PROJET AUTOBLOG


Paris-luttes.info

Site original : Paris-luttes.info

⇐ retour index

Navire de combat russe, va te faire foutre ! - Action de solidarité avec le peuple ukrainien

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Action de solidarité avec le peuple ukrainien ce matin devant l'ambassade de Russie.

Navire de combat russe, va te faire foutre.

Aujourd'hui au petit matin, nous avons élevé une banderole en face de l'ambassade russe à Paris. Cette action est en écho au cri de résistance de gardes-frontières ukrainiens face aux demandes de reddition d'un navire militaire russe : « Русский корабль, иди на хуй ».
« Navire de combat russe, va te faire foutre ».

Nous sommes des russes vivant à Paris qui ne supportent pas cette invasion impérialiste en Ukraine. Nous disons, avec les ukrainiens, « Navire de combat russe va te faire foutre ! ». Ce cri est à la fois un soutien solidaire au peuple ukrainien, et une démonstration que si l'état russe est impérialiste, il y a un certain nombre de russes qui le combattent. Nous nous plaçons du côté de celles et ceux qui résistent à l'impérialisme russe et qui veulent détruire les tyrans. Pour l'avoir vécu dans notre propre chaire, nous savons de quoi Poutine est le nom.
Nous appelons toutes et ceux qui soutiennent la résistance du peuple ukrainien à se joindre aux actions de solidarités à venir.

Solidarité internationaliste et anti-impérialiste !
Des russes vivant en France.

Pour en savoir plus vous pouvez lire ces excellents articles de Crimethinc :

Sortie du livre « Un monde sans restaurant »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le collectif d'édition Niet ! a le plaisir de vous annoncer la sortie d'Un monde sans restaurants, nouvelle traduction de l'américain du livre Abolish restaurants du collectif Prole.info.
Ce livre est disponible depuis la mi-janvier 2022 en librairie et dans les lieux militants.

Une version plus ancienne de ce livre est déjà disponible en accès libre !<style type="text/css"> .balise-article-modele article { padding-top: 0.5rem; padding-right: 0.5rem; background-color: #f6f6f6; border-width: 2px 0px 2px 0px; border-style: solid; border-color: #a30006; margin-bottom: 1rem; } .balise-article-modele a { display: inline-block; text-decoration: none !important; } .balise-article-modele h4 { display: inline; margin: 0; font-size: 1.1rem; line-height: 1.6rem; font-weight: 400; color:#a30006; } .balise-article-modele h4 span { color: #696969; } .balise-article-modele p { font-size: 0.889rem; line-height: 1.5rem; margin-top: 0.4rem; color:black; } .balise-article-modele time { font-size: .8rem; color: #696969; font-style: normal; }

Pourquoi des gens se retrouvent-ils à préparer des plats pour d'autres en échange d'argent ? Alors que les restaurants sont devenus, à l'occasion d'une crise, « non essentiels », ce roman graphique déplace la focale. Publié en 2006 aux États-Unis, Un monde sans restaurants explique ce qui détermine l'existence de ces drôles d'établissements.

Le livre adopte le point de vue des travailleuses et travailleurs de la restauration, racontant de manière sensible leur expérience de la dépossession et de l'exploitation. Les rapports sociaux complexes qui s'incarnent dans l'économie en apparence « naturelle » d'un restaurant sont mis au jour, laissant affleurer ce qui se cache sous le steak-frites : le capitalisme !

Notre lutte n'est pas contre le fait de couper des légumes, de laver la vaisselle, de verser de la bière ni même de servir de la nourriture à d'autres personnes. Elle est contre la façon dont toutes ces actions sont rassemblées dans un restaurant, séparées d'autres actions, pour être intégrées à l'économie et faire croître le capital. Nous nous battons pour un monde où notre activité productive satisfera des besoins et sera une expression de notre vie, sans qu'elle ne nous soit imposée en échange d'un salaire– un monde où nous produirons directement les un·e·s pour les autres, et non pour vendre les un·e·s aux autres. La lutte des travailleuses et travailleurs de la restauration vise en définitive un monde sans restaurants ni travail.

Avec Guerre de classe en 2005, Abolish restaurants en 2006 et The Housing Monster en 2012, le collectif américain prole.info se confronte aux différents visages du monstre capitaliste. Un monde sans restaurants, déjà traduit dans une dizaine de langues, prend l'exemple de l'industrie de la restauration pour mieux décrire le monde du travail en général.

Plus d'infos sur http://niet-editions.fr.

Diffuser les bouquins

Si tout cela vous intéresse pour vos distros, infokiosques, bibliothèques autogérées ou tables de presse, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse mail nieteditions@riseup.netou à aller voir sur http://www.niet-editions.fr.
A noter que pour la diffusion militante nous procédons à une ristourne sympathique ;)
Et de toute façon, à très bientôt dans la rue !

Les éditions

Créée début 2016, notre structure éditoriale est basée sur une organisation collective, avec des objectifs clairs : proposer, dans une perspective de lutte de classes, une diffusion large des idées et des pratiques anti-autoritaires et anti-patriarcales, et développer un outil collectif en lien avec les luttes.
Critique sociale et refus de toutes les formes de domination

Nous voulons publier des textes d'analyse de l'actualité ou d'histoire des luttes populaires et autonomes, en privilégiant les écrits issus d'une expérience directe de la réalité sociale : récits, témoignages, entretiens… Nous voulons imaginer une continuité entre l'histoire et le présent, entre la théorie et la pratique, pour aider à penser le monde actuel et la manière dont nous pouvons agir sur lui.
Structure d'édition collective et outil pour la lutte

Niet !éditions repose sur un fonctionnement non hiérarchique et se donne les moyens de proposer des livres pas chers, personne n'étant rémunéré au sein de notre collectif. Nous voulons faire des livres que chacun puisse s'approprier et faire circuler, pour aiguiser colères et nourrir imaginaires.


http://niet-editions.fr
Parce que tout commence par un refus...

Contre la politique

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Contre la politique propose 21 commentaires d'utilité publique sur le vote, la démocratie, la lutte des classes, l'émancipation et la révolution. À lire de toute urgence, avant la mascarade électorale...

1. Le vote est la justification idéologique de notre irresponsabilité collective et de notre éviction du fait politique.

2. Notre incapacité à décider de l'emploi de nos vies se trouve banalisée par la routine désolante de nos journées : le vote est la traduction politique de cet éternel retour du même, où nous nous donnons l'illusion d'avoir participé à produire un changement qui représente le maximum de la possibilité, là où ce changement est superficiel et choisi parmi une quantité extrêmement limitée de choix. Ainsi, changer de président, de travail, de transport en commun, de ville ou d'illusion revient simplement à passer de la fosse à purin à la fosse septique.

L'abstentionniste qui déclare que voter ne sert à rien est le vrai réaliste, qui, d'instinct, sent que les sujets qui déterminent de réels changements dans son existence ne seront même pas évoqués. Tous ceux qui reprochent, de quelque manière que ce soit, aux abstentionnistes leur choix, se voilent la face et désertent la pensée. En attaquant les autres, ils évitent surtout de se poser des questions eux-mêmes.

3. La démocratie représentative ne nous reconnaît que le droit d'élire nos maîtres à intervalles réguliers, après des campagnes médiatiques organisées autour de thèmes éloignés de nos préoccupations quotidiennes. Ces préoccupations réelles sont devenues inaudibles, à mesure que tout ce qui fait l'essentiel de nos vies est confondu pour une sorte de phénomène naturel et indépassable : travail, technologies, villes, transports, géopolitique, loisirs, marchandise, environnement, désormais considérés comme des évidences indépassables, dont seules quelques variables peuvent être modifiées, et cela selon les bonnes grâces de nos représentants, qui peuvent parfaitement choisir de ne pas honorer leurs engagements.

Mais l'électeur, en bon consommateur de divertissement, ne veut pas qu'on le tire de son sommeil ; son désinvestissement de la politique, son abdication face aux injustices de ses maîtres – patrons, gouvernants, techniciens d'État, experts télévisés – paraissent naturels dans un monde où le dialogue n'existe plus, et où tous ceux qui se permettent de contester l'état actuel de la société passent pour des terroristes ou des fous.

4. Le parlementarisme républicain, sous le masque de mythes que tous savent avariés (légitimité par le vote, État de droit, justice sociale), masque ce qu'il est réellement : le lieu de coagulation des différentes tendances d'une même force politique, celle de la démocratie représentative bourgeoise, héritière du scrutin censitaire, du monarchisme constitutionnel et du jacobinisme – tous adversaires historiques de la démocratie directe et du droit du peuple à se gouverner lui-même. Ce système lui aussi est vu comme une incommensurabilité qu'on ne peut pas questionner, ni modifier en profondeur.

Toutes ces valeurs indiscutables qui servent de légitimité au système sont d'autant plus absurdes qu'elles s'annoncent de la même manière que les différents discours des politiciens professionnels : un monologue ininterrompu, sans cesse changeant, qui justifie la situation présente sans l'expliquer, et s'annonce absolument inattaquable.

Quiconque met en doute le travail, la consommation, la manière de choisir ses dirigeants, l'écologie ou la science, passe pour un dangereux déraisonnable. Quiconque ne se complaît pas à répéter le discours qu'on lui a appris à tenir depuis l'école et à la télé – sous une forme qui ne fait même pas semblant d'être de la propagande – passe pour un malade social qu'il faudrait confier aux mains de spécialistes, pour un terroriste qui menace le confort et la sécurité mentale de ses contemporains, dont le conformisme est une valeur acquise. Dans les échanges quotidiens, certains sujets sérieux paraissent le comble même du déraisonnable dès lors qu'ils sont abordés : quelqu'un qui n'aime pas travailler, méprise le système politique et ses représentants, se méfie des institutions ou remet en question tel ou tel aspect de l'organisation de nos vies, suscite l'incrédulité voir une franche hostilité.

En rendant incompréhensibles les choses réelles qui déterminent nos vies, et en coupant tout dialogue pour seulement nous offrir un monologue sans retour, les médias alimentent notre sentiment d'impuissance et notre incapacité à voir ce qui pourrait être une politique réelle.

5. Poursuivant ce travail d'incapacitation, les organisations de gauche, à la manière d'experts télévisés, en présentant les formes impuissantes de contestation comme réel pouvoir du peuple (manifestations encadrées, caricature sans critique, vote utile, happenings ridicules, pétitions, débats sur le net, puritanisme), contribuent à dépolitiser la société et à faire fonctionner le système sans le peuple, en le mystifiant sur son pouvoir réel. En entretenant la faiblesse des masses, ces partis, syndicats, intellectuels, s'assurent le droit de parler en leur nom.

Mais toutes ces formes de contestation sont celles qui s'imposent quand l'individu a été persuadé qu'il ne pouvait rien faire d'utile, et qu'il ne lui restait qu'à laisser entendre sa voix par des moyens insuffisants, ou encore se contenter de déléguer son pouvoir à ces mêmes spécialistes. Leur existence historique se cantonne à cette époque qui conjugue abdication des masses et mythologie populaire-démocrate. Ce temps où les pauvres ne décident de rien est aussi celui où on fétichise le plus leur participation au système.

La pudibonderie des élites, qui voudrait que le citoyen se doive d'être pacifique car vivant dans le meilleur système possible est un mépris de gagnant envers l'histoire du peuple, qui jamais n'a été aussi peu capable de se révolter qu'à notre époque. Sa défaite au siècle dernier se trouve présentée comme une victoire dans la bouche des mêmes figures de gauche qui n'ont jamais été capables de remporter la moindre petite escarmouche. Les mêmes mensonges servent les mêmes personnes.

6. Tout ce pourquoi la frange radicale du mouvement ouvrier a combattu – émancipation du travail, justice sociale, fin de l'exploitation, égalité totale, démocratie directe, fin du salariat – est récupéré et falsifié sous la forme de mythes et de slogans sans portée, renvoyés au rang d'utopies ou d'abstractions qu'on aime citer mais qu'on ne pense jamais à réaliser. Sous cette forme, il est devenu permis de voter et de chanter pour ces idéaux, mais jamais de vouloir leur réalisation : car ces idéaux-mêmes sont devenus le privilège de ceux à qui l'État a confié le monopole institutionnel de la lutte des classes, partis et syndicats, et qu'ainsi toute contestation de leur monopole de pseudo-experts sur ces idéaux pillés chez de meilleurs hommes et femmes se trouve présentée comme une contestation de ces idéaux. Ainsi, s'opposer à la CGT revient à s'opposer à la dignité du travailleur ; critiquer Bourdieu revient à penser comme un individu de droite ; critiquer Taubira revient à être un dangereux fasciste ; critiquer un militant gauchiste revient à critiquer la théorie révolutionnaire ; critiquer l'usage d'une théorie par un universitaire revient à dénigrer d'importants penseurs. L'ampleur des abandons et la nullité du projet revendiqué par tous ces imbéciles ne peuvent être prouvées à leurs défenseurs, car ceux qui croient en ces gens croient le monde figé, et ne veulent surtout pas entendre parler d'un changement réel.

7. Cette double banalisation – celle à la fois de nos conditions de vie et des fausses luttes qui devraient permettre de les changer – est donc la résultante non seulement d'un système économique qui se fait passer pour l'environnement naturel de l'humanité, mais aussi d'une classe d'encadrement de la population qui joint à ce mensonge l'imposture d'une défense des droits des exploités assurée par des spécialistes de la contestation.

11. Déclarer que toute politique sérieuse se fait dos aux urnes ne revient pas seulement à dire que des représentants ne pourront jamais défendre une vision réaliste de nos intérêts au sein d'un État qui défend ceux de la classe dirigeante : c'est dire qu'ils ne le voudront même pas, ou plutôt que tout est conçu d'une manière qui détermine à l'avance les décisions et le mode de pensée des dirigeants.

C'est considérer que la critique doit reposer sur une inversion des thèmes abordés dans le discours de l'État : en prenant tout ce qui paraît acquis et figé dans le discours dominant comme ce qui, au contraire, doit faire l'objet de la plus vive contestation. En considérant tout ce qui paraît être le luxe exclusif de l'État, de ses experts et de ses services comme ce qui devrait être débattu chaque jour et déterminé par l'ensemble de la collectivité. Vous pouvez mesurer l'ampleur de votre dépossession à la quantité de sujets vitaux que la politique n'aborde même pas.

14. Ainsi, il n'existe aujourd'hui qu'une seule possibilité pour changer la société et donner le pouvoir au peuple : c'est que les travailleuses et les travailleurs parviennent à parler entre eux de leurs conditions et de leurs aspirations, sans intermédiaire et sans doctrine préconçue ; cette conscientisation, immédiate sur le terrain de la vie quotidienne, parviendra enfin à dévoiler le monde pour ce qu'il est : une construction humaine qui peut être renversée dès lors que chacun comprend sa place dans l'histoire et son intérêt fondamental à changer sa vie ; intérêt sans cesse nié par les vanités des philosophes, des universitaires et des moralistes imbéciles, qui voudraient vous faire croire qu'il existe meilleur désir que celui d'arrêter de travailler et de décider vous-même de l'emploi de votre vie, de la gestion de votre cité, de la rationalité de votre société.

15. C'est l'émancipation de tous, commencée avec la critique de la religion et poursuivie par le mouvement ouvrier, devant aujourd'hui atteindre la négation du travail et de l'idéologie moderne, qui demeure la seule et unique revendication à même d'unir toutes les classes, tous les continents et toutes les aspirations individuelles à une vie meilleure.

<style> .lire-ailleurs { text-align: center;font-weight: 800; } .lire-ailleurs a { background-color:#f5f5f5; color:black; display: block; padding: 0.5rem 0; margin-bottom: 0.5rem; text-decoration: none !important; } .lire-ailleurs a:hover { background-color: #a30005; transition-property: background-color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a:hover span { color: white; transition-property: color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a span { color:#a30005; }

Appel à rassemblement devant l'ambassade du Maroc samedi 5 mars 2022 à 15h

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Après avoir mené ses campagnes de propagande pour se donner l'image d'un État de droit, l'État marocain opère son retour à un durcissement répressif spectaculaire s'inscrivant dans la continuité de l'histoire d'un pouvoir autoritaire : poursuites judiciaires, emprisonnements de journalistes indépendants, lois liberticides, médias indépendants et critiques censurés, inculpations sur la base d'accusations fallacieuses…
Aussi, la seule réponse à toute expression critique ou revendication est la coercition !

Au Maroc, les enlèvements précédant les arrestations arbitraires, la torture, les poursuites judiciaires, les condamnations à de lourdes peines de prison restent ce qui caractérise « l'exception marocaine ». Des journalistes, des Youtubeurs, des rappeurs, des activistes des droits humains, des militant-e-s des mouvements sociaux ainsi que tout.e citoyen.n.e exigeant la liberté, la dignité et la justice sociale en font les frais.
La liste des victimes de la brutalité répressive ne cesse de s'allonger !
Nous restons mobilisés

  • Pour exiger la libération de tous les détenus politiques et d'opinion, notamment les journalistes Omar Radi, Soulaiman Raissouni, Toufik Bouachrine, les prisonniers du Hirak du Rif : Nasser Zefzafi, Nabil AhamjiK, Said Ighid, Zakaria Adehchour, Mohamed Jalloul, le militant Noureddine Aouaj et les citoyens actifs sur les réseaux sociaux
  • Pour exiger que les droits fondamentaux soient respectés au Maroc
  • Pour condamner les pratiques du régime marocain et de son appareil policier
  • Pour dénoncer les décisions d'une justice aux ordres d'un pouvoir autocratique
  • Pour que le Maroc honore ses engagements internationaux et sa propre Constitution
  • Pour que cessent les poursuites arbitraires contre les défenseur.e.s des droits humains (Maâti Monjib et ses compagnons, Fatima Zahra Ould Belaid, etc.).

Pour tout cela, nous, organisations signataires, appelons à un rassemblement devant l'Ambassade du Maroc à Paris.

Ce rassemblement aura lieu devant l'Ambassade du Maroc
samedi 05 mars 2022 à 15h
Métro Trocadéro (lignes 6, 9)

SOYONS NOMBREUSES ET NOMBREUX AU RENDEZ-VOUS

Action d'urgence : les défenseur·e·s de la terre, du territoire et des droits humains d'Unión Hidalgo, Oaxaca, en risque

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le jeudi 11 février, Edgar Martín Regalado, membre du Collectif de défense des droits humaines et des biens communaux d'Unión Hidalgo, a été victime d'une attaque armée lancée depuis une voiture alors qu'il rentrait chez lui en moto-taxi, quelques heures seulement après avoir participé à une conférence de presse dans la ville de Oaxaca, où il a expliqué les récentes actions du collectif et de l'organisation des droits humaines ProDESC pour arrêter la construction et les opérations du parc éolien Gunaa Sicarú par l'entreprise Électricité de France (EDF).

Le jeudi 11 février, Edgar Martín Regalado, membre du Collectif de défense des droits humaines et des biens communaux d'Unión Hidalgo, a été victime d'une attaque armée lancée depuis une voiture alors qu'il rentrait chez lui en moto-taxi, quelques heures seulement après avoir participé à une conférence de presse dans la ville de Oaxaca, où il a expliqué les récentes actions du collectif et de l'organisation des droits humaines ProDESC pour arrêter la construction et les opérations du parc éolien Gunaa Sicarú par l'entreprise Électricité de France (EDF).

Pendant la conférence de presse, les membres du Collectif et de ProDESC ont annoncé le dépôt d'un appel contre la décision du Tribunal Judiciaire de Paris de refuser la suspension de la construction du projet éolien Gunaa Sicarú pour violation des droits de la communauté zapotèque de Unión Hidalgo, en particulier le droit à la consultation libre, préalable et informée.

Demandes :

À la lumière de ces événements, qui constituent une menace directe pour la vie d'un défenseur des droits humains, et dans le contexte de la crise croissante des droits des communautés dans l'État de Oaxaca, nous demandons aux autorités de l'État de Oaxaca et aux autorités fédérales :

  1. Mener une investigation diligente sur les faits dénoncés.
  2. Garantir la vie, l'intégrité physique et psychologique et la sécurité d'Edgar Martín Regalado et des autres membres du collectif de défense des droits de l'homme et des biens communaux d'Unión Hidalgo.
  3. Identifier et sanctionner les responsables de cette attaque.
  4. Garantir des mesures de protection et de non-répétition pour les défenseurs e s du collectif de défense des droits humains et des biens communaux d'Unión Hidalgo.
<style> .lire-ailleurs { text-align: center;font-weight: 800; } .lire-ailleurs a { background-color:#f5f5f5; color:black; display: block; padding: 0.5rem 0; margin-bottom: 0.5rem; text-decoration: none !important; } .lire-ailleurs a:hover { background-color: #a30005; transition-property: background-color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a:hover span { color: white; transition-property: color; transition-duration: 0.3s; } .lire-ailleurs a span { color:#a30005; }