❤️‍🔥VENDREDI 24/11-SAMEDI 25/11❤️‍🔥

Vendredi 24 novembre aura lieu le rendu du procès visant à expulser la Kunda, squat ouvert en mars 2020.

C'est un espace de vie, d'activités et d'organisation politique que plus d'une cinquantaine d'habitant•e•s occupent encore aujourd'hui. Ça a beaucoup brassé pendant plus de 3 ans, de nombreuses personnes et collectifs ont traversé ce lieu, nous ont aidé à imaginer et ouvrir des espaces d'activités et se sont organisé•e•s autours de différentes luttes. On a essayé de penser d'autres manières de vivre la ville et d'occuper des temps et des espaces qui ont fait naître de nouvelles complicités autour de moments politiques et bien festifs.

Cette date est pour nous aussi importante qu'incertaine... Mais c'est une étape qu'on a envie de passer avec celleux qui nous entourent depuis le début !

🔥 Venez donc à la Kunda le vendredi 24 et samedi 25 novembre.🔥

Ateliers, spectacles, émission de radio, grosse cantine, concerts, DJ set, sport, tattoo, etc. Toutes les infos sont sur l'affiche ! 👊

Mineurs à la rue et en danger
mobilisons nous !

Parce que les mineur.e.s non accompagné.e.s sont avant tout des enfants.
Parce que nous exigeons le respect des droits de l'enfant dans ce pays où les principes de « fraternité » et d'« égalité » sont gravés sur tous les frontons des écoles.

Réunion publique
Avec les jeunes du parc de Belleville, habitant.e.s solidaires, associations, collectifs et élu.e.s

Appel à la solidarité active
Suite à une « mise à l'abri » de 430 jeunes du Parc de Belleville le 19 octobre (voir ici), dès le 24 octobre la préfecture a décidé d'expulser ces mêmes jeunes qui se trouvent aujourd'hui dans les rues de Paris, dans le dénuement le plus total. Le froid s'installe.

Cette opération de fausse mise à l'abri avait pour objectif clair de « nettoyer » le parc et d'atomiser l'élan collectif qui a émergé spontanément autour de ces jeunes.

Attisé par l'indignation générale, cet élan solidaire loin de décliner s'organise.
Soyons nombreux.se.s avec les jeunes du parc de Belleville, habitant.e.s, collectifs, associations, élu.e.s, afin d'exiger que leurs droits soient respectés et de décider collectivement des actions et mobilisations à venir.

à la Maison de l'air
10h - 13h
Haut du Parc de Belleville
M° Couronnes

Petit déjeuner participatif (dons de boissons et nourriture bienvenus)
Collecte de tentes pop-up, duvets, chaussettes, chaussures, pantalons, bonnets, gants, doudounes...

Chaque 20 novembre a lieu la Journée du souvenir trans. Depuis vingt ans, les communautés trans se rassemblent de par le monde pour se recueillir et commémorer la mémoir de celles et ceux mort-es de la transphobie, assassinées ou suicidées.

Il est impossible d'esquiver la transphobie. La transphobie tue, et ce ne sont pas des mots lancés en l'air. Famille, lieux publics, travail, scolarité, logement, santé, administration, médias : on ne peut pas échapper aux discriminations patriarcales. Les personnes trans les plus touché-es sont les femmes, les immigrées, les TDS et les classes populaires. Cette marginalisation cause de mauvaises conditions de vie, qui poussent au suicide et rendent encore plus vulnérables aux agressions. Dans l'impunité et l'indifférence générale. L'association TGEU le démontre chaque année.

Des conditions de vie qui se dégradent. Les agressions transphobes sont en augmentation en France en 2022 d'après SOS Homophobie. Les législations anti-migrants, l'expulsion des squats, les casses sociales, tout cela a des conséquences concrètes sur les populations trans ! À l'international, certaines situations humanitaires sont catastrophiques, à l'instar de la Russie et d'États américains où les transitions ont été interdites. En France, comme dans toute l'Europe et l'Amérique, les conditions trans ne peuvent que pâtir du climat anti-trans impulsé dans l'espace public par les forces réactionnaires. Ils deviennent la seule parole associée aux trans, poussant toujours plus aux marges de la société.

L'attaque contre les trans porte la même stratégie que celle qui visait le mariage pour tous. La bourgeoisie ne veut que notre asservissement et notre docilité, elle ne veut pas que nous puissions disposer de notre corps. Face à la montée de la réaction, il est plus que nécessaire que l'ensemble du mouvement social affirme, réaffirme et appuie concrètement son soutien aux personnes trans du monde entier.

Alors, dans la lignée des premiers TDoR en France, faisons de cette journée un moment de lutte et de dénonciation des systèmes hétérosexuels, psychiatriques et capitalistes qui nous oppriment !

Nouvel appel de la mère de Nahel :

Ma famille, les habitants de Nanterre, nous sommes choqués par la libération du policier meurtrier de Nahel. C'est un drame sur lequel la justice doit des comptes. Mon fils a été assassiné aux yeux du monde en entier, par balle à bout portant en plein cœur.

Ce policier a tué mon fils.
Ce policier a été libéré par la justice française
Ce policier ressort avec plus d'1 000 000 d'euros pour avoir tué mon fils Nahel.
C'est une honte.

L'État français doit des comptes à la jeunesse, à tous les
citoyens.
J'appelle à la mobilisation de tous pour contester cette
décision.

Nous allons prochainement organiser un grand rassemblement sur Paris pour Nahel, contre les violences policières en France.

Dimanche 19 à 15h place Nelson Mandela à Nanterre

Parce que l'omerta et l'inertie perdurent, il est primordial de créer des espaces pour reconnaître et soutenir les victimes.

Chaque année en France : 165 000 enfants, 110 000 personnes majeures, se déclarent en être victimes (estimations à partir des enquêtes de victimisation CSF 2008 ; ONDRP 2012, VIRAGE 2017).

La société dans son ensemble, de la structure familiale intime jusque dans les institutions éducatives, sociales, juridiques, policières et politiques, reste bien trop souvent encore dans le déni et l'inaction. Ça suffit.

Dans la continuité de la semaine Pour en finir avec l'inceste (qui s'est tenue à Forcalquier), rendez vous à Paris le 20 novembre pour une journée contre l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants. De 13h à 18h30 à la Maison de la radio (Paris) nous pourrons assister au compte rendu de la CIIVISE (Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants). Inscription sur internet.
Au même endroit à 19h aura lieu un rassemblement et une marche des survivant.es d'inceste et de violences sexuelles dans l'enfance.

Venons nombreux.ses !