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La France, premier pays d'Europe à légaliser la surveillance biométrique

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

L'article 7 de la loi sur les Jeux olympiques a été adopté ce jeudi (23 mars) par l'Assemblée, actant l'entrée formelle de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans le droit français, jusqu'en décembre 2024. Article de La quadrature du Net

À l'ombre du tumulte de la réforme des retraites, et grâce à une procédure comme d'habitude extrêmement rapide, le gouvernement a réussi à faire accepter une des technologies les plus dangereuses jamais déployées. Pour cela, il a usé de stratégies, de mensonges et de récits fictifs, pour que jamais ne soient sérieusement et concrètement discutés le fonctionnement technique de ces outils et leurs conséquences politiques et juridiques en termes de surveillance de masse. Grâce à une majorité totalement désinvestie et au soutien total de l'extrême droite, la VSA a donc pu être légalisée sur la base de mensonges sapant toujours un peu plus le jeu démocratique.

Le mensonge de la biométrie : le gouvernement a répété et inscrit dans la loi que la VSA ne relevait pas de la surveillance biométrique. C'est totalement faux. Cette technologie identifie, analyse, classe en permanence les corps, les attributs physiques, les gestes, les silhouettes, les démarches, qui sont incontestablement des données biométriques. Nous n'avons cessé de l'expliquer (voir notre note et notre video), de le rabâcher aux rapporteurs du Sénat et de l'Assemblée ainsi qu'aux députés, comme l'ont également fait 38 organisations internationales et une quarantaine d'eurodéputés qui ont récemment interpellé le gouvernement. Mais celui-ci a continué de s'enfoncer dans ce mensonge à la fois technique et juridique. Ainsi la France viole à nouveau le droit de l'Union européenne et consacre sa place de championne européenne de la surveillance.
Le mensonge de l'utilité : le gouvernement a utilisé les Jeux olympiques comme prétexte pour atteindre plus vite l'objectif, fixé depuis des années, de légaliser ces technologies, s'inscrivant par là dans la « tradition », observée partout ailleurs et consistant à instrumentaliser de façon très opportuniste les méga-évènements internationaux. Le gouvernement a réussi à faire croire à une nécessité, fabriquée de toute pièce, pour « repérer les colis suspects » ou « prévenir les mouvements de foule ». Ces évènements sont soudainement devenus la nouvelle priorité du ministère de l'Intérieur et des députés zélés, qui n'ont cessé de résumer la sécurité des JO à ces situations, rarement identifiées comme prioritaires en temps normal, et dont nous démontrions ici que la résolution dépend davantage de maîtrise humaine que de technologie. Ainsi, la VSA a été acceptée sur le seul fondement d'un mythe bien ancré selon lequel la technologie permettrait d'assurer magiquement la sécurité, sans qu'aucune évaluation ni démonstration de l'utilité ou de la proportionnalité de ces technologies très opaques n'ait jamais été honnêtement réalisée.
Le mensonge technique : l'application principale de la VSA consiste à identifier des comportements que la police aura préalablement définis comme « suspects ». Arbitraire et dangereux par essence, le fonctionnement de ces algorithmes n'a jamais été expliqué par le gouvernement : et pour cause, il n'est sans doute pas compris par la majorité des décideurs… Incompétence inexcusable ou volonté assumée de noyer le poisson, dans tous les cas, cela a ramené les débats parlementaires à un niveau extrêmement bas, qui n'est pas à la hauteur des enjeux gravissimes soulevés par ces technologies biométriques. Grâce à l'aide des rapporteurs Renaissance Guillaume Vuilletet et Sacha Houlié (le remplaçant) et de quelques députés, ce sont les rhétoriques de minimisation tirées des arguments de vente des entreprises de la VSA, les mensonges et les inepties techniques qui ont prédominé. Ce qui en ressort, c'est l'incapacité patente du Parlement à discuter de questions techniques, mais surtout la crainte légitime que la société doit avoir pour le futur, au vu de l'incompétence des représentants à appréhender les contours et les dangers des prochaines technologies qui émergeront.

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A lire aussi sur le même sujet :

Seule en Europe, la France macronienne adopte la vidéosurveillance biométrique sur Le Numéro Zéro

Un logement pour tou-tes : manifestation le 1er avril

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 1er avril sonne la fin de la trève hivernale. Rendez-vous samedi 1er avril à partir de 15h place de la Bastille à Paris pour une manifestation pour un logement pour tou-tes.

Ce samedi également : une après-midi/soirée à la Baudrière pour la défense des squats :

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L'appel

LE LOGEMENT EST UN DROIT ! NON À LA SPÉCULATION

Le droit de se loger et le logement social sont menacés par les multiples attaques menées par les gouvernements successifs et accélérées par Macron et son gouvernement contre nos conquêtes, notre protection sociale et nos droits. La proposition de loi Kasbarian-Bergé contre les locataires et les occupants de logements vacants s'ajoute à d'autres programmes de régression sociale, tels que la réforme des retraites, le tri des migrants et l'expulsion massive de ceux jugés indésirables, la réduction de la durée des indemnités chômage, le travail forcé de 15 à 20 heures hebdomadaire pour percevoir le RSA, …
La crise du logement n'a jamais été aussi forte depuis 50 ans, alors que notre pays est toujours plus riche : plus de 330 000 sans-abris, 2,2 millions de familles en attente d'un HLM, 130 000 jugements d'expulsions prononcés chaque année, 4,1 millions de personnes mal logées, alors que les prix des loyers, des charges, de l'énergie et de l'alimentation s'emballent, que les impayés de loyer s'accumulent … et que la production de logements sociaux n'a jamais été aussi faible depuis 40 ans !

Cette crise est surtout la conséquence des politiques publiques de soutien à la spéculation immobilière et au logement cher, secteurs ou l'argent coule à flot car tiré de l'exploitation de ce besoin essentiel : avoir un chez-soi, décent, stable, abordable, bien isolé, pour se reposer, se nourrir, se soigner, aimer, élever ses enfants …
Mais cela ne suffit pas aux vautours du logement et pour gagner toujours plus, la proposition de loi Kasbarian- Bergé veut accélérer les expulsions en réduisant la prévention et les délais, en condamnant à la prison et à 7500€ d'amende les locataires qui ne se mettent pas assez vite à la rue. Même s'il n'y plus assez pour se nourrir, se soigner ou aider un proche, même si survient un accident de la vie : maladie, accident de travail, séparation, perte d'emploi, baisse de revenu, explosion des charges et des loyers, même si le bailleur délivre un congé frauduleux

... c'est la prison ou la rue !

La même proposition de loi condamne à 3 ans de prison les sans-logis qui occupent un immeuble inhabité depuis des années pour échapper à la rue, alors que le nombre de logements vacant n'a jamais été aussi élevé : 3,12 millions en 2022 selon l'INSEE.

En criminalisant les locataires et les sans-logis, en baissant les APL, en supprimant les aides à la construction et en ponctionnant l'argent des HLM, du Livret A et du 1% logement pour baisser les impôts des riches, en démolissant des HLM pour gentrifier les quartiers, en soutenant le logement cher et la spéculation … Macron et son gouvernement sont les premiers responsables de la crise du logement !

Le 1er avril sonne le retour des expulsions et des coupures d'énergie, mobilisons-nous !

  • Retrait de la proposition de loi Kasbarian-Bergé, arrêt des expulsions sans relogement, des coupures d'énergie et des fermetures de places d'hébergement pour les sans toit !
  • Un budget logement suffisant pour réaliser, grâce aux aides à la pierre 250 000 vrais logements sociaux par an, pour augmenter les APL et pour isoler les logements !
  • Baisse des loyers, des charges et des prix de l'énergie, qui n'ont jamais été aussi chers !
  • Contrôle et sanctions financières contre les bailleurs privés qui ne respectent pas l'encadrement des loyers, le gel des loyers à la relocation, les normes de décence et d'isolation thermique, ou qui fraudent sur les baux, les congés, les locations Airbnb, les expulsions illicites … !
  • Application de la loi DALO, du droit à l'hébergement jusqu'au relogement et de la loi de réquisition des logements et locaux vides de grands propriétaires !
  • Pour les locataires de résidences sociales, de FTM, de Crous… : mêmes droits que les locataires HLM !
  • Arrêt des destructions et des ventes de HLM, des politiques d'urbanisme de gentrification !
  • Taxation des profits immobiliers, maîtrise publique du foncier urbain, suppression des privilèges fiscaux d'Airbnb&Co et classement en « zone tendue » des villes et des secteurs touristiques en crise du logement.

AG de coordination interluttes à Montreuil

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

AG de coordination interluttes à Montreuil - Dimanche 2 avril à 15h à la maison ouverte, 17 rue Hoche

Dans le contexte du mouvement social contre la réforme des retraites, nous sommes un groupe de militant·es et habitant·es montreuillois·es ayant lancé depuis fin janvier la mise en place d'une assemblée régulière pour se coordonner et s'organiser à l'échelle de Montreuil. Ce « nous » est hétérogène ; il rassemble des syndicalistes, des squatteureuses, des militant.es associatif.ves, des collectifs autonomes et sûrement plein d'autres personnes.

On est parti.es du constat que trop souvent on s'éparpille, on perd nos forces à faire le lien entre 10 000 initiatives qui ne se parlent pas assez et n'en sont que moins vigoureuses, collectives. De la même manière, on connaît pas forcément les luttes que les un·es et les autres mènent localement à Montreuil ou sur des sujets spécifiques. La réforme des retraites centralise l'attention et rend compliquées les mobilisations autour d'autres sujets, comme en ce moment la loi Kasbarian (logement), la loi Darmanin (immigration), la réforme l'assurance chômage, la grève féministe.

Pour tenter d'apporter une réponse collective à ces enjeux, on propose une AG interluttes tous les dimanches après-midi dans différents lieux montreuillois afin de :

Se coordonner : avoir un moment où l'on se regroupe pour se mettre au courant, se transmettre les infos et les besoins qui concernent les luttes dans lesquelles nous sommes impliqué•es, les différentes lois en train de passer, les rendez-vous et initiatives en cours...
S'organiser : grâce à ce moment, se donner les moyens de se soutenir concrètement sur les luttes locales qui traversent Montreuil tout en mettant en commun notre énergie par rapport à la mobilisation plus générale sur les retraites et les autres lois en cours.
L'AG de coordination interluttes est aussi un cadre pour réfléchir et agir au-delà des grandes revendications syndicales (par exemple pour mettre en cause le travail et pas uniquement l'âge de départ à la retraite).

Un dernier truc à l'adresse des grévistes : on est nombreux.ses à s'organiser et/ou habiter dans des lieux collectifs qui peuvent être utilisés pour soutenir la grève (espaces d'organisation, soirées de soutien, cantines, garderie de manif...), n'hésitez pas à passer pour ça !

LA PROCHAINE ASSEMBLÉE SE TIENDRA DIMANCHEAVRIL, 15H, À LA MAISON OUVERTE (17 RUE HOCHE) !

On espère s'y voir nombreux.ses !

A dimanche !

Grève des éboueurs : comment ça marche, comment soutenir la lutte ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce texte tente de résumer le fonctionnement de la filière des déchets de la collecte jusqu'au traitement des déchets ménagers à Paris, et de rendre compte des informations que nous avons pu récolter sur les piquets.
Pour que nos actions soient le plus efficaces possibles il est important d'avoir une vision d'ensemble sur le secteur, et nous avons le sentiment que beaucoup d'informations ne circulent qu'en bouche à oreille ou par des boucles signal et ont donc tendance à se perdre. Les informations concernant les grèves changent très vite et ce texte arrive déjà un peu tard au vu de ce qui ressemble à une sortie de grève... Mais au pire, ça servira pour la prochaine (pendant les JO ?) !

Des appels à blocage ou soutien sont régulièrement actualisés sur un autre article, ici

Le circuit/cycle des déchets à Paris : le ramassage/la collecte

Le nettoiement, la collecte et le traitement des déchets ménagers est de la compétence du public notamment des collectivités, néanmoins cette compétence est dans certains cas délégués aux entreprises du privé.

À Paris, en temps normal, le ramassage est effectué par la régie publique dans les 2e, 5e, 6e, 8e, 9e, 12e, 14e, 16e, 17e, et 20e arrondissements. Pour les autres arrondissements ce sont des entreprises privées qui assurent la collecte :
- 1er, 3e, 4e et 7e : Derichebourg Polysotis
- 10e et 18e : Derichebourg Polyreva
- 11e et 19e : Urbapropreté (Urbaser)
- 13e : SEPUR Alfortville
- 15e : Pizzorno Propolys

Jusqu'à présent la grève concernait surtout le secteur public ainsi que l'entreprise Pizzorno, Urbaser et Suez mais des préavis commencent à s'installer dans certaines autres entreprises comme Derichebourg. C'est plus tentant pour les boîtes privées de casser la grève, comme à Pizzorno où la direction a fait venir des travailleurs du Sud de la France, en leur payant le billet d'avion, le logement et une prime de 500€ ou en remplaçant des grévistes par des intérimaires, ce qui n'est pas légal.

Pour le ramassage réaménagé en raison de la situation actuelle, la Mairie de Paris communique désormais quotidiennement, proposant parfois des cartes détaillées sur quelles rues précises ont été ramassées ici.

Les mairies de certains arrondissements, ou parfois directement les maires sur leur compte twitter, peuvent proposer des infos détaillées sur les heures des passages des camions-bennes, par exemple pour le 16e, le 17e ou le 19e.

La première étape pour la collecte c'est donc que les camions sortent des garages, qui sont les suivants :

Les garages publics
  • Aubervilliers  : 35 rue du port (Dessert les Champs Élysées ... Les 8e + 17e)
  • Clichy  : 10 rue Rouget de lisle : rajouter les arrondissements concernés
  • Paris 15e  : rue Pegoud : rajouter les arrondissements concernés
  • Paris 13e : 39 rue Bruneseau : rajouter les arrondissements concernés
  • Ivry  : 39 rue Victor Hugo : rajouter les arrondissements concernés
  • Romainville  : 34 avenue Gaston Roussel : rajouter les arrondissements concernés
  • Paris 20e, la Fonctionnelle (équipes qui nettoient les rues, sur toute la ville, notamment avant/après les manifs) : 25 rue Paul Meurice, 75020
Les garages privés
  • Urbaser  : 76 Av. du président Wilson, 93210 Saint-Denis
  • Pizzorno  : 30 Rue Berthie Albrecht, 94400 Vitry-sur-Seine
  • Derichebourg Bercy 18 Rue Escoffier, 75012 Charenton-le-Pont
  • Derichebourg Courneuve (Dessert 10e + 18e)
  • Sepur, 7 Chemin de Villeneuve Saint-Georges, Alfortville

La collecte du verre et des RDP (récipients de poubelle) sont effectués par les agents de la ville et Sepur :
- Sepur, 2 avenue Philippe Lebon, 92390 Villeneuve-la-Garenne

Les camions verts correspondent au public, les blancs au privé (avec le nom de la boite écrit quelque-part dessus). Pour ramasser les déchets il y a besoin d'un conducteur et des « ripeurs » qui sont les personnes derrière le camion. Soit les camions sortent avec chauffeur et ripeurs du garage (organisation du privé), soit les chauffeurs doivent aller les chercher dans des ateliers situés sur le lieux de collecte (organisation du public). Un camion avec juste un chauffeur ne pourra pas effectuer de collecte.
Tous les chauffeurs/ripeurs ne sont pas en grève (plus précisément dans le privé). Les blocages aux heures de sortie de camion (matin et après-midi et début de soirée) permettent de ralentir ou stopper les collectes, mais aussi de convaincre les non-grévistes de ne pas casser la grève voire de se mettre en grève. Le soutien est très apprécié pour tenir ces piquets de grèves et de blocages !

Il est aussi utile de faire tourner et de remplir les caisses de grève, dont voilà les liens :
- la caisse de grève de la CGT TAM DPE, pour les chauffeurs dans le public : https://caisse-solidarite.fr/c/chauffeurs-proprete-paris/
- la caisse de grève des grévistes de Pizzorno : https://caisse-solidarite.fr/c/eboueurs-vitry/

Le traitement des déchets

Après la collecte, les camions doivent décharger les déchets dans des centres de traitement des déchets (lieux de stockage de déchets en vue de leurs traitements), ou dans des déchetteries (enfouissement) notamment aux endroits suivants :

3 incinérateurs (publics)
  • TIRU d'Ivry : 41 Rue Bruneseau, 75013 Paris
  • TIRU d'Issy-les-Moulineaux « Isséane » : 99 Quai du président Roosevelt, 92130 Issy-les-Moulineaux
  • TIRU de Saint-Ouen : 20 Quai de Seine, 93400 Saint-Ouen-sur-Seine
    Les 3 incinérateurs, qui permettent de traiter les déchets étaient à l'arrêt total jusqu'à cette semaine, il y a des grévistes dans ces centres. Relancer les fours peut prendre plus de 3 jours.
1 centre de transfert et de tri (privé Urbaser/Veolia)
  • Romainville  : 62 Rue Anatole France, 93230 Romainville
2 centres de stockage des déchets plus lointaines
  • Claye-Souilly : Angle RN 3 et CD 404, 77410 Claye-Souilly (Veolia)
  • Bouqueval  : rue de la décharge, 95720 Bouqueval

D'autres lieux de stockage dont on a entendu parler mais dont on ne connait pas bien le fonctionnement ni la localisation :

  • Villeneuve-le-roi
  • Un gréviste dans le public avait parlé de lieux de stockage à Villeneuve-saint-Georges (tri bio déchet) et Rungis (incinérateur)
  • Azur Argenteuil (rue du Chemin Vert)
  • Suez Sucy-Bonneuil

Il est possible de retrouver une carte openstreetmap des lieux ici.

La caisse de grève de la TIRU d'Issy les Moulineaux : https://www.leetchi.com/c/soutien-grevistes-isseane

Sur les réquisitions

Comment cela se passe ?
Un préfet ou sous préfet avec la police nationale rentrent dans les garages. La hiérarchie vous expliquent ce qu'est la réquisition. Ensuite, elle demande quels agents sont en grève et lesquels sont au travail. Ceux qui sont en grève sont obligés de signer la réquisition. Ensuite, les flics débloquent le garage. La réquisition est pour la journée pour le moment (mais on voit circuler des infos qui parlent de 3 jours). Pour éviter la réquisition dans les garages, le mieux c'est d'être gréviste et ne pas se pointer au boulot.

Comment lutter ?

Par rapport à ces lieux, plusieurs modes d'action :

  • Barrages filtrants  : ralentit l'entrée/la sortie des camions et permet de tracter pour convaincre les non grévistes. Aurait plus d'impact dans le public que dans le privé (car dans le public, on serait payé à l'heure, alors que dans le privé on serait payé à la tâche sur la base de 35h hebdomadaire avec souvent des usages dit de fini parti.
  • Blocages  : empêcher la sortie des garages ou l'entrée des camions dans les sites de traitement des déchets.
    Quelques idées par ci par là...
  • Si les bacs de poubelles sont attachés ensembles (par exemple avec des serre-flex ou du fil de fer) ou à du mobilier urbain elles ne peuvent pas être ramassées.
  • Si le rétroviseur droit ou la vitre droite d'un camion sont inutilisables, le camion ne peut pas rouler : par exemple, s'il est recouvert de peinture, de silicone, ou cassé
  • Les écolos nous murmurent à l'oreille que mettre un haricot ou des lentilles ou des petits pois chiche dans la valve du pneu en rebouchant avec le bouchon dessus conduirait à son dégonflement lent et certain... (prévenir avec un tract le conducteur pour éviter l'accident)
  • des personnes disent qu'il est possible de démonter l'obus de la valve, ou de boucher le pot d'échappement (voir mod'op manuel anarcho-syndicaliste)
  • Si un portail de garage est cadenassé et que la clé est perdue, il faudra meuler le cadenas pour l'ouvrir et laisser sortir les camion (c'est fait assez rapidement). Si du béton à fixation rapide est versé dans le rail du portail, ça sera plus compliqué.
  • Si la tête de file des camions benne est bloquée par un poids lourd, pas possible d'avancer.

Vive la grève !

MARS FEMINISTE à Publico, Librairie du Monde Libertaire se prolonge début Avril

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

« Femmes Libres » émission de Radio Libertaire , le Groupe Pierre Besnard de la Fédération Anarchiste et la Librairie Publico organisent un Mars Féministe d'exposition, projection-débat, rencontres d'autrices, concerts et DJ SET autours des luttes féministes d'hier et d'aujourd'hui.
Ce focus thématique se prolonge en ce début du mois d'Avril par deux concerts où des chanteuses s'emparent des textes d'auteurs connus pour leur engagement radical chacun à leur façon.

" Femmes Libres " émission de Radio Libertaire , le Groupe Pierre Besnard de la Fédération Anarchiste et la Librairie Publico organisent un Mars Féministe d'exposition, projection-débat, rencontres d'autrices, concerts et DJ SET autours des luttes féministes d'hier et d'aujourd'hui.
Ce focus thématique se prolonge en ce début du mois d'Avril par deux concerts où des chanteuses s'emparent des textes d'auteurs connus pour leur engagement radical chacun à leur façon.

Les luttes féministes s'expriment également dans les créations artistiques. C'est pourquoi ce Mars Féministe leurs accorde une place importante, en vous accueillant dans le cadre de l'expo "portraits de communardes" mais également par des animations spécifiques comme des concerts qui d'ailleurs se prolongent en avril.
En effet le " Mars Féministe" stricto sensu se prolonge en Avril avec le Concert "Zelva chante Leprest" , le samedi 1er avril à 16h, et ce Concert " Terre Libre " Fanchon Daemers chante Raoul Vaneigem " que nous avons du déplacer le Samedi 08 Avril à 16H.
Ces deux concerts illustreront chacun à leur façon comment des chanteuses s'approprient avec brio les textes de grands auteurs. Comment des rebelles chantent des rebelles ce que Leprest et Vaneigem sont , chacun à leur façon.

Samedi 1er Avril | 16H | Concert » Zelva Chante Leprest » | accompagnée au piano par Maxime Prat | le MARSMINISTE se prolonge |

Allain Leprest fut mis en musique par les plus grands, de Ferrat à Roman Didier en passant par Gérard Pierron et Richard Galliano,et interprété par plusieurs générations de chanteurs, tout en étant lui même jusqu'à sa mort le plus poignant interprète de ses propres textes.
Dix ans après sa mort, les textes de Leprest sont plus vivants que jamais. Grâce à Zelva, qui en reprend ici une vingtaine – des classiques et des moins connus – ils courront encore un peu plus longtemps dans nos rues...
Zelva sera accompagnée par le swing du jeune pianiste Maxime Prat, un passionné de chanson et de jazz depuis son enfance.
Gratuit, participation au chapeau

http://www.librairie-publico.info/?p=7896

| Samedi 08 Avril | 16H | Concert » Terre Libre » Fanchon Daemers chante Raoul Vaneigem, accompagnée par Jacques-Yves Duchesnes | Une Rebelle chante un Rebelle | le MARSMINISTE se prolonge |

Concert prévu et annoncé au mois de Mars mais déplacé à un jour plus favorable pour nos camarades chanteuse et musicien venant de Belgique

Raoul Vaneigem est né en 1934 à Lessines. Il est l'auteur, entre autres, du « Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations » et de la chanson bien connue « La Vie s'écoule, la vie s'enfuit », symbole de Mai 68 et encore chantée lors des luttes sociales d'aujourd'hui.
En 2012, l'actualité lui inspire plusieurs nouvelles chansons qui seront le début d'une complicité artistique et amicale avec Fanchon Daemers qui aboutit aujourd'hui au récital » Terre Libre » . Des compositions originales et inédites y dialoguent avec un choix de chansons et d'airs qui ont jalonné le cheminement de Raoul Vaneigem.

http://www.librairie-publico.info/?...