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Projection du film sur les luttes de l'immigration « Une mémoire vivante, un patrimoine commun »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Projection du film de Samir et Mogniss Abdallah « Une mémoire vivante, un patrimoine commun », sur les luttes de l'immigration depuis 50 ans, le mercredi 6 décembre à 19h au TDTF, Paris 19e

Projection du fim de Samir et Mogniss Abdallah « Une mémoire vivante, un patrimoine commun »

À partir d'images exceptionnelles puisées dans les archives de l'agence IM'Média, les auteurs retracent 50 ans de luttes de l'immigration et des quartiers populaires en France. Des témoignages rares qui abordent de grands faits de l'histoire sociale comme la marche pour l'égalité, les comités contre les bavures policières ou les luttes de l'immigration. Et qui dressent le tableau d'une saisissante « mémoire vivante » qui s'exprime comme une continuité de la parole politique et de la lutte culturelle.

La projection sera suivie d'une discussion avec les réalisateurs et Maitre Madj, pionnier de la contre-culture et du mouvement hip-hop français.

Le mercredi 6/12 à 19h
TDTF, 43 Rue Cavendish, 75019 Paris, Métro Laumière
Entrée gratuite

Quand l'école envoie en prison... Au sujet d'une attaque de lycée au mortiers d'artifices et de ses suites

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Tract au sujet d'un jeune lycéen envoyé en détention provisoire, et d'un autre en contrôle judiciaire, suspecté d'avoir attaqué leur lycée à coups de mortier d'artifices en guise de vengeance contre un conseil de discipline ! Article publié sur Rebellyon

Quand l'école envoie en prison...

Vendredi 10 novembre, 7h30 du matin. Le lycée La Martinière Monplaisir de Lyon ouvre ses portes. Une nouvelle journée banale d'un lycée peut commencer : une journée de dur labeur pour les élèves, de punitions, de mesures vexatoires et d'humiliations continues pour les récalcitrants qui ne voudraient pas rentrer dans le moule promu par l'école de la République et son tri sélectif des futurs travailleurs.
C'était sans compter, justement, sur un groupe de récalcitrants, venus sonner la rentrée en classe à coups répétés de mortiers d'artifices, et tenir un joli feu de poubelles et de trottinettes à l'entrée du lycée. Dans un mail transmis aux parents d'élèves, le dirlo de l'établissement affirme même avoir été personnellement visé.
Cette belle attaque contre une des nombreuses casernes de l'Éducation Nationale serait une réponse, une vengeance, à la tenue la semaine prochaine d'un conseil de discipline dont un des supposés participants ferait l'objet (ou une tentative de bloquer l'établissement).

Depuis, l'élève concerné par le conseil de discipline, ainsi qu'un autre lycéen ont été interpellés puis mis en examen pour, entre autres, violences aggravées et dégradations par moyen dangereux. Sur ces deux élèves du lycée en question, le premier, 16 ans, a été placé en détention provisoire, alors que l'autre, mineur également, est placé sous contrôle judiciaire. Ils ont pu être identifiés par une des nombreuses caméras qui bourgeonnent depuis des années autour et à l'intérieur même des lycées.

L'État et les politicards de tous bords, que nous savons attachés à l'École dite « de l'égalité des chances », vantée comme moyen équitable d'ascension sociale et productrice de citoyens éclairés et vertueux, ont réagi unanimement : “c'est l'école républicaine toute entière qu'on attaque”, “c'est donc bien l'autorité de l'école, pour laquelle je me bats, qui est ici défiée” ont déclaré Attal et consorts, en plus de demander bien sûr une réponse judiciaire ferme et l'augmentation des patrouilles de flics aux abords des lycées. Vendredi 17 novembre, nombre de professeurs de l'établissement étaient en grève ! Pour réclamer la libération de l'élève et l'abandon de cette procédure dégueulasse ? Non, les profs, ces éternels bons élèves, choisissent de se sentir aussi visés et demandent de meilleurs moyens pour “élever [leurs] élèves et pour donner au plus grand nombre le goût de l'étude” et “enrayer les épisodes de violence”, et apportent leur soutien au proviseur apparemment ciblé dans cette attaque” (Communiqué des personnels de l'établissement réunis en intersyndicale du 10 novembre 2023).

L'an dernier, craignant l'explosivité et la détermination dont ont su faire preuve par bien des fois les mouvements lycéens, les rectorats en collaboration avec les directions des lycées et des collèges avaient essayé d'organiser la répression : à Paris et ailleurs, des conseils de discipline s'étaient tenus pour punir, ou du moins décourager puisqu'ils ont souvent échoué à obtenir des sanctions pour ce motif, ceux qui étaient suspectés d'avoir participé à répétition à l'organisation et à la tenue de “blocus” dans ces établissements. Quelques semaines après, les émeutes qui ont ravagé le pays pendant plusieurs jours ont pris pour cibles les écoles, collèges et lycées, au grand dam des parlementaires de tous bords qui défendent cet outil si pratique pour pacifier et faire rentrer dans le rang les plus jeunes. Dernièrement, après les récents tragiques événements d'Arras, mais également avec en filigrane le mouvement et les émeutes de l'an dernier, c'est l'angoisse et le tout-sécuritaire qui a primé dans les établissements, tous les élèves étant considérés comme de potentiels assaillants : fouille des sacs, contrôle des entrées, et même dans certains lycées, interdictions des gels hydroalcooliques ! Or il est évident pour quiconque s'intéresse à la subversion et à l'émancipation que l'attentat d'Arras n'a rien à voir avec les mortiers de Lyon, tant dans les moyens que dans les fins.
Il est difficile de ne pas voir dans la réponse judiciaire et politique aux événements du lycée La Martinière Monplaisir, une traduction en acte de la réponse radicalement répressive de l'État face aux émeutes de l'été dernier et son obsession pour la “rééducation” des jeunes qui n'auraient pas intégré les valeurs de la République.

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L'article en pdf

Soirée contre la loi Darmanin

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Discussion avec les travailleur·euses sans-papiers en lutte et cantine de soutien. Vendredi 8 décembre à 18h30, à la Bourse du Travail d'Aubervilliers.

Depuis plusieurs mois, des travailleur.euses sans-papiers organisent la lutte contre leur exploitation.
Le 17 octobre 2023, plus de 600 intérimaires sans papiers se sont mis⋅es en grève avec la CGT. Le même jour, plus de 200 personnes ont occupé, aux côtés de la Marche des Solidarités,de la CSP Montreuil, de la CSP 75, de Droit Devant, des Gilets Noirs et la CNT-SO, le chantier de l'Arena en soutien aux travailleur⋅euses sans papiers en grève sur le chantier.
Des sans-papiers sont aussi en grève à Chronopost depuis 2021 et tiennent un piquet devant leur agence à Alfortville avec le soutien du CTSPV, de Sud PTT et Solidaires. Ils‧elles ont engagé un rapport de force avec les patrons et continuent de lutter pour leur régularisation.

Les entreprises exploiteuses génèrent des profits énormes en employant massivement des travailleur‧euses sans papiers, puis les jettent lorsqu'ils‧elles demandent leur régularisation. C'est aussi l'esprit de la loi Darmanin, encore durcie après son passage au Sénat, qui précarise et renforce l'exploitation des travailleur⋅euses étranger⋅ères. Ce texte va compliquer encore plus la vie des personnes immigrées avec ou sans papiers : conditions plus restrictives pour renouveller les titres de séjour, durcissement du regroupement familial, rétablissement du délit de séjour irrégulier, mise en place de quotas migratoires, double peine, mesures pour mutliplier les OQTF et faciliter les expulsions...

Pour la régularisation de tous⋅tes les sans-papiers, contre Darmanin, sa loi et son monde, profitons de ce rapport de force et continuons à mettre la pression aux patrons et aux décideurs !

Rendez-vous le 8 décembre pour une cantine de soutien aux grévistes et une discussion avec des collectifs de sans-papiers en lutte.

19h DISCUSSIONS
20h30 CANTINE À PRIX LIBRE

Bourse du Travail d'Aubervilliers
1 rue des 21 appelés 93300 AUBERVILLIERS
Métro Aimé Césaire (ligne 12)
Arrêt Gardinoux (bus 35 ou 139)

Tract de la soirée

Action Anti Gazon

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Court retour d'expérience et informations sur notre première action de revégétalisation « sauvage » de nos villes.

Nous avons récemment fait notre première action de confection et lancer de « bombes à graines » dans le but de revégétaliser avec des plantes locales nos espaces urbains, et se battre contre l'omniprésence du gazon qui est néfaste pour la biodiversité et extrêmement demandant en eau. On partage donc un document contenant les informations nécessaires pour reproduire notre action, et un petit retour d'expérience.

Même si cette action est loin d'être révolutionnaire - et on en est conscient - on pense qu'organiser ce type d'action reste positif, et qu'elles peuvent aussi être des actions plus festives et relaxantes, dont nos vies militantes - parfois violentes et taxantes pour notre moral - peuvent parfois manquer !

Courte introduction extraite du document complet :

Lors de notre première réunion nous cherchions principalement à sélectionner des plantes natives pour revégétaliser nos villes, et remplacer le gazon qui y est aujourd'hui omniprésent.
Pour celà nous avons fait appel à un ami botaniste et nous nous somme appuyés sur un long document de l'ARB (Agence Régionale de la Biodiversité d'IDF).

L'objectif du lancer des bombes à graines est de permettre la pousse des plantes mais également leurs survie afin qu'elles puissent avoir un impact positif sur la biodiversité locale à long terme.

La majorité des plantes que nous avons sélectionnées sont extrêmement communes, et un grand nombre de vendeurs en ligne ou de magasins de jardinage vendent déjà ces graines.
Pour notre atelier, nous avons acheté nos graines à Pariciflore, une association au nord de Paris qui cultive des plantes dans le but de permettre à différents acteurs de revégétaliser avec des plantes locales. Iels organisent aussi des ateliers pédagogiques pour les enfants du coin !
De plus certaines de ces plantes (en fonctions du mode de dispersion des semences) sont propices à être cultivées pour leurs graines.

Suite du document en question :

Assemblée de lutte et d'organisation contre la loi Darmanin

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Gérald Darmanin l'a dit : sa loi immigration est « la plus ferme avec les moyens les plus durs de ces trente dernières années ». Et devant le Sénat il a fixé l'enjeu : il s'agit de savoir dans quelle société nous voulons vivre.

Assemblée de lutte et d'organisation contre la loi Darmanin dans la Salle Hénaff pour préparer ensemble :

  • la mobilisation du 18 décembre
  • les actions dans les jours qui viennent
  • la distribution du matériel (affiches, autocollants, tracts) : venez en récupérer !

Appel à la mobilisation générale contre la loi darmanin

Gérald Darmanin l'a dit : sa loi immigration est « la plus ferme avec les moyens les plus durs de ces trente dernières années ». Et devant le Sénat il a fixé l'enjeu : il s'agit de savoir dans quelle société nous voulons vivre.

C'est effectivement l'enjeu. Voulons-nous vivre dans une société raciste, sécuritaire et anti-sociale ? Ou allons-nous nous battre pour défendre nos libertés, l'égalité et la solidarité ?
Les modifications votées au Sénat dont la suppression de l'AME est devenue l'emblème durcissent encore le projet initial et étendent le champ des attaques. Elles illustrent, par leur brutalité même, la logique de déshumanisation raciste et l'ampleur de l'offensive sociale et politique ouvertes par le projet.

Car cette loi ne se contente pas de vouloir rendre « la vie impossible » pour les immigré·e·s et toutes et tous les étrangères et étrangers, harcelé·e·s par la police, emprisonné·e·s, expulsé·e·s. Elle est justifiée à répétition par l'idée, fondamentalement raciste, que les immigré·e·s, comprenez les Noir·e·s, les Arabes, les Asiatiques, les Musulman·e·s, avec ou sans papiers, né·e·s en France ou à l'étranger, seraient potentiellement des dangers et des profiteurs et profiteuses du système de protection sociale.

En retour elle légitime une société fondée sur le développement des inégalités, la déshumanisation, le contrôle et la surveillance policière, la limitation des libertés et l'exploitation sans frein de toutes et tous les travailleurs.

Nous le répétons avec les collectifs de Sans-Papiers. Ce sont les politiques racistes et anti-migratoires qui nous mettent en danger. Pas l'immigration.
Nous le répétons avec les syndicats. Ce sont les inégalités qui créent du dumping social. Pas l'immigration.
Nous le répétons avec les associations du droit au logement, ce sont les politiques publiques du logement cher qui alimentent le sans-abrisme et la crise du logement. Pas l'immigration.
Nous le répétons avec toutes et tous les professionnels de la santé, c'est l'absence de soins qui favorisera les prochaines épidémies. Pas l'immigration.
Nous le répétons avec toutes les associations. Ce sont toutes les attaques contre les libertés, dont la liberté de circuler, qui développent une société en tension. Pas l'immigration.
Nous le répétons avec tous les chercheurs et chercheuses, c'est la misère, l'atomisation et l'absence d'avenir qui créent la délinquance. Pas l'immigration.

Nous ne laisserons pas passer la loi Darmanin.

Nous allons multiplier actions et rassemblement. Et le 18 décembre, à l'occasion de la Journée internationale des migrant·e·s nous appelons à manifester massivement dans toutes les villes du pays pour empêcher cette loi.

Contre une société du racisme, des prisons, des barbelés et des centres de rétention.
Pour la régularisation des Sans-Papiers. Pour une société de la liberté, l'égalité des droits, la justice sociale et la solidarité.

#PersonneNEstIllegal
#SolidaritéAntiraciste
#ContreLaLoiDarmanin
#18décembre See less