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[Programme des Digitales saison hivernale] 3, 4 et 5 fevrier à la Baudrière

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Les digitales reviennent pour se défendre. En juin dernier, le temps était à la récolte. Aujourd'hui, il est à la révolte et les digitales sont prêtes à se déployer sur nos espaces de vie pour les protéger. Gants des sorcières et des fées, cette plante d'Europe du Nord furieusement toxique était utilisée par celles-ci pour protéger leurs maisons.

Permanent sur les 3 jours

Espace Zine pour venir s'exprimer, écrire, dessiner

Infokiosque

Table et caisse de solidarité en lien avec le mouvement social en cours contre la réforme des retraites

Exposition du travail de recherche des mémoires TransPdGouine Féministe de la Baudrière !

Table pour la campagne unitaire pour George Ibrahim Abdallah, Bassines Non Merci et le comité de solidarité avec les peuples du Chiapas en lutte

Chamboule-tout et goûter à 16H !

Vendredi 3 février

  • 14h : « Est-ce que c'est pour les mêmes raisons qu'on défend un squat et une forêt » discussion d'écologies politiques de lancement
  • 15h : Atelier d'écriture et lancement de l'espace zine permanent
  • 16h30 : Écoute du podcast Avis de Tempête enregistré lors des rencontres écoféministes avec Myriam Bahaffou en novembre dernier
  • 16h30 : Discussion autour de la Solidarité Alimentaire avec différents collectifs !
  • 18h30 : Discussion sur la colonialité dans la ville avec le front de lutte pour une écologie décoloniale (FLED)
  • 20h30 : Cantine des femmes battantes
  • 21h30 : Projection du documentaire « Agent orange, une bombe à retardement » avec le collectif Vietnam Dioxine Accès PMR

Samedi 4 février

  • 10h30 : Atelier de danse (Atelier en mixité choisie MINT avec accès privilégié aux personnes à l'intersection d'oppressions)
  • 10h30 : Quels modes d'organisation et de structures dans nos luttes ? Atelier
  • 12h30 : Cantine avec les Gilets Jaunes de Montreuil <3
  • 14h : Projection du film « Gagarine » Accès PMR
  • 14h : Plénière et discussion autour de la métropole et ses luttes notamment avec le Quartier Libre des Lentillères.
    Suivit d'une discussion sur l'émancipation par l'occupation ! avec un point sur l'expulsion de Lüthzerath !
  • 16h45 : « Defend Atlanta Forest » discussion en visio avec les militantEs d'Atlanta en lutte. Accès PMR
  • 19h : Session collage en lien avec le week-end de commémoraction en cours à Calais

PROGRAMME de la soirée de solidarité au réseau d'entraide vérité et justice !

  • 18H projection du film Abdel pour mémoire suivi d'une discussion Accès PMR
  • 20H repas avec graine pop de lutte
  • 20H30 Chorale afro-féministe Maré Mananga
  • 21H Kunda x Baud pole show
  • 21H30 Open mic & RAP
  • 23H DJ
  • 00H30 DJ tuffy
  • 2H fin de la soirée

Dimanche 5 février

  • 11H Projection du documentaire “Ce monde n'est pas fait pour nous” avec le collectif Voix Déterres Accès PMR
  • 12H30 : Cantine autogérée de la Baudrière
  • 14H-18H : APREM ÉCOLOGIES QUEER
    1/ 14-15H Plénière sur lien entre luttes queer et écolo (en mixité)
    2/ 15-17H30 Ateliers en mixité choisie ou pas : annonce par personnes référentes des ateliers (avec goûter) :
    * Arpentages : écoqueer/écofem/métropole, sélection de textes
    *TERFS hors de nos luttes (Atelier-discussion autour de la transphobie dans les milieux écolos. Les identifier, les combattre, se soutenir)
    * Atelier Zine 14h-18h
    3/ 18H Rituel de protection du lieu

ACCESSIBILITÉ

Autodéfense sanitaire et communautaire en portant pendant toute la durée du festival en intérieur le masque ffPDeux (nous en mettrons à disposition a l'accueil), et en faisant un auto-test avant de venir !

– L'entrée du bâtiment B a des escaliers avec rambarde, il n'est pas accessible PMR.
– L'entrée du bâtiment A est accessible PMR mais donne accès seulement à la salle de cinéma sans toilettes.

Transports en commun :
– Ligne 9 – arrêt Robespierre : n'est pas accessible PMR, escaliers pour toutes les sorties et un escalator sur le quai en arrivant de Pont de Sèvre.
RER A – arrêt Vincennes : accessible PMR, escaliers, escalators et ascenseurs. Se trouve à 15 minutes à pied de la Baudrière.
– Bus : Il y a plusieurs bus et arrêts différents autour de la Baudrière à voir selon d'où vous venez sur internet.

– Pour les fumeurSES, c'est dans la cour principale.
– Les bar dispose de soft
– L'espace chill est un espace calme, non fumeur, avec luminosité basse.
– Dans l'espace cantine il y a une trousse médicale à disposition indiqué avec une croix rouge : compresse, pansement, désinfectant, couverture de survie, sparadrap et doliprane.
En cas de problème plus grave, numéro d'urgence du SAMU sur le consentement de la personne : le 15
– Il y a des points d'eau dans les différentes toilettes et un bidon d'eau dans la cantine.
– Si tu rencontre un problème tu peux te référer selon les évènements à l'équipes bienveillance avec un foulard rose à paillettes, au bar ou à l'accueil qui se trouve dans la cantine.
– Dans l'enceinte de la baudrière aucun comportement oppressif ne sera toléré et seront chassés à coup de balai.
– Il y a un espace de réduction des risques avec ressources et matériel pour se droguer en sécurité. C'est un espace éclairé et caché. Il se trouve au niveau -1

Sur place les espaces sont indiqués <3

Réunion publique contre la réforme des retraites - Paris 20e

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

L'Interpro 20e organise une réunion publique contre la réforme des retraites ce vendredi 27 janvier de 18h30 à 20h dans la salle des fêtes de la mairie de 20e, place Gambetta, métro Gambetta.

Travailler jusqu'à 64 ans, c'est non ! Oui à une retraite digne pour toutes et tous.

Le gouvernement a annoncé le 10 janvier son projet de réforme des retraites. Depuis, nous sommes nombreu.se.s, travailleur.se.s ou habitant.e.s du 20e arrondissement, à refuser l'injustice de cette réforme.
Reculer l'âge de la retraite à 64 ans et augmenter à 43 le nombre d'années de cotisations, c'est priver l'ensemble des travailleur.se.s du privé comme du public d'une retraite à taux plein, c'est encourager le recours aux assurances individuelles et aggraver la pauvreté et les inégalités sociales.

Comme les précédentes réformes, celle-ci va frapper d'abord les classes populaires, renforcer les inégalités entre les femmes et les hommes et la pauvreté chez les personnes âgées. Il n'y a pourtant aucun problème de financement. Il s'agit avant tout de briser l'idée même de solidarité et d'une meilleure répartition des richesses. Nous refusons d'être des stocks de main d'œuvre corvéables à merci. Défendre nos retraites
c'est défendre notre santé, nos conditions de travail et notre bien être. Pour s'informer, se rencontrer, s'organiser,

l'Assemblée Générale interprofessionnelle du 20e arrondissement appelle à une
Réunion publique vendredi 27 janvier 2023
de 18h30 à 20h Mairie du 20e, salle des fêtes

Ce que prévoit la réforme :

  • le recul de l'âge auquel on a le droit de partir à la retraite de 62 à 64 ans.
  • l'augmentation du nombre d'années de cotisations nécessaires pour obtenir une retraite à taux plein à 43 ans.

Il n'y a pas de problème de financement :

  • le déficit est faible (10 milliards par an vers 2030).
  • le vrai problème, ce sont les exonérations de cotisations sociales des entreprises (supérieures à 80 milliards par an).

Un monde du travail trop pénible !

  • des salaires beaucoup trop bas pour la plupart des salarié.e.s.
  • une précarité qui se généralise partout.
  • un manque de personnel dans tous les secteurs.
  • aucune mesure réelle pour régler les inégalités hommes-femmes.
  • refus de régulariser les sans-papiers, ce qui les empêche de vivre, de travailler dignement et de cotiser pour la sécurité sociale.

Une réforme qui va renforcer les inégalités entre les femmes et les hommes :
19 % des femmes sont déjà contraintes de prendre leur retraite à 67 ans pour éviter une décote inévitable liée à leurs carrières souvent plus décousues que celles des hommes et à des salaires plus bas. Ce chiffre est de 10 % pour les hommes.
Une réforme contre les plus pauvres :

  • baisse des pensions
  • il y a 10 ans d'écarts d'espérance de vie entre les plus pauvres et les plus riches.
  • 28% des plus de 60 ans n'ont déjà plus ni d'emploi ni de retraite et ne perçoivent que le RSA ou une allocation handicapé ou invalidité.

Renforcer notre système de retraites suppose des mesures de progrès : - augmentation des salaires.

  • réduction du temps de travail.
  • revenir à 37,5 années de cotisation pour une retraite complète.
  • meilleure prise en compte de la pénibilité.
  • fin des exonérations de cotisations sociales pour le patronat.
  • égalité salariale entre les hommes et les femmes.
  • régularisation des travailleuses et travailleurs sans-papiers pour que leurs cotisations sociales soient versées à la Sécurité sociale.
    La mobilisation du 19 janvier a été historique.
    Nous pouvons faire reculer le gouvernementet gagner sur nos revendications !
    Rejoignons toutes et tous la grève à partir du 31 janvier.

[Créteil] Manif contre le projet de loi Darmanin

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Manifestation dans les quartiers populaires de Créteil contre le projet de loi Darmanin sur l'immigration

Plusieurs organisations, syndicats, associations du Val-de-Marne se sont unies pour rejeter le projet de loi Darmanin qui stigmatise les migrants, restreint encore plus leurs droits, et organise leur traque.

Dans le Val-de-Marne, des lycéens ont reçu des OQTF, les travailleurs sans papiers de Chronopost Alfortville (au côté de leurs collègues de Coudray Montceau) sont en grève depuis plus d'un an. La préfecture les ignore, ne les ayant reçus que 2 fois, se refusant à tout dialogue sérieux.

Enfin, les rafles avec contrôle au faciès se multiplient, distribuant des OQTF dans le but de remplir les centres de rétention, tout cela encouragé par Darmanin.

Ils manifesteront vendredi 27 janvier pour demander la garantie du droit d'asile, un accueil digne des réfugié-es, des exilé-es, et des migrant-es.

Régularisation des sans-papiers !

https://www.agendamilitant.org/IMG/pdf/2144-tractdarmanin942.pdf

Info trouvée sur l'Agenda militant

Réforme des retraites : radicalisons nos mots d'ordre !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

La mobilisation contre la réforme des retraites nous offre la possibilité d'avancer des revendications plus radicales que celles portées par la gauche parlementaire et syndicale : contre le travail, sa division raciste et son poids sur nos vies, etc.

LA MEILLEUREFENSE, C'EST L'ATTAQUE !

La réforme des retraites nous offre l'occasion de mettre la pression sur le gouvernement pour tenter d'inverser des décennies de politiques antisociales destinées à nous appauvrir. À condition de sortir de la logique défensive proposée par la gauche, et d'avancer des mots d'ordre offensifs. Cela fait des années que les luttes sociales sont des luttes de conservation des acquis sociaux face aux attaques néolibérales. Il est temps de contre-attaquer et de conquérir de nouveaux droits. Soyons réalistes, demandons l'impossible !

RAPPORT DE FORCE
La gauche a besoin d'être débordée pour être invitée à la table des négociations. Nous avons besoin d'entrer massivement et radicalement dans la lutte pour l'empêcher de trahir. Ou du moins, pour ne pas trop négocier à la baisse. Il faut tout de suite prendre la main sur la contestation, organiser des assemblées populaires et fixer nous-mêmes le calendrier et les moyens de la lutte.

Y A-T-IL UNE VIE APRÈS LE TRAVAIL ?
Pourquoi se contenter de 60 ans ? L'allongement de la durée de vie de la population est directement lié à la possibilité de ne pas crever au travail. À 62 ans, 25% des plus pauvres sont déjà mort·es. Avancer l'âge de départ et augmenter les pensions, c'est faire en sorte que la retraite ne soit pas l'antichambre de la mort. Retraite à 50 ans, et pas une pension en-dessous du SMIC !


DUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL
Travailler moins, c'est vivre plus. Toutes les études le montrent : notre concentration et notre productivité diminuent au fil des heures. Islande, Belgique, Pays-Bas, Royaume-Uni, Espagne, Irlande : au nom de la productivité, de plus en plus de patrons et de gouvernements à travers le monde proposent de passer à la semaine de 30 heures ou de 4 jours. En plus, c'est bon pour la planète ! Travailler moins pour produire moins. Produire moins pour gaspiller moins. Et pour en finir avec nos besoins artificiels créés par la société de consommation.

SOLIDARITÉ DE CLASSE
N'oublions pas celles et ceux qui sont le plus broyés par le travail. Véritable chair à patron, les travailleuses et les travailleurs sans-papiers vivent et travaillent ici. Et c'est leur droit ! La préférence nationale, c'est le programme de l'extrême droite, pas le nôtre. Régularisation sans condition, ouverture des frontières, fermeture des CRA et égalité des droits maintenant !

MOCRATIE AU TRAVAIL
Si nous, salarié·es, avions notre mot à dire, on s'userait moins au travail ! Objectifs de merde imposés par les techniques managériales néolibérales, heures supplémentaires non ou mal rémunérées, normes de sécurité insuffisantes, pauses déjeuner trop courtes, droit à la déconnection non respecté... imposons nos cadres collectifs pour défendre nos intérêts, créons partout des comités de base !

Ce texte est issu d'un tract distribué en manifestation après la manifestation du 19 janvier, titré « Ni réforme, ni retraite : vengeance, vengeance, vengeance ».

24 janvier 1890, naissance de Jeanne Humbert

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Jeanne Humbert, pour l'état civil Henriette Jeanne Rigaudin, née le 24 janvier 1890 à Romans-sur-Isère (Drôme) et morte le 1er août 1986, est une écrivaine, journaliste et militante pacifiste et libertaire française. Appartenant au mouvement néo-malthusien, elle a milité pour la liberté sexuelle, ainsi que pour la liberté de la contraception et de l'avortement.

En application de la loi du 31 juillet 1920, réprimant la propagande anticonceptionnelle, Jeanne et Émile Humbert seront condamnés à 2 ans de prison et 3 000 francs d'amende le 5 novembre 1921.
Jeanne est incarcérée à la prison pour femmes de Saint-Lazare à Paris dont les « Sœurs des prisons » surveillent les services intérieurs. Le son métallique des clefs sur le crucifix est orchestré par le directeur.

Jeanne va découvrir  l'immonde promiscuité et la vermine des dortoirs et la repoussante saleté des ateliers et des cellules.
Les condamnées sont exploitées au travail, procurant de fructueux bénéfices à l'administration civile de la prison et à la communauté, car les salaires que l'on accorde aux ouvrières sont dérisoires.

Elle obtient son transfert à la prison de Fresnes où le silence total est exigé des prisonnières.
« Pour être libérée quelques mois plus tôt. J'allais payer cher chaque heure de liberté supplémentaire ! » Sa libération conditionnelle est effective le 14 octobre 1922.


« Après la prison, ça laisse des séquelles. Ruine totale, payer les amendes… Avec l'arrêt de tout. Il a fallu gagner sa vie... ». Jeanne Humbert écrit nombre d'articles et d'ouvrages. Ses livres Le Pourrissoir (1932), Sous la Cagoule (1933), paraîtront sous forme de feuilletons dans Police Magazine. Jeanne Humbert y témoigne de ses mois d'internement, pour ses idées, dans les prisons pour femmes de Saint-Lazare et de Fresnes : « Je n'ai fait qu'apprendre aux pauvres les procédés qu'emploient les riches pour limiter leur progéniture ». Police Magazine est disponible gratuitement en PDF sur le site du Musée numérique Criminocorpus à cette adresse : criminocorpus.org


Ce photomontage est de Eric B. Coulaud