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Paris-luttes.info

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Nouvelle cagnotte de soutien pour l'Pado

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Au début de l'existence du squat du Pado, nous avions lancé une cagnotte sur la plateforme Cotizup, grâce à votre solidarité nous avions atteint 13 000€. Sur cette somme nous avons pu utiliser seulement 1000€ car très vite le site hébergeur a bloqué notre compte sans justification.

Article publié sur Vallées en lutte

Après plusieurs tentatives de prises de contact, laissées sans réponse, nous avons décidé de faire appel à notre avocat. Il a contacté la plateforme et suite à cela les donnateur.ices se sont fait rembourser de leur somme et la cagnotte s'est faite bannir du site. On ne peut pas savoir pourquoi mais on peut soupçonner l'implication de mouvances d'extrême droite qui potentiellement ont signalé la cagnotte.

Une cagnotte de fermée, une nouvelle d'ouverte !

Une nouvelle cagnotte a été lancée, voici le lien :
https://www.helloasso.com/associations/reseau-inter-brianconnais/formulaires/1

n'hésitez pas à rebalancer vos thunes, on prend toujours les héritages.

Ces thunes serviront à tous les besoins du squat (gaz, matos de bricolage..), mais surtout pour acheter des billets de bus ou de train pour les personnes souhaitant continuer leur route.

Le Pado kézako ?
C'est un squat d'habitation et d'accueil pour les personnes venant de traverser la frontière à Briançon. En ce moment c'est moins l'urgence mais tout de même l'hiver arrive et nous allons avoir besoin d'aménager encore le lieu pour que les conditions de vie soient des plus agréables, sachant que la mairie ne nous a toujours pas remit l'eau ni l'élec.

Merci pour votre solidarité et feu aux frontières

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Halte au massacre à Gaza ! Manifestation samedi 11 novembre

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens appelle à des manifestations partout en France le week-end des 11/12 novembre 2023. À Paris, la manifestation débutera ce samedi à 15h, place de la République

L'armée israélienne soumet la Bande de Gaza à des bombardements d'une violence inouïe et à un blocus total qui prive la population d'eau, de nourriture, de médicaments. Les hôpitaux, lorsqu'ils fonctionnent, opèrent aujourd'hui sans anesthésiques.

En Cisjordanie occupée, la population palestinienne est soumise à la violence redoublée de l'armée et des colons ainsi qu'à un bouclage du territoire.

Nous demandons un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la fin des bombardements, des offensives terrestres et des déplacements forcés de populations, ainsi que la levée immédiate du blocus.
Nous exigeons que la France s'engage activement dans ce sens.
Nous rendons hommage à l'ensemble des populations civiles, palestiniennes et israéliennes, victimes de crimes de guerre. Chaque vie compte.

Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, de l'arrêt de la colonisation et de la fin de l'occupation israélienne, dans le respect de l'ensemble des résolutions de l'ONU.

  • Cessez-le feu immédiat !
  • Arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population !
  • Levée immédiate du blocus !
  • Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !

Les libertés d'expression et de manifestation, libertés démocratiques fondamentales, doivent être respectées.
Nous appelons à nous rassembler sur les bases de cet appel et à organiser, en solidarité avec le peuple palestinien, des marches contre la guerre partout en France ce week-end.

À Paris, nous manifesterons le samedi 11 Novembre à 15h au départ de la place de la République

À jamais antifascistes - communiqué de la GALE suite à sa dissolution

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Voici le communiqué suite à la décision de dissolution de la GALE. Publié sur Rebellyon

À jamais antifascistes

Après une première victoire en recours face à la demande de dissolution de notre groupe, le ministère de l'intérieur a persévéré dans son acharnement contre celles et ceux qui luttent contre la fascisation de notre société. Dans sa chasse aux ennemis intérieurs, l'État a déjà dissous des associations luttant contre l'islamophobie ou défendant la cause palestinienne, notamment grâce à la "loi séparatisme". C'est maintenant au tour d'un groupe probablement représentatif pour eux du mouvement autonome, d'être attaqué. Ils se méprennent. Ce n'est pas parce qu'ils dissolvent nos structures que nous cesserons de lutter. Les mouvements de contestation continueront à fleurir, partout, sans arrêt. Ce contexte de répression étatique est un poncif de la fascisation de l'État comme le passé a pu en connaître, et si la forme a évolué, le fond persiste. Que ce soit face à l'État ou sa police, le capital ou les milices fascistes, nous ne cesserons pas de nous organiser et de faire front.

Nous voulions rappeler ici la chronologie des évènement : le 17 mars 2022, une notification de dissolution était remise à des membres supposé-e-s de la GALE, suite de deux jours de véritable harcèlement policier. Le 1er avril 2022, la notification définitive de dissolution était adressée à un membre supposé du groupe. Elle aura notamment eu pour conséquence la restriction des libertés individuelles des membres supposé-e-s de la GALE, dont l'interdiction d'apparaître dans des manifestations ou des événements politiques et l'interdiction totale d'utiliser les réseaux sociaux du groupe, ou tout matériel militant.

Face à cet acharnement forcené du ministère de l'intérieur, nous avions alors décidé de commencer un bras de fer judiciaire.

D'abord, avec l'aide de nos avocat-e-s, nous avons déposé un référé liberté au conseil d'État, accompagné d'un dossier visant à démonter pas à pas l'argumentaire complètement lunaire, approximatif et bâclé utilisé par le ministère pour nous incriminer.

L'audience au conseil a eu lieu le 11 mai 2022, et deux heures de débats s'engagent pour tenter de nous défendre. Le 16 mai, la décision tombe : le conseil d'État décide de suspendre la décision du conseil des ministres de dissoudre notre groupe, stipulant qu'il s'agissait "d'une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales de réunion et d'association". C'était une victoire pour nous, mais aussi plus largement pour notre camp politique, après la suspension de dissolution des groupes Palestine Vaincra et Comité Action Palestine.

Nous savions bien sûr que nous n'avions là gagné qu'une bataille, que cette décision n'avait rien de définitif puisqu'elle ne faisait que suspendre la dissolution du Groupe Antifasciste Lyon et Environs jusqu'au débat final, qui a eu lieu le 27 octobre 2023.

Le 19 octobre dernier, nos avocat-e-s ont été informé.e.s que l'audience sur le fond du recours contre notre dissolution, ainsi que celle du Soulèvement de la terre et du CRI, aurait lieu une semaine après. Nous n'avons donc eu qu'une semaine pour se préparer à une audience censée protéger nos libertés fondamentales… Le jour J, avant que notre avocat au conseil ne puisse prendre la parole, le rapporteur public (anciennement nommé « commissaire du gouvernement », qui portait alors si bien son nom…), demandait aux juges du conseil d'état de bien vouloir maintenir notre dissolution, quand bien même elle aurait été jugée illégale précédemment. L'audience aura été rapide : en tout deux heures et demie pour discuter de quatre groupes différents...

Aujourd'hui, le conseil d'État décide de revenir sur les précédentes décisions et choisit de dissoudre la GALE, ainsi que le CRI. Les Soulèvements de la terre font quant à eux l'objet d'un avertissement sans frais, une promesse d'avenir pour le ministère de l'intérieur et Darmanin.

Nous en concluons que nous n'avons pas d'autres choix que de nous référer aux juges européens pour rappeler au conseil d'État ce qu'est une liberté fondamentale. Aujourd'hui, le conseil d'État a même oublié d'en parler alors même qu'il y a dix-huit mois, il suspendait la dissolution au nom des liberté d'association et de réunion, et d'expression et d'opinion.

Mais nous sommes tou.te.s des militant-e-s de terrain, et nous ne cesserons pas le combat face à un gouvernement se complaisant dans les dérives liberticides et autoritaires.

Dans un contexte comme celui que nous vivons actuellement, où le racisme, l'antisémitisme et l'islamophobie augmentent partout, où les acquis sociaux sont méticuleusement démontés, où la police se retrouve légitimée dans ses exactions et ses crimes racistes, où se perpétue la traque inhumaine des migrant.e.s aux frontières de l'Europe, alors il est même un devoir de continuer la lutte, et ce n'est certainement pas un décret qui nous arrêtera. De plus, si notre minuscule mouvement antifasciste autonome local se retrouve visé par le ministre de l'intérieur, c'est que nous avons jusque là visé plutôt juste...

Notre combat contre l'autoritarisme, le capitalisme mortifère, l'extrême-droite, ses idées, ses états et ses bandes armées va se poursuivre, peut-être ne fait-il d'ailleurs que commencer.

Ceci est un appel à un soutien d'ampleur de la part de tout.e.s nos allié.e.s et des forces progressistes dans leur ensemble. Face au basculement répressif, faire bloc est notre seule issue.

On ne dissout pas une révolte qui gronde tout comme on ne dissous pas un soulèvement !

À jamais antifascistes.

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L'Actu des Oublié.es • EP4 & HS2 • Gentrification

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

L'Actu des Oublié.es évoque toutes les deux semaines les luttes à l'internationale. Cette semaine, nous publions un épisode et un entretien hors série consacrés à la gentrification.

Cette semaine, cap sur l'Espagne et la Grèce pour nous intéresser à la gentrification et à la touristification dans les villes européennes. Comment s'installe la gentrification, comment ronge t-elle les espaces publics, expulse les précaires et déstructure l'économie locale. Surtout, au profit de qui et dans quel but ? Comment s'y opposer ?

Avec Marietta, habitante d'Athènes, membre de l'espace social libre Altaï à d'Exarchia et du collectif ARGG, Action contre la réhabilitation et la gentrification.

L'Actu des Oublié.es • EP4 & HS2 • Gentrification
Cette semaine, cap sur l'Espagne et la Grèce pour nous intéresser à la gentrification et à la touristification dans les villes européennes. Comment s'installe la gentrification, comment ronge t-elle les espaces publics, expulse les précaires et déstructure l'économie locale. Surtout, au profit de qui et dans quel but ? Comment s'y opposer ?
Avec Marietta, habitante d'Athènes, membre de l'espace social libre Altaï à d'Exarchia et du collectif ARGG, Action contre la réhabilitation et la gentrification.

Si le player ne fonctionne pas, écoutez ici !

Sources :
Espagne Obra Social PAH ; Equinox
Séville Mouvement pour le Logement Séville,
Catalogne https://habitarlatrinxera.cat/ ; Llibret d'Okupacio par l'orga Arran
Grèce Blogyy.net
Athènes Facebook du collectif AARG et du Collectif contre la station de métro,
Coalition Action Européenne

Episode 4
Musique :
St et O Rabelo – Barro
Κοινοί Θνητοί – Σ'αυτή τη μηχανή

VISUEL Wikicommons
Graf à Coimbra (Portugal)
Auteur Gabriel Zemron

Entretien HS2
Musique :
Killah P (Pavlov Fissas) – Κακά μαντάτα
Κοινοί Θνητοί – Σ'αυτή τη μηχανή

VISUEL
Affiche du collectif contre la station de métro prévue sur la place Exarchia

Création du Réseau de Sédition Autonome (RSA) contre le travail

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Création du Réseau de Sédition Autonome (RSA) contre le travail

RETROUVONS-NOUS POUR AFFIRMER LE REFUS DU TRAVAIL

Nous avons décidé de créer une organisation autonome ouverte et publique à Paris pour répondre à des enjeux politiques contemporains.

Le mouvement social du printemps dernier nous a laissé un goût amer, et cela en dit beaucoup sur la situation. Nous tirons une grande frustration de notre incapacité à y imposer des mots d'ordre à la hauteur de l'enjeu révolutionnaire qui s'y jouait, et qui se joue encore. La mobilisation était massive, parfois même exaltante ; l'illégalisme s'est répandu comme une traînée de poudre, désorientant les forces de l'ordre et les contraignant à rafler à tout-va dans les beaux quartiers par peur de quelques poubelles brûlées. Pourtant, nous avons échoué, malgré quelques tentatives, à affirmer une perspective révolutionnaire, suffisamment puissante et pertinente, pour dépasser les revendications, en particulier celle, maussade, de la retraite à 60 ans.

Une fois de plus, les slogans sonnaient creux. Le seul slogan qui semblait échapper au citoyennisme ambiant était celui qui appelait, en mémoire de ce bon vieux Louis XVI, à décapiter Macron. Il rappelait les gilets jaunes, leur refus radical de la représentativité, et leur cri de ralliement qui résonnait des ronds-points périurbains jusqu'aux Champs-Élysées : « Révolution ! »

Soyons lucides : l'ennemi ne tombera pas avec la tête du souverain. Il faut aller plus loin. Nous ne pouvons plus nous satisfaire de cette situation qui voit les gestes insurrectionnels des moments de fulgurance politique massive immédiatement neutralisés, récupérés et mis au service du travaillisme de la gauche par les mots d'ordre les plus faibles et les objectifs les plus réformistes. Le travaillisme, omniprésent, porte la médiocrité politique et l'impuissance stratégique dans toutes les luttes.

Nous, autonomes, devons chercher à constituer un camp politique révolutionnaire à part entière. Et puisqu'il n'y a pas de camp politique sans base politique, nous devons nous organiser en assumant des mots d'ordre et des prises de positions qui nous soient propres. L'action seule, même illégale ou violente, ne suffit pas. On l'a bien vu : aujourd'hui, on peut tout à fait faire cramer une poubelle, ériger une barricade ou jeter un pavé pour le retrait d'une réforme (c'est-à-dire, au nom de la sauvegarde de l'exploitation conventionnelle déjà existante) ou au nom de la Sixième République.

Pour agir politiquement, d'une manière autonome et révolutionnaire, il faut prendre position. Et pour cela, il faut se rencontrer et se parler ; parler politiquement ensemble pour construire une ou des lignes politiques à la hauteur des enjeux réels. Comme d'autres, nous l'avons fait au sortir du mouvement des retraites. À Paris comme ailleurs, nous nous sommes remis·es en question pour arriver à la conclusion que, ce dont nous avons manqué pendant le mouvement, c'était la capacité à porter le dépassement de l'enjeu superficiel posé par la mobilisation : la retraite. Or, derrière la gestion économique du modèle de retraite, il y a la question éminemment politique du travail, que nous avons échoué à remettre en cause et à nier en tant que tel, au moins de manière visible et rejoignable. Cette négation du travail nous aurait rendu·es irrécupérables aussi bien par les syndicats que par la gauche parlementaire, tous deux irréductiblement travaillistes.

Mais il n'est jamais trop tard. Si le refus du travail est nulle part ou presque, il peut surgir partout. C'est un enjeu politique intempestif. Le récent décès de B., intérimaire au Décathlon de la Madeleine à Paris ayant perdu la vie lors de son premier jour de travail, pose la question du refus du travail. Tout comme la réforme du RSA, qui doit conditionner son versement à une quinzaine d'heures de travail sous-payé.

Le travail, comme problème politique, est une constante, au moins souterrainement, dans le fonctionnement quotidien de la métropole productiviste. C'est cette métropole qui a été attaquée pendant la révolte pour Nahel cet été, alors que le mouvement social précédent s'était pourtant déjà essoufflé. Aucune institution, aucune infrastructure de la mise au travail de la population n'a été épargnée par la destruction et les pillages. Intentionnellement, toutes ont été attaquées jusqu'à la plus petite, la plus anodine, la plus consensuelle : les banques, les magasins, les agences d'intérim, les écoles, les transports, etc. Nous ne pouvons pas faire comme si cela n'avait pas existé. Soyons à la hauteur, politiquement, du geste qui a été posé par les insurgé·es pendant cette révolte. Ne restons pas aveugles et silencieux·ses devant cette force de négation. Au contraire : comprenons la, apprenons de nos erreurs, et trouvons les moyens de prolonger les révoltes au delà de leurs limites.

À travers la création du Réseau de Sédition Autonome, nous proposons d'organiser un espace de réflexion et de prise de position visant à élaborer des affirmations politiques contre le travail. Cet espace est ouvert à toute personne souhaitant participer à la négation du travail, de sa suprématie, de ses valeurs, de son emprise sur nos vies. Nous n'avons pas à être d'accord d'emblée et sur tout. Au contraire, quel serait l'intéret ?
Beaucoup de questions se posent à nous : Pourquoi, très exactement, veut-on refuser le travail ? Comment abolir le travail ? Par quel angle d'attaque peut-on s'en prendre au travail ? Le travail, c'est quoi au juste ? Nous devons nous les poser sérieusement et, pour cela, laisser place à la discorde et à la contradiction. Mais nous nous organisons dans l'espoir de faire émerger des raisons communes à cette négation du travail, et de rendre audible, et praticable, un discours suffisamment puissant pour infléchir le destin des mouvements sociaux à venir.

À très bientôt.

Le Réseau de Sédition Autonome organise sa première réunion ouverte le vendredi 10 novembre. Rendez-vous à 18h45 au métro Place des Fêtes (lignes 11 ou 7bis).

Instagram : @reseaudeseditionautonome
Twitter : @RSAutonome
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