration jetable :

Le nouveau projet de loi Asile & Immigration du gouvernement conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des migrant·e·s. Il a pour objectif de graver dans le marbre et de radicaliser les pratiques préfectorales arbitraires et répressives : systématisation des OQTF et des IRTF, dans la suite des instructions déjà prises pour augmenter les assignations à résidence et le nombre de Centre et Locaux de Rétention Administrative.

Le projet s'inscrit délibérément dans une vision utilitariste et répressive dont témoigne l'obsession des expulsions et l'inscription des sans-papiers au fichier des personnes recherchées. Les migrant·e·s sont déshumanisé·e·s et considéré·e·s uniquement comme de la main d'œuvre potentielle, qui n'a droit qu'à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”. Alors que la dématérialisation prive de l'accès au séjour de nombreux étranger·e·s, le droit du séjour et le droit d'asile vont être encore plus restreints. Le projet prévoit des moyens pour empêcher d'accéder ou de rester sur le territoire, au lieu de les utiliser pour accueillir dignement celles et ceux qui fuient la guerre, les persécutions, la misère ou les conséquences du dérèglement climatique… Les droits protégés par les conventions internationales sont de plus en plus bafoués (asile, droit de vivre en famille, accueil des femmes et des personnes LGBTIA+ victimes de violences…) y compris ceux des enfants (enfermement, non-respect de la présomption de minorité, séparation des parents…). Les droits des étranger·e·s sont de plus en plus précarisés.

L'attaque s'inscrit dans l'agenda global du gouvernement : chômage, retraites, logement, santé…

En 2006 déjà, nous étions uni·e·s contre l'immigration jetable, nous appelons donc à nous mobiliser contre cette réforme qui, si elle était adoptée, accentuerait encore le fait que les étranger·e·s en France sont considéré·e·s comme une population de seconde zone, privée de droits, précarisée et livrée à l'arbitraire du patronat, de l'administration et du pouvoir. Il est de la responsabilité de nos organisations, associations, collectifs et syndicats de réagir. Nous appelons à la mobilisation la plus large possible sur tout le territoire dans les prochaines semaines.

Rendez-vous samedi 25 mars à 14h place de la République à Paris

Affiche de l'événement :

Plus d'informations sur le site Antiracisme-Solidarité

Projection à la librairie Publico : Un homme d'action

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le groupe Salvador Segui (FA) organise une projection/débat du film « Un Homme d'action » à la librairie du Monde libertaire le dimanche 2 avril à 16h00.

Projection du film Un homme d'action.

Film librement inspiré de la vie de Lucio Urtubia. Il quitte l'Espagne de Franco et émigre en France. Maçon de profession, anarchiste de conviction, braqueur de banques à l'occasion et faussaire de documents d'identité et de traveller's chèques. Le film nous fait suivre son parcours en France surtout dans le Paris des années 1960 et 70 au sein de l'émigration anarchiste espagnole. et nous raconte la constitution de son réseau qui s'en prit à la plus grande banque américaine avec la contrefaçon de traveller's chèques émis par celle-ci. L'argent ainsi récupéré servant à financer le mouvement libertaire et les caisses de solidarité en faveur des prisonniers politiques en Espagne et en Amérique latine.

En résumé, un biopic aux allures de véritable thriller.

La projection sera suivie d'un débat.

Dimanche 2 avril à 16h00 à la librairie du Monde libertaire (145 rue Amelot - 75011 - Paris)

Entrée libre

Affiche de l'événement :