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Suivi du procès du 8/12

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le procès dit du « 8/12 » s'ouvrait ce mardi 4 octobre au tribunal judiciaire de Paris. Nous essaierons quand à nous de publier tous les jours un résumé des audiences dans cet article (tous les après midi à partir de 13h30 du mardi au vendredi, pendant 4 semaines).

Pour plus d'info sur cette affaire avant de suivre le procès, voici quelques liens d'articles :

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Récit de l'affaire du 8/12 sur Blog soutien 8/12

Pour un suivi du procès sur mastodon, vous pouvez suivre l'infoline avec le @soutien812

Radio Parleur fait également un live twitter du procès.

Voici le compte-rendu de la 1re session de ce procès.

Jour 1 : mardi 3 octobre : Rassemblement et découverte du tribunal et du procès

Rassemblement
Un appel à rassemblement devant le tribunal avait été fait pour ne pas laisser les inculpé-es et leurs proches seul-es à ce procès. Il y a eu des prises de paroles, des banderoles et des messages affichés sur le parvis, des chants et même une cantine. Environ 200 personnes sont venues en soutien.
Des personnes ont eu des contrôles d'identités en arrivant sur le parvis.

NOUS NE NOUS LAISSERONS PAS ANTI-TERRORISER

Le procès
Une fois n'est pas coutume, la salle prévue n'est pas toute petite et nous n'avons pas eu à batailler pour avoir la place de rentrer dans la salle, Le procès se déroule dans une grande salle, avec peut être 150 places (dont certaines réservées aux journalistes accrédité-es).
14h l'audience commence. Se pose la question des témoins participants au procès. Les avocat-es ont demandé à ce que soient entendu les flics de la DGSI qui ont fait les déclarations et PV estimant que ces personnes pouvaient être dangereuses, qu'il fallait enquêter sur elleux et les mettre sur écoute. Personne ne sait sur quoi ils se sont basés pour lancer ces accusations... Ces flics n'ont pas été chercher leur citation à paraître (sorte de convocation) et pour l'un d'eux, anonyme, ce sont les locaux de la DGSI qui sont restés fermés face à l'huissier venant demander des informations sur la personne et remettre la citation.
Les avocat-es font une demande de renvoi du procès pour pouvoir audiencer les fonctionnaires de la DGSI, et qu'ils puissent témoigner au procès.
Cela est refusé.
Ni le ministère public (représentant de l'État, qui accuse les personnes jugées), ni les juges n'auront la volonté d'aider à convoquer ces flics pour qu'ils témoignent, même anonymement au procès.
Pour les avocat-es, il y a obstruction à la justice et déni des droits de la défense : iels n'auront jamais accès à la réelle raison de toute cette enquête.

Une autre demande de renvoi a été faite sur un argument plus juridique qui sera sûrement très bien détaillé ailleurs, mais dont nous n'avons pas compris tous les tenants juridiques. Elle concerne la mise sur écoute des prévenu-es avant même la date officielle de l'enquête, ces mises sur écoute sont donc censées être illégales. Si une décision du Conseil Constitutionnel de la semaine dernière est validée par le Conseil d'État (si on a bien suivi), ces mises sur écoute seraient illégales, et il n'y aurait donc plus de procès 8/12.

Bon, comme on s'en doutait tout-es malheureusement, après une suspension d'audience d'une heure, les juges ont décidé de refuser ces demandes de renvoi. Le procès aura donc bien lieu.

17h Ont encore lieu des « demandes d'actes », c'est-à-dire que certaines pièces soient ajoutées au dossier. Les avocat-es n'ont pas pu avoir accès à certains enregistrements des mises sur écoute ou à un disque dur d'ordinateur. Le tribunal répondra plus tard à ces demandes, en fonction des débats.

Après avoir demandé aux inculpé-es leurs identités et revenu-es, et cité les faits reprochés (globalement, participation à groupement en vu d'actes terroristes, associations de malfaiteurs, atteinte à l'État, utilisation de clefs de criptage, refus ADN, détention ou usage d'engin explosif çàd fumis ou autre, etc etc ) le procès peut enfin commencer. La présidente (juge principale) fait un très long rapport d'audience = elle résume les faits pour les assesseuses (les 2 autres juges).
Les faits reprochés et préventions seront reprécisés pendant toute la durée du procès. Ils sont aussi dans les différents articles beaucoup plus détaillés, dont vous retrouvez les liens au tout début de cet article.

Pour finir : la juge donne un planning flou des futures journées de procès à venir.
Mercredi (aujourd'hui quand sort l'article) les liens entre les inculpé-es, comment iels se connaissent, le passé commun + les lieux de surveillance
Jeudi (début 14h30 exceptionnellement) : les explosifs (si pas commencé la veille), les armes, les entrainements militaires, les outils numériques, les projets.

Ramdam Party - Soirée de présentation de la manif'action contre l'autoroute A69

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ramdam sur le macadam, nous ne laisserons pas passer l'autoroute !
Jeudi 5 octobre à partir de 19h30 à la Maison Ouverte à Montreuil

📆 Rendez-vous jeudi 5 octobre pour une soirée festive de préparation à la manif'action contre l'autoroute A69 Toulouse-Castres !

🏡 De 19h30 à 22h, on se retrouve à la Maison Ouverte de Montreuil pour se rencontrer et présenter l'action « Ramdam sur le Macadam », qui aura lieu les 21 et 22 octobre entre Toulouse et Castres, pour s'opposer au grand projet inutile de l'autoroute A69.

Au programme de cette soirée festive :

  • brief sur la lutte
  • présentation de l'action
  • organisation pour se rendre à l'action

🚙 Ce projet d'autoroute, c'est :

  • 400 hectares de zones humides et terres étouffées
  • Des centaines d'arbres abattus
  • La poursuite de l'exploitation des travailleurs et travailleuses
  • ... un gain de 4 minutes de trajet alors qu'une route existe déjà !

🌳 Entre la fin du monde et la fin de leur monde, il n'y a pas d'alternative... On vous attend !

Un bon récap de la lutte contre l'autoroute à lire sur IAATA

7es rencontres antiracistes et antifascistes

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rencontres organisées par le collectif 20e solidaire avec toutes les migrantes et tous les migrants : S'organiser ensemble contre les racistes et les fascistes !

Face aux offensives racistes du gouvernement (interdiction de l'abaya, projet de loi Darmanin, violences policières, ...) et à l'augmentation du danger fasciste (du RN aux groupuscules identitaires en passant par les médias d'extrême droite), organisons-nous dans nos quartiers ! Nous sommes la majorité, ensemble faisons reculer le racisme et isolons les fascistes !

#SolidaritéAntiraciste
#SolidaritéAntifasciste

Assemblée de lutte et de mobilisation : Darmanin ne fera pas sa loi, pas de JO sans papiers !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Assemblée publique de mobilisation contre le projet de loi Darmanin, pour organiser la lutte contre le racisme, contre le projet de loi Darmanin et pour la régularisation de tous les Sans-Papiers !

Assemblée publique de mobilisation contre le projet de loi Darmanin, pour organiser la lutte contre le racisme, contre le projet de loi Darmanin et pour la régularisation de tous les Sans-Papiers !

Lundi 2 octobre 19h à la Salle Hénaff (Bourse du Travail - 29 boulevard du Temple 75003)

Pour organiser des manifestations, des rassemblements, des campagnes (collage, réseaux sociaux, communication) et des actions dans les prochains jours, semaines et mois !

Nous projetons par exemple d'organiser un « passage de la flamme de la solidarité internationale » à partir de mai 2024 sur le même parcours que celui de la flamme olympique qui circulera sur tout le territoire pendant plus de deux mois. Il s'agira de mobiliser, mettre en lien, tous les réseaux de solidarité dans toutes les régions qui pourrait s'achever à Paris par un grand défilé populaire le 14 juillet. La préparation de cet événement serait un puissant moyen de construction d'une large campagne toute l'année contre le racisme, contre le fascisme, contre les violences d'État.

Communiqué du Carnaval Autonome contre le Grand 8, suite aux violences subies

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

28 septembre, le Grand 8, « fête » capitaliste, écocidaire et sécuritaire bat son plein à Paris 8, Saint-Denis. Un groupe militant de la fac déambule joyeusement dans le festival pour le dénoncer et le contester, avec musique, slogans et confettis, et se fait agresser violemment par les vigiles et leur « auxiliaire », dans l'impunité la plus totale.

Communiqué du Carnaval Autonome contre le Grand 8, suite aux violences subies

28 septembre, fin d'après-midi, le Grand 8, « fête » capitaliste, écocidaire et sécuritaire bat son plein à Paris 8, Saint-Denis. Un groupe militant de la fac déambule joyeusement dans le festival pour le dénoncer et le contester, avec musique, slogans et confettis.

Moins de dix minutes après le début de notre carnaval, alors que nous passions devant la grande scène avec un inoffensif fumigène, nous avons été pris-es violemment à partie par les vigiles de l'université, qui n'ont pas hésité à agresser des étudiant-es. Nous dénonçons les violences physiques dont un grand nombre d'entre nous ont été victimes : plaquages au sol, coups de poing au visage, poursuite dans les rues de Saint-Denis, menaces de séquestration, violences verbales...

En plus des vigiles, un « auxiliaire » s'est particulièrement lâché avec des coups violents et répétés portés à la tête de plusieurs personnes, dont une déjà à terre. Plus que de le laisser faire, les vigiles ont encouragé les actes de cet homme, qui avait apparemment carte blanche. Plutôt que de l'arrêter alors qu'il tabassait nos camarades, les vigiles frappaient avec lui, sans retenue, et affirmaient sans gêne qu'il n'y avait pas d'inquiétude à avoir « puisqu'ils le connaissaient ». D'autres personnes ont également pris part aux violences contre nous, systématiquement encouragées par les vigiles.
Nous avons distribué des tracts, jeté des confettis et parlé aux étudiant-es présent-es. Nous avons dénoncé et contesté le Grand 8, mais à aucun moment nous n'avons mis en danger des personnes, des stands ou l'évènement. Dès les premiers coups, nous avons tenté de partir nous mettre à l'abri, en cherchant à calmer le jeu. De l'autre côté, il n'y a eu aucune tentative de dialogue, on nous a littéralement sauté dessus, y compris quand nous cherchions simplement à protéger les personnes blessées parmi nous. La réponse violente et autoritaire des vigiles a été disproportionnée et illégale, et nous laisse des impacts psychologiques et physiques visibles. Nous dénonçons collectivement ces attaques injustifiées qui auraient pu mener plusieurs étudiant-es aux urgences.
Les personnes en minorité de genre ont été particulièrement victimes de ces violences, ce que nous dénonçons en tant que violences de genre.

L'administration de l'université est responsable de ces violences et doit agir au plus vite pour y répondre, en convoquant et expulsant les vigiles auteurs de violences physiques graves sur des étudiant-es, notamment celui qui s'auto-proclame « chef de la sécurité ». Nous exigeons également de savoir qui est cet homme qui joue les Benalla dans notre fac ?! Nous en appelons aux organisations politiques présentes sur la fac pour demander des comptes aux vigiles et à l'administration.
Rappelons le encore : nous avons dénoncé joyeusement un évènement, nous n'étions pas dangereux-ses, pas violent-es, pas menançant-es, d'ailleurs tout se passait bien avant que les vigiles n'interviennent. Est-il encore possible d'avoir un discours qui conteste la Présidence à Paris 8 ?

N'ayant aucune confiance dans l'administration de la fac qui couvre les violences des vigiles et n'hésite pas à appeler les flics depuis plusieurs années, nous lançons également un appel aux témoignages et vidéos de cette action.

Notre université préfère nous tabasser plutôt qu'entendre nos voix légitimes, et laisser s'exprimer les discours néo-libéraux et sécuritaires qui n'ont absolument pas leur place dans notre université, qui est, nous le rappelons, un service public !

Contact : carnavaltoto@proton.me