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Appel à soutenir David au tribunal, mutilé par la police

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le collectif mutilé.e.s pour l'exemple appelle à soutenir David B pour son appel de non lieu.

Le collectif mutilé.e.s pour l'exemple appelle à soutenir David B, qui a perdu un oeil suite à un tir de LBD40 le 16 mars 2019 sur les Champs Élysées, pour son appel de non lieu.
Mardi 17 janvier à 10h - 6 boulevard du Palais, métro Cité

On est remonté vers l'Étoile, ça a commencé à charger, du coup on est redescendu avec une paire de gilets jaunes. Là ça commençait à gazer un peu, ils ont tiré des grenades pour disperser un peu tout le monde, du coup on s'est écarté. J'étais en train de marcher, j'ai tourné la tête et j'ai pris le tir. On a l'impression de recevoir un gros parpaing dans la tête, tellement la force est monumentale. C'est énorme, ça m'a couché, ça m'a foutu par terre. J'avais juste mon gilet jaune, mon sac à dos, ma clope et c'est tout. J'étais une cible, je marchais tranquillement, je courais pas, j'étais fatigué"

SUPER BINGO ! Quel terroriste d'ultragauche es-tu ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

50 questions que la DGSI pose en garde-à-vue antiterroriste.

Il y a deux ans, le Ministère de l'Intérieur orchestrait l'opération antiterroriste du 8 décembre 2020, en pleine mobilisation contre deux lois extrêmement liberticides : sécurité globale et séparatisme. Le gouvernement se vantait alors d'avoir « neutralisé » des « activistes violents d'ultragauche » qui auraient eu pour projet de « s'en prendre aux forces de l'ordre ».

Ces camarades virent la DGSI et ses petits soldats du GAO et du RAID les arracher à leur sommeil. Viseurs laser pointés sur elleux, menottes, sac sur la tête, iels étaient embarqué.es dans des fourgons banalisés en direction des sous-sols de la police antiterroriste parisienne afin d'y être séquestré.es pendant plus de trois jours d'interrogatoires. Cinq d'entre elleux furent incarcéré.es pendant de longs mois, avec tout le panel des mesures « antiterroristes » appliquées en prison.

Voilà donc deux ans que le spectre du « terrorisme » politique de gauche a donc refait son apparition dans le spectacle sécuritaire.

Suite au meurtre ciblé de trois camarades kurdes à Paris ce 23 décembre 2022, c'est avec écœurement que nous avons entendu Ducont-Moretti affirmer sans honte que « le racisme n'est pas une idéologie » et que l'auteur de ces crimes ne pouvait donc pas être poursuivi pour « terrorisme ».

Le gouvernement rappelle encore une fois ô combien l'antiterrorisme est un outil de répression des idéologies subversives (qu'elle soient fascistes ou révolutionnaires), et ô combien le racisme est compatible avec l'ordre républicain.

L'adhésion présumée à certaines idées de nos camarades du 8/12 tient une place centrale dans l'accusation qui leur est faite. De la DGSI au PNAT, la criminalisation de leurs engagements politiques est l'axe principal permettant d'alimenter une présomption de culpabilité qui semble se suffire à elle-même. Ce degré extrême de répression des idées révolutionnaires a pour objectif de purger la société de ses éléments contestataires afin d'imposer un régime néo-fasciste. Des pans de plus en plus larges du mouvement social sont visés par les dispositifs antiterroristes : black blocs, écologistes, anarchistes, grévistes, (pro)kurdes, journalistes d'investigation, etc.

Voilà pourquoi il nous a semblé important de vous partager ces 50 questions qui ont été posées par la DGSI aux inculpé.es lors des gardes-à-vue à Levallois-Perret entre le 8 et le 12 décembre 2020.

True Story.
#FuckDGSI

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ALORS, QUEL TERRORISTE D'ULTRAGAUCHE ES-TU ?
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« De fait, l'ultragauche est multiple et protéïforme »
Parquet National Anti-Terroriste

L'« ultragauche » est une construction policière qui a pour intérêt d'englober pêle-mêle la multitude des luttes sociales qui échappent au contrôle électoral, associatif et syndical. Le PNAT considère que la menace d'ultragauche se dissimule dans un vaste panel de lieux et de pratiques. Pratique !

Dans ses réquisitions de novembre 2022, le PNAT associe à une « menace terroriste » :

« un certain nombre de maisons d'édition » (La Fabrique, Agone, Entremonde, Libertalia, etc.)
« une myriade de sites internet » (Lundi Matin, Attaque, Chronique de la guerre sociale en France, La Horde, Paris Luttes Info, La Bogue, IAATA, ect.)
« un militantisme non-violent » (tractage, organisation de concerts, collage, graffiti, piquets de grève, soutien logistique à des grèvistes et des ressortissants étrangers, etc.)
« certains espaces de rencontres » (bars associatifs, clubs de sport, centres sociaux, collectifs d'habitants, librairies, squats, etc.)
« certains espaces ruraux désertés » (Cévennes, Corrèze, Ariège, Tarn, Ardèche, Dordogne, etc.)
« les dégradations de biens privés ou publics » (champs OGM, caméras de surveillance, antennes relais, armoires de fibre optique, banques, multinationales, véhicules de gendarmerie, etc.)
« l'occupation illégale de lieux » (squats, occupations, ZADs, etc.)
« des actions coup de poing » (attaques de permanences de partis, affrontements avec des militants d'extrême-droite, black bloc, actions de solidarité internationale, etc.)

Il peut y avoir plusieurs manières de réagir face à une GAV antiterroriste. La plus recommandée est d'exercer son droit à garder le silence. Cependant, vu la « gravité » des soupçons qui pèsent sur toi, ta non-collaboration sera considérée comme un aveu de culpabilité, ou une « preuve » que tu es un.e militant.e aguerri.e. Tu iras probablement en détention provisoire, mais ta défense sera plus « facile ».
Une fois le dossier entre tes mains, tu sauras à quoi t'en tenir.

Les conditions d'une GAV antiterroriste sont particulières : privation sensorielle et temporelle, interrogatoires très intensifs (entre 300 et 800 questions), instabilité émotionnelle due à l'arrestation spectaculaire, menace d'une peine de prison démesurée, techniques de manipulation des enquêteur.ices, etc.

Il n'y a pas de honte à craquer, pleurer, répondre aux questions, etc. Ce sont des professionnels qui ont accumulé des décennies d'expériences pour « faire parler » leurs suspects. Mais il ne faut jamais oublier : chaque question (même anodine) a pour objectif que tu t'incrimines toi-même ou que tu incrimines d'autres personnes. Les agents te mentiront aisément.

POUR S'ARMER FACE À LA GARDE A VUE
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« Comment la police interroge et comment s'en défendre » du Projet Évasions
☻ Disponible en téléchargement sur le site : https://projet-evasions.org/

« Petit manuel de défense dollective : de la rue au tribunal » de Riposte Collective
☻ Disponible sur le site : https://infokiosques.net/

Pour soutenir les inculpé.es du 8 décembre et trouver plus d'infos, rdv sur https://soutien812.net

Formation Juridique - Riposte Collective

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Atelier formation juridique vendredi 6 janvier à 18h à l'université Paris 8 (Saint-Denis)

Ce vendredi, Riposte Collective vous invite à une formation juridique.

C'est un atelier pour apprendre à se préparer à une manifestation, adopter de bons réflexes avant et pendant une arrestation, comprendre le déroulement et le but d'une garde à vue et rester solidaires de la rue jusqu'au tribunal.

Rendez-vous vendredi 6 janvier à 18h dans le hall du batiment B2 de l'université Paris 8.

2 rue de la liberté, Saint-Denis (l'accès est libre)
Métro ligne 13, arrêt Saint-Denis Université

Pour la dolce vita, Riposte Collective !

L'éducation dès la maternelle, un regard libertaire : 2e atelier

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous le vendredi 13 janvier à partir de 19h30 à la bibliothèque La Rue pour le 2e atelier sur « l'éducation dès la maternelle, un regard libertaire ». Le thème de cette session : de la théorie à la pratique.

L'objectif est de poursuivre la réflexion sur ce que peut être l'éducation libertaire au sein de notre société actuelle, et de trouver des moyens d'actions pour accompagner au mieux le développement de chacun.e, tout au long de la vie.
Groupe Libertaire La Rue - FA

Les anarchistes entretiennent traditionnellement une méfiance envers tout ce qui exerce ou représente un pouvoir illégitime, ainsi, l'éducation du jeune enfant, le rapport maitre / élève est au cœur de leurs préoccupations. Antiautoritaire, contre toute hiérarchie et toute méritocratie quelles qu'elles soient, la pensée anarchiste repose sur des valeurs fondamentales de liberté, d'égalité fondamentale et d'auto-détermination. 

Le vendredi 2 décembre 2022, plus d'une dizaine de participant.e.s se sont réuni.e.s avec le groupe La Rue pour débattre au sujet de l'éducation libertaire. Des professeur.e.s, des professionnel.les de la petite enfance, et des étudiant.e.s du second degré et du supérieur, ainsi que des curieux.ses. ont tenté de définir ce que pouvaient être les grands principes de l'éducation libertaire, tout en questionnant les difficultés intrinsèques de ce mouvement. Les échanges ont été extrêmement riches, et les participant.e.s ont souhaité organiser une deuxième réunion sur le même sujet.
Elle se tiendra le vendredi 13 janvier 2023 dans la bibliothèque La Rue, 10 rue Robert Planquette Paris 18. 
Nul besoin d'avoir assisté à la première réunion pour participer,
nous vous accueillerons avec plaisir 
L'objectif est de poursuivre la réflexion sur ce que peut être l'éducation libertaire au sein de notre société actuelle, et de trouver des moyens d'actions pour accompagner au mieux le développement de chacun.e, tout au long de la vie. 

Informations pratiques :
Bibliothèque La Rue : 10 rue Robert Planquette Paris 18. M°L2 - Blanche
Vendredi 13 janvier 19h30
L'éducation dès la maternelle, un regard libertaire - 2e atelier : De la théorie à la pratique

Des feux d'artifices pour les prisonnier.es !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Pour le nouvel an 2023, des feux d'artifices ont été tirés devant 6 lieux d'enfermement en Île-De-France. On a pu aller jusqu'à la Maison d'arrêt pour femmes de Versailles, la Maison d'arrêt de Villepinte, le CRA du Mesnil-Amelot, la prison de la Santé, la maison d'arrêt de Bois d'Arcy et le CRA de Vincennes.

Quand on était assez proches pour s'entendre, on a pu échanger quelques cris de solidarité avec les prisonnier.es avant de repartir !
Force à tou.tes les enfermé.es, on vous oublie pas.

Vive le feu et crève la taule !