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Assemblée ouverte de « Kalimero »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

« Kalimero » est une caisse de solidarité qui envoie des mandats aux prisonnièr.e.s de la guerre sociale, c'est à dire à des personnes qui sont en prison accusées d'actes d'insoumission et de révolte.

L'assemblée ouverte de « Kalimero » se tient normalement tous les deuxièmes jeudi du mois à 19h.

C'est l'occasion de discuter notamment de nos rapports antagonistes à l'institution judiciaire, de faire le point sur les situations des personnes dont les actes nous parlent et de réfléchir aux pratiques de solidarité.

Ce jeudi 7 juillet à 19h, on se voit dans le jardin de la Kunda. Rendez-vous 48 rue Jules Lagaisse, à Vitry-sur-seine.

Bienvenue !

Tram 9 arrêt Beethoven-Concorde depuis Porte de Choisy.

Pour écrire : kalimeroparis[at]riseup.net

Projection / discussion à propos des révoltes et zones autonomes sans flics aux USA en 2020

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

À 19h, le vendredi 8 juillet, à la Kunda (Vitry-sur-Seine)

Au plus fort de la rébellion qui a suivi le décès de George Floyd le 20 mai 2020 à Minneapolis, des zones autonomes sans flics ont surgi aux USA, de Washington DC à Seattle.

Le 12 juin 2020, Rayshard Brooks est lui aussi assassiné par la police, cette fois à Atlanta.
Le lendemain, des manifestant.es incendient le Wendy's, resto à côté duquel Rayshard Brooks a été abattu, et transforment la place en zone autonome sans flics pendant 24 jours.

We Are Now est un documentaire de Crimethinc consacré aux événements joyeux et tragiques qui ont eu lieu à Atlanta en juin-juillet 2020.

À partir de 19h, le vendredi 8 juillet 2022, nous vous proposons de discuter de tout ça ensemble :

  • Présentation par une personne de Crimethinc à propos du soulèvement qui a suivi le décès de George Floyd, et en particulier des zones autonomes sans flics
  • Projection du documentaire We Are Now, l'histoire d'une zone armée sans flics à Atlanta (2021, 20 minutes, VO sous-titrée en français)
  • Discussion

La soirée sera agrémentée d'un infokiosque (avec plusieurs brochures sur la même thématique), et d'une auberge espagnole pour avoir de quoi grignoter pendant la soirée (venez avec ce que vous voulez, si possible vegan pour pouvoir partager avec un maximum de personnes).

Rendez-vous le vendredi 8 juillet à 19h à la Kunda, côté 48 rue Jules Lagaisse, à Vitry-sur-Seine (RER Vitry-sur-Seine ou métro Villejuif Paul Vaillant Couturier)

Ateliers déplacement collectif et autodéfense couteau bâton

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Riposte Collective vous invite à un atelier déplacement collectif suivi d'un atelier autodéfense couteau bâton ! Le samedi 9 juillet à 11h au parc de la Villette.

Riposte Collective vous invite samedi 9 juillet à un atelier déplacement collectif suivi d'un atelier autodéfense couteau bâton.

Un déplacement collectif est un atelier pour apprendre à se déplacer de manière solidaire en privilégiant l'organisation collective sur la force individuelle, voire à se défendre dans la rue. Il prépare à bouger ensemble et à prendre de bons réflexes pour riposter collectivement dans la rue. Il dure environ 2h avec différents exercices.

Ensuite, on fera un atelier autodéfense couteau bâton : c'est un atelier individuel, le but est de découvrir des bases d'autodéfense face à un assaillant. On verra différentes parades !

Toute personne est la bienvenue, il n'y a aucun pré-recquis physique, à part une bonne dose de bonne humeur ! Apportez une bouteille d'eau, de quoi manger et des vêtements dans lesquels vous vous sentez à l'aise.

Rendez-vous samedi 9 juillet à 11h au parc de la Villette ! Sur la prairie du Cercle sud (entre le zénith et le carrousel).


À propos du collectif :

Riposte Collective est une organisation ouverte, publique et non affinitaire. Elle naît de la volonté collective de s'organiser au Nord de Paris. Nous organisons la riposte au sein des mouvements sociaux. Nous souhaitons la préparer par tous les moyens nécessaires et avec toutes les personnes qui le souhaitent.

Nous formons un groupe d'intervention au sein des mouvements sociaux, au delà de ses formes traditionnelles. Nous prenons donc le parti de l'ouverture au plus grand nombre et de l'autonomie face aux partis, syndicats et assemblées. Ce n'est pas pour autant que nous les rejetons : nous nous organisons pour proposer une stratégie différente.

Face aux appareils judiciaires et repressifs d'État nous ne serons pas auxilliaires de police/justice : nous rejoindre, c'est combattre les logiques d'innocentisme et de dissociation (bonne vs mauvaise militante).

Nous diffusons des savoirs collectifs, élaborés à partir de nos expériences. Nous proposons donc des temps de formation juridique et numérique, de réflexions tactiques et de préparations physiques. Pendant les actions ou manifestations, nous organisons la riposte avec toutes celles et ceux qui - de près ou de loin - souhaitent participer au débordement. Dans l'action collective, chacune et chacun a sa place. Enfin, à la suite d'une action ou manifestation, nous proposons des temps de débriefs, d'échanges conviviaux et réflexifs.

Face à un corps armé qui ne cesse de nous isoler et nous diviser, nous pensons que c'est ensemble que nous pourrons construire une riposte collective.

Nous nous retrouvons tous les mardis à 18h, à l'Université Paris 8. Rdv dans le hall du bâtiment B2 (près des canapés). Nous ferons notre dernière réunion publique avant la pause estivale mardi 5 juillet.

Si vous voulez en savoir plus sur les évènements et réunions à venir suivez nous sur les réseaux !

Instagram : @ripostecollective
Twitter : @riposte_col
Facebook : Riposte Collective

Vous pouvez aussi nous contacter par mail : ripostecollective@riseup.net

Projection-Débat : « Comment lutter contre toutes les formes de pouvoir, capitaliste ou communiste autoritaire » ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Projection-Débat | » La Ferme des animaux » / de John Halas et Joy Batchelor d'après Georges Orwell | « Comment lutter contre toutes les formes de pouvoir, capitaliste ou communiste autoritaire » ?

à l'invitation du groupe libertaire d'Ivry de la Fédération Anarchiste

| Librairie Publico ( 145 rue Amelot Paris 11e ) | Dimanche 17 Juillet | 16h

Accueil à partir de 15h
Projection du dessin animé : La Ferme des animaux
de John Halas et Joy Batchelor
1954 – 1H 12
(d'après le roman de George Orwell).

Lassés des mauvais traitements, les animaux se révoltent contre le fermier. Ils le chassent et proclament une nouvelle société où tous les animaux sont égaux. Tout se passe bien dans la ferme jusqu'à ce que des cochons décident que dans la ferme, certains animaux sont plus égaux que d'autres…
Cette fable politique sur la lutte contre tous les pouvoirs – capitalistes ou communistes autoritaires – est aussi passionnante pour
les adultes que pour les enfants.

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Projection suivi d'un débat sur
« Comment lutter contre toutes les formes de pouvoir, capitaliste ou communiste autoritaire » ?

Les poids et les mesures

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 28 février 2017, les socialistes votaient la dernière loi sécuritaire du quinquennat Hollande. Une série d'articles qui étendaient à l'ensemble des forces de l'ordre les règles d'ouverture du feu, jusque là dévolues aux gendarmes, qui leur permettaient d'allumer tout contrevenant pour refus d'obtempérer. Un genre de permis de tuer qui les autorisait à tirer sur un véhicule en fuite qui aurait pu, dans cette dimension ou une autre, mettre en danger la vie d'un quelconque pandore. (Article paru sur Rebellyon)

Depuis, les simples flics ont commencé à prendre leurs marques, ce qui a fait quelque bruit après l'assassinat au fusil d'assaut, fin avril, des deux passagers avant d'une voiture garée en contresens près du Pont-Neuf. Le 4 juin, un véhicule cherchant à échapper à trois agents en VTT se retrouvait bloqué boulevard Barbès ; le conducteur qui avait plein de trucs à se reprocher comme avoir bu, fumé et déjà perdu son permis tente de s'esquiver. Neuf tirs plus tard, il est expédié aux urgences, puis en détention provisoire, et sa passagère à la morgue avec une balle dans la tête. Le lendemain à Vienne un autre conducteur, sans-papier, tente le rodéo de la mort, pour échapper encore une fois à un contrôle de police. Il est finalement appréhendé et transporté à l'hôpital. Le 8 juin, à Montélimar, un homme mal garé s'enferme dans sa voiture, moteur éteint, pour empêcher la fourrière de l'embarquer. Devant son refus de sortir, un policier municipal se met à imaginer un délit(-délire) ; et si la voiture démarrait soudainement, fonçait sur lui, ses collègues, les passants, etc. Il sort alors son arme de service et met en joue le conducteur, qui finit par obtempérer et sortir de son véhicule.

Avec ces histoires la rubrique fait divers semble bien remplie avant les législatives. Mais pas que. Ces incidents constituent en effet, au-delà des flaques de sang en train de sécher sur le bitume ça et là, d'épineux problèmes métaphysiques et politiques, qui nous obligent à prendre toute la mesure du tournant totalitaire attaché aux transformations du métier de policier, au cours de ces dernières années. Tout se passe un peu comme dans ces films de science-fiction un peu ronflants et un peu récents, genre Tenet, où les balles partent à l'envers, où les personnages forcément torturés finissent flingués par des échos du futur. Prenons donc la mesure de cette torsion des lois physiques, introduites par la loi de 2017.

Un conducteur ou une conductrice refuse d'obtempérer : c'est-à-dire de s'arrêter pour un contrôle ; si les flics tirent, prenant le risque de tuer et blesser les occupant-es du véhicule, le conducteur (ou la conductrice) est immédiatement accusé, comme par rebond balistique, de tentative d'homicide sur agent de forces de l'ordre. Bien souvent, après ralentissement dû à l'enquête, on passe à une simple violence avec arme par destination (genre une twingo). Mais il arrive que la scène se torde parfois davantage quand on découvre que des fonctionnaires de police mentent comme des arracheurs de dents quand il s'agit de se couvrir. Comme à Nantes (juillet 2018) où un CRS admet avoir « fait une déclaration qui n'était pas conforme à la vérité » après avoir tué un jeune homme dans une voiture qui tentait (selon lui) de se soustraire à un contrôle en marche-arrière. Ou comme à Sevran (mars 2022) où un policier est mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner [sic] » après avoir exécuté un automobiliste au volant d'une camionnette présentée dans les médias comme volée.

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