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8 mars 2024 : affronter le fémonationalisme

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 8 Mars 24, « Nous Vivrons » a défilé à Paris pour dénoncer le manque d'empathie supposé des féministes envers les victimes israéliennes. Alors qu'il est factuellement établi que le traitement de la mémoire est incomparablement plus important et respectueux pour les victimes israéliennes que palestiniennes, iels prolongent en France la rhétorique fémonationaliste de l'État Israélien.

Ce 8 Mars 2024, alors que l'Europe s'engonce dans ses frontières, se barde de policiers qui tuent expulsent, trient, repoussent, enferment, que les températures ne cesse de monter, que tout fond et se délite, à Paris dans la manifestation féministe, les milices sionistes tabassent. Soyons très claires : nous, grande majorité des personnes descendues dans la rue ce 8 Mars, nous soutenons la lutte d'émancipation du peuple palestinien, parce que nous combattons la colonialité sous toutes ses formes. Nous exigeons l'arrêt immédiat du génocide en cours du peuple palestinien. Nous exigeons le démantèlement de la structure d'apartheid coloniale de l'État Israélien. Nous voulons mettre à bas l'alliance mondiale auto-légitimante entre les puissances coloniales d'Europe, des États-Unis et d'Israël. Ce sont des conditions sinequanones pour pouvoir mettre en place une solution permettant à toutes les populations présentent sur les territoires de Palestine / Israël de pouvoir envisager un futur viable.

Ce 8 Mars 2024 à Paris, ce qu'on a vu c'est un service d'ordre aux allures miliciennes, tout en cagoule et en virilité, en copcopinage avec la BRAV-M, elle-même corps policier aux pratiques ouvertement paralégales. Ce qu'on a vu c'est le patriarcat sous son déguisement fémonationaliste : Des vrais hommes, des musclors, qui protègent les seules vraies femmes, les leurs. Racisme et sexisme se donnent ici la main. En même temps qu'il entretient la confusion entre antisémitisme et antisionisme, le collectif « Nous vivrons » entretient la confusion entre féminin et féminisme. Deux discours qui s'entremêlent dans la rhétorique patriarcale fémonationaliste où le but est de soutenir la dynamique coloniale tout en arrivant à la conclusion totalement renversée que l'ordre patriarcal national n'est pas l'ennemi des femmes, bien au contraire, il est leur sauveur. Rabattre le féminisme sur le féminin puis éjecter du féminin toute une partie des femmes*, c'est la rhétorique qui a toujours accompagné la colonialité mondiale. C'est pourquoi nous, féministes de 2024, nous savons que nous devons sans cesse penser depuis ce cercle ouvert qu'est la catégorie femme. Nous, féministes de 2024, reconnaissons l'histoire lugubre de collaboration entre les mouvements dits « féministes » blancs, le colonialisme et l'apartheid. Nous connaissons notre histoire et à ce titre reconnaissons qu'il est de notre responsabilité de nous positionner clairement contre le génocide, l'apartheid et le colonialisme en Palestine.

La situation coloniale en Palestine est un laboratoire de cruauté et de mort. Sous nos yeux, l'armée israélienne rivalise de trouvailles pour humilier toujours plus, torturer toujours plus, faire souffrir toujours plus profondément la population civile palestinienne qu'elle affame. Toutes ces tortures escortées par les rires des soldats, font désormais partie du champ de ce qu'il est possible et même légitime de faire endurer à des humains. Cette inversion totale de l'ordre moral, cette jouissance de la cruauté, qui est encouragée par les discours des extrêmes droites partout dans le monde, dessine les contours d'une normalité future effrayante. Puisqu'il est normal d'affamer des bébés, d'écraser des personnes au bulldozer et de mettre les enfants au spectacle de la mort de leurs parents, puisqu'il est normal d'annihiler complètement un peuple et d'en rire, comment, après cela trouver quoi que ce soit de vraiment grave ? Comment ne pas voir que toutes ces tortures et ces massacres auxquels nous assistons en direct depuis nos téléphones vont irrémédiablement infuser sur les normes futures de la guerre et leurs prolongations dans le maintien de l'ordre et la lutte contre les ennemis de l'intérieur ?

Jouer la montre. Voilà ce que font aujourd'hui les soutiens de la politique coloniale de Netanyahou. Jouer la montre alors que d'heure en heure s'annonce l'assaut final de l'armée israélienne sur Rafah où sont réfugiées plus d'un million de personnes. Jouer la montre alors que des centaines de milliers de PalestinienNEs enferméEs dans Gaza sont en train de mourir de faim. Jouer la montre, jusqu'à ce que le dernier bâtiment ait été explosé et le·a dernierE palestinienNE assassinéE. Jouer la montre en cherchant à ralentir la contagion mondiale du soutien populaire à la cause palestinienne. La ralentir juste le temps suffisant pour que États-Unis et les États européens puissent renflouer l'armée sioniste d'un nombre effarant mais jamais suffisant de bombes, d'avions de chasse, de snipers et de grenades. Juste le temps nécessaire pour l'armée israélienne de parachever l'irréversible. Alors, quand le projet colonial d'extermination sera accompli, que les contrats d'exploitation des ressources de la côte de Gaza seront scellés, les territoires spoliés et revendus, alors et seulement alors, on verra tous les Joe Bidens du monde pleurer sur le sort malheureux des palestinienNEs. Une fois qu'il n'y aura plus de risque en capital comme on dit, une fois que ce sera trop tard, il sera de bon ton de verser quelques larmes. Dans quelques années, pour prouver leur supériorité, ces mêmes chefs d'État offriront - peut-être- aux survivantEs du massacre, d'humiliantes indemnisations sous conditions.

C'est pourquoi il nous semble important de comprendre la rhétorique de « Nous Vivrons » pour ce qu'elle est : un outil parmi d'autres de défense de la colonialité et des avantages matériels qui la compose. Ce n'est pas parce que les armes ici ont la forme de mots qu'elles opèrent dans le champ de la discussion. L'embrouille et le déni font partie de l'arsenal verbal du système colonial dont la cruauté est indéfendable. Cela doit nous amener à des considérations tactiques. Premièrement : Il est de la responsabilité des mouvements féministes de démonter les attaques rhétoriques sionistes. À ce titre les organisateurices de la manifestation du 8 Mars avaient la responsabilité d'ancrer le féminisme dans la lutte décoloniale et de refuser que des collectifs qui soutiennent l'assassinat de plus de 20 000 enfants, qui défendent la légitimité d'un État sur le point d'exterminer plus d'un million de personnes, viennent défiler dans le cortège féministe. Iels ont eu peur, n'ont pas voulu prendre les risques, alors ce risque c'est la base qui l'a pris. Deuxièmement : la véritable lutte se joue sur le plan du rapport de force.

Nous encourageons donc tout le monde à continuer à se rendre massivement en manifestation, à amplifier la campagne StopArmingIsraelFrance, et les actions de boycott, de blocage et de visibilisation menées par les collectifs palestiniens, afin de forcer les États coloniaux dans lesquels nous vivons, à cesser leur soutien au génocide en cours.

Texte de l'Assemblée Féministe Transnationale

*

@assfemtransnat
Tous les textes de l'Assemblée Féministe Transnationale ici

Photo : Marche de nuit féministe du 7 mars 2024
Note de contexte post-rédaction

  • NousVivrons, proche du « collectif du 7 Octobre » : groupe réactionnaire ayant revendiqué plusieurs actions de perturbation depuis le 12 novembre (contre le dépôt de gerbe de la LFI au Vel-d'Hiv pour la journée contre l'antisémitisme, opposant le cortège Palestine pendant la manifestation nationale contre les Violences Sexistes et Sexuelles le 25 novembre en chantant la Marseillaise...). Ce 8 mars, pour la première fois, leur cortège est officiellement inclus dans la marche, par l'accord de certains membres de l'inter-orga du 8 mars : FSU, CGT, Solidaires, CNDF grève féministe.
    Le présence de personnes se revendiquant de gauche et « combattant l'antisémitisme » dans leurs cortèges crée la confusion. Le service d'ordre serait celui du « Service de Protection de la communauté Juive », groupe se réclamant « apolitique ».

Arrestations du 1er mai 2023 : La juge condamne malgré l'absence de réquisitions du parquet !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 23 janvier 2024, au TGI de Paris se déroulaient 2 procès relatifs à la vague d'arrestations le soir du 1er mai 2023, en plein mouvement social contre la réforme des retraites.

Ce soir-là, la police avait effectué des arrestations massives, craignant des manifestations sauvages comme c'était le cas dans la capitale et dans d'autres villes de France régulièrement depuis le soir de l'annonce du 49.3.

Dans un de ces procès, l'inculpée était accusée de “participation à un groupement” et “refus de signalétique”. Constatant pendant ses réquisitions un dossier presque vide et sans doute consciente du nombre d'affaires de ce soir-là qui s'étaient soldées par un abandon, des relaxes ou des peines mineures lors du passage devant les tribunaux, la procureure a requis elle-même la relaxe. L'avocat de la défense a pour sa part demandé une condamnation de l'État a remboursé les frais de justice en cas de relaxe.

Il était alors probable que le tribunal, constatant l'absence de réquisitions, suive l'avis du parquet. C'était sans compter sur la juge, qui pensa quant à elle que l'infraction de “participation à un groupement en vue de” était tout à fait caractérisée, sur la base de la fiche d'interpellation uniquement, mais probablement surtout pour ne pas avoir à remboursé l'accusé des frais de justice, et condamna L à 60 jours amende de 10 euros, ce qui fait donc un total de 600 balles d'amende.

Un appel a été demandé par L, dont l'affaire sera donc rejugée.

Nous appelons d'ores et déjà à être présent en solidarité lors de l'audience en appel pour ne laisser personne seuls face à la justice et ses sales juges !

Récit d'une petite manif autonome non déclarée contre les CRA à Paris

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

On avait proposé un rendez-vous dimanche dernier à 15H à Barbès pour une déambulation autonome contre les CRA, les frontières et la répression. Plusieurs événements récents nous avaient motivé·e·s à organiser cette manif : les quelques évasions du centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes en novembre et en décembre 2023 (youpi !), les révoltes qui ont eu lieu dernièrement à l'intérieur, mais aussi les 2 salves d'arrestations, près du CRA, de 12 puis 4 personnes solidaires de la lutte des retenu·e·s.

Vive les évadés, force aux retenus !

L'idée derrière cet appel autonome était de parler de ces événements, à la fois pour leur donner de la visibilité dans l'espace public, exprimer notre solidarité et casser la sensation d'isolement que peut créer la répression. En bref, faire un appel à prendre la rue pour (re)prendre confiance collectivement dans la lutte, montrer qu'on n'est jamais seul·e·s à être animé·e·s par la destruction des CRA, des prisons, des frontières et du racisme structurel, que ce soit par les mots comme par les actes.

Stop frontières

On a vu une petite centaine de personnes rejoindre le rassemblement, c'était chouette de faire quelques rencontres de cette manière. On espère se donner l'occasion de se recroiser bientôt ! Si on refait ce genre de trucs vous le saurez par Paris-luttes.info :) Petite pensée à celles et ceux qui se sont tappé·e·s des heures de transport pour venir depuis la banlieue parisienne ou autre <3 et à celles et ceux qui ont enchaîné le contre-meeting de Zemmour et la manif.

Affiches collées « Le Kérosène c'est pas pour les avions, c'est pour brûler les centres de rétention »

Pour une manif non déclarée, qui plus est dans Paris, on était surpris·e·s et super content·e·s d'avoir déambulé pendant 2h sans intervention des flics. Le cortège était juste suivi par une voiture banalisée, et encore, pas dans les petites rues ! Des collages d'affiches ont eu lieu tout le long de la manif : contre les CRA, contre les boîtes collabo du système d'expulsion raciste, contre les frontières et pour la lutte des retenu·e·s. Des gens ont pu taguer au calme quelques murs de la ville. Et on a crié de nombreux slogans aux passant·e·s, aux gens qui occupent la rue et à celles et ceux présent·e·s à leurs fenêtres pour rappeler qu'on veut la liberté pour toustes, avec ou sans papier.

Affiche collée : à bas les cra

Que ce sont les lieux d'enfermement qui posent problème et pas les gens qui y sont parqué·e·s. Que les entreprises telles que Engie, Vinci, Eiffage ou Air France bénéficient du business de l'enfermement des personnes sans papiers, et que le contrôle et la charité ne sont pas des moyens de lutter contre les logiques racistes de tri des personnes et d'infantilisation à l'oeuvre dans certaines associations.

Affiches collées sur le parcours

On a fait un petit coucou à l'association France Terre d'Asile (FTDA), pas loin du métro Marx Dormoy, histoire de lui rappeler son rôle dans la permanence des CRA. La façade a été redécorée à la peinture. De manière générale, toutes les asso qui font de l'accompagnement individuel en CRA - Cimade, ASSFAM... - se rendent complices des logiques racistes de tri, de fichage, de répression et d'expulsion. Toutes touchent plusieurs millions d'euros de subventions. Pour continuer de remporter les appels d'offre et percevoir cet argent, elles passent sous silence la plupart des mauvais traitements reçus par les prisonnier·ères et invisibilisent leurs révoltes. En mai 2020, par exemple, l'ASSFAM avait fermé les yeux sur le tabassage d'un retenu au CRA de Oissel... alors qu'il avait été tapé dans une cellule d'isolement adjacente à ses bureaux. Autre exemple : l'ASSFAM n'a pas eu un mot pour M., retrouvé mort en cellule le 26 mai 2023, après qu'il a été tapé par les flics

La façade de France Terre d'Asile redécorée

La Poste de Marx Dormoy a été couverte d'affiches dénonçant ses pratiques de poukaves. C'est plus simple d'ouvrir un compte chez La Poste quand on n'a pas de papiers français, et on entend régulièrement parler d'histoires de gens dénoncé·e·s par les employé·e·s aux flics, qui viennent interpeller puis envoyer en CRA. Des slogans ont aussi été chantés contre Emmaüs en croisant quelques unes de ses boutiques. La célèbre multinationale, sous son vernis d'asso humanitaire, n'hésite jamais à faire appel aux forces de l'ordre pour faire arrêter-condamner-expulser les grévistes sans papiers, à la rue, qui oseraient se retourner contre leurs patrons et leurs conditions déplorables. De nombreux récits de ces luttes et des crasses infligées par Emmaüs sur les salaraié·e·s sont trouvables sur Paris Luttes et ailleurs. Plus récemment, une longue grève de plusieurs mois a sévi au sein de communautés du Nord-Pas-de-Calais. Des grévistes sont même allé·e·s en bus jusqu'au siège national à Montreuil. La direction avait pris la décision de fuir et de retirer l'appel à participer à la marche du 18 décembre.

Affiche collée : « La Poste dénonce les »sans-papiers« ... Pas de vacances pour les balances !!! »

On a pu discuter des CRA, des évasions, etc. avec des gens qui nous alpaguaient ou nous posaient des questions sur la raison de notre manif. Nous avions choisi de faire la déambulation depuis Barbès jusque la Porte de la Chapelle pour s'adresser directement
aux nombreuses personnes qui subissent quotidiennement l'occupation policière de ces quartiers.
Un truc qui n'a pas été fait, par manque d'organisation, c'est de traduire nos tracts en anglais et en arabe.

À bas l'État

C'est dommage parce que beaucoup d'habitant·e·s de ces quartiers ne lisent pas le français. On fera en sorte d'être plus au taquet sur la traduction la prochaine fois.

La manif s'est terminée non loin du 104, haut lieu de la gentrification du 19e arrondissement, occupé par des mineur·e·s isolé·e·s depuis l'aprem du samedi. Des chants contre Darmanin se sont fait entendre, sans s'approcher de l'occup : après discussion on se disait on nous a dit que notre présence pourrait détériorer les négociations en cours avec la mairie et la préf. Tant pis, une prochaine fois !

Feu aux CRA

À la fin de la manif on s'est dit que comme les flics n'étaient pas intervenus lors de la manif, on annulait le rdv post-manif prévu en cas de problème. Après réflexion, certain·e·s d'entre nous ont regretté de pas l'avoir maintenu ne serait-ce que pour chiller ensemble et débrieffer de toute façon. On trouve bien de se parler quand ça va pas, mais aussi quand ça va bien ! Ç'aurait été l'occasion de mieux se rencontrer. La prochaine fois on y réfléchira à deux fois !

Nous avons appris qu'une personne avait malheureusement été arrêtée suite à un contrôle de police en amont de la manif. Une grosse pensée pour elle et ses proches, on espère que ça va ! Son suivi est bien en cours par la Legal Team et ses proches.

Les flics ont checké quelques personnes se rendant à la manif qui avaient le malheur de passer par le mauvais trottoir. Rappelons qu'il est toujours bon d'envoyer des guets à l'avant pour ce genre d'événement et de ne pas hésiter à faire des détours ou changer de trottoir à la vue des bleus. Quoi qu'il en soit, les flics étaient avec quelques fourgonnettes et quelques équipes en uniforme sur les trottoirs aux alentours de Barbès ce jour-là au même titre que les autres jours, le quartier étant quotidiennement occupé à des fins de contrôle et de surveillance.

À bas les frontières

Nous avions essayé de prendre nos responsabilités quant à la répression possible de cette manif en prévoyant une manière de se disperser qui soit rassurante et collective, mais aussi en en diffusant dès le début du rassemblement, un tract avec les conseils antirep en cas d'arrestation, en faisant un speech au micro avant de partir pour re-détailler tout ça, et en prévoyant une avocate prête à se charger des suites juridiques s'il venait à en avoir.

Pour rappel, le procès des 4 inculpé·e·s du parloir sauvage aura lieu le 02 Juillet. Et le procès des 12 inculpé·e·s du nouvel an aura lieu après l'été, le 29 octobre au matin et le 30 octobre en après-midi.

Contre le racisme et la machine à expulser,
À bas les frontières, à bas les CRA,
Vive l'anarchie !

Oh non des anarchistes

Anniversaire de la Révolution syrienne / Palestine - Syrie, Terres de Révoltes

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

À l'occasion de l'anniversaire de la révolution syrienne et en l'honneur de la lutte du peuple palestinien en Palestine, en Syrie et ailleurs, nous organisons un événement à la Parole Errante les 16 et 17 mars prochains.

Programme

Samedi 16 mars

𝟏𝟓𝐡 : 𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 194. 𝑵𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒆𝒏𝒇𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒖 𝒄𝒂𝒎𝒑 𝐝𝐞 𝐒𝐚𝐦𝐞𝐫 𝐒𝐚𝐥𝐚𝐦𝐞𝐡, 𝐬𝐮𝐢𝐯𝐢 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐮𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞 𝐫é𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫

90 mins | 2017 | Documentaire | VOSTFR

Synopsis : Contraint de rejoindre l'Armée de libération palestinienne en Syrie seulement un mois avant le début du soulèvement syrien, le réalisateur commence à filmer sa vie à Yarmouk. Face à l'escalade de la violence et aux attaques croissantes de l'armée du régime syrien contre le camp, Samer et ses ami.e.s tentent de documenter les espoirs, les luttes, les départs et les pertes qu'ils éprouvent. Entre caméras au poing, caméras espions ou images de smartphones, le film retrace, de façon intime, l'entourage du realisateur et témoigne de ce qu'était le plus grand camp palestinien dans la région.

𝟏𝟕𝐡𝟑𝟎 : 𝐏𝐚𝐥𝐞𝐬𝐭𝐢𝐧𝐞 𝐞𝐭 𝐒𝐲𝐫𝐢𝐞 : 𝐥𝐢𝐛é𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐞 ? 𝐃𝐢𝐬𝐜𝐮𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐖𝐚𝐟𝐚 𝐌𝐮𝐬𝐭𝐚𝐟𝐚 𝐞𝐭 𝐘𝐚𝐬𝐬𝐢𝐧 𝐚𝐥-𝐇𝐚𝐣 𝐒𝐚𝐥𝐞𝐡 (𝐞𝐧 𝐥𝐢𝐠𝐧𝐞 𝐝𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐁𝐞𝐫𝐥𝐢𝐧)

Wafa Mustafa : militante et journaliste syrienne. Elle participe au soulèvement et survit à la détention par le régime. Exilée en Turquie puis à Berlin, elle travaille notamment sur les disparitions forcées en Syrie.

Yassin al-Haj Saleh : écrivain syrien et ancien prisonnier politique sous Hafez al-Assad. Il rentre en clandestinité en 2011 et rejoint les mobilisations en Syrie avant de s'exiler en Turquie, puis à Berlin.

𝟏𝟗𝐡 : 𝐃î𝐧𝐞𝐫

𝟐𝟎𝐡𝟑𝟎 : 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐭 𝐝𝐞 𝐎𝐬𝐥𝐨𝐨𝐛 𝐞𝐭 𝐇𝐚𝐫𝐞𝐭𝐡 𝐌𝐡𝐞𝐝𝐢

Ce duo exceptionnel a réussi à créer un mélange innovant combinant la musique de l'Euphrate syrienne avec des styles de musique électro, hip-hop et rap. Osloob, un rappeur et producteur de musique palestinien, et Hareth Mhedi, un musicien syrien, compositeur, chanteur et Oudist.

𝟐𝟐𝐡 : 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐭 𝐝𝐞 𝐄𝐧𝐚𝐧𝐚

“Enana” designe la déesse sumérienne de l'amour, de la guerre, du sexe et de la fertilité. Artiste multidimensionnel.le, Enana est rappeur.se, auteur.e, compositeur.ice et interprète. En tant qu'activiste trans non binaire, leur moteur artistique a toujours été alimenté par la quête de liberté et de justice. Depuis quelques années, iel développe un son puissant qui représente leur existence intersectionnelle. Né.e à Damas et basé.e à Berlin depuis 2015.

𝟐𝟑𝐡 : 𝐃𝐉-𝐬𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐊𝐚𝐛𝐲𝐥𝐢𝐞 𝐌𝐢𝐧𝐨𝐠𝐮𝐞

L'un des groupes les plus excitants de la scène électronique, Kabylie Minogue produit un tissage entre les rythmes orientaux et l'énergie de la trance des années 90. Distillée, épurée et dans un fracas révolutionnaire, leur musique se pose comme un acte fondateur, militant, furieusement novateur et fédérateur.

Dimanche 17 mars

𝟏𝟐𝐡 : 𝐁𝐫𝐮𝐧𝐜𝐡 𝐥𝐞𝐯𝐚𝐧𝐭𝐢𝐧

𝟏𝟒𝐡 : 𝐋𝐚 𝐫é𝐯𝐨𝐥𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐒𝐰𝐞𝐢𝐝𝐚 𝐝𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝟐𝟎𝟐𝟑 !

Une ville dans le sud de la Syrie qui demande toujours la chute du régime. Manifestations hebdomadaires, auto-organisation populaire et beaucoup de questions et d'incertitudes. Présentation et discussion avec le collectif Interstices - Fajawat (https://interstices-fajawat.org/ - @intersticesfajawat)

𝟏𝟔𝐡 : 𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐭𝐬-𝐦é𝐭𝐫𝐚𝐠𝐞𝐬

𝑳𝒆 𝑹ê𝒗𝒆 𝐩𝐚𝐫 𝐌𝐨𝐡𝐚𝐦𝐦𝐚𝐝 𝐌𝐚𝐥𝐚𝐬

44 mins | 1987 | Documentaire | VOSTFR

Tourné à Beyrouth dans les camps palestiniens de Sabra, Chatila, Burj al-Barajneh et Ain al-Hulweh, avant l'intervention israélienne. Les camps reproduisent les ruelles et les maisons des villages de Palestine, la caméra s'y aventure comme dans le labyrinthe des mémoires. Ce que racontent les Palestiniens, ce sont leurs rêves : apparitions de personnages célèbres, d'amis ou de parents disparus, images et sons de bombardements et d'avions, moments de peur ou d'amour, images d'une terre devenue lointaine. Jeunes et vieux, hommes et femmes disent leurs rêves, quelque chose de leur monde intérieur.

𝑳𝒆 𝑷𝒍𝒂𝒕 𝒅𝒆 𝑺𝒂𝒓𝒅𝒊𝒏𝒆𝒔 𝐩𝐚𝐫 𝐎𝐦𝐚𝐫 𝐀𝐦𝐢𝐫𝐚𝐥𝐚𝐲

18 mins | 1988 | Documentaire | VOSTFR

La première fois que j'ai entendu parler d'Israël. Au début, il y avait... le plat de sardines. C'était chez ma tante, dans un quartier populaire de l'ancienne Beyrouth. Un jour de canicule de l'été 1950, j'avais six ans, et l'État d'Israël en avait à peine deux !

𝟏𝟖𝐡 : 𝐂𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐭 𝐝𝐞 𝐒𝐚𝐫𝐚𝐛

Sarāb est une aventure chimérique qui fait vivre ensemble la fureur du jazz contemporain et l'infinie richesse des musiques et des textes traditionnels du Moyen Orient. Rêvant avec les harmonies jazz, exultant avec l'énergie du rock, dansant avec les rythmes du monde.

Informations
Les projections sont organisées avec Festival Ciné Palestine. Une partie des fonds sera reversée à des associations palestiniennes et on accueillera Urgence Palestine pour une prise de parole.

L'entrée, les projections, les discussions et les concerts sont à prix libre. Des prix tout doux vous attendent au bar.

Pas de CB sur place !

L'événement est accueilli par :

La Parole Errante Demain*
9 Rue François Debergue
Montreuil 93100
(métro Croix de Chavaux)
laparoleerrantedemain.org

*La Parole Errante Demain est un espace auto-organisé d'expérimentations politiques, sociales et culturelles.

On vous attend nombreux.euses !


أرض الثورات ✊
فلسطين - سوريا

في ذكرى الثورة السورية و تكريماً لنضال الشعب الفلسطيني في فلسطين و سوريا و باقي بلاد المنفى 🍉💛

💫 السبت 16 آذار/مارس 💫

◀️ ٣ بعد الظهر : عرض فيلم « 194. نحن ولاد المخيم » لسامر سلامة يليه حوار
◀️٥ و نص مساءً : فلسطين وسوريا : تحرير مشترك ؟
حوار مع وفا مصطفى و ياسين الحاج صالح (أون لاين)
◀️٧ مساءً : عشاء
◀️٨ و نص مساءً : عروض موسيقية و دي جي

💫 الأحد 17 آذار/مارس 💫

◀️١٢ ظهرًا : فطور
◀️٢ بعد الظهر : انتفاضة السويداء منذ 2023 !
عرض ونقاش مع مجموعة « فجوات »
◀️٤ مساءً : عرض أفلام قصيرة
◀️٦ مساءً : عرض موسيقي لفرقة سراب

❗بالتعاون مع مهرجان سينما فلسطين
❗مع مداخلات من مجموعة « اورجانس فلسطين »
❗سيتم التبرع بجزء من العائدات إلى جمعيات فلسطينية

الدخول ✨ سعر حر
الدفع نقدي فقط !

Surveillance policière : se protéger de son téléphone et de Whatsapp !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

À la frontière franco-britannique comme ailleurs, de nombreux indices laissent penser que la police française surveille à distance le contenu des communications Whatsapp de nombreuses personnes, en particulier des gens qu'elle soupçonne de vouloir franchir la frontière clandestinement.

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De nombreuses enquêtes sont en cours à la frontière franco-britannique pour arrêter les « passeurs ». La définition du mot « passeur » par les autorités est très controversée : il est illégal d'aider quelqu'un à traverser la frontière clandestinement, même gratuitement, et la police arrête beaucoup de gens pour ça. À cause de ça, certaines personnes sont envoyées en prison et parfois expulsées de France ensuite.

Lors d'une enquête de police en France, il est simple pour la police de surveiller les conversations téléphoniques juste en connaissant le numéro de téléphone qu'elle veut surveiller. Elle n'a pas besoin d'accéder physiquement au téléphone de quelqu'un. Le téléphone peut être surveillé pendant plusieurs mois par la police sans que la personne qui est surveillée ne s'en rende compte. Si la police vous surveille, elle peut donc écouter vos conversations téléphoniques et lire vos SMS.

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Français - Whatsapp vs Signal
Anglais - Whatsapp vs Signal
Arabe - Whatsapp vs Signal