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Reprenons nos facs et nos luttes, point de vue autonome à Paris 8

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Point de vue autonome à Paris 8 sur le mouvement actuel dans les facs

Mercredi à Paris 8, on était plusieurs centaines, apparemment la plus grosse AG étudiante en France de la semaine. Résultat : une vidéo instagram et des appels à « massifier ». Deux jours avant, quelques dizaines d'étudiant.es ont lancé une occupation à la MSH Paris Nord à Aubervilliers, avant de se faire embarquer pour 24h de garde à vue. Alors même que ce campus est relié à Paris 8, l'AG de mercredi n'a exprimé aucun soutien clair aux étudiant.es embarqué.es, aucune réaction, malgré des propositions, refusées au vote.

Nous nous sommes enfermé.es dans le cadre des AG pilotées par les organisations politiques, dans lequel la tribune et les votes sont omniprésents. On en revient à ce que l'AG vote contre des actions qui ne nécessitent aucune approbation. Elle doit rester un lieu d'échanges et d'organisation concrète, non décisionnaire : refusons la main mise trotskyste sur ces AGs, refusons la tribune et les médias, encore plus quand ils viennent faire la pub des partis (https://urlz.fr/kzge). Arrêtons de tout voter quand ça n'est pas nécessaire, sortons de leurs cadres pour respecter les prises de paroles, faire attention aux rapports de domination et organiser des actions concrètes. Retrouvons nous dans d'autres cadres, organisons des ateliers, des envahissements, des auto-réductions... Organisons nous avec et soutenons les personnels enseignants, BIATSS, vacataires et sous-traitants à Paris 8, impliqué.es dans de nombreuses luttes locales et qui, pour beaucoup, taffent dans des conditions inacceptables !
L'AG n'est pas légitime, elle ne le sera jamais, et on s'en fout. On s'organisera avec,sans, ou en parallèle.

On s'apprête peut-être à vivre une grève générale, mais les facs sont toujours dans l'attente. Les autres secteurs attendent et espèrent qu'on se bouge, le Gouvernement en a peur, prouvons leur qu'on peut tout bloquer, tout occuper et tout cramer !

Rendons nous en nombre à l'AG interfac à Paris 8 ce lundi à 18h et à l'AG interne à Paris 8 à 12h ! Militons dans nos quartiers, avec les habitant.es, étudiant.es et travailleur.ses du 93 et d'ailleurs, ouvrons des espaces pour se connaître et se parler et sortons (au moins temporairement) des quartiers bourgeois surprotégés.

Point de vue à chaud d'un militant à Paris 8

Hommage à Serge Livrozet

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

LE CINE de la COMMUNE Vous propose Hommage à Serge Livrozet (1re partie) - Projection de « la mort se mérite » un film de Nicolas Drolc

Université populaire et libertaire du XIe arrdt, Commune de Paris

LE CINE de la COMMUNE Vous propose

Hommage à Serge Livrozet (1re partie)
Projection de « la mort se mérite » un film de N. Drolc

Présentation du film-documentaire : La Mort se Mérite brosse le portrait de Serge Livrozet, figure de la contre-culture française des années 70, ancien plombier, ancien perceur de coffres forts, fondateur avec Michel Foucault du Comité d'Action des Prisonniers, écrivain autodidacte et militant libertaire. Devant la caméra intimiste de Nicolas Drolc, cet " anarchiste qui n'aime pas les bombes " se laisse dresser le portrait en n'étant tendre ni avec lui-même, ni avec la vie et les plaisirs qu'il y recherche pour " rendre ce séjour merdique le moins désagréable possible ".

Serge Livrozet fut comptable, « perceur de coffres » et écrivain. Il a été adhérent à la CNT, à la Fédération anarchiste et membre fondateur du Comité d'action des prisonniers (CAP) avec Michel Foucault et Jacques Lesage de la Haye. Il participa à la création du journal Libération première formule. L'hommage à Serge aura lieu en deux temps autour de la projection de « la mort se mérite » un film de Nicolas Drolc, le 15 février en présence de Thierry Maricourt le 19 avril 2023.

Le mercredi 15 février 2023 à 20H
Librairie Publico - 145 rue Amelot 75011 Paris

Tel : 01 48 05 34 08 / courriel : librairie-publico@sfr.fr
Métro ligne 5 Oberkampf ou ligne 8 Filles du Calvaire

Appel à textes : Pour un recueil de textes par et pour les squatteureuses (et les autres) !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Cet appel est lancé à l'occasion de la semaine de mobilisation intersquat contre la loi Kasbarian-Bergé !

Toi aussi, tu vis en squat, tu t'organises ou tu passes beaucoup de temps dans des squats, tu as des proches en squat, tu participes à des ouvertures ?

Combien d'entre nous adorent écrire et n'osent pas trop le faire ni en parler ? Pas écrire des CR de manifs ou des communiqués : écrire des poèmes, des nouvelles, des histoires.

Et si, pour une fois, on se réjouissait d'écrire ensemble, on assumait collectivement d'avoir du squat et de la littérature dans nos vies ?

L'idée, ce serait de publier une brochure-recueil à partir de nos textes. Le but n'est pas forcément d'écrire sur le squat, mais de permettre que cet aspect de nos vies influence librement nos écritures, et de se donner un espace où se sentir légitime à lire et se faire lire.

Et pourquoi pas, en profiter pour organiser des ateliers d'écriture créative dans nos squats, publiquement et/ou entre nous ? Si vous ne savez pas comment faire, n'hésitez pas à demander des conseils à l'adresse e-mail (ou autour de vous).

Vous pouvez accompagner les textes, ou pas, d'une signature, d'infos sur vous et votre squat, votre ville.
On veut favoriser la diversité des textes alors pas de texte de plus de 10 000 signes svp !

Envoie ton récit, ton poème, ta nouvelle, ce que tu veux, à :
squat-et-ecriture[at]systemli.org
jusqu'au 31 juillet 2023 !

Chiffrement PGP possible, envoyez simplement un e-mail en demandant la clé et en joignant votre clé publique.

Le 31 janvier, prenons Paris en otage !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Faisons du 31 janvier une date historique. Déferler, déborder, bloquer : il s'agit d'être cruel·les !

FERLER
La manifestation parisienne du 19 janvier a réuni plus de 400 000 personnes. Cette première bataille de la guerre pour les retraites était un succès quantitatif. Celles et ceux qui avaient fait l'autruche pendant la révolte des gilets jaunes, effrayés par leur soulèvement désordonné ou retranchés dans leurs luttes sectorielles, étaient enfin réunis dans la rue. Et pour cause : chacun·e de nous est concerné·e.

Si notre nombre était impressionnant, notre densité nous rendait vulnérable. Une salve de grenades lacrymogènes sur la place de la République, noire de monde, aurait provoqué un mouvement de foule tragique. La police l'avait bien compris, et s'y était préparée en ouvrant un itinéraire alternatif, parallèle, pour désengorger le parcours officiel et permettre aux manifestant·es de défiler.

BORDER
Plus qu'une manifestation, c'était un débordement dans l'espace et dans le temps : à 20h, des cortèges continuaient d'affluer sur la place de la Nation. Le dispositif policier a dû s'assouplir dans l'urgence : distendu, régulièrement dépassé, il n'a parfois tenu que par sa violence. Sur le boulevard Beaumarchais d'abord, puis sur l'avenue Daumesnil la nuit tombée. Faute d'une conflictualité la hauteur de la situation, le dispositif policier n'a pas craqué.

On touche là au problème fondamental de la mobilisation du 19 janvier, succès quantitatif mais échec qualitatif. Après tant de mobilisations syndicales timorées et de rendez-vous manqués entre la gauche et la rue, nous avons laissé l'affluence nous surprendre. Il y avait quelque chose de gilet jaune dans les rues perpendiculaires et le jeu de transvasement entre cortèges dont elles étaient le théâtre. Mais nous sommes resté·es sages. Pourquoi notre colère n'a-t-elle pas explosé ? Pourquoi le débordement a-t-il manifesté, et pas débordé ?

FRAPPER
Nous nous sommes regardé·es, nous nous sommes attendu·es, et nous sommes passé·es à côté de l'occasion. Mais nous ne ferons pas deux fois la même erreur. Si nous devions nous retrouver aussi nombreuses et nombreux, le 31 janvier, à déferler dans les rues de Paris et à déborder du parcours officiel, nous aurions alors une chance historique de faire plier Macron – sur les retraites d'abord, et peut-être au-delà. Pour cela, nous devrions :

Passer d'un cortège à l'autre pour harceler et désorganiser le dispositif policier. Bloquer et barricader les rues arrachées aux forces de l'ordre ou concédées pour désengorger la manifestation. Forcer les commerces ouverts à baisser le rideau en solidarité avec les grévistes, en invitant les salarié·es à débrayer et à rejoindre le cortège. Débarrasser les supermarchés de leur champagne et les boutiques chics de leurs produits de luxe pour les distribuer dans la rue. Nous détourner du trajet établi et dériver - vers l'Ouest, le périph, une gare, un centre commercial, un hôtel de luxe, une mairie... Bref, transformer chaque parcours parallèle en une nouvelle ligne de front, épuiser l'ennemi partout et tout le temps. La nuit, tous les chats sont gris. Foutons un joyeux bordel !

PENSER EN STRATÈGE, AGIR EN BARBARE
APRÈS PARIS LE MONDE ENTIER

L'éducation dès la maternelle, un regard libertaire : 3e atelier

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous le vendredi 10 février à partir de 19h30 à la bibliothèque La Rue pour le 3e atelier sur « l'éducation dès la maternelle, un regard libertaire ». Le thème de cette session : l'éducation des enfants en dehors de la sphère scolaire.
En questionnant la place qui est accordée aux enfants dans notre société, nous tenterons d'esquisser ce que peuvent être des rapports sains entre enfants et adultes - qu'ielles soient parents ou non. Nous pourrons tout à la fois réfléchir à la façon dont ce biais âgiste influence tous.tes les membres de notre société, ainsi qu'aux conditions de possibilité d'une éducation familiale libertaire.
Nul besoin d'avoir assisté aux premières réunions pour participer,
nous vous accueillerons avec plaisir 

L'éducation, un regard libertaire – 3

Vendredi 10 février 19h30 — Bibliothèque La Rue, 10 rue Robert Planquette, Paris 18 – M° L2 Blanche
Les anarchistes entretiennent traditionnellement une méfiance envers tout ce qui exerce ou représente un pouvoir illégitime, ainsi, l'éducation du jeune enfant, le rapport maitre / élève est au cœur de leurs préoccupations. Antiautoritaire, contre toute hiérarchie et toute méritocratie quelles qu'elles soient, la pensée anarchiste repose sur des valeurs fondamentales de liberté, d'égalité fondamentale et d'auto-détermination.

3e atelier : L'éducation hors de l'école

Les vendredi 2 décembre 2022, et 13 janvier 2023, une vingtaine de participant.e.s se sont réuni.e.s avec le groupe La Rue pour débattre au sujet de l'éducation libertaire. Des professeur.e.s, des professionnel.les de la petite enfance, et des étudiant.e.s du second degré et du supérieur, ainsi que des curieux.ses. ont tenté de définir ce que pouvaient être les grands principes de l'éducation libertaire, tout en questionnant les difficultés intrinsèques de ce mouvement. Les échanges ont été extrêmement riches, et les participant.e.s ont souhaité organiser une troisième réunion sur le même sujet.
Nul besoin d'avoir assisté aux premières réunions pour participer,
nous vous accueillerons avec plaisir 
Ce 3e volet sera consacré à l'éducation des enfants en dehors de la sphère scolaire. En questionnant la place qui est accordée aux enfants dans notre société, nous tenterons d'esquisser ce que peuvent être des rapports sains entre enfants et adultes - qu'ielles soient parents ou non. Nous pourrons tout à la fois réfléchir à la façon dont ce biais âgiste influence tous.tes les membres de notre société, ainsi qu'aux conditions de possibilité d'une éducation familiale libertaire. 
Toujours avec la participation active d'Amélie, doctorante, qui travaille sur le thème de l'éducation libertaire.

Groupe libertaire La Rue
Bibliothèque La Rue, 10 rue Robert Planquette, Paris 18 – M° L2 Blanche