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12 heures pour l'anarchisme au Lycée Autogéré de Paris

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

12 heures pour l'anarchisme au Lycée Autogéré de Paris : journée d'affirmation organisée autour de la projection des 4 périodes du documentaire de Tancrède Ramonet Ni Dieu ni Maître. Chaque épisode sera suivi d'une réflexion et d'un échange avec la salle. En soirée, concert d'ACHAB

Le groupe Commune de Paris de la Fédération anarchiste animera le 3 juin de10h à 22h au Lycée autogéré (LAP), 12 heures pour l'anarchisme.

Cette journée d'affirmation est organisée autour de la projection des 4 périodes du documentaire de Tancrède Ramonet : Ni Dieu ni Maître. Chaque épisode sera suivi d'une réflexion et d'un échange avec la salle. En fin d'après-midi, se tiendra un débat sur la censure en présence d'un militant d'ACRIMED. En soirée, le groupe ACHAB, rock radical, donnera un concert pour clore ces 12 heures pour l'anarchisme.
Entrée libre

12 h pour l'anarchisme autour des documentaires de Tancrède Ramonet :

Ni Dieu ni maître

  • 9h30 Accueil Café-Thé
  • 10h -11h30 : La Volupté de la destruction (1840-1914). 70'
    Débat avec Anne Steiner et Francis Pian
  • 11h-12h30 : La mémoire des vaincus (1911-1945) - 70'
    Débat avec Claire Auzias et Karine Snepmac
  • 12h30-14h30 : Déjeuner organisé et autogéré par les Lapiens
  • 14h30-16h : Des Fleurs ou des pavés (1944-1968) - 70'
    Débat avec René Berthier et Jean-Pierre Patin
  • 16h-16h30 : Pause
  • 16h30-18h : Les réseaux de la colère (1965-2012) 70'
    Débat avec Frank Mintz et Hugues Lenoir
  • 18h-19h : Débat autour de la censure : Tancrède Ramonet, Acrimed et Norbert Devermelle
  • 19h-20h30 : Repas organisée en autogestion par les lycéennes et les lycéens du LAP
    Et balance musicos
  • 20h30-22h30 : concert : ACHAB
  • 22h30-23h (rangement)

L'affiche :

Au format pdf

L'Actu des Oublié.es • SIII • EP16 • La guerre des graines II Convergences

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Deuxième épisode de la Guerre des Graines avec une ouverture internationale sur les luttes pour les semences paysannes. Pérennité de pratiques ancestrales ou nouvelles émergences paysannes, les méthodes pour conserver, échanger et cultiver des semences libres et reproductibles s'accordent sur une triple nécessité : organisation locale forte, développement des liens humains entre les régions et les centres urbains pour susciter des mobilisations massives, et internationalisation de la lutte pour éventuellement remporter des batailles à l'échelle législative et juridique.

Si le player ne s'affiche pas, écoutez ici !

Avec M. Ibrahim Sidibe, exploitant agricole et membre de la Coordination Nationale des Organisations Paysannes du Mali
Famara Diédhiou, chargé de programme Afrique de l'Ouest de l'Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (Afsa)
et Millaray Painemal, co-fondatrice de l'association nationale des femmes rurales et indigènes Anamuri et coordinatioce du réseau des femmes mapuches TrawunpuZomo de Cholchol

MEDIAS
Afrique de l'Ouest : Mediapart et Afrique XXI (Articles Fanny Pigeaud) ;
Film La Guerre des Graines ; Site de l'AFSA
Tunisie : Inkyfada et le film Couscous : les graines de la dignité.
Palestine : Nyeleni.org
Amérique latine : film Semillas, bien comun o propriedad corporativa ?

MUSIQUES
6'24 Con esto basta de Garzia et Arianna Puello
18'34 Taiñ Wirintukun Mapuche de Waikil

VISUEL Wikimedia Commons
Drapeau mapuche et pancarte « Non au TPP11 » lors d'une manifestation le 20 octobre 2019 à Santiago du Chili. Le TPP11 est un accord multilatéral qui entérine notamment l'interdiction des semences paysannes au profit des semences industrielles au Chili. Auteur : Abarca Vasti.

Tous les épisodes de l'Actu des Oublié.es ici !

Week-end international antifasciste

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Du 1er au 6 juin 2023 à Paris, 10 ans après le meurtre de Clément Méric : programme de la semaine et texte d'appel de l'Action Antifasciste Paris-Banlieue.

Programme

Jeudi 1er juin

  • 19h30 : lancement de l'ouvrage Clément Méric, une vie, des luttes
    Rendez-vous à la Librairie Libertalia (12 rue Marcelin-Berthelot à Montreuil).

Vendredi 2 juin

  • 18h à 02h - concert au Kilowatt : Agnostic Front, Brigada Flores Magon, Bull Brigade, Syndrome 81, The Ready Mades.
    Au Kilowatt (18 rue des Fusillés à Vitry-sur-Seine).

Samedi 3 juin

  • 10h à 17h - Meeting Antifasciste. Rendez-vous à la Bourse du Travail de Paris (3 rue du Château d'eau dans le 10e)
  • 15h - Match des équipes féminines du MFC1871, au stade Louis Lumière (30 rue Louis Lumière dans le 20e)
  • 18h à minuit - concert à la Parole Errante : Médine, Rocé, DJ Pone, Juste Shani, Sean, Ryaam, Costa, Nanor. La Parole Errante : 9 rue François Debergue à Montreuil.

Dimanche 4 juin

  • 11h - Manifestation antifasciste, départ au métro Barbès dans le 18e.

Lundi 5 juin

  • 18h30 - Rassemblement en hommage à Clément. Rue Caumartin dans le 9e.

Mardi 6 juin

  • 14h - Manifestation contre la réforme des retraites.

Appel de l'AFA-PB

Le 5 juin 2013, Clément Méric militant syndicaliste et antifasciste est tué par des néo-nazis en plein Paris. Chaque année depuis, nous organisons un moment d'hommage et de lutte. Cette année, pour les 10 ans de la mort de Clément, un week-end international antifasciste aura lieu du 1er au 6 juin à Paris-Banlieue.

Le meurtre de Clément n'est pas un accident tragique comme certains continuent à le clamer, mais bien l'expression d'un processus de fascisation rampant de la société française. Sa mort a symboliquement ouvert une séquence historique d'affrontements politiques et sociaux dont l'augmentation des violences et des meurtres d'extrême-droite n'en sont que la face la plus tragique : les meutres racistes et politiques en plein Paris du rugbyman Federico Aramburu en mars 2022 ou de Mir Perwer, Abdurrahman Kizil, Emine Kara à proximité du centre culturel Kurde en décembre 2022. La multiplication d'attaques contre les mosquées, les menaces de mort et agressions à l'encontre de militants politiques et syndicalistes de gauche, les agressions racistes, islamophobes, xénophobes, antisémites et homophobes ne sont que la suite logique de la bascule idéologique d'une grande partie de la société et des élites françaises.

Méthodiquement instrumentalisée, l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite traditionnelle est désormais un scénario probable pour la prochaine élection présidentielle. Dans ce contexte, de plus en plus d'acteurs politiques, médiatiques et économiques ont acté le choix du fascisme plutôt que celui des luttes pour l'émancipation sociale. S'ajoutent à cela, la radicalisation politique et l'autonomisation de la base policière, qui s'illustrent dans des appels à une guerre civile et raciale en France. L'affichage dans la rue et sur les réseaux sociaux de slogans et imageries ouvertement nazis, fascistes et pétainistes illustrent cette accélération. Parallèlement à cette violence d'extrême droite, les violences d'État s'incarnent dans la répression de plus en plus décomplexée du mouvement social, des tentatives d'assassinat de Serge D. aux morts de Rémi Fraisse et de Zineb Redouane.

Encore une fois, le système politico-médiatique cherche à nous imposer un choix binaire entre deux types de néolibéralisme : autoritaire, dont Macron est la caricature, ou néo-fasciste, dont Le Pen est la façade rénovée.

Mais la séquence actuelle nous montre qu'une alternative est en marche. Ces dernières années le mouvement social s'est renforcé, intensifié et diffusé à de nouvelles échelles et sur plusieurs fronts. Sous ses formes classiques ou avec l'émergence de nouvelles dynamiques et tactiques. De la défense de l'environnement à la lutte contre le néolibéralisme (loi Travail, Gilets Jaunes, réformes des retraites...), en passant par les mobilisations contre les violences policières dans les quartiers populaires (familles réclamant vérité et justice pour les victimes). Le mouvement social et l'autodéfense populaire sont la résistance face à la violence sociale du système capitaliste et à son supplétif, le fascisme.
L'antifascisme dans lequel Clément Méric s'inscrivait ne se réduit pas au seul combat contre les organisations d'extrême droite, il trouve sa place dans la remise en cause d'un système qui permet l'émergence et le développement des nouveaux visages du fascisme et précarise des pans de plus en plus importants de la population. Ce n'est donc pas un hasard si dorénavant le mouvement antifasciste révolutionnaire en France est la cible d'une criminalisation médiatique, politique et judiciaire, l'une des figures du nouvel ennemi intérieur.

Dans le cadre de l'hommage des 10 ans de la mort de Clément, nous vous invitons au week-end antifasciste international qui s'inscrit non seulement dans le mouvement social contre la réforme des retraites en France mais aussi dans la résistance internationale contre le néolibéralisme.

Rendez-vous dimanche 4 juin 2023 pour une manifestation antifasciste à 11h au métro Barbès.

Pour une défense collective du 1er mai parisien

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Appel à se retrouver pour une défense collective du 1er mai parisien.

Pour une défense collective du 1er mai parisien

Le 1er mai 2023, à Paris, pendant la manifestation de l'après-midi et pendant ses suites, plusieurs centaines de personnes sont passées entre les mains de la police et un nombre élevé (que nous ne connaissons pas) dans celles de la justice. L'État réprime le mouvement social et tout ceux qui ne veulent pas baisser les bras dans la rue dans un premier temps puis au tribunal pour contraindre, interdire, enfermer. Procès, reports en comparutions immédiates et préalables, détentions provisoires, auditions, convocations diverses, avertissements pénal probatoire (APP), convocations par procès-verbal avec placement sous contrôle judiciaire (CPV-CJ) : les procédures sont multiples et la justice individualise les cas pour mieux mater ce qui naît d'un mouvement. Nous avons tous intérêt à aller à contre courant de cette logique, à penser et contrer la justice de manière collective, ensemble plutôt que chacun dans son coin. 

Nous sommes des inculpés, des proches, des compagnons et des camarades de ceux qui sont passés en comparutions préalables le jeudi 4 mai et qui ont été placés en détention préventive pour cinq d'entre eux. Un est aujourd'hui toujours enfermé, suite au renvoi de sa comparution immédiate, là où les autres ont été libérés sous contrôle judiciaire. Nous appelons, toujours dans la même logique confrontative, à être en nombre au tribunal contre cette décision lors de la demande de mise en liberté qui a été réclamée (DML). À ce jour, nous savons que se dérouleront plusieurs procès le 6, 8, 12 et 13 juin au tribunal judiciaire de Paris, certains depuis des comparutions préalables et immédiates renvoyées, d'autres suite à des convocations diverses, avec procès en CPV-CJ mais pas seulement.

Nous voulons nous organiser pour nous défendre collectivement face à la justice, à partir des situations individuelles et pour le mouvement social en cours. Pour ce faire, nous proposons de nous retrouver les dimanches 21, 28 mai, et 4 juin, sur la Place des Fêtes. 

Nous appelons tout ceux et celles qui, de près ou de loin, se retrouvent face à la répression de ce 1er Mai, où qui près ou de loin, se retrouvent face à la répression de ce 1er Mai, où qui connaissent quelqu'un dans ce cas, à en parler autour d'eux et à venir à ce rendez-vous.

L'appel en pdf :

Rencontre autour du BUND - Union Générale Juive des Travailleurs de Lituanie, de Pologne et de Russie

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le Bund, Union Générale Juive des Travailleurs de Lituanie, de Pologne et de Russie. Parti révolutionnaire marxiste dans le fond et de culture juive dans la forme, le Bund a écrit une des pages les plus originales de l'histoire des mouvements d'émancipation contre le capitalisme et de lutte contre l'antisémitisme. 
Une expérience puissante qui mérite d'être redécouverte et qui permet de réfléchir l'articulation entre lutte pour l'égalité et révolution sociale.

Rendez-vous le vendredi 2 juin 2023 à 19h30 à la Bibliothèque La Rue (10, rue Robert-Planquette 75018) pour une rencontre autour du Bund - Union Générale Juive des Travailleurs de Lituanie, de Pologne et de Russie. 

Retour sur l'histoire du mouvement révolutionnaire juif d'Europe de l'Est du début du XXe siècle.
Au sein d'une société profondément antisémite, fort de son slogan « Dans la rue vers les masses », le Bund a su organiser une classe ouvrière paupérisée et divisée. Socialiste et laïque, luttant contre l'influence du sionisme, l'organisation aspirait à une unité culturelle autour de la langue Yiddish. Ses milices d'autodéfense, son large réseau d'organisations sociales, ont donné à toute une population les moyens de s'émanciper et de faire entendre des revendications de justice et d'égalité. Une expérience puissante qui mérite d'être redécouverte et qui permet de réfléchir l'articulation entre lutte pour l'égalité et révolution sociale.

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