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Rassemblement en soutien à la révolution en Iran

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Un nouveau rassemblement se tiendra à Paris ce dimanche 13 novembre de 15h à 17h30 à la Fontaine des Innocents à Paris. Venez scander à l'unisson des Iraniennes et des Iraniennes, et de nombreuses autres villes en France et dans le monde, le slogan féministe kurde devenu cri de ralliement de cette révolution : Femme ! Vie ! Liberté !

Depuis le 16 septembre et la mort de Mahsa (JÎna) Amini, le peuple iranien est dans la rue. Les femmes enfreignent tous les interdits (être sans voile, se déplacer en vélo, scooter ou moto, danser, chanter) au risque de leur vie. Les artistes et les sportifs apportent leur soutien malgré les intimidations et emprisonnements du régime dictatorial en place. Ce régime corrompu et tortionnaire ne recule devant rien et des centaines de citoyennes et citoyens sont déjà morts, y compris des dizaines d'enfants.

Il faut que cela cesse et les gouvernements européens doivent rompre les relations diplomatiques avec l'Iran, et fermer les ambassades.
Apportons notre soutien à cette révolution en marche, en passe de renverser une des plus terribles dictatures.
#femmevieliberté #freeiran #jinaamini #iranrevolution

Plus d'infos sur les événements organisés pour l'Iran sur le compte instagram @femmevieliberte et le groupe facebook « Femme Vie Liberté - Soutien Iran »
Textes à lire aussi sur le blog de Sirine Alkonost.

Projection du film « Les Lèvres serrées »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le groupe Salvador Segui (FA) organise une projection du film « Les Lèvres serrées » (Los Labios apretados) à la librairie du Monde libertaire (145 rue Amelot - 75011 Paris) le samedi 26 novembre à 16h00.

Les Lèvres serrées, film documentaire de Sergio Moreno Fernández (VOstfr)

Un jeune Espagnol, fils d'un mineur asturien exilé en Argentine, entreprend à la mort de ce dernier, un voyage à Buenos-Aires pour régler les affaires familiales. C'est l'occasion pour lui de découvrir qu'un évènement historique auquel son père a participé a eu lieu dans sa région d'origine.

Il va ainsi reconstituer cette histoire : la Révolte des Asturies en octobre 1934, où face à un pouvoir aux mains d'une droite dure, le prolétariat va se soulever dans les bassins miniers et abolir argent et propriété. Pour mater cette Commune des Asturies le gouvernement espagnol enverra 30 000 soldats sous la direction d'un certain général Franco. Les ouvriers opposeront une résistance acharnée pendant deux semaines...

La projection sera suivie d'un débat sur cette période historique.

Entrée libre

L'Ecologie ou la Révolution

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le week-end du 28 et 29 octobre, une invitation a appelé à se retrouver pour empêcher l'installation d'une nouvelle méga-bassine. L'objectif est très clair mais il faut l'avouer, il semble difficilement atteignable. S'attaquer directement à des projets dévastateurs, à ceux qui les mettent en place et les protègent relève du bon sens, mais comment s'y prendre pour réussir ? Il faut paradoxalement se décaler légèrement de l'attraction que cette cible opère sur nous. Il faut moins penser à la destination qu'au chemin qui y mène. Ce qu'il faut alors, c'est accepter de livrer bataille, s'apprêter à marcher longtemps, courir et surtout, tenir dans les nuages de gaz. Ce qu'il faut, c'est mettre en échec le dispositif policier. Du niveau de puissance que nous allons déployer pendant cette journée dépend sa réussite. Parce que quand bien même nous n' arrivons pas à atteindre le chantier, ce qui se joue dans ces moments là dépasse la simple lutte contre les méga-bassines. Des complicités qui naissent sur le champ à celles qui s'organisent en amont, il y a là l'expérience d'une force à même de relever des défis bien plus grands. Mais pour cela, il faut se débarrasser d'un obstacle majeur présent dans cette lutte, plus précisément de son cadre de pensée.
Nommons-le : l'écologie.

Le désastre ne fait plus de doute pour personne. En abondance, les images et les discours qui l'accompagnent ont des airs de fin du monde. Tout porte à croire que l'exploitation et la mise au travail acharnée du monde nous plonge droit vers la catastrophe, et il apparaît impossible pour la civilisation de changer de cap. On pourrait s'en inquiéter. On pourrait aussi s'en réjouir. Quelle aubaine, il n'y a rien à faire, aucune bataille à mener, seulement attendre patiemment que l'économie continue son travail d'autodestruction, mettant fin toute seule à son propre règne millénaire. La vérité c'est que personne ne semble y croire. On continue tous de se projeter, les responsables désignés du désastre les premiers. L'avenir est sûrement très morose - il y a toujours de bonnes raisons de se foutre en l'air ou de devenir complètement cynique - mais tout le monde semble encore parier dessus. Ce n'est plus qu'une question de temps pour que tout le monde devienne écologiste. Et on l'aura compris, ce ne sont pas les petits gestes du quotidien qui changeront la donne, un bouleversement d'ampleur est nécessaire. Mais lequel ? Pour quel futur ?

Il faut avant toute chose que l'effondrement du monde soit retraduit en celui du modèle dominant. L'écologie confond les deux. En voulant éviter le premier, elle sauve le second en lui donnant une énième chance de survivre. Si c'est une évidence qu'il faut se battre aux côtés de tout ce qui résiste à la dévastation, il faut cesser définitivement de parler d'écologie. C'est une condition pour se poser la question révolutionnaire.

L'écologie, c'est la formulation d'un problème dans les termes du pouvoir

Rien n'est moins palpable que les causes structurelles du dérèglement climatique. On pourrait s'en prendre à telle ou telle infrastructure, mettre fin à l'utilisation de telle ou telle énergie, rien ne nous garantit que les catastrophes cessent. La civilisation contre laquelle on se bat a déployé en quelques siècles une organisation d'une telle complexité qu'il paraît inenvisageable de s'immiscer dans son fonctionnement. Arrêtons d'imaginer quelle serait la meilleure organisation pour une nouvelle société. Un autre monde de merde est toujours possible.

L'écologie n'est pas un champ de bataille mais une grande agora dans laquelle le pouvoir invite tous ceux qui veulent participer à sa prochaine métamorphose. Ou comment l'agriculture par drone et la permaculture participent ensemble malgré elles à la construction du monde de demain. Abstraction faite des bouleversements qui ne manqueront pas de se produire, on peut être assuré que le modèle dominant est, comme à son habitude, en pleine restructuration. On peut voir aujourd'hui toutes les luttes écolos comme autant de tentatives de ramener le pouvoir à la raison. Il ne faut pas sous-estimer la capacité de la civilisation à intégrer et récupérer n'importe quel correctif qui lui permettrait de durer encore un peu.

Tant qu'on parle dans la langue du pouvoir, sa logique pourra toujours triompher et le futur ne sera qu'une simple reconduction du présent, cette réalité infernale dans laquelle nous vivons aujourd'hui. Un futur où la dévastation est plus ou moins maîtrisée grâce à une clique d'ingénieurs prête à tout, mais où la logique de domination et d'aliénation ne fait que s'approfondir. Ce futur dystopique nous fait vomir.

Pour contrer un futur entièrement soumis à la technologie, l'écologie a pourtant trouvé une parade. Il suffirait de retrouver un rapport authentique à la vie, au vivant. Contre la modernité industrielle et l'agriculture intensive et destructrice, une paysannerie à une échelle plus humaine et respectueuse de l'environnement. Parce que la terre, elle, ne ment pas. Ou comment cette vieille figure de la civilisation qu'est le paysan devient salvatrice. C'est une vision du futur dont il faut aussi se débarrasser, celle du retour à un ordre passé.

Le vivant n'est pas sacré et n'a rien de supérieur à tout le reste. Il y a des combats qui se mènent à des endroits où le milieu naturel se résume à une dalle de béton. Pour autant, ils ne sont pas moins importants. Il faut se battre pour tout ce qui importe, ce qui est irréductible. Il y a des choses qui résistent et qu'il ne faut surtout pas chercher à faire rentrer dans une catégorie objective créée de toutes pièces par des biologistes. C'est en faisant un objet qu'on a rendu possible la domination et la destruction de la Nature.

La civilisation ne date pas de l'avènement des sociétés industrielles, elle est beaucoup plus vieille. La facilité qu'il y a à critiquer la modernité dissimule mal le fantasme d'une vie passée. Il faut être capable de refuser les deux. Un futur qui se libère du passé et du présent ne doit plus chercher à imaginer ce qui n'est pas là, mais à refuser ce qui est là. Autrement dit, s'abstenir de tout réenchantement d'un avant-civilisationnel, comme de la modélisation de l'Après. Pour cela, il faut cesser de proposer des alternatives parfaitement récupérables ou de considérer les existences qui se soustraient au modèle dominant comme des alternatives. Le futur doit rester ce qui nous est inconnu. Il contient en lui l'impossible même. C'est à cette seule condition qu'on peut voir un futur où le modèle dominant se renverse, prend fin.

Ces dernières années, l'écologie politise de plus en plus en fédérant l'ensemble des habitants de la planète sous une bannière commune. C'est qu'elle pense mettre tout le monde d'accord : il faut bien sauver notre maison à tous. Mais difficile de ne pas voir comment ce projet universel ressemble fortement aux rêves les plus fous des fanatiques de la modernité. L'image de la Terre comme une totalité visible et une n'a été rendu possible que parce qu'un jour, des illuminés ont trouvé la bonne idée de marcher sur la Lune.

Si l'on doit bien retenir une leçon des Gilets Jaunes, c'est que le combat ne se joue pas entre le camp du Bien d'un côté et le camp du Mal de l'autre. Derrière la barricade, il y a différentes positions - des réacs, des réformistes, des révolutionnaires, qui ne sont pas conciliables. C'est une erreur de croire que les divisions, au détriment d'une unité, affaiblissent les luttes. Au contraire, c'est une banalité historique que de constater que les élans révolutionnaires sont bien souvent enterrés par la trahison de ceux qui un jour ou l'autre embrassent les institutions qu'ils combattaient initialement ensemble. C'est toujours la même histoire qui se répète. Ceux qui veulent améliorer le modèle dominant finissent toujours par prendre le dessus sur ceux qui veulent le renverser. C'est pourquoi il est nécessaire qu'une distinction prenne forme entre ces deux camps.

Seul un espace-temps insurrectionnel est à même d'anéantir le plus grand nombre de dispositifs et de les mettre hors d'état de nuire. Mais cela ne nous condamne pas à l'attente. Toutes les luttes sont des prises pour se battre, et sont autant d'occasions pour que naisse et se forme un camp révolutionnaire. C'est dans les conflits qu'il prend de la puissance et permet aux situations de prendre une autre direction que celle que connaît jusqu'à maintenant l'Histoire, la civilisation comme hégémonie.

Trouvons-nous à Sainte Soline ou ailleurs pour que grandissent des positions révolutionnaires.

astronaute@riseup.net

11 novembre, la guerre de 1914-1918 : le creuset des totalitarismes

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Les commémorations du 11 novembre 1918 occultent toujours le souvenir du carnage et préfèrent exalter le martyre des soldats en sacralisant leurs combats. Elles fabriquent le mythe de la guerre nationale, la mémoire des combats est déformée, le culte du soldat est quasi religieux et s'incarne dans les monuments aux morts et les cérémonies. La République, et avec elle le pouvoir en place (quelle que soit son étiquette politique), profite de ces moments pour s'autocélébrer, sans se soucier de véracité historique.

On sait combien ces messes laïques sont capables de se transformer en révisionnisme ; on se souvient encore comment le bicentenaire de 1789, sous la direction intellectuelle d'un historien réactionnaire (François Furet) et dont les festivités furent conduites par le publicitaire des Galeries Lafayette (Jean-Paul Goude), a été l'occasion d'enterrer le concept même de révolution.

Il est donc important de revenir sur cette période pour comprendre que leur démarche a pour objectif de produire du consensus national, et découle d'une vision politique des classes dominantes. Car si tout le monde admet théoriquement que la Première Guerre mondiale fut bien la matrice du XXe siècle, on oublie volontiers que l'Europe fut, pendant quelques années, le champ de multiples soulèvements dont la défaite a ouvert grandes les portes du totalitarisme.

La Deuxième Internationale l'avait promis : si le monde capitaliste était assez fou pour déclarer la guerre, il sombrerait dans la révolution. Le socialiste allemand August Bebel annonçait en 1911 au Reichstag : « Je suis convaincu que cette grande guerre mondiale sera suivie d'une révolution mondiale. Vous récolterez ce que vous avez semé. Le crépuscule des dieux approche pour le régime bourgeois. »

Des révolutions jetèrent bas les empires russe, allemand, austro-hongrois.

La prédiction a donc paru, un court instant, pouvoir se réaliser. Entre 1917 et 1921, l'Europe fut secouée par des soulèvements d'importance. Mais, hélas, c'était trop tard, la défaite avait été forgée dès ce funeste 4 août 1914 ! La conscience et la détermination prolétariennes ne furent pas suffisamment aiguisées pour jeter par-dessus bord les conséquences de la reddition que fut l'Union sacrée réalisée dans chaque camp. Et, comme deux précautions valent mieux qu'une, les révolutionnaires affaiblis tombèrent ensuite sous les balles de leurs ennemis de toujours et d'aujourd'hui encore : les pouvoirs constitués, quelle que soit leur couleur.

Les opposants au système capitaliste, réduits, laminés par la guerre puis par la répression, plus rien n'empêchait la classe dominante d'asseoir sa puissance sans souci aucun de la forme qu'elle pouvait prendre. Fascisme, stalinisme, État keynésien, peu lui importait, pourvu que l'ordre soit maintenu et que les affaires continuent, même en cas de crise. Le siècle était bien installé dans la barbarie. Il se réclamait des « Lumières », il s'est enfoncé dans les ténèbres des fascismes brun et rouge, autant de joyeusetés opposées sur le papier, mais qui se sont souvent alliées lorsqu'il s'est agi de mettre hors jeu les victimes révoltées de la barbarie capitaliste.

La guerre de 1914 nous a tous forgés, même celles et ceux qui en ignorent tout. Pour nous, elle a marqué le déclin d'un mouvement révolutionnaire que l'Espagne de 1936 a tenté, mais en vain, de faire survivre ; là encore, ils s'y sont tous mis, unis par leur union sacrée contre la classe ouvrière.

Les leçons à tirer sont énormes et multiples, mais la principale est sans doute que la lutte contre cette union sacrée est la priorité des priorités. Une politique d'union sacrée qui s'insinue par tous les pores de la politique et des luttes, qui gangrène des têtes autrement plus critiques et méfiantes, mais qui finissent par accepter une vision bipolaire du monde : le bien et le mal, choisir l'un des deux camps… Il serait indécent de ne pas se rappeler les conséquences de cette vision.

Une personne appelait de tous ses vœux l'union des prolétaires en Europe pour éviter que les totalitarismes ne gouvernent le monde, en expliquant bien la situation complexe de l'époque, c'est Jean Jaurès : 25 juillet 1914 : à Vaise, l'ultime discours de Jaurès contre la guerre, cinq jours avant son assassinat.

La Chanson de Craonne

Quand au bout d'huit jours le r'pos terminé
On va reprendre les tranchées,
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile
Mais c'est bien fini, on en a assez
Personne ne veut plus marcher
Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot
On dit adieu aux civ'lots
Même sans tambours et sans trompettes
On s'en va là-bas en baissant la tête

Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu toutes les femmes
C'est bien fini, c'est pour toujours
De cette guerre infâme
C'est à Craonne sur le plateau
Qu'on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous des condamnés
Nous sommes les sacrifiés

Huit jours de tranchée, huit jours de souffrance
Pourtant on a l'espérance
Que ce soir viendra la r'lève
Que nous attendons sans trêve
Soudain dans la nuit et dans le silence
On voit quelqu'un qui s'avance
C'est un officier de chasseurs à pied
Qui vient pour nous remplacer
Doucement dans l'ombre sous la pluie qui tombe
Nos pauvr' remplaçants vont chercher leurs tombes

Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu toutes les femmes
C'est bien fini, c'est pour toujours
De cette guerre infâme
C'est à Craonne sur le plateau
Qu'on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous des condamnés
Nous sommes les sacrifiés

C'est malheureux d'voir sur les grands boulevards
Tous ces gros qui font la foire
Si pour eux la vie est rose
Pour nous c'est pas la même chose
Au lieu d'se cacher tous ces embusqués
F'raient mieux d'monter aux tranchées
Pour défendre leurs biens, car nous n'avons rien
Nous autres les pauv' purotins
Et les camarades sont étendus là
Pour défendr' les biens de ces messieurs-là


Ceux qu'ont le pognon, ceux-là reviendront
Car c'est pour eux qu'on crève
Mais c'est fini, nous, les troufions
On va se mettre en grève
Ce sera vot' tour messieurs les gros
De monter sur l'plateau
Si vous voulez faire la guerre
Payez-la de votre peau

Lire l'intégralité du Numéro spécial de Courant alternatif : 14-18 Le creuset des totalitarismes.

Sommaire

  • 14-18 creuset des totalitarismes ........p. 3
  • Les causes de la boucherie ........p. 4
    Le contexte (Stefan Zweig) ........p 7
    « Le 4 août n'est pas tombé du ciel » (RosaLuxembourg) ........p.8
  • Le mouvement ouvrier vers l'Union sacrée ........p. 9
    La CGT ........p 9
    Le Parti socialiste ........p. 10
    La CGT vire de bord ........p. 10
    Les anarchistes ........p. 11
    Les causes du reniement ........p.12
    Jaurès ........p.13
  • L'opposition à la guerre s'organise en Europe ........p. 14
    La conférence de Zimmerwald ........p. 14
    Déclaration franco-allemande ........p. 16
    Déclaration de Karl Liebknecht ........p. 19
    Les soldats indigènes : les oubliés ........p. 19
  • Le mouvement anarchiste et la guerre ........p. 20
    L'Internationale anarchiste contre l'Union sacrée ........p.20
    Le manifeste des seize pour l'Union sacrée ........p.20
    Réponse au manifeste des seize ........p. 21
    Un insoumis : Louis Lecoin ........p. 22
    Un ralliement prévisible ........p. 23
  • Mutineries et révoltes de 1917 ........p. 24
    Les poilus contre l'armée française ........p. 25
    1917 : la reprise des grèves ouvrières ........p. 27
    Alsace : la liberté est en marche ........p. 29

Ce numéro spécial ne traite bien sûr pas de tout ce que nous aurions voulu aborder. Il reste, malgré quelques incursions hors des frontières, très hexagonal pour ce qui concerne les soubresauts tragiques que connut le mouvement ouvrier. Dans l'Hexagone, il aurait fallu sans doute insister sur l'arrière, les immenses fortunes qui se sont constituées dans la foulée de la « modernisation » capitaliste qui fut finalement l'enjeu de ce massacre. Il aurait fallu aborder plus à fond les bouleversements sociologiques que cela entraîna : l'arrivée des femmes dans les usines et le déclin des paysans (ils étaient encore 50 % de la population active en 1914) dans les champs. Et le désarroi idéologique qui s'est installé ensuite entre les deux guerres. Le seul regret que nous n'avons pas est d'avoir laissé de côté l'histoire strictement militaire.

Mensuel Courant alternatif, hors-série n°14 paru en décembre 2008 édité par l'Organisation communiste libertaire

Rencontres à l'Etoile Noire (Laon, Aisne 02) !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Deux rencontres à venir, une le 19 novembre autour des Mujres Libres avec Monica Jornet et une le 22 novembre autour de la Revue Z (N°15) et des forêts !

L'Etoile Noire c'est à Laon dans l'Aisne, c'est une jolie petite librairie libertaire !
Et aussi une bibliothèque qui se prépare.. On y fait des rencontres et voici les deux prochaines.

Discussion autour des Mujeres Libres
Le samedi 19 novembre 2022 à 19h30

Monica Jornet, du groupe Gaston Couté de la FA présentera à L'Étoile Noire, l'organisation anarchaféministe “Mujeres Libres” : son histoire depuis 1936 et surtout l'actualité de ses luttes dans la péninsule ibérique.

Rencontre avec la Revue Z
Le 22 novembre 2022 à 19h30

Des rédacteur.ices vont nous présenter le numéro 15 de cette excellente revue qui depuis les plantations d'arbres a quadriller la montagne limousine.
La revue “Z” s'attaque à la sylviculture industrielle qui détruit les sols comme les corps des personnes qui y travaillent. Avec celles et ceux qui se battent pour des usages populaires et collectifs des forêts.
La revue Z tente de faire entendre des voix trop souvent recouvertes par le vacarme des machines.
Alors nous échangerons, sur les forêts d'ici et d'ailleurs grâce à leur travail. Nous réfléchirons aux forêts qui nous entourent et leurs avenir !