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20 novembre : journée internationale du souvenir trans

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 20 novembre, c'est la journée internationale du souvenir trans. Une journée à la mémoire des personnes trans disparues. Comme Vanessa Campos, assassinée cet été sur son lieu de travail au Bois de Boulogne. Pour cette occasion, quelques mots à leurs mémoires. Texte initialement publié en 2018.

À l'autre bout de mon monde, c'était dans le froid sous le néon blafard. C'était au cœur du brasier hier. C'est dans le cri feutré par la balle d'un flingue, à côté de moi. C'est après le dîner et le vin, tu n'étais pas assez avenante, contre la butée de la baignoire traîtresse, la main qui presse le sommet de ton crâne. C'était entre tes côtes, dans ton torse, dans ton ventre, dans ta gorge, en enfilade, le poignard. Ici et là, tu es mort·e aujourd'hui encore, gueule muette grande ouverte, incapable à prononcer une dernière fois ton propre nom.
Il passe sur mes lèvres, il coule dans mes larmes : je t'appelle et tu deviens ma mémoire. À chaque nouvel homicide, tu crèves une fois encore, tu ressurgis dans nos chairs et nos sangs quand ton nom abreuve notre bouche.
Notre mémoire, nos horizons.

Nous n'avons pas le droit à de belles gueules héroïques, aux regards fiers arrogants, dessinés par le peintre du moment. Nous ne mourrons pas l'épée à la main ou la kalachnikov au poing. Nous sommes trop proches du crime pour faire de belles et de beaux martyrs. On nous condamne au crime de la trahison, et tant que l'accusation planera au-dessus de nous, nous resterons les laideurs monstrueuses qui méritent leurs sorts.
Pour survivre, TRAHIR
nos familles, nos ami·e·s, nos amours et nos religions, nos États, nos frontières. Trahir nos lois, nos médecines et nos corps assignés, les attentes et nos garde-robes, nos démarches, nos cordes vocales et nos muscles. Trahir le bon l'ordre des choses est le crime dont je suis la plus fière.
Mais c'est un péché trop grand, trop envahissant, trop total. Pour celles et ceux qui se cambrent dans un chemin paisible, il restera toujours la peur d'être encore le danger.
« Si tu restes complice complètement, nous laisserons peut-être ta vie tranquille. »
Par-delà le chantage et face au danger, leurs peines sont exemplaires. En prison, doublées lorsqu'on nous dépouille de nos médicaments et de nos dignités. Temps carcéral, temps humilié.
Au lieu de trouver le travail, le toit, le médecin et la confiance, on nous offre la honte et la solitude.
Un nez brisé la dent branlante et l'œdème au visage : pas de quoi se plaindre. On nous rappellera la place qui nous incombe à coups de barre à mine, de schlass dans les gorges, de verges dans les culs, de balles dans le torse. Leurs subtiles opérations du maintien de l'ordre.
Ma mémoire n'est pas belle à voir. Mais je crache sur ta pitié.
Ce soir, je rêve d'une fête en silence. En attendant de trouver les mots qui ne sont pas dressés contre nous et qui nous appartiennent, je me contente de me taire. Ou bien de hurler.
Ce soir, je rêve d'une fête tout inouïe aussi fraîche que les noms qui nous font peaux neuves. J'ai déjà choisi un jour d'été pour célébrer une autre de mes naissances. C'est un anniversaire qui ne figure nulle part sur les papiers, dont l'État n'a aucune idée : un véritable sabbat
Je choisis donc une nouvelle date pour célébrer mes mort·e·s : fêter notre mémoire et nos horizons. Tu ne la comprendras pas toi, notre fête.
On fêtera
les caniveaux les trottoirs les sourires au cutter les chevilles tremblantes et les ampoules des talons aiguilles
On fêtera
les demies-ampoules à partager en cachette en sourires et les seringues mal lavées les scalpels des sales médecins les barreaux de la mauvaise prison les bons crachats dans les cheveux et les portraits refaits pour le mauvais regard
On fêtera
les cent mètres chaussé·e·s sur des dix centimètres perdus face à la police les ami·e·s parti·e·s les expulsions aux aurores le froid des frontières les silences paranoïaques de nos nuits la famille et les langues à oublier les accents à étouffer et les espoirs à brûler.

Se souvenir que nous ne cesserons jamais de vivre, et de nous battre pour notre place dans un monde qui ne nous mérite pas, tant nos rires sont magnifiques et nos corps fantastiques.

À tous mes frères aux gros pec'
À toutes mes sœurs au gros clito'
À la mémoire de nos oublié·e·s

Haine Rage Amour

Luz

[ Luttercontrele41bis.noblogs.org ] Contre l'isolement, liberté pour toutes et tous

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 20 octobre, lors d'une audience au tribunal d'application des peines de Sassari, l'anarchiste Alfredo Cospito a essayé de lire une longue déclaration par laquelle il annonce avoir commencé une grève de la faim contre le régime de détention 41 bis, auquel il est soumis, et contre la peine de perpétuité incompressible.

Le 20 octobre, lors d'une audience au tribunal d'application des peines de Sassari, l'anarchiste Alfredo Cospito a essayé de lire une longue déclaration par laquelle il annonce avoir commencé une grève de la faim contre le régime de détention 41 bis, auquel il est soumis, et contre la peine de perpétuité incompressible. Une bataille qu'Alfredo n'a pas l'intention d'interrompre avant son décès. Le compagnon, qui est en régime 41 bis depuis le 5 mai dernier, suite à un décret signé par la ministre de la Justice de l'époque, Marta Cartabia, est actuellement détenu dans la prison de Bancali, en Sardaigne.

Des Textes, Tracts & affiches seront disponibles, tout comme des Brèves traduites, et une Chronologie mise à jour régulièrement.

C'est pour diffuser et relayer la solidarité autour de cette grève que nous avons décidé de créer cette page. Elle a pour but d'accueillir les différentes initiatives de solidarité qui ont lieu depuis des mois et qui – nous l'espérons ! – vont croître en fréquence et en intensité dans les temps à venir. Pour Alfredo et contre le 41 bis (le sortir de ce régime est désormais une nécessité urgente), mais aussi contre la prison, la répression et pour tou·te·s les compagnon-nes touché·e·s par celle-ci.

La liberté pour Alfredo, Anna et Juan ! La liberté pour tou·te·s et chacun·e !

20 octobre 2022 : Nous apprenons qu'Alfredo Cospito a entamé aujourd'hui une grève de la faim contre son emprisonnement dans la prison spéciale.

25 octobre 2022 : Juan entame également une grève de la faim.

27 octobre 2022 : Nous apprenons que le compagnon Ivan entame également une grève de la faim en solidarité avec Alfredo.

7 novembre 2022 : Anna entame également une grève de la faim.


Pour nous écrire et nous soumettre remarques et traductions :
luttercontrele41bis chez riseup

Manifestation contre les violences sexistes et sexuelles

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Aujourd'hui a lieu une manifestation contre les violences sexistes et sexuelles à partir de la place de la République à 14h. Appel de la coordination féministe antifasciste.

Nous sommes nombreuses et nombreux à vouloir descendre dans la rue autour d'un principe qui nous est connu : la volonté de lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Or, en tant que coordination féministe antifasciste il nous semble important, en vue de la manifestation de ce 19 novembre, de rappeler certains mots d'ordre encore trop absents dans les sphères médiatiques et institutionnelles.

En plus d'instrumentaliser nos luttes, le féminisme institutionnel français reste encore aujourd'hui fondamentalement raciste et islamophobe. Trop souvent, la dénonciation des violences faites aux femmes sert d'outil pour promouvoir des lois contre l'immigration, ou pour légitimer le renforcement d'un système policier et pénitentiaire raciste. Trop souvent, les questions féministes sont vidées de leur sens pour cibler les quartiers populaires et justifier des mesures de plus en plus sécuritaires, pour à la fin alimenter toujours plus les discours d'extrême droite violents qui influencent les politiques gouvernementales de droite comme de gauche.

Notre vision de la lutte féministe implique nécessairement de nous affranchir d'un État qui provoque les mêmes violences qu'il prétend défendre ici ou ailleurs. Son lot de lois et politiques anti-sociales, racistes et néo-coloniales, instaurées par les gouvernements successifs, ont touché en priorité les femmes, qui sont plongées dans une grande précarité, et qui se voient réduire à néant leur capacité d'action politique, leurs libertés, lorsque leurs vies ne sont pas directement mises en danger.

Si en Iran les femmes se révoltent contre leur condition c'est en réponse à toutes les interventions et interférences dans la politique du pays, où la France a joué un grand rôle, et qui ont entièrement participé à leur oppression. La réduire à la question du voile et de l'Islam, comme ça a été fait, c'est les condamner à continuer de subir les effets des guerres successives et l'instabilité politique produite par notre propre impérialisme dans le silence le plus total.

En rupture avec le féminisme institutionnel et le fémonationalisme (désignant l'instumentalisation de la question du féminisme à des fins racistes et islamophobes), nous nous revendiquons d'une tradition anti-raciste, populaire et anti-impérialiste. Notre émancipation passera par la lutte pour nos droits, mais aussi par la construction d'un féminisme émancipateur et solidaire contre toutes les formes d'exploitation et de domination à l'échelle internationale.

Développons l'autodéfense féministe contre les violences sexistes et sexuelles et contre le monopole étatique de la violence légitime. Car dans notre lutte contre les violences structurelles (qu'elles soient institutionnelles comme domestiques), nous n'attendons rien de l'État et de ses promesses de réforme des institutions judiciaires ou policières.

Le samedi 19 novembre à Paris, rejoignez le cortège féministe antifasciste !

Et demain, dimanche 20 novembre, rejoignez-nous pour commémorer le jour du souvenir trans, « TDoR », en hommage aux femmes transgenres assassinées dans l'indifférence générale, et le plus souvent en toute impunité :

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TDOR Transgender Day of Remembrance - Journée du souvenir trans 2022 Soirée de soutien ACCEPTESS-T x FLIRT -

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce samedi 19 novembre, veille du TDOR 2022 (Transgender Day of Remembrance - Journée du souvenir trans), Acceptess-T et FLIRT organisent une soirée de soutien à la Flèche d'Or.

Pourquoi organiser une soirée la veille du TDOR ?

Le TDOR est un moment pour se retrouver et faire vivre la mémoire de celleux qui ne sont plus là.
Faire vivre cette mémoire c'est nous donner de la force pour construire nos luttes.
Faire vivre cette mémoire c'est aussi créer des espaces pour prendre soin de nous, de notre communauté.

Retrouvons-nous ce samedi 19 novembre, pour penser à nos mortEs et célèbrer nos vies.
Sur place il y aura un repas chaud, des prises de parole et des DJ set assurés par des artistes de nos communautés.

Pourquoi nous avons besoin d'argent ?
Notre capacité à nous auto-organiser dépend de nos ressources financières et l'argent récolté sera utilisé :

  • pour la permanence juridique d'Acceptess-T pour financer les processus de réparation (frais d'avocats et frais de procès des victimes)
  • pour la commission psy du FLIRT afin de renforcer le programme d'accès aux soins psy et le programme de mutuelle AAH

SOIRÉE DE SOUTIEN ACCEPTESS-T x FLIRT - TDOR 2022
Samedi 19 novembre 2022 - 20h
La Flèche d'or - 102bis Rue de Bagnolet, 75020 Paris.

= DÉROULÉ DE LA SOIRÉE=
20h : ouverture des portes
20h-22h : Repas chaud et assis.e
22h-00h : DJ Set de Linda DeMorrir @lindademorrir
00h-2h : DJ Set de Claude-Emmanuelle
@claude.emmanuelle

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Pour les autoréductions et contre Carrefour : semaine d'action, acte 2, du 28 novembre au 4 décembre

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Pour les autoréductions et contre Carrefour, semaine d'action, acte 2, du 28 novembre au 4 décembre !
En janvier 2021, après presqu'un an de confinement, 60 militant·es et précaires ont procédé à une autoréduction au Carrefour Market de la rue Nationale à Paris. Pour avoir participé à cette autoréduction, deux camarades ont été condamné·es à verser au groupe Carrefour plus de 38 000 euros. Iels ont décidé de faire appel. Nous invitons celles et ceux pour qui la solidarité en actes fait sens à participer du 28 novembre au 4 décembre à une semaine d'action contre Carrefour et la grande distribution et pour la défense des inculpé·es.

­Pour les autoréductions et contre Carrefour, semaine d'action, acte 2, du 28 novembre au 4 décembre

En janvier 2021, après presqu'un an de confinement, 60 militant·es et précaires, certain·es impliqué·es dans des collectifs de solidarité, ont procédé à une autoréduction au Carrefour Market de la rue Nationale à Paris. L'objectif était de s'approprier des biens de première nécessité pour des cantines et distributions solidaires. Des caddies ont été remplis de produits alimentaires et hygiéniques, les caisses ont été bloquées, des tracts distribués et des banderoles déployées. Une heure plus tard, la direction et le siège de Carrefour ont accepté de laisser sortir les marchandises. Deux personnes ont été contrôlées à la sortie, puis poursuivies par Carrefour malgré son engagement à ne pas porter plainte. Pour avoir participé à cette autoréduction, ces deux camarades ont été condamné·es à verser au groupe Carrefour plus de 38 000 euros. Iels ont décidé de faire appel. On ne paiera pas !

Nous invitons celles et ceux pour qui la solidarité en actes fait sens à participer du 28 novembre au 4 décembre à une semaine d'action contre Carrefour et la grande distribution et pour la défense des inculpé·es. Agir contre Carrefour pour qu'ils retirent leur plainte avant le procès en appel, c'est lutter pour la relaxe, ne pas faire porter une action collective sur deux personnes et tenter d'empêcher la criminalisation des autoréductions. Alors que tout augmente – biens de « première nécessité », tarifs du gaz et de l'électricité, loyers – ne nous laissons pas dicter la manière dont la solidarité doit s'exprimer.

Qui profite des crises ?

Crise pandémique, crise climatique, crise sociale, économique, politique, énergétique, les crises s'accumulent davantage qu'elles ne se succèdent. À chaque crise, les États exigent des populations qu'elles fassent plus d'efforts – « Austérité », « Sobriété », disent-ils, « Travailler plus pour gagner moins » comprenons-nous. À chaque crise, les précaires se retrouvent à payer plus des biens et services toujours plus dégradés. Celles et ceux qui subissent d'avantage l'inflation sont souvent celles et ceux qui ont été les plus exposé·es à la pandémie : les travailleur·ses pauvres de l'agro-alimentaire, de la santé, de la logistique... Les entreprises, elles, accumulent toujours plus de profits, se contentant d'investir un peu dans le green washing et autres œuvres caritatives pour redorer leur image.

Alors que Coca cola, leader mondial de la pollution plastique, parraine la COP 27 en Égypte et que Total encaisse tranquillement les subventions à la pompe tout en refusant d'augmenter ses salarié·es à hauteur de l'inflation – malgré grèves et blocages de raffineries vivement réprimés –, la grande distribution n'est pas en reste : sous couvert de guerre en Ukraine et d'inflation, certains gros distributeurs augmentent les prix de leurs produits deux fois plus que l'inflation, notamment les « premier prix ». Des « hausses de prix suspectes » que dénonce même un rapport de la Commission économique du Sénat, qui révèle des chantages à la rupture de stock ou des augmentations de prix dans les rayons sans que le tarif d'achat aux fournisseurs ait augmenté.

Le groupe Carrefour et ses plus de 80 milliards de chiffre d'affaires est un modèle d'entreprise sachant profiter de toutes les crises. En 2019 et 2020, la multinationale de la grande distribution, dont les magasins sont restés ouverts lors des confinements successifs, a ainsi connu une hausse de son chiffre d'affaires sans précédant depuis vingt ans. Aujourd'hui, c'est de l'inflation dont il s'agit de profiter pour revitaliser les hypermarchés. En novembre, Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, a présenté son plan stratégique pour les quatre prochaines années : miser sur le discount pour attirer des client·es de plus en plus pauvres, développer sa marque propre pour réduire les coûts, et, bien sûr, supprimer des postes.

La multinationale française compte ainsi ouvrir plusieurs magasins discount Atacadão, une enseigne brésilienne propriété de Carrefour. Ironie du calendrier, l'ONG internationale Mighty Earth a lancé en septembre la campagne #CarrefourNousEnfume contre le groupe leader de la grande distribution sur le marché brésilien et responsable selon les calculs de l'ONG, de 4,5 % de la déforestation de l'Amazonie brésilienne l'été dernier*. Ce qui n'empêche pas l'enseigne française de communiquer à coup de labels et de fondations sur sa politique d'« engagement sociétal » et de « transition alimentaire solidaire » : « On a tous droit au meilleur ! » disent-ils ; « Alors prenons-le !! » répondons-nous.

* Deux tiers des produits carnés disponibles dans les supermarchés Carrefour et ses enseignes au Brésil proviennent de la société JBS, entreprise de transformation de viande connue pour ses déforestations illégales et ses violations des droits humains. Quant au soja brésilien importé en France pour l'alimentation des poulets et œufs vendus sous les marques Carrefour, son principal fournisseur est Bunge, une multinationale également associée à la déforestation de l'Amazonie.

Don't pay !

Partout dans le monde, des gens cherchent à s'organiser collectivement pour faire face à l'inflation et aux crises qui s'accumulent : grève pour l'augmentation des salaires, collectifs d'entraides, manifestations contre l'austérité, blocages de raffineries, assemblées contre la vie chère, cantines populaires, autoréductions énergétiques. Ainsi en Grande Bretagne, en Belgique, en Italie, des précaires manifestent et s'organisent pour autoréduire leurs factures d'électricité, notamment sous le mot d'ordre « Don't pay ! ». « Si je ne paie pas j'aurai un problème, si personne ne paie, ce sont les fournisseurs qui auront un problème » rappelle un tract belge.

Qu'il s'agisse de réduire le coût de ses courses alimentaires ou des factures d'énergies, il y a bien des raisons de défendre les pratiques d'autoréduction, qui refusent l'invisibilisation de la précarité et des inégalités et défendent concrètement l'accès aux besoins les plus élémentaires.
Il y a aussi bien des raisons de s'attaquer à Carrefour, à la grande distribution, et à tous les profiteurs de crises.

DU 28 NOVEMBRE AU 4 DÉCEMBRE
Semaine d'actioncontre Carrefour, la grande distribution et la vie chère
Pour soutenir les camarades inculpé·es pour une autoréduction
Multiplions les actions
#CarrefourRetireTaPlainte

Chaque collectif ou personne solidaire peut imaginer les actions de son choix contre Carrefour et les enseignes qu'il possède (So-Bio, Bio C bon, Carrefour Market, Carrefour Contact-City-Express-Montagne, Proxi, Promocash, Supeco).
Nous avons pu constater que le moindre tractage remonte à la direction...

Plus d'infos, ainsi que des autocollants, tracts, affiches et rendez-vous sur le site https://carrefourretiretaplainte.noblogs.org

Envoyez-nous vos photos, vidéos , communiqués ou autres traces de ces actions pour qu'on puisse les partager par email : 14octobre@riseup.net
sur Twitter : @RetireCarouf

Tract Semaine d'action acte 2