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Assemblée extraordinaire de mobilisation contre la loi Darmanin

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Pour faire monter la mobilisation pour le retrait de la loi Darmanin, les Collectifs de Sans-Papiers de la région parisienne et la Marche des Solidarités proposent à toutes et tous de venir participer à une assemblée publique de mobilisation

Pour faire monter la mobilisation pour le retrait de la loi Darmanin, les Collectifs de Sans-Papiers de la région parisienne et la Marche des Solidarités proposent à toutes et tous de venir participer à une assemblée publique de mobilisation
Mercredi 3 janvier à la Flèche d'or (102 Bis Rue de Bagnolet, 75020 Paris) à partir de 18H30. Pour :

  • se coordonner sur Paris-banlieue
  • faire passer les infos, s'organiser/se coordonner sur les lycées, les facs, les écoles, les hôpitaux, la culture, dans nos lieux de travail, dans nos quartiers, etc.
  • préparer le 14 janvier

Le Collectif Urgence Palestine y interviendra. La solidarité internationale est un élément incontournable de la lutte contre le racisme et pour la liberté de circulation et d'installation.
Le week-end du 13/14 janvier sera aussi un week-end de mobilisation pour la Palestine. Nous proposons que les déambulations dans les quartiers soient organisées en commun, là où c'est possible, pour appeler aux deux manifestations.

#PersonneNEstIllegal
#SolidaritéAntiraciste
#SolidaritéAntifasciste
#ContreLaLoiDarmanin

Des nouvelles de Bure : les « travaux préalables » imminents !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Sur l'avancée de CIGEO : vers les expropriations, les fouilles archéologiques et un nouveau prototype en test en Haute-Marne. Article de BureBureBure

On a appris récemment que l'ANDRA compte lancer dès début janvier les demandes d'autorisations de fouilles archéologiques pour le projet de poubelle nucléaire CIGEO et les expropriations pour acquérir les terrains que leurs propriétaires lui refusent. Ces mesures font suite à la Déclaration d'Utilité Publique signée en juillet 2022 par Elizabeth Borne, et contre laquelle le dernier recours juridique vient d'être rejeté.

Les constructions et destructions dites « aménagements préalables » pourraient ainsi s'accélérer : expropriations, déforestations et artificialisation des terres forestières et agricoles, construction d'un transformateur électrique, déviations de routes départementales, construction et réhabilitation de dizaines de kilomètres de voie ferrée pour l'acheminement des matériaux de construction et les convois de déchets radioactifs…

Concernant les expropriations, celles-ci pourraient durer 20 mois à partir de janvier 2024, selon le calendrier de l'ANDRA. De nombreuses propriétés agricoles et d'habitations sont menacées à court terme. Parmi elles, l'Ancienne Gare de Luméville est, le long du tracé du futur chemin de fer, l'un des lieux d'organisation de la lutte contre CIGEO dans les environs de Bure.

Concernant les « fouilles archéologiques » et les « investigations géotechniques », 600 puits de forages doivent être creusés dont trois en grande profondeur, quatre plateformes de 2 500 m² installées, entre 300 et 400 puits de sondages, et 200 piézomètres (mesure de la pression de l'eau dans les nappes phréatiques).

Aussi, en parrallèle des essais en cours concernant le prototype du funiculaire pour la descenderie porté par l'entreprise POMA à Froncles (52), l'ANDRA lance depuis novembre une collaboration avec les entreprises Ferry-Capitain et CEGELEC CEM à Vecqueville (site des forges de Bussy, près de Joinville, 52), pour un contrat à 3 millions d'euros, dans le but de « tester les systèmes d'accostage entre les hottes de transport et la porte d'entrée des galeries ».

Pour rappel, la DUP n'autorise pas le centre d'enfouissement CIGEO lui-même, ce qui veut dire que rien n'est perdu ! Tout va quand même aller très vite car la Demande d'Autorisation de Construire (DAC) déposée en janvier 2023 pourrait être validée dans ces 3 prochaines années, menant à une probable enquête publique en 2026 et le début des travaux pour le chantier CIGEO en 2027.

Les travaux « préalables » imminents (transformateur, voie ferrée, déforestation, routes) et les expropriations qui vont avec nous signalent que c'est le moment où jamais de nous retrouver et de nous organiser pour occuper le territoire et empêcher massivement et sur tous ces fronts la poubelle nucléaire !

Tout d'abord, une série de réunions publiques organisées par l'ANDRA devrait se tenir en janvier au sujet des expropriations et des fouilles archéologiques. On vous en dit plus bientôt.

Pour plus d'informations sur le contexte :

(En)jeux de DUPes pour CIGEO

L'ancienne gare de Luméville, une barricade juridique et physique contre Cigéo

Défendons la Gare, empêchons la construction de la route CASTOR !

Contrer l'avancée des travaux de CIGEO, brochure d'informations pratiques

Source de l'article : bureburebure.info

Pourquoi et comment lutter contre l'A69 ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Pourquoi et comment lutter (localement et nationalement) contre l'A69 entre Castres et Toulouse ?

Pourquoi lutter contre l'A69 ?

Car cette autoroute entre Castres et Toulouse, ce n'est pas « que » 62 km de bitume, c'est une artificialisation croissante et étalée, le territoire privatisé et à la merci des entrepôts logistiques, la mort des paysan.nes et du territoire pour laisser place à des zones commerciales et industrielles pour enrichir les plus riches.

NGE/Atosca, concessionnaire du projet autoroutier, fait installer des centrales à bitume dans le Lauragais, près d'écoles et de cours d'eau, sans consulter ses habitant.es, les condamnant à des pollutions chroniques et cancérigènes de l'air, la terre et l'eau ☢

Le Tarn est déjà asséché, déjà balafré d'autoroutes et de zones d'activités commerciales ou industrielles.
Nous ne laisserons ni NGE, ni l'État et ses collusions avec le BTP, ni Pierre Fabre s'accaparer les terres une fois de plus. Ce que nous voulons, c'est qu'une partie de ces terres sur lesquelles déjà beaucoup trop d'arbres ont été décimés, alors que le recours judiciaire qui démontrera l'illégalité de ce projet n'a pas encore eu lieu, servent à Une Autre Voie, notre projet alternatif pour la première véloroute nationale de 87 km.

Comment s'est organisé la lutte contre l'A69 ?

Il y a environ un an, quelques centaines de personnes bivouaquaient le long du tracé, sous les étoiles, convaincues qu'on ne pouvait pas laisser les sombres alliances entre industriels et pouvoirs publics faire la loi dans le Tarn. En Avril, nous étions 8000, puis de nouveau 10 000 six mois plus tard où nous avons marché, couru, roulé, grimpé et résisté ensemble à la construction de l'A69. Puis en Décembre, nous renforcions encore le rapport de force en envahissant, à 1500 personnes, l'usine à bitume en construction dans le cadre des journées contre le béton

💥 Du camping des platanes aux intrusions chez Pierre Fabre ou NGE, des arbres occupés par les écureuil.le.s au blocage ou au désarmement d'engins de chantier, jusqu'aux grèves de la faim : les actions ont été nombreuses durant cette année d'intensification de la lutte. Acculé, refusant de perdre la face en abandonnant un projet dont l'absurdité est évidente, l'État a brandit sans surprise le seul argument qu'il connaît : la répression judiciaire et policière. En effet, la flicaille a laissé nos écureuil.le.s assiégé.e.s, affamé.e.s et privé.es de sommeil pendant trois long jours jusqu'à ce qu'une manifestation spontanée ne fasse lever le dispositif policier. Beaucoup trop de camarades ont déjà eu leurs procès avec des lourdes peines et de nombreux restent à venir. 

Comment lutter contre l'A69 dans le Tarn ?

  • Rejoignez le Labo des Terres et la Crémarbe pour un coup de main, un jour ou des semaines. Le Labo des Terres, c'est un jeune collectif d'expérimentation qui se veut féministe, anticapitaliste, décolonial et écologiste avec des gens, des espaces, des façons de faire, de la déter et du soin. La Crémarbre, c'est un lieu d'occupation dans la dernière forêt sur le tracé. Nous y habitons le sol et les arbres et cherchons à nous organiser de manière autonome et anti-autoritaire pour être le point d'arrêt de ce projet. Plus d'infos sur le Labo des Terres ou la Crémarbre à labodesterres@riseup.net ou au 0748499605. Nous organisons régulièrement des repas partagés, des chantiers participatifs, des ateliers ou formations.
  • Signez la pétition pour l'abandon de ce projet
  • Organisez des soirées d'information avec différent.e.s acteurices où nous pourrions débattre autour (ou non) de projections de documentaires de cette lutte
  • Organisez des soirées de soutien où les dons pourront être reversés ici
  • Emparez-vous des affiches dispo ici et rendez cette lutte encore plus visible
  • Aidez nous à combler nos besoins (pour les connaître, contactez-nous) les plus basiques et mêmes ceux qui nous font rêver

Comment lutter contre l'A69 ailleurs pour faire que cette lutte devienne nationale ?

  • Rejoignez ou créez des comités de soutien qui soutiendrons nos actions. Le 22 Novembre, des rassemblements ont été faits dans 5 villes (Toulouse, Castres, Marseille, Paris, Strasbourg). Aidez-nous pour que lors de notre prochaine journée de lutte qui sera communiqué prochainement, la France entière exprime sa rage contre ce projet aussi inutile qu'écocide
  • Signez la pétition pour l'abandon de ce projet
  • Affichez près de chez vous avec celles que nous avons déjà créés  ou les vôtres. 
  • Boycottez le groupe Pierre Fabre et ses marques A-Derma, Avène, Ducray, Klorane... Vous pouvez trouver des stickers ici 
  • Harcelez par tous les moyens possibles le groupe Pierre Fabre et NGE ou tous les élu.es qui ont soutenu ce projet inutile
  • Organisez des soirées d'information avec différent.e.s acteurices où nous pourrions/vous pourriez débattre autour (ou non) de projections de documentaires de cette lutte
  • Organisez des soirées de soutien où les dons pourront être reversés ici. Faites connaitre à toustes la lutte contre l'A69 !
  • Utilisez toute votre créativité pour informer NGE, présent dans toute la France de notre rejet inébranlable de ce projet

Lancement du réseau insurrectionnel de solidarité internationaliste (R.I.S.I)

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Texte de présentation pour le lancement du R.I.S.I.. Réseau pour mener des actions et des réflexions anarchistes et insurrectionnaliste contre le colonialisme.

Suite à une première réunion publique à la bibliothèque la rue ce 17 décembre, nous avons décidé de nous constituer en groupe informel d'anarchistes et anti-autoritaires car nous voyons dans la situation actuelle, un besoin nécessaire de s'organiser et d'attaquer le colonialisme sous toutes ses formes, en ne perdant jamais de vue l'idéal révolutionnaire.

Les manifestations trop routinières épuisent une colère légitime qui doit s'exprimer de manière violente et radicale, contre le génocide en cours. Nous voulons déborder ces cadres trop organisés pour arriver à s'auto-organiser de manière concrète en soutien aux luttes palestiniennes. Nous refusons la voie légaliste des associations auto proclamées porte-parole de la Palestine avec leur logique cherchant à faire pression sur les gouvernements pour faire reculer Israël. L'État ne reculera pas et nous assumons la conflictualité avec celui-ci. Nous avons l'intention de mettre en déroute l'appareil colonial et capitaliste sans dépendre d'un agenda politique, syndical ou gouvernemental.

Tu souhaites nous rejoindre ou nous contacter : risi-1967@protonmail.com

Calais : retour sur le squat et l'expulsion boulevard Lafayette le 8/12

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Vendredi 8 décembre à Calais, plus de 80 personnes ont été expulsées malgré une résistance déter' d'un immeuble squatté qu'iels venaient de rendre public boulevard Lafayette, en plein centre-ville. Malgré cette défaite, cette action donne un peu d'espoir dans la ville la plus fliquée de France, où plus d'un millier de personnes bloquées à la frontière britannique dorment actuellement dehors.

Au mois de novembre 2023, des inondations sans précédent ont touché le Pas-de-Calais. Avec l'arrivée de l'hiver, la situation est devenue particulièrement hardcore dans les bidonvilles (« jungles »), où survivent les personnes exilées bloquées à la frontière britannique. Avec les mauvaises conditions météo, la frontière est particulièrement dure à franchir et de plus en plus de gens s'accumulent à Calais, les associations manquent de tout : nourriture, vêtements, couvertures, tentes… Fin novembre, plusieurs campements de fortunes baignaient dans des mares créées par les inondations, les nouveaux arrivant-es à Calais n'avaient parfois ni tentes ni couvertures et dormaient à même le sol sous la pluie.

Face à cette situation, la réponse de l'État a été le 30 novembre une « mise à l'abri », soit disant « volontaire » mais faite à 5h du matin sur les campements en menottant celleux qui essayaient de s'enfuir et en les forçant à monter dans des bus pour les déporter à l'autre bout du pays dans des centres d'hébergement. Alors qu'il faisait moins de zéro degré et qu'il a neigé les jours suivants, la police a volé la plupart des tentes. Les gens déportés sont bien évidemment revenus les jours suivant à Calais (puisque leur but n'est pas d'être hébergé-es en Bretagne ou à Grenoble mais d'aller en Angleterre), dans des conditions encore plus précaires qu'avant. Alors que les températures descendaient régulièrement en-dessous de zéro la nuit début décembre, aucun plan grand froid (ouverture d'un grand hangar pour l'hébergement d'urgence de toustes) n'a eu lieu à Calais, une pratique qui risque d'ailleurs de se généraliser avec la nouvelle loi Darmanin contre les personnes migrantes.

C'est dans ce contexte chaotique que plus de 80 personnes ont occupé un immeuble, abandonné depuis plus de 10 ans, boulevard Lafayette en plein centre-ville de Calais. Vendredi 8 décembre en fin de journée, l'occupation a été rendue publique en se montrant aux fenêtres, en affichant des preuves d'occupations (assurance habitation) sur la porte et en déployant une banderole « logement pour toustes ». Des dizaines de personnes ont commencé à se rassembler en soutien devant l'immeuble : des calaisien-nes solidaires, des bénévoles d'associations, des personnes exilées…

Quelques minutes après la visibilisation de l'occupation, les flics ont débarqué et contrôlé l'identité de deux personnes à proximité du bâtiment, qui ont été relâchées un peu plus tard. Les proprios ont rappliqué en quelques minutes pour pleurnicher, alors qu'iels gardent cet immeuble vide depuis plus de 10 ans, qui a déjà été squatté et expulsé plusieurs fois par le passé. Peu à peu, les flics ont fait venir la blinde de renforts et les pompiers pour boucler le quartier. Refusant toute discussion avec les occupant-es, les shtars ont seulement été ralentis par quelques carreaux de fenêtres malencontreusement tombés près d'elleux depuis le squat, les obligeant à reculer un temps pour revenir casqué-es et bien planqué-es sous des boucliers.

Pendant ce temps, à l'extérieur, les keufs ont arrosé les soutiens, pourtant plutôt calmes et qui chantaient juste des slogans, de gaz lacrymo et de coups de tonfa. Après avoir bien galéré avec leur bélier contre la vieille porte en bois toute pourrie, les flics sont entré-es dans le squat et ont arrêté 2 personnes. À l'intérieur, les autres occupant-es restaient groupé-es pour se protéger. Les keufs ont fait un tri en faisant sortir sans contrôle les personnes racisé-es et en retenant les blanc-hes dans un coin (dans leur vieille logique raciste, si des personnes racisées ouvrent un squat c'est forcément que des blanc-hes les ont incitées ou instrumentalisées). Une fois dehors, la grosse soixantaine de personnes expulsées s'est mêlée à la foule des soutiens qui refusaient de partir tant que tout le monde ne serait pas relâché. Les flics ont commencé à pousser et gazer, suite à quoi ils ont reçu comme réponse des jets de projectiles. Paniqué-es, les keufs ont libéré la dizaine de personnes retenues à l'intérieur du bat' pour pouvoir être plus nombreux-ses à gérer la foule dehors.

Une partie des gens rassemblés, principalement des personnes expulsées quelques minutes plus tôt, ont continué à défier les keufs et sont parties en cortèges sauvages dans les rues alentours, cassant du mobilier et des voitures au passage et mettant des barrières et des poubelles au milieu de la route aux slogans de « Fuck police » et « Fuck France », une partie espérant re-rentrer de force dans l'immeuble expulsé. Devant les gaz et les charges de keufs, le cortège a fini par se disperser et la plupart des manifestant-es sont malheureusement reparti-es vers les jungles en périphérie de la ville.

Le lendemain, les 2 personnes placées en garde-à-vue pour « entrée et maintien dans un local à usage d'habitation » (le délit de la nouvelle loi antisquat « Kasbarian » de 2023) et pour « dégradation » (des carreaux de fenêtres tombés) sont sorties du comico sans poursuites et sans avoir donné ni empreintes digitales ni papiers d'identité. Pendant une semaine, il y a eu un équipage de flics garé 24h/24 devant le bat' de peur qu'il soit re-squatté. La seule porte de l'immeuble qui n'était pas condamnée auparavant a été recouverte d'une grande plaque antisquat, preuve que les proprios ne comptent pas y rentrer prochainement pour en faire quoi que ce soit. C'était urgent de mettre des gens dehors pour laisser ce truc vide, bande de bâtards.

En parallèle de cette action, plusieurs squats ont vu le jour ces derniers mois à Calais en toute discrétion et tiennent toujours. Les expulsions de squats comme celui du boulevard Lafayette n'empêchent pas les squats d'exister, elles les rendent seulement plus précaires et instables en les invisibilisant. Même si elle a foiré, cette action collective a permis de nombreuses rencontres et complicités. Vu l'enlisement total de la situation à Calais, il y a toutes les chances que cette énergie s'intensifie et que les squats et autres actions contre la frontière se multiplient.

Fuck borders ! Fuck police ! Fuck France !

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