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Bourse du travail d'Aubervilliers : contre l'expulsion, manifestons !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

La lutte pour la défense de la Bourse du travail d'Aubervilliers continue, tandis que les menaces d'expulsion s'accélèrent. Le comité de défense de la Bourse et l'intersyndicale appellent à participer nombreux⋅ses à une manifestation jeudi 18 janvier 2024, rdv à 18h à la Bourse du Travail (rue des 21 appelés).

La lutte pour la défense de la Bourse du travail d'Aubervilliers continue, tandis que les menaces d'expulsion s'accélèrent. Ce vendredi 12 janvier 2023, plus de 150 personnes étaient rassemblées devant les locaux pour empêcher leur expulsion suite à une première alerte.

Le comité de défense de la Bourse et l'intersyndicale appellent à participer nombreux⋅ses à une manifestation jeudi 18 janvier 2024, rdv à 18h à la Bourse du Travail (rue des 21 appelés). Ce même soir, la mairie de la ville présentera ses vœux à une élite triée sur le volet dans les locaux de Chanel... à Paris, porte d'Aubervilliers. La manifestation sera suivie d'un apéro partagé et des vœux de la Bourse ouverts eux à toutes et tous.

Affiche manifestation

Vendredi 19 janvier 2024 à 19h30, le ciné-club de la Bourse du travail d'Aubervilliers (1 rue des 21 appelés) vous invite à la projection du film Étranges étrangers de Marcel Trillat et Frédéric Variot (1970, 60 min)
Dans la nuit du 31 décembre 1969 au 1er janvier 1970, cinq travailleurs africains meurent asphyxiés dans un foyer à Aubervilliers. Composé d'images prises sur le vif et de témoignages, ce film dénonce avec force la politique alors suivie par la France en matière d'immigration.

Ciné Club

Lecture collective sur l'idéologie du mouvement kurde

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Avec les lectures collectives, nous voulons faire vivre les écrits de prison d'Abdullah Öcalan et partager l'idéologie qui va libérer le monde du régime capitaliste et patriarcal.

Le mouvement kurde se bat pour une vie libérée, pour un monde dans lequel tous les êtres humains peuvent vivre en communauté sans être opprimés par l'État et le patriarcat. L'État turc tente depuis des décennies d'éliminer physiquement le peuple kurde et de faire disparaître sa culture, sa langue et tout ce qui le constitue. La société kurde est résistante et porteuse d'espoir pour le monde entier. La révolution du Rojava, où le peuple kurde du nord/est de la Syrie s'est libéré par la lutte armée, nous donne la conviction concrète qu'une autre voie que le système capitaliste est possible. nous voulons nous pencher plus profondément sur ce qui permet au mouvement de libération kurde de rester uni face aux attaques fascistes. Que signifie la libération des femmes dans le mouvement kurde ? Que signifie l'internationalisme, qu'est-ce qui nous permet de lutter ensemble au-delà des frontières ? Sur ces thèmes, nous voulons lire des textes du mouvement de libération kurde, sur la base de l'idéologie proposé par Abdullah Öcalan.

Abdullah Öcalan, penseur du mouvement révolutionnaire kurde, est emprisonné en régime d'isolement en Turquie depuis presque 25 ans, privé de tout moyen de communication avec le monde extérieur. Cet enfermement isole ses idées politiques de leur réalisation au sein d'un processus de paix et d'une solution pour le peuple kurde. Malgré cela, les écrits et la philosophie politique d'Abdullah Öcalan se sont répandus dans le monde. Ses idées ont inspiré intellectuels, libre-penseurs, scientifiques, travailleurs, activistes, artistes, syndicalistes, mouvement sociaux, politiciens, familles, et même des sociétés entières.

  • Mardi 16 janvier, 18h, Université Paris Nanterre, RDV devant le bat. Ricoeur
  • Vendredi 19 janvier, 16h, Centre Culturel Kurde Ahmet Kaya, 16 Rue d'Enghien, 75010 Paris

Assemblée générale antifasciste

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

🔴 Appel à une assemblée générale antifasciste Paname

Contre les réunions de fascistes dans Paris, contre le retour de la manif pour tous ou contre la nouvelle loi raciste Asile-Immigration, ORGANISONS-NOUS !

➡️ Rdv 18h30 le mercredi 17 janvier
📍 Université Paris 8 à Saint-Denis, devant le bâtiment D

Ces derniers temps les fascistes sortent de leur trou.
L'extrême droite s'organise : dans la rue avec les rassemblements pour Thomas, dans les facs par l'intermédiaire de la Cocarde, dans le champ institutionnel sous la vitrine du RN et de Reconquête. Face à cette montée en puissance des forces réactionnaires, il devient vital de lutter contre l'extrême droite, ses idéologies, ses médias et ses émanations groupusculaires.

Mais ne nous voilons pas la face : il y a également une tendance fasciste au sein de l'État. En témoignent les lois votées soit-disant pour lutter contre l'extrême droite, comme la loi dissolution, qui, dans les faits, se retournent sans cesse contre le mouvement social. En témoignent également les lois sécuritaires et racistes du gouvernement actuel : loi « séparatisme », loi sécurité globale, et dernièrement la loi « asile-immigration » de Darmanin ou encore la réforme de l'assurance chômage.

Plus que jamais les « libéraux » jouent la carte de l'ordre et de la coercition. Dans ce contexte, les groupuscules fascistes sont le symptôme d'une maladie plus grande et plus nocive que seul un mouvement social révolutionnaire saurait abattre. N'attendons rien de l'État, allons dissoudre le fascisme nous-même !

La question de l'antifascisme et de la lutte contre la fascisation du pays n'est pas - et ne doit pas être - l'affaire de « spécialistes » mais de toutes et tous. Des groupes antifa existent et sont efficaces dans leur domaine : chasser les nazis des rues, récolter des informations, etc. Cependant, nous pensons que ce n'est pas suffisant. La preuve en est, les fascistes sortent de leur terrier et leurs idées sont plus que jamais reprises par les médias et les politicards de toutes espèces.

Face à l'influence croissante des groupes fascistes au sein de l'État et dans les médias, ce type de réponse ne suffit plus !
Il ne suffit pas de déclarer que « l'antifascisme est l'affaire de toustes » pour que cela soit vrai. Ou encore que « seule la révolution pourra éteindre définitivement la fascisation en cours de la société » pour que cela arrive. Nous devons rendre cela possible en nous organisant et en permettant au plus grand nombre de nous rejoindre.

Seuls des cadres larges et ouverts nous permettront d'infléchir le cours des choses ! C'est pourquoi nous avons décidé de nous organiser au sein d'une assemblée publique, sur le modèle de ce qui se fait à Rennes et à Nantes. Ces assemblées ont prouvé leur efficacité : actions de propagande, annulation de concerts faf, manifestations antifascistes, contre-rassemblements mais aussi attaques de bars et de locaux fascistes. L'assemblée est un « espace de composition » permettant un éventail d'actions appropriables par toutes et tous.

En occupant le terrain en masse et en s'attaquant en nombre aux lieux d'organisations fascistes, il est possible d'enrayer leur implantation et de montrer l'exemple. Renvoyons les fascistes dans les poubelles de l'histoire une bonne fois pour toute !

Santé et communisme. Projection-débat du documentaire Takeover le 19/01 à la Parole errante

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Alors que la pandémie de covid-19 a marqué un tournant dans notre manière de penser ensemble les questions de santé et de communisme, le collectif Artifices projette un documentaire sur l'occupation de l'hôpital Lincoln, dans le Bronx, par les Young Lords en 1970.

Au tournant des années 1970, un groupe révolutionnaire portoricain s'inspirant des Blacks Panthers s'engage dans la lutte contre la police, le racisme et la pauvreté : les Young Lords.
Parmi ses multiples actions, le groupe portait une attention particulière aux dégradations de la santé des membres de la communauté portoricaine et à la manière dont la médecine capitaliste et raciste s'avérait incapable d'y répondre. C'est à partir de ce double front, défaire les attaques et développer des soins, qu'il décide d'occuper un hôpital vétuste du Bronx. Takeover ! est un documentaire récent qui retrace, à partir d'images d'archives et de scènes rejouées, le déroulé et les raisons de l'occupation.

Nous proposons cette projection avec un double objectif. D'une part, revenir sur les Young Lords, sur l'occupation de l'hôpital et leurs luttes pour se réapproprier la santé. D'autre part, profiter de cette occasion pour entamer une réflexion sur les perspectives de santé et de maladie aujourd'hui. Depuis la nécessité de l'autodéfense sanitaire face à une pandémie qu'on sait être le produit de ce monde, comment considérer les catégories de santé et de maladie dans leurs liens avec le capitalisme et, surtout, depuis un regard qui pose la question du communisme ?

Vendredi 19 janvier 2024 – 19h30
A la Parole Errante
– 9 rue François Debergue Montreuil - métro Croix de Chavaux
Masques recommandés, des purificateurs d'air seront disposés dans la salle

Pour préparer la discussion ou approfondir le sujet, nous vous recommandons la lecture de ces quelques textes :

Artifices est un jeune collectif de militant-es marxistes et autonomes, aux trajectoires politiques diverses, soucieux d'intervenir théoriquement dans les luttes en cours et d'y faire exister l'hypothèse communiste.

Après la loi Kasbarian, comment résister aux expulsions ? Le 18/01 à Michèle Firk

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Quelques mois après l'application de la loi Kasbarian-Berger, il nous semblait essentiel de penser l'accès au logement depuis ses luttes et les formes nouvelles qu'elles doivent emprunter : comment faire quand l'État s'est donné les moyens de virer à tour de bras les squatteurs et mauvais payeurs ? Quelles lignes de fuite trouver dans ces nouvelles procédures crapuleuses ?

Le 18 janvier à 19h à la librairie Michèle Firk (9 rue François Debergue, Montreuil) - Rencontre autour des expulsions locatives avec Camille Francois auteur de « de gré et de force - comment l'etat expulse les pauvres »

Alors que la pression immobilière se fait de plus en plus forte, surtout dans des métropoles comme les nôtres où la gentrification règne, la machine à expulser tourne à plein régime.

Quelques mois après l'application de la loi Kasbarian-Berger, il nous semblait essentiel de penser l'accès au logement depuis ses luttes et les formes nouvelles qu'elles doivent emprunter : comment faire quand l'État s'est donné les moyens de virer à tour de bras les squatteurs et mauvais payeurs ? Quelles lignes de fuite trouver dans ces nouvelles procédures crapuleuses ?

Pour nous aider à voir plus clair, nous recevons Camille François, auteur de « De gré et de force - Comment l'État expulse les pauvres » paru en 2023 aux éditions de la Découverte. Dans cette enquête sociologique, il retrace précisément tout le parcours administratif qui met des gens à la rue : du mécanisme de surendettement, au tribunal en passant par le recourt à la force publique.
Avec cette sociologie du pouvoir et des petites mains qui font le sale boulot, et en partageant des récits de luttes à Montreuil, cette soirée vise à tisser des pistes pour résister collectivement à cette main mise du Capital et de l'État sur nos conditions d'existence.

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Résumé du livre :

"Les expulsions locatives jettent chaque année en France des milliers de familles pauvres à la rue, dans une indifférence quasi générale. Pourtant, ces procédures sont au cœur de l'accroissement de la pauvreté et des inégalités sociales. Et leur nombre a augmenté au cours des vingt dernières années.
À partir d'une longue enquête de terrain, ce livre s'intéresse aux institutions et aux « petites mains » chargées de réaliser les expulsions. Il décrit la manière dont la violence légitime de l'État s'exerce sur les familles menacées de délogement, en retraçant les différentes étapes auxquelles elles sont confrontées : les services de recouvrement où les employés des bailleurs essaient de leur faire rembourser leur dette, les tribunaux où les juges prennent les décisions d'expulsion, les services de préfecture et de police chargés d'utiliser la force publique pour les déloger de leur domicile. En expliquant pourquoi certaines familles sont plus souvent expulsées que d'autres et comment les agents de l'État les contraignent, à la fois de gré et de force, à quitter leur logement, il met ainsi en lumière une violence légitime moins visible que la répression des manifestations ou que des interpellations policières, mais tout aussi efficace dans le maintien de l'ordre social.
Loin d'être une fatalité, ces expulsions locatives constituent une réalité éminemment politique, qui interroge la place du capital immobilier et de l'État dans la précarisation des classes populaires aujourd'hui. Une réalité contre laquelle il est possible d'agir."

Le café librairie Michèle Firk est une librairie et un café.
Au 9 rue François Debergue à Montreuil, métro croix de Chavaux, il est ouvert du mercredi au samedi, de 14h à 19h.
On y trouve des romans, des tracts, des revues, des essais et des bandes dessinées. L'occasion se mélange au neuf et les petits éditeurs y ont une bonne place. On n'y trouve pas tout ce qui sort, mais un peu de tout ce qui nous intéresse. « Nous », c'est la dizaine de cafetiers-libraires organisée en association pour créer un lieu hybride ouvert sur la ville. On y vient pour farfouiller, bouquiner, boire un café ou une bière, participer à une discussion autour d'un livre ou d'une lutte.
On est aussi sur Facebook, Twitter et Insta.