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16 juillet 1942 : la police française livre des milliers de Juifs aux nazis

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 16 juillet 1942 avait lieu la rafle du Vel' d'hiv'. Maurice Rajsfus, l'un des survivants, revient en ces termes sur cet épisode de son histoire, de notre histoire : « il faut que cette mémoire soit constructive, et qu'on n'oublie pas que depuis, même s'il n'y a plus Auschwitz au bout du voyage, il y a des hommes politiques, des gouvernements, des pouvoirs qui continuent à exclure, à marginaliser, à expulser. »

Des documents accablants montrent la collaboration active des forces de sécurité française. Programmée par les nazis, cette rafle organisée avec la complicité du gouvernement de Vichy est la plus grande rafle de juifs organisée sur le territoire français durant la guerre, mais n'est d'ailleurs pas la première : en 1941, trois rafles ont déjà eu lieu, essentiellement à Paris. En application de la loi du 4 octobre 1940, la préfecture de police met à disposition de l'occupant nazi son fichier juif : ce sont ainsi 4232 arrestations qui ont lieu du 20 ou 23 août 1941, les juifs arrêtés se retrouvant au camp de Drancy, qui vient juste d'être inauguré.

Le site de la horde propose de revoir une courte vidéo réalisée par TV5, où Maurice Rajsfus revient sur la difficulté à parler de cet événement. Arrêté avec ses parents lors de la rafle du Vélodrome d'Hiver alors qu'il n'a que 14 ans, il est l'un des survivants de cette tragédie, à la suite d'un ordre excluant les juifs de 14 à 16 ans de la rafle. Militant communiste après la guerre, puis membre du groupe Socialisme ou Barbarie, il cofonde en 1994 l'Observatoire des libertés publiques, qui recense les crimes sécuritaires commis par la police française, jusqu'en avril 2014.

L'Innommable

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

En fait, il n'y a rien à dire. Le réel parle de lui-même. Elizabeth Borne, donc, humilie une femme handicapée. Elle ose faire la morale. L'innommable s'installe.
Pour preuve : Macron toujours prêt pour un discours méritocratique, joue de son aura de leadership vaillant, car il déteste la « paresse ». Doit-on applaudir ?
En passant il se pose en chef des armées et fustige les indignations anti-police. Celle qui assassine.
La morale, l'eugénisme n'ont pas disparu, ne disparaîtront jamais et c'est atroce. L'antédiluvienne recette de Francis Galton, d'Alexis Carrel fonctionnent toujours. Ces machines discursives on les croyait souillées par l'Histoire, mais non.
On peut s'interroger alors sur la torpeur qui frappe les consciences : comment de telles brutes au pouvoir n'ont pas suscité davantage de colère ? Nous n'allons tout de même pas relire « Psychologie des foules » de Gustave Le Bon. Trop de mauvais souvenirs.
Mais enfin, sans rien céder à l'analyse sociologique sauvage il apparaît nécessaire de comprendre comment nous en sommes arrivés à un tel niveau d'horreur, sachant que les records (en matière d'horreur) sont faits pour être battus.
Je n'ai pas l'explication. Est-ce la peur du « pas en avant » ? (occuper la rue, se saisir du temps qui échappe) qui pousse à choisir contre soi-même ? Est-ce la peur du « pire » ? cette éternelle mascarade. Assistons-nous à une mauvaise répétition ? Cette pièce de théâtre (hypnotique) de mauvais goût où Machin et Machine ont l'air de reproduire les évènements du « coup d'état démocratique » de 1958, lorsque de Gaulle, après avoir utilisé les généraux fascistes d'Algérie s'est posé trois ans plus tard en défenseur de la démocratie contre l'OAS ? C'est bien possible, on ne change pas une équipe qui gagne.
Plus près de nous, Mitterrand et Chirac ont agi quasiment de même en brandissant la menace du Front national. Cet épouvantail (dangereux, au demeurant) est un instrument efficace lorsqu'il s'agit de pousser le peuple aux urnes. Mais au prix d'une dépolitisation massive. Enfin c'est, depuis 2017, au tour de Macron (et après Hollande) de reprendre le flambeau.
Qu'ils furent nombreux, hélas, les discours portant sur Macron et qualifiant celui-ci de « seul recours contre le fascisme ».
Ce parfum acre de culpabilisation masque (bien mal) les attaques multipliées contre un champ social agonisant.
C'est que l'innommable où nous sommes enlisés est ultra-autoritaire.
Le bombardement d'images d'un chef d'État serrant la paluche aux militaires est consternant.
Petit Napoléon envoyant ses messages d'encouragement aux perdreaux après un assassinat en pleine rue. La justification répressive par le pouvoir porte un nom : fascisme. Pourquoi avoir peur des mots ? Et nous allons souffrir, ceux d'en bas surtout. Macron n'a rien à envier à Marine le Pen, il faut le crier.
Le démantèlement de toute protection sociale, la mise à mort économique des pauvres, nous enserre.
Par quel « prodige » sinistre cette dictature d'experts peut-elle faire illusion, se maintenir en toute impunité ?
Est-ce le nihilisme qui frappe les consciences ? Un désir de mort obscur et torpide niché au fond des âmes ? non, ce serait trop simple. Disons que l'explication rationnelle est à venir.
En attendant, reprenons nos esprits et hurlons avec les loups. Sans rougir. Soyons plus que jamais indomptables, incontrôlables, enragés.
Rien de viriliste dans mon propos, aucun « culte de la violence » tapi dans l'ombre, juste le sentiment que la farce a assez duré, que la coupe est pleine. Et qu'il est temps de renverser les idoles au crépuscule.
Ne trahissons pas nos élans révolutionnaires.
Oui, le spontanéisme a aussi sa place dans cette « messe pour le temps présent ». Cette cloche de malheur qui nous fait frémir d'angoisse.

Chino

Mardi 19 Juillet à 19h : Projection Débat, La Cravate / d'Étienne Chaillou et Mathias Théry : » L'Extrême Droite étend sa toile « 

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Mardi 19 Juillet à 19h, Projection Débat : La Cravate d'Étienne Chaillou et Mathias Théry : « L'Extrême Droite étend sa toile » à l'initiative du Groupe La Révolte de la Fédération Anarchiste. À Publico Librairie du Monde Libertaire 145 rue Amelot Paris 11e

La Cravate d'Étienne Chaillou et Mathias Théry
Bastien a vingt ans et milite depuis cinq ans dans le principal parti d'extrême-droite. Quand débute la campagne présidentielle, il est invité par son supérieur à s'engager davantage. Initié à l'art d'endosser le costume des politiciens, il se prend à rêve d'une carrière, mais de vieux démons resurgissent…

L'EXTRÊME DROITE ÉTEND SA TOILE

La projection du documentaire sera suivie d'une discussion sur la réactualisation de l'extrême-droite et de son pendant radical et violent, en lien avec un article sur ce sujet dans le journal LAVOLTE N°1.
(table de presse du journal LAVOLTE disponible pendant la soirée).

Accès libre

Source : http://www.librairie-publico.info/?p=6921
Publico Librairie du Monde Libertaire : 145 rue Amelot Paris 11e

Montreuil/Aubervilliers : Perquisitions et arrestations de 3 compagnons

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 06 juillet 2022 à 6h du matin deux perquisitions simultanées menées par la police judiciaire ont eu lieu dans deux collocations, à Montreuil et Aubervilliers. Le motif : dégradation de biens publics, apparemment une caméra de vidéo-surveillance, dans la nuit du 18 au 19 février 2022 à Montreuil, contre deux personnes, E. et G., une dans chaque appartement.

« Paraît qu'ils sont oufs mais paraît qu'ils s'en foutent
Tant qu'y a l'palais qui s'enflamme et les condés qui s'enfuient »

Le 06 juillet 2022 à 6h du matin deux perquisitions simultanées menées par la police judiciaire ont eu lieu dans deux collocations, à Montreuil et Aubervilliers. Le motif : dégradation de biens publics, apparemment une caméra de vidéo-surveillance, dans la nuit du 18 au 19 février 2022 à Montreuil, contre deux personnes, E. et G., une dans chaque appartement. Les objets saisis sont : 4 ordinateurs, 6 téléphones, une clef USB, diverses affiches, journaux et stickers (une lettre publique de Boris [1], un numéro de la revue Des Ruines, des exemplaires du journal Mauvais Sang et du bulletin Lucioles). Dans l'un des deux appartements, les flics ont aussi pris une parka beige et une paire de chaussures blanches. Ces perquisitions ont débouché sur deux gardes à vue, toujours pour ces mêmes faits, au commissariat de Bobigny.

Pendant l'une des deux perquisitions, une troisième personne, V., a été convoquée à la DRPJ de Bobigny à 12h. Considérant, sur les conseils des avocats, que s'ils avaient voulu le mettre en GAV ils l'auraient fait directement et qu'y aller et garder le silence éviterait une autre intrusion policière toujours désagréable, il s'y est rendu. Or mal lui en a pris, car cette convocation s'est transformée en GAV pour des faits de septembre 2021 de violences sur PDAP, d'outrage, de rébellion, de refus de se faire prendre en photo, de donner ses empreintes et son ADN. Ce jour-là, pendant un concert au squat Le Marbré à Montreuil, les flics avaient interpellé ces même 3 personnes lors d'une charge policière [2]. Cette affaire en suspens de septembre 2021 (qui peut difficilement justifier une perquisition 10 mois plus tard...), a donc été réactivée à l'occasion des perquisitions du 6 juillet, grâce à l'article 65 du code de procédure pénal, qui permet ce genre de saloperie.

Pour les dégradations, l'accusation semble (nous n'avons pas encore accès au dossier) simplement motivée par un précédent contrôle de G. et de E. début février pour collage d'une affiche contre la vidéosurveillance [3]. Le contrôle avait alors donné lieu à une vérification d'identité pour E.

À ce stade, cet espèce d'imbroglio judiciaire semble donc entièrement motivé par des objectifs de renseignements et d'intimidation. Garder sous le coude une procédure trop mal faite pour permettre un déferrement (l'accusation de violences devant Le Marbré), et la réutiliser à l'occasion d'une enquête en cours qui n'a rien à voir si ce n'est un certain ciblage policier (une personne à qui on veut mettre la pression a été contrôlée en train de coller des affiches contre la vidéo-surveillance, une attaque de caméra a eu lieu : bingo !) : voilà bien des sales pratiques policières. C'est clairement un prétexte pour perquisitionner, suivre, écouter, et tenter d'imposer une chape de peur sur tout ce qui s'agite ici ou là. Ne nous laissons pas faire par ces manœuvres minables.

D'ailleurs, lors des auditions à la PJ de Bobigny, qui ont été multiples puisqu'elles concernaient deux affaires, beaucoup de questions ont concerné ce collage d'affiches (!), quelques autres lesdits « faits de violence sur PDAP », d'autres les divers éléments saisis, quelques-unes, peu nombreuses et plutôt vagues, ont concerné la nuit du 18 au 19 février qui était pourtant le motif justifiant les perquisitions. Rien n'a, à aucun moment, été déclaré, malgré des tentatives pour initier des discussions d'ordre philosophique « en off » sur le thème : mais c'est quoi l'anarchie... Les flics en ont profité pour organiser une confrontation entre les trois gardés à vues et les deux keufs de la BAC de Montreuil concernés par les violences de septembre 2021 où on a pu les entendre se plaindre de la violence inouïe que peut déployer quelqu'un qui est menotté dans une voiture entre 4 baqueux qui se déchaînent sur lui...

Les empreintes et l'ADN ont été refusés. Les keufs ont commencé à menacer de les prendre de force, ce qui s'est révélé être un bluff. D'abord des clefs de bras, puis un des inculpés a été écrasé et, porté sur tout un couloir, pour finalement lâcher l'affaire à mi-chemin, prétextant un « ordre du boss ». Personne n'avait alors vu, signé, ou refusé de signer une demande du magistrat à ce sujet, ce qui laisse penser que les flics ont poussé la menace un peu plus loin que verbalement en espérant obtenir les empreintes finalement sans avoir l'autorisation d'utiliser la contrainte (au niveau juridique). L'un a demandé à voir le fameux papier du magistrat autorisant la procédure, l'autre s'est débattu, et le troisième a dit qu'il allait faire comme les deux autres. Face à la menace de la contrainte, profitons des possibilités pour développer un refus collectif afin de ne pas se laisser faire. Un OPJ a dit « fais comme tout le monde, dis non, après dis oui, et puis on passe à autre chose », comme s'ils s'habituaient à ce que la menace de la contrainte suffise. Eh bien, déshabituons-les [4].

Tous les trois sont sortis de GAV le lendemain avec une convocation au tribunal le 09 février prochain pour violence sur personne dépositaire de l'autorité publique n'ayant pas entraîné d'ITT et refus de signalétique, procès qui concerne uniquement le soir du concert, et n'a donc rien à voir avec le motif de la perquisition.

V., qui a le privilège d'avoir vécu une balade en voiture de baqueux de Montreuil jusqu'à Gagny ce soir-là juste pour le tabasser sur l'aller et le retour, écope en plus de ces deux chefs d'inculpations, d'une gracieuse « violence sur personne dépositaire de l'autorité publique ayant entraîné une ITT d'une durée supérieure à 8 jours, outrage et refus d'ADN ».
Pour l'affaire de destruction de biens publics, l'enquête est certainement encore ouverte, et eux ou d'autres pourront être convoqués pour la poursuivre, peut-être à l'occasion de nouvelles perquisitions si les renseignements en éprouvent le besoin ? Qui sait.

Avec ce coup de filet qui ressemble à la partie émergée d'un dossier déjà bancal, l'État, sa police et sa justice cherchent à dissuader les uns et les autres de se mettre en jeu dans la lutte contre ce monde. Nous n'avons pas peur, au contraire, nous sommes encore plus déterminés à ne pas laisser la justice et la police faire leur sale travail dans le silence des perquisitions et des cellules. Nous continuerons à crier : Ni innocents ni coupables ! Solidarité avec les camarades et compagnons interpellés ! Liberté pour tous et toutes !

Nous tiendrons au courant des évolutions de la situation, parce que la répression des uns concerne tous les autres. En attendant : une date de procès, une affaire en suspens, et toujours ce même monde de merde à détruire.

Le texte en affiche :


[1] Incarcéré pour la destruction d'antennes relais, aujourd'hui hospitalisé suite à l'incendie de sa cellule à lire ici : https://dijoncter. info/pourquoi-j-ai-crame-les-deux-antennes-du-mont-poupet-2900

[2] Un texte résumant cette histoire est déjà sorti : https://paris-luttes.info/arrestations-pendant-le-concert-du-15359

[4] Plusieurs textes existent déjà à ce sujet, et nous en conseillons aussi la lecture pour mieux comprendre la perversité de cette évolution du délit de refus de signalétique. À notre connaissance :
https://paris-luttes.info/quand-les-flics-prennent-tes-15982.
Prises d'empreintes sous la contrainte, refus collectif et vengeance, https://mauvaissang.noblogs.org/files/2022/06/Mauvais-Sang-N3.pdf,
https://paris-luttes. info/a-propos-des-identites-imaginaires-16052

Sortie du livre : Comment la police interroge et comment s'en défendre

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Après une année et demie de travail, le Projet Évasions a le plaisir d'annoncer la parution d'un livre, pensé comme un outil d'auto-défense contre la pratique policière de l'interrogatoire.

Un interrogatoire n'est pas un échange harmonieux entre deux individus. C'est un conflit.
Et dans ce conflit, notre ignorance fait leur force. Ignorance sur le sens du travail de la police, ignorance sur les techniques de manipulation utilisées, ignorance sur le cadre juridique et enfin ignorance sur nos moyens de défense.

En réponse à ce constat, après une année et demie de travail, nous avons le plaisir d'annoncer la parution d'un livre, pensé comme un outil d'auto-défense contre la pratique policière de l'interrogatoire.

Nous diffusons ce livre à prix libre. Commandez-le dès maintenant en français ou allemand à travers le formulaire de commande sur notre site internet. Une version PDF y est également disponible.

Ce livre est le fruit de nombreuses complicités : relectures, corrections, discussions critiques, encouragements, illustrations, mise en page, traductions, impression et diffusion. Un chaleureux merci à toutes les personnes qui ont rendu ce projet possible.

Rappelons le contexte dans lequel tu es placé·e lorsque tu vis une situation d'interrogatoire : Tu ne possèdes que des informations lacunaires sur l'enquête qui te concerne et sur les éléments que la police détient. Tu vis un moment inhabituel et stressant. Tu es dans l'incertitude de ce qui va t'arriver. Si tu es mis·e en détention, tu subis toute une série de pressions supplémentaires dues à tes conditions d'emprisonnement et à la privation de liberté. En face de toi, tu as des personnes entraînées à des techniques de manipulation poussées, fortes d'une expérience professionnelle en la matière et d'une connaissance plus ou moins large de ton profil.
L'ensemble des stratégies et techniques de la police ont un point commun : pour atteindre leurs objectifs, la participation de la personne interrogée est nécessaire, voire essentielle. Cet élément constitue la meilleure défense que tu possèdes. Si tu refuses cette collaboration, tu détruis les armes que la police pourrait utiliser contre toi.

Protégez-vos amixes de la police, offrez-leur ce livre.

Traduction

Cet ouvrage a pour objectif d'être un outil d'autodéfense. Afin que l'on puisse apprendre collectivement et individuellement à se protéger de la police jusqu'à ce que l'on jette cette institution dans les poubelles de l'histoire.

En parallèle de l'écrit, son contenu est transmissible oralement lors d'ateliers et de conférences. Mais il y a encore bien d'autres moyens de transmission qu'il serait intéressant d'explorer : podcast, vidéo-tutoriel, bande-dessinée, livre-audio etc. Si des personnes intéressées par ce genre de projets souhaitent reprendre ce contenu, n'hésitez pas à prendre contact avec nous.

De plus, pour augmenter la portée de cet ouvrage, nous sommes à la recherche de personnes motivées à participer à sa traduction. Toutes les langues sont les bienvenues.

En cas d'intérêt : evasions@@riseup.net

Il y a quelques semaines, nous avions réalisé une interview radiophonique à propos de la sortie du livre avec Libradio, plus précisément avec Kramps, un complice de lutte de qui nous avons eu l'occasion de croiser la route quelques fois. En marge de cet entretien nous avons mené une conversation très ouverte et touchante sur son cancer, et les manières de lutter dans un contexte de maladie grave.
C'est avec tristesse que, peu de temps plus tard, nous apprenions son décès.
Aussi, aimerions nous lui présenter notre livre, comme un hommage.
À William