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Soirée de solidarité avec des inculpées du printemps social

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Soirée de solidarité avec des inculpées du mouvement social contre la réforme des retraites à Toulouse. Rendez-vous à l'AERI samedi 16 mars dès 15h !

Au-delà de l'ampleur impressionnante des cortèges, les manifestations du printemps dernier se sont caractérisées par une grande détermination et colère dans un mouvement social de masse. L'État, martelant sa politique néolibérale et sécuritaire, n'a su y répondre que par une fermeté dogmatique et l'habituelle violence policière. Après nous être acharnées à résister dans la rue, acharnons-nous à soutenir au mieux les personnes inculpées suite à ce mouvement. À Toulouse plusieurs procès ont lieu depuis septembre et certaines des personnes font appel de leur jugement. Les charges distribuées largement sont lourdes, et ce pour nous dissuader de retourner dans la rue. Et l'on sait à quel point les moments où l'on retrouve une confiance dans les élans collectifs sont rares. Pour que fleurissent de nouveaux printemps sociaux, mais qu'émergent également des automnes, des étés et des hivers de luttes victorieuses, construisons la solidarité dans notre camp et soutenons les manifestants avant, pendant et après.

Au programme :

  • 15h ouverture
  • 16h Les Rillettes de Belleville
  • 17h30 Prises de parole et tombola
  • 18h30 Interlude Elaine Brown
  • 19h Surnatural Orchestra

À l'A.E.R.I, 57 rue Étienne Marcel, Montreuil

« Liberté » d'avorter : une avancée en demie teinte ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

C'est la grande mise en scène présidentielle de ce début du mois de mars. Réunis en Congrès au château de Versailles, les parlementaires français ont validé à 780 voix pour contre 72 une révision constitutionnelle visant à protéger la « liberté » d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse. Article de Contre-attaque

C'est la grande mise en scène présidentielle de ce début du mois de mars. Réunis en Congrès au château de Versailles, les parlementaires français ont validé à 780 voix pour contre 72 une révision constitutionnelle visant à protéger la « liberté » d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse.

Suite à cela, l'intégralité des médias a salué un acte « historique » et même un vote « inédit », alors que la France n'est pourtant pas la première à inscrire l'IVG dans sa Constitution, et que les macronistes s'opposaient encore fermement à cette avancée ces dernières années. Mais ce coup publicitaire masque mal l'usage des mots, et les mots sont importants.

C'est bien la « liberté » d'avorter qui figure désormais dans la Constitution, et pas le « droit » à l'IVG. C'est extrêmement différent.

Un droit est un acquis, une prérogative inaliénable dont peut se prévaloir une personne, alors qu'une « liberté » veut juste dire que ce n'est pas interdit, sans pour autant être garanti.

Ça ne vous paraît pas clair ? Alors voici quelques exemples simples. Le « droit au logement », signifie en principe que tout le monde DOIT avoir accès à un logement, et que c'est à l'État de garantir ce droit. La « liberté de se loger » veut simplement dire qu'il n'est pas interdit de se loger, mais que ce n'est pas garanti non plus. Quand les loyers explosent, que l'immobilier est hors de prix, alors des millions de personnes peuvent être à la rue sans que cela ne gêne la « liberté de logement ».

Un autre exemple : on pourrait aussi inscrire la « liberté des soins » dans la Constitution. Sauf que si tous les hôpitaux publics ferment, que les médicaments deviennent payants, que la santé est privatisée, l'accès au soin restera « libre », mais ce ne sera pas un droit pour autant : seuls ceux qui ont les moyens pourront se soigner.

Aux USA, la santé n'est pas un droit : si vous n'avez pas plusieurs centaines de milliers de dollars pour payer un chimiothérapie, alors vous mourrez du cancer sans pouvoir avoir de traitement. En France, nous avons heureusement la Sécurité Sociale, mais le délabrement est tel qu'on est « libres » de se rendre dans des services d'urgences surchargés et de mourir en attendant dans un couloir. Si c'est un droit, alors il faut mettre les moyens.

Dans le domaine éducatif, l'État français prétend garantir le « droit à l'éducation ». C'est-à-dire que tous les enfants doivent avoir accès à une éducation libre et gratuite quelle que soit leur condition. S'il s'agissait simplement d'une « liberté de s'éduquer », alors les enfants pauvres iraient travailler comme il y a un siècle, pendant que ceux des riches iraient à l'école.

Ainsi, on peut proclamer la « liberté de l'IVG » dans la Constitution, si les plannings familiaux ferment, si les médecins pratiquant les IVG se raréfient, si de moins en moins de femmes ont accès à ces soins, et c'est exactement ce qu'il se passe, alors cette « liberté » est illusoire. Si demain, avorter en toute sécurité coûte des milliers d'euros, la « liberté » d'avorter existera toujours, mais ne sera un droit que pour les plus riches.

Dans l'absolu, vous êtes libres d'avoir un yacht, un jet privé ou un château, mais vous n'avez pas les moyens matériels d'avoir cette liberté. Cette notion de « liberté » est finalement très libérale. Hypocrite.

En revanche, s'il avait le courage d'inscrire le « droit » à l'avortement dans la Constitution, alors le gouvernement devrait en garantir sa mise en œuvre, il aurait l'obligation de faire respecter ce droit et pourrait être condamné s'il ne le faisait pas. À l'inverse, la « liberté » n'engage pas à grand chose. Macron continue d'ailleurs de rogner les dotations aux associations féministes et à détruire le système de santé.

On le sait, les macronistes n'aiment pas trop donner de nouveaux droits à la population, ils préfèrent la contraindre. En janvier 2022, Gabriel Attal déclarait « on veut poursuivre la redéfinition de notre contrat social, avec des devoirs qui passent avant les droits ». Macron disait aussi : « Être citoyen, ce n'est pas demander toujours des droits supplémentaires, c'est veiller d'abord à tenir ses devoirs à l'égard de la Nation ».

Article publié initialement par Contre-attaque

Live On Mars : un mois de webradio féministe en continu avec Radiorageuses !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Du 1er au 31 mars WEBRADIO RADIORAGEUSES 24h/24h

Radiorageuses est une nébuleuse d'émissions de radio féministes qui existe depuis une quinzaine d'années.

Depuis quelques temps, on expérimente, on bidouille la création d'une webradiorageuses et du 1er au 31 de mars 2024, on vous propose un mois de webradio en continu !

Vous pourrez y retrouver les émissions du réseau, en découvrir d'autres, écouter des créas sonores, de la musique et pleins de surprises !

Embarquement permanent pour ce voyage radiophonique dans la webuleuse radiorageuses vers Mars féministe, sur radiorageuses.net dès le 1er mars.

Pour écouter c'est ici :

https://radiorageuses.net/spip.php?article1636

RadioRageuses est un outil de lutte contre l'hétéro-patriarcat, le cis-sexisme, le sexisme, la misogynie, les LGBTI-phobies, la binarité et les normes de genre.
Nous voulons aussi dénoncer et combattre, y compris au sein de nos collectifs, les différents systèmes de dominations répressifs et normatifs qui s'articulent avec l'hétéropatriarcat, notamment le capitalisme, le colonialisme, le racisme.
Nous prenons la parole en tant que premièrEs concernéEs. Nous accueillons aussi des invitéEs et relayons des luttes, des initiatives, des analyses, des créations, souvent invisibilisées, ridiculisées ou insultées dans les médias dominants ou la société en général. Nous avons à coeur de respecter les différents choix et stratégies d'émancipation.
Il est nécessaire de créer nos propres médias pour faire entendre nos voix, nos combats, nos histoires !

Festival Intersquat en banlieue parisienne contre les expulsions !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Fin mars, le festival Intersquat Ile-de-France revient pour nouvelle édition !
On invite toutes les personnes concernées, squateureuses et leur ami.es, et les personnes intéressées à un festival Intersquat, dans le 93 (Seine-Saint-Denis).
Au programme, cantines, projections, chorales, discussions, ateliers et moment festifs !

Fin mars, le festival Intersquat Ile-de-France revient pour nouvelle édition !

Dans le contexte de la loi Kasbarian Bergé et face aux premières expulsions de bâtiment, plusieurs personnes de squat d'Île-de-France ont appelé à une assemblée de crise pour s'organiser ensemble contre cette loi merdique. Depuis, qu'elle est passée, c'est la galère pour ouvrir ! Appelée « anti-squat » par les médias, cette loi répressive criminalise les squatteur.euses et va augmenter le nombre d'expulsion de locataires précaires.

De plus, en décembre, une autre loi est passé : la loi Darmanin, une loi raciste et contre l'immigration. Elle facilite les expulsions, elle allonge et rend systématiques les OQTF (obligation de quitter le territoire français) et les IRTF (interdiction de retour sur le territoire français). Elle rend l'accès à la carte de séjour encore plus difficile et soumet les demandeur.ses à de nombreuses conditions pour l'obtenir. Donc, elle précarise encore plus les personnes sans-papiers et les personnes régularisées. Dans cadre des squats, ces deux lois combinées augmentent le risque d'ouvrir un bâtiment pour avoir un toit pour les personnes sans papiers.

Et pour rajouter une couche, Guillaume Kasbarian est maintenant ministre du logement ! (N'en déplaise à Guillaume, les squats existeront toujours !)

C'en est trop, l'existence des squats est menacée. Les expulsions se multiplient notamment dans le 93 pour laisser le territoire « propre » à l'arrivée des Jeux Olympiques en juillet. La construction des infrastructures des JOP est possible par l'exploitation des travailleur.euse sans papiers, eux-mêmes directement touchés par la loi Darmanin. Ces JOP laisseront place ensuite à quelques nouveaux aménagements de territoire, seulement pour des populations plus riches, avec des gigas piscines olympiques, des écoquartiers green washing, des commerces alternatifs, plus de bétons et de caméra de surveillance.

Afin de répondre à ce besoin de soutien et d'entraide face à ce contexte de merde qui nous épuise. De faire perdurer la vie et l'organisation en squat, pour habiter librement, circuler librement, on invite toutes les personnes concernées, squateureuses et leur ami.es, et les personnes intéressées à un festival Intersquat, dans le 93 (Seine-Saint-Denis) !
On appelle à votre soutien et on vous invite à nous rejoindre le plus nombreux.ses possibles !

Au programme : cantines, projections, chorales, discussions, ateliers et moment festifs… plus d'infos à venir !

Les informations plus précises sont à venir.

Festival Intersquat en banlieue parisienne contre les expulsions !

Ouverture d'une bibliothèque à la bourse du travail d'Aubervilliers !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ouverture d'une bibliothèque à la bourse du travail d'Aubervilliers !

Ouverture d'une bibliothèque à la bourse du travail d'Aubervilliers !

Ce mercredi à partir de 14h nous vous accueillons à la bibliothèque de la bourse du travail d'Aubervilliers, au 1 rue des 21 appelés, pour vous présenter le projet de la bibliothèque et après 18h pour un apéro convivial !!

Nous souhaitons que cette bibliothèque soit un moyen de rendre accessible des ouvrages et des ressources militantes, ainsi qu'un lieu de vie, pour venir discuter, échanger, se poser, sans avoir à consommer. Dans une ville qui manque cruellement des deux, ce genre d'endroit est essentiel pour (re)tisser des liens, partager nos expériences, se rencontrer ! Vous y trouverez aussi bien des bouquins sur l'histoire des luttes que des ouvrages plus généralistes, tout ça dans l'optique de donner la possibilité à chacun.e de s'approprier les savoirs qui nous permettront de relever la tête !

Régulièrement, des demi-journées de permanence permettront d'accueillir ceux et celles qui voudraient consulter les ouvrages disponibles, ou simplement discuter. Vous pouvez consulter sur place ou emprunter les livres à la maison !

La bibliothèque s'enrichit grâce à vous : si vous souhaitez vous débarrasser de livres ou en faire profiter les autres, n'hésitez pas à nous en faire don, afin de faire grandir le fond de la bibliothèque.