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AG Interlutte Montreuil ce dimanche

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

La rentrée de septembre donne toutes les bonnes raisons de lutter : réchauffement climatique, politique raciste et répressive du gouvernement en place à l'encontre des migrant.es, des jeunes des quartiers populaires, des précaires et des squatteurs.

Après l'expulsion de la Baudrière et l'organisation de la Kermesse Antifasciste, l'AG de Montreuil fait son AG de rentrée ce dimanche 27 août à 15h au En Gare, lieu occupé au 21 rue Michelet à Montreuil.

JUSTA ou la force du destin

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le groupe Salvador Seguí de la Fédération anarchiste vous invite à la présentation du livre de Celi Bejarano : Justa ou la force du destin.
à la librairie du Monde libertaire le dimanche 17 septembre 2023 à 16h00.
145 rue Amelot - 75011 - Paris (Métro République ou Oberkampf)

Dans son livre Celi Bejarano relate les drames qui ont jalonné l'histoire de sa famille dans la région d'Estrémadure en Espagne dans les années 1930 sur fond de guerre civile puis de dictature franquiste. Lutte anti-fasciste puis exil en Belgique ...

Cet ouvrage constitue un témoignage remarquable de la barbarie fasciste perpétrée tout au long de la dictature de Franco (1939-1975).

« Au travers du regard assoiffé de justice et de liberté de son héroïne Justa, l'autrice nous fait vivre, avec toute la passion et la splendeur de l'âme espagnole, les décennies sanguinaires qui ont ravagé l'Espagne moderne, faisant des centaine de milliers de victimes dans le camp des Républicains. »

Rencontre-dédicace organisée par le groupe Salvador Seguí en présence de l'autrice.

Rencontre-Débat : « Cultiver les communs, une sortie du capitalisme par la terre » / de Tanguy Martin

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

L'appropriation de la terre a joué un rôle central dans l'émergence du capitalisme et la façon dont elle joue un rôle tout aussi important dans sa perpétuation. Et c'est à cela que s'attaquent aujourd'hui les mouvements sociaux inspirés des théories des communs pour mettre en œuvre une sortie du capitalisme par la terre.

Rencontre-Débat : « Cultiver les communs, une sortie du capitalisme par la terre » / de Tanguy Martin

L'appropriation de la terre a joué un rôle central dans l'émergence du capitalisme et la façon dont elle joue un rôle tout aussi important dans sa perpétuation.
C'est ce que montre Tanguy Martin dans son livre Cultiver les communs, Une sortie du capitalisme par la terre, publié aux éditions Syllepse.
Et c'est à cela que s'attaquent aujourd'hui les mouvements sociaux inspirés des théories des communs pour mettre en œuvre une sortie du capitalisme par la terre.

Ce livre commence par expliquer comment l'appropriation de la terre a joué un rôle central dans l'émergence du capitalisme et la façon dont elle joue un rôle tout aussi important dans sa perpétuation.
Le foncier agricole est intégré à la logique capitaliste par son accaparement, sa marchandisation, sa financiarisation et la simplification de ses usages. Cela permet l'extraction de profit tout à la fois par la rente foncière, par la plus-value volée au travail paysan et par la destruction des écosystèmes.
Cette extension de la sphère capitaliste aux terres détruit les sociétés et les écosystèmes. De plus, elle restreint drastiquement l'exercice possible des droits humains et de la nature.
Le livre détaille ensuite les mouvements sociaux qui s'inspirent des théories des communs pour mettre en œuvre une sortie du capitalisme par la terre aujourd'hui en France.
C'est le cas de l'acquisition et de la gestion collectives de terres pour y déployer des alternatives à l'agriculture industrielle. Mais c'est aussi l'objet de luttes d'occupation de terres et de désobéissance civile. De manière plus méconnue, la tradition juridique de la régulation foncière agricole française a créé des mécanismes non marchands de distribution de la terre. Initialement mis en œuvre pour faire rentrer l'agriculture française dans le capitalisme, ils pourraient aussi être une piste pour le dépasser et éroder fortement la propriété privée.
L'ouvrage se termine en dressant des pistes pour parvenir à réunir pour cela un bloc social assez large autour d'un récit politique suffisamment unificateur. Il s'agit d'aboutir à l'entente d'une majorité de la paysannerie, d'aujourd'hui et de demain, avec une fraction importante de la société civile.
Si le projet de faire de la terre un commun peut fournir un début de réponse, il n'est pas suffisant. Il faudra donc le relier aux questions d'alimentation et à celles de nos rapports aux non-humains ou encore à l'État.

L'auteur dialoguera avec les administrateurs et administratrices du Pôle InPact, une plateforme réunissant dix des principaux réseaux et organisations qui accompagnent vers l'agroécologie paysanne.
https://www.pole-inpact.fr

Samedi 26 août - Arrivée du Convoi de l'eau à Paris

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le Convoi de l'eau, organisé par Bassines Non Merci, la Confédération Paysanne et les Soulèvements de la Terre, parti vendredi 18 août de Sainte-Soline, arrivera vendredi 25 à Orléans pour une manifestation devant l'Agence de l'Eau. Puis samedi 26, auront lieu à Paris un rassemblement, une manif à vélo, et une soirée festive.

Programme :

12h : Rendez-vous pour le surgissement final ! Nous nous retrouverons pour un pique-nique militant avec prises de parole, animations et restitution contée du déroulé du convoi depuis Sainte Soline. Tout le monde est convié à ce moment, avec ou sans vélo. L'endroit précis sera communiqué le matin sur les réseaux sociaux.

Dès 14h : Nous irons ensemble et déterminé.es demander des comptes aux plus hautes instances de l'État, porter la demande d'un moratoire sur le financement de toutes les méga-bassines et poser nos conditions pour une reprise de dialogue sur la question de la gestion de l'eau en France.

La soirée devait se poursuivre initialement au squat de la Baudrière (Montreuil) mais suite à l'expulsion du lieu, elle se tiendra à la Parole Errante (9 rue François Debergue, Montreuil, métro Croix de Chavaux).

La foule réunie à Tours exprime aussi un immense message de soutien à La Baudrière, squat anarcha-féministe transpédégouines de Montreuil qui vient d'être expulsé malgré la résistance acharnée des habitant·es et de leurs soutiens, barricadées et perchées sur leur toit.. La police a bien choisi son moment pour fermer de force cet espace d'organisation politique ouvert à de nombreuses luttes en région parisienne : leur festival Les Digitales démarre ce jeudi 24 août et devait se tenir dans le bâtiment occupé et elles devaient accuillir une fête pour la dernière étape parisienne du convoi de l'eau. Mais la force d'organisation et la solidarité entre les lieux est plus forte que la répression : le festival aura bien lieu, hébergé en urgence par La parole errante toute proche. La soirée d'accueil du convoi de l'eau prévue samedi 26 août dans le cadre du festival Les Digitales est donc maintenue malgré l'expulsion de la Baudrière.

Plus d'informations sur les différentes étapes du convoi sur Bassines Non Merci

Pour suivre toutes les infos pratiques du convoi en temps réel, rejoignez le canal Télégram : https://t.me/convoideleau2023

24 août 1944 : les anarchistes espagnols participent à la libération de Paris

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 24 août 1944, des anarchistes espagnols participent à la libération de Paris.
Après avoir été internés en 1939 dans les camps de concentration français, puis utilisés comme main d'oeuvre à bon marché, un certain nombre d'anarchistes espagnols intègrent la résistance anti-nazie en France et en Afrique.
Avec leur expérience acquise durant la révolution espagnole, ils participent à des actions de guérilla au sein des maquis puis libèrent de nombreuses villes de l'occupant allemand et de la milice de Pétain.

Certaines unités comme « La Nueve » (9e compagnie de marche du Tchad, composée d'anarcho-syndicalistes espagnols), après avoir rejoint les « Forces Françaises Libres » participent à la libération de Paris.

À 20h41, les premiers half-tracks de la 2e Division Blindée de Leclerc (commandés par le capitaine Raymond Dronne) entrent dans la capitale insurgée, par la porte d'Italie.
Ils sont conduits par les anarchistes espagnols de la « Nueve », et portent les noms des batailles livrées en Espagne contre le franquisme (Guadalajara, Teruel, Brunete, Belchite, Ebro, Madrid, etc).
A 21h22, c'est le blindé « Guadalajara » qui le premier se présente devant l'Hôtel-de-Ville. Les Espagnols y sont accueillis en libérateurs.

« Nous avons été les premiers à entrer dans Paris. Le premier canon installé place de l'Hôtel de Ville, c'est moi qui en étais responsable, nous l'avions appelé »El Abuelo«  (Le Grand-Père). » Jésus Abenza.

Anarchiste espagnol ! Je suis l'un des seize survivants de ceux qui sont entrés les premiers dans Paris. J'étais le plus jeune et j'avais une guitare. Le capitaine Dronne m'a dit : « Rico, ce n'est pas un régiment de mandolines ». J'ai caché ma guitare sur le tank.
Il n'était pas commode, nous non plus. C'est le seul qui a voulu de nous et nous de lui. Il parlait l'espagnol, nous on se débrouillait en français, mais le cœur y était.
Si bien qu'à la porte d'Italie, quand nous sommes arrivés et qu'une femme a crié : « Vive les Américains ! », un de mes camarades a répondu : « Non Señora Madame, yo soy un Français ». "Juan Rico"/Victor Baro.

Le 25 août, ils prennent part aux combats, comme sur la place de la République.

Après avoir défilé triomphalement sur les Champs-Élysées le 26 août devant le Général De Gaulle, ils poursuivront leur progression en Lorraine et en Alsace, libérant Strasbourg le 23 septembre. Ils prendront part également aux derniers combats en Allemagne notamment au QG d'Hitler à Berchtesgaden (Alpes bavaroises) où ce sont également les Espagnols qui entreront les premiers.

Par la suite, l'espoir de retourner en Espagne poursuivre la besogne restera vain, et De Gaulle ira jusqu'à interdire la presse antifranquiste dans les années soixante et à emprisonner des militants anarcho-syndicalistes espagnols.