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Plus d'infos sur les arrestations liées au carnaval contre toutes les expulsions du 2 avril 2022, à Montreuil

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Retrouvez ici des informations indispensables sur les arrestations liées au carnaval contre toutes les expulsions du 2 avril 2022 à Montreuil, un sacré carnaval.

On vous en parlait il y a quelques mois, 4 personnes ont été arrêtées entre janvier et avril 2023 suite à l'émission de mandats de recherche à leur rencontre. Il leur est reproché d'avoir participé à un carnaval contre toutes les expulsions, organisé à la fin de la trêve hivernale 2022, à Montreuil.

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Carnaval au cours duquel, entres autres dégradations, la façade d'une agence immobilière s'est prise un extincteur de peinture, et de nombreuses autres ont été couvertes de tags. Ces personnes sont sorties de garde-à-vue avec un procès pour groupement en vue de commettre des violences, dissimulation du visage sans motif apparent, dégradations en réunion, refus de signalétique, refus de donner son code de déverrouillage de téléphone.
Une première personne a été interpellée le 8 janvier 2023, clairement attendue pas loin de chez elle par deux keufs du commissariat de Montreuil. Une autre, en sortant de chez elle un matin, par des flics planqués à une terrasse de bar. Une troisième a été interpellée en mars, elle aussi en sortant de chez elle. Lors de la garde-à-vue de cette troisième personne, une personne s'est rendue au comico de Bobigny pour lui apporter son passeport. Elle sera alors interpellée à son tour pour le même mandat de recherche et restera 24h en GAV.

L'enquête comporte des éléments que l'on pense intéressants à diffuser.

Revenons au 2 avril 2022. À la fin du carnaval, une personne est interpellée par les keufs en plein milieu de la foule. Une enquête de flagrance [1] est ouverte à ce moment-là. L'enquête de flagrance est close le 6 avril.
15 jours plus tard, le 22 avril 2022, le commissariat de Montreuil ouvre une enquête préliminaire pour les mêmes faits : absolument aucun acte d'enquête ne sera mené, mais les keufs demandent à la mairie de Montreuil ses images de vidéosurveillance.

Le 15 juin 2022, les policier.es du commissariat de Montreuil transmettent leur dossier au GLAT (groupe de lutte anti-terroriste, le nom sonne bien mais c'est pas pour autant qu'iels sont compétent.es). Sur ce PV de transmission, un condé a écrit à la main « transmission des photos des mis.es en cause aux RT [renseignements territoriaux] qui se proposent de les identifier ». C'est quand l'enquête est transmise au GLAT qu'elle va avancer. Les keufs du GLAT, qui travaillent au commissariat de Bobigny, commencent par écrire un PV de « contexte » (un PV dans lequel les keufs détaillent le contexte dans lequel un délit a été commis), dans lequel iels résument et analysent leur histoire du milieu squat montreuillois :

« La commune de Montreuil connaît dans ce contexte, depuis le début de l'année 2021, une recrudescence de manifestations violentes, dégradations et destructions en lien avec la mouvance contestataire radicale implantée sur son territoire. La commune occupant un rôle territorial particulier servant à la fois de lieu d'habitation pour la mouvance au sein de squats ou de colocations militantes, de lieu d'échange dans les points de rendez-vous de la mouvance mais également d'espace de propagande par le fait avec des attaques effectuées contre différentes enseignes commerciales implantées sur la commune » blabla blablabla bla bla

Les keufs exploitent ensuite la vidéosurveillance de la ville de Montreuil et visionnent le parcours du carnaval dans son intégralité en soulignant l'activité d'une dizaine d'individus. Iels suivent alors les mouvements de ces personnes, ce qui est facilité parce que tout le monde est habillé n'importe comment, c'est un carnaval. Plus tard dans la manif, les keufs essaient de comprendre comment les gens se déchangent et prennent des captures d'écran des visages non-masqués. S'ensuit un super blabla sur le black bloc, l'idée étant pour les keufs de montrer que ce carnaval ressemble à un black bloc et que ses participant.es sont bien dans un groupement en vue de commettre des violences. Leur analyse n'ayant aucun intérêt en dehors de son aspect humoristique, on en reproduit ici quelques extraits :

Il est à noter que les actions de type « black bloc » sont d'ordinaire pratiquées par des individus choisissant d'opter pour une tenue entièrement sombre en vue de se fondre dans une foule, le contexte carnavalesque (avec changement de vêtements en cours de défilé par l'utilisation de dressings portatifs, avec la présence de nombreux masques et couvre-chefs fantaisistes – ou moins – permettant la dissimulation de l'intégralité du visage) facilite ici l'anonymat des auteurs d'infraction.

Notons que les déguisements des participants ne sont pas des déguisements traditionnels obéissant à des codes de festivité de carnavals locaux ou à des costumes traditionnels. Les tenues des défilants « déguisés » sont principalement composées de vêtements de récupération choisis pour leurs couleurs criardes ou leurs motifs bigarrés (léopard, panthère). Si l'attention portée au faste de l'apparat semble réduite, la compréhension de la notion de déguisement a néanmoins été attentivement prise en compte concernant la dissimulation du visage des défilants. Bien vu.

Vient ensuite un PV magique, dans lequel le GLAT dit utiliser les photographies présentes au TAJ et leur « connaissance de la mouvance contestataire radicale et squat francilienne et plus particulièrement des individus la composant évoluant sur la commune de Montreuil ». Dans ce PV, les condés associent les photos de 4 personnes déchangées à la fin du carnaval, récupérées sur les images de vidéosurveillance, avec 4 identités. Pour deux de ces personnes, les keufs utilisent des photos prises lors d'un précédent passage au commissariat et ajoutées au TAJ. Iels ne précisent pas si le rapprochement entre les photos du carnaval et celles du TAJ s'est fait grâce à leurs logiciels de reconnaissance faciale ou si iels ont utilisé leur « connaissance de la mouvance contestataire blablabla ». Pour une autre personne, les condés comparent les photos prises pendant le carnaval avec des photos prises lors d'un rassemblement de soutien, devant le commissariat de Vincennes, à des personnes arrêtées pendant l'ouverture d'un squat. Pour la dernière personne, elle est comparée à une photo d'elle prise devant son domicile (un squat), un jour random (photo qui met pas trop en valeur d'ailleurs).

Dans la foulée, les condés envoient des réquisitions à la PNIJ (la plateforme nationale des interceptions judiciaires, un outil qui leur permet d'automatiser leurs réquisitions liées à la téléphonie), pour demander les numéros de téléphone des personnes que les keufs ont identifiées. Ça marche dans trois cas sur quatre, pour l'une des personnes, iels trouvent le numéro d'un homonyme (les boloss).

Ces actes d'enquête ont lieu entre le moment où le GLAT récupère l'enquête, le 15 juin, et le 15 juillet.
Un peu plus tard, fin août, début septembre, les condés contactent aussi les magasins (banques, agences immobilières) visés par le carnaval pour leur demander si iels veulent porter plainte. Une bonne partie d'entre elleux – bénef – ne donnera pas de suite.

Le 9 novembre, les condés font un avis magistrat pour demander l'émission d'un avis de recherche pour les 4 personnes précédemment identifiées.

On pense que c'est important de noter que le GLAT s'est saisi de plusieurs affaires concernant la « mouvance contestataire radicale et squat » de Montreuil. Lors d'une des gardes-à-vue pour le carnaval, une des personnes s'est retrouvée inculpée dans une autre enquête, pour lequel elle aura un procès lors de la même audience. Cette autre enquête concerne des faits de dégradations en réunion à Montreuil datant du 29 septembre 2021 sur une banque, un cabinet d'architecte et sur EGIS, une entreprise qui participe à la constructions de prisons. Cette autre enquête est elle aussi menée par le GLAT. Par ailleurs, le GLAT laissant traîner en bordel leurs dossiers sur leurs bureaux, on sait aussi qu'il s'est chargé de mener une enquête concernant des dégradations sur le local du PCF de Montreuil lors d'une manif sauvage pour fêter le début de la trêve hivernale en octobre 2022.

Les 4 personnes interpellées auront un procès en mars 2024 au tribunal de Bobigny. Force à elleux !


[1] L'enquête de flagrance est l'un des trois types d'enquête, c'est celui que les keufs déclenchent quand le délit vient d'avoir lieu. Elle dure au maximum 14 jours, et permet aux keufs de mener des perquisitions, par exemple. L'enquête préliminaire, elle, peut s'ouvrir à la fin d'une enquête de flagrance, ou bien être ouverte après la découverte d'un délit comis il y a plus de 48h. C'est le régime d'enquête qui donne le moins de droits aux policier.es.

Pourquoi crier « Nous sommes tous des gazaouis » ? / Résistons Ensemble no 214

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Bulletin no 214 – du 22 novembre 2023, du réseau Résistons Ensemble. Formé en 2002, Résistons Ensemble a pour but d'informer, de briser l'isolement des victimes des violences policières et sécuritaires et de contribuer à leur auto organisation.

Le petit journal mobile recto-verso A4 « RESISTONS ENSEMBLE » du réseau contre les violences policières et sécuritaires est sorti. Il est destiné à être photocopié et à être diffusé localement, si le journal vous plaît. Vous êtes invitEes à participer à son élaboration, à sa rédaction, à se joindre à l'équipe de rédaction. Nous attendons vos contributions, propositions, critiques...
Lire l'intégralité et télécharger ce bulletin mis en page au format pdf.


Au sommaire :

  • Pourquoi crier « Nous sommes tous des gazaouis » ?
  • Chronique de l'arbitraire : ropalestiniens = criminels ? • Loi Darmanin : de cette société-là, on n'en veut pas ! • Reconnu innocent, mais toujours en bas de l'échelle • La dissolution d'associations devenue une arme banale pour l'État macroniste • Justice pour Nahel ! • Un mariage gazé à Gennevilliers (92) • Education nationale macroniste c'est l'armée • Un flic d'Aulnay condamné • « Ne nous laissons pas anti-terroriser ! » • Les armes de la répression

L'édito :

Pourquoi crier « Nous sommes tous des gazaouis » ?
Dans sa lettre adressée au pays Macron nous interpelle : il ne faut pas importer la guerre de Gaza en France. Désolé, c'est trop tard. Si des dizaines de milliers de manifestants ont crié avec une rage inédite, dans des rassemblements interdits ou pas, qu'ils se sentaient solidaires du sort des gazaouis, c'est aussi parce qu'ils se considéraient victimes de la même logique oppressive en France.
Bien sur, ce n'est pas Gaza chez nous, ce n'est pas un génocide ici. Les bombes ne tombent pas sur les hôpitaux, il n'y a pas plus de 12 000 civils, écrasés sous les ruines, la France n'est pas un « cimetière des enfants » (UNICEF), les prématurés ne meurent pas dans les couveuses faute d'électricité et d'eau…
Mais, suite au meurtre de Nahel des exécutions, des mutilations, des centaines de condamnations, ont répondu aux révoltes légitimes de la jeunesse.
La propagande étatique marche à coup de censure et d'atteintes aux libertés publiques, les manifestations de solidarité avec Gaza ont été interdites et criminalisées : 1 400 amendes de 135 euros, un responsable de la CGT arrêté, une miltante palestinienne de 72 ans, enlevée par la police en civil en plein Paris et expulsée vers le Caire manu militari, le pouvoir a dissout des associations antifasciste ou contre l'islamophobie (voir article dans la suite du bulletin ici).
Alors qu'à Lyon les gangs fascistes attaquent impunément à coup de barres de fer et mortiers une réunion de solidarité avec Gaza et que le maire socialiste de Saint Denis menace d'expulser de ses locaux la Compagnie Joli Môme pour avoir organisé une soirée pro-Palestine, le projet de loi Darmanin sur l'immigration a mijoté dans les caves nauséabondes du Sénat (voir article dans la suite du bulletin ici).
Alors, confrontés à ce régime raciste et autoritaire n'est-il pas naturel que les plus opprimés et exploités, le « sel de la terre », puisent des forces de résistance dans la luttes des Palestiniens ?
Comme une couche de chantilly d'un blanc aveuglant qui servirait à camoufler un gâteau faisandé, l'actuelle agitation du gouvernement a le même effet sur l'antisémitisme. C'est le pouvoir qui génère l'antisémitisme en accusant la lutte contre l'État sioniste d'être antisémite. Comme Israël, le pouvoir en France utilise l'actualité à des fins idéologiques : comment prétendre lutter contre l'antisémitisme en marchant, comme le 12 novembre, avec la droite et l'extrême droite antisémite et islamophobe ?
Si l'objectif est de faire voir la vérité, pourquoi Macron et les forces dites « démocratiques » ne demandent – ils pas l'envoi d'une commission d'enquête internationale et indépendante sur les tueries de civils perpétuées le 7 octobre par le Hamas ? Parce que le pouvoir Israélien n'en veut pas ?
Manifester, bien sûr, mais pour faire mal aux agresseurs sionistes et à leurs soutiens ultra-libéraux il y a plus : Boycott des profiteurs de la colonisation !
Infos pour l'action : https://www.bdsfrance.org/

Lire l'intégralité et télécharger ce bulletin mis en page au format pdf.

Un mega Zonz'ondes de fin d'année !! une emission de radio pour les prisonnier.e.s et leurs proches.

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Pour envoyer des dédicaces musicales, des messages, des pensées, 4h d'antenne en direct le 24 décembre au soir.

Yép yép yép...

Cette année l'émission Zonz'ondes propose un méga Zonz'ondes de fin d'année...
Ce sera le dimanche 24 décembre en direct de 20h à minuit diffusé à Valence sur radiomega 99.2, à Saint-Etienne sur radiodio 89.5, à Lyon sur radio canut 102.2, à Marseille sur radio galère 88,4 ou en streaming sur internet

Zonz'ondes c'est une émission pour les personnes enfermées et leurs proches. (habituellement tous les 2e mercredi du mois, 20/21h sur radioMega Valence)

Une émission pour envoyer des dédicaces, des musiques, des pensées...

Le 24 décembre 2023 : 4h d'antenne radio, pour briser l'isolement le temps de quelques heures, pour s'apporter de la force, écouter du bon son, rire et se sentir bien ensemble... Alors si vous avez envie de laisser des messages, de nous écrire, de nous faire des vocaux, des courriers, de nous appeler en direct.

Voilà toutes les infos :

tél zonz'ondes 07 44 17 84 13 via messagerie classik, whatsapp, telegram, signal
tél direct le soir même 09 72 40 20 85
adresse postale :
zonz'ondes, radio mega
35 rue prompsault
26000 Valence

Faites passer le mot !

On nous entendra depuis

  • Centre pénitentiaire de Valence sur radio méga 99.2
  • Centre pénitentiaire de la Talaudière (Saint-étienne) sur radiodio 89.5
  • Dans une partie de la maison d'arret de Corbas, le centre pénitentiaire de Saint Quentin Fallavier, depuis l'EPM de meyzieux, le Vinatier et les CRA Lyon saint exupery sur radio canut 102.2
  • Centre Pénitenciaire des Baumettes à Marseille, l'EPM de la Valentine, la Centrale d'Arles - en partie -, la MA de Luynes, le CD de Tarascon sur radio galère 88.4

Et peut être plus...

Appel au cortège féministe du Mouvement des femmes kurdes pour les manifestations du 23 décembre et du 6 janvier à Paris

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Mobilisations « Vérité et Justice » pour les deux attentats qui ont visé le Mouvement des femmes kurdes à Paris en 2013 et 2022.

Chères amies,

Le 9 janvier 2013, Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez, trois militantes kurdes étaient assassinées en plein cœur de Paris au 147 de la rue Lafayette. L'enquête a prouvé que ce triple féminicide, exécuté par Ömer Günay (officiellement décédé en prison peu avant son procès), avait été commandité par les services secrets turcs (MIT). Pendant 10 ans, sous la devise « Vérité et Justice », nous avons mené notre combat pour que soit levé le « secret-défense » sur les documents qui permettraient à la justice de faire toute la lumière sur ces crimes et de juger les véritables commanditaires. Alors que les autorités françaises ont fait la sourde oreille face à nos alertes, comme nous le craignons, l'impunité que nous dénonçons depuis des années a ouvert la voie à un second massacre le 23 décembre dernier. Un homme, William Malet, avait alors ouvert le feu sur le parvis du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F), dans le même arrondissement de Paris (Xe) qu'en 2013. En plein préparatif des 10 ans de commémoration du premier massacre, la représentante du Mouvement des femmes kurdes en France Emine Kara (Evîn Goyî) a été prise pour cible et a été tuée dans cette seconde attaque qui a également coûté la vie à deux autres militants, Mîr Perwer et Abdurrahman Kizil. Jusqu'à ce jour, le parquet anti-terroriste n'a pas été saisi de l'affaire et aucune mesure n'a été prise pour permettre une enquête et établir les liens entre ce meurtrier et des intérêts ou des services de renseignements étrangers, comme nous le soupçonnons à juste titre en vue des faits et de la situation politique au Moyen-Orient.

Face au manque de transparence des instances compétentes et du gouvernement français, nous appelons à deux grandes manifestations pour exiger des réponses claires et des actes concrets.

C'est pourquoi, nous vous donnons rendez-vous :

  • le 23 décembre 2023 à 12h
    Marche de la Gare du Nord au CDK-F (16 rue d'Enghien)
  • le 6 janvier 2024 à 11h
    Départ de la grande manifestation à la Gare du Nord jusqu'à la Place de la République où se tiendra un rassemblement.

Chères sœurs de lutte,
Nous vous donnons rendez-vous en tête de cortège derrière notre banderole « Jin Jiyan Azadî » pour marquer la présence féministe dans la manifestation.

Nous ne plierons pas face aux féminicides politiques et aux crimes fascistes !
Ni oubli, ni pardon !

Nous vaincrons face à l'impunité !
Vérité et Justice !

Mouvement des femmes kurdes en France (TJK-F)

Café Piazza des employés du Centre Pompidou et de la BPI en lutte - jeudi 21

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Jeudi 21 décembre, les employés de la Bibliothèque Publique d'Information et du Centre Pompidou seront réunis sur la piazza du Centre Pompidou à 12h afin de mobiliser les usagers ; des cafés et gouters seront proposés, à prix libre pour alimenter la caisse de grève.

Depuis quelques mois, le Centre Pompidou est mobilisé face à la fermeture du centre en 2025 pour travaux. Les employés font face à un avenir incertain, à la fois pour le centre mais aussi pour leur avenir professionnel.

Devant ces problèmes d'organisation et le manque de réactivité de la direction, le Centre Pompidou connaît un mouvement de grève historique.

Depuis quelques temps, cette grève a été rejointe par les employés de la Bibliothèque Publique d'Information, où titulaires et vacataires se mobilisent pour des problématiques similaires, notamment face au désherbage massif que connait la bibliothèque mais aussi contre les problèmes de précarité.

Afin de sensibiliser les usagers, les employés se retrouveront jeudi 21 décembre devant le centre pour une discuter de leurs revendications, et vendre des petits déjeuners afin d'alimenter la caisse de grève.

Nous nous battons avant tout pour garder un service publique de qualité, et préserver les intérêts des travailleurs du Centre Pompidou et de la BPI.

Nous avons hâte de pouvoir vous rencontrer et discuter avec vous.

Voici un lien pour la caisse de grève et une pétition contre le désherbage massif de la BPI :
https://www.helloasso.com/associations/collectif-352-55/formulaires/1
https://www.change.org/p/stop-au-saccage-des-collections-de-la-bpi-centre-pompidou

Pour nous suivre sur les réseaux sociaux, Twitter et Instagram : @vacataires_bpi