PROJET AUTOBLOG


Paris-luttes.info

Site original : Paris-luttes.info

⇐ retour index

Soirée publique pour la sortie du podcast « Aller-retours » des jeunes de la FASTI

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Allers-retours est une série de podcast conçue et réalisée par la Commission Jeunesse de la FASTI (Fédération d'Associations de Solidarité avec les Immigré-es) en partenariat avec la radio associative nantaise JET FM
3 épisodes, 3 ASTI, 3 villes : Valence, Petit-Quevilly et Nantes.

La Commission Jeunesse de la FASTI - composée aujourd'hui de jeunes des ASTI aux parcours multiples (jeunes étranger·e·s, jeunes étranger·e·s isolé·e·s, jeunes habitant·e·s des quartiers populaires) a décidé de mener un projet collectif de résilience et de mobilisation contre les discriminations et pour l'égalité.

Le premier épisode pose la question des politiques migratoires en France et des difficultés rencontrées pour les personnes venant d'arriver sur le territoire. Le second épisode se penche sur le parcours migratoire des femmes, qui rencontrent des problématiques spécifiques liées à leur genre. Enfin, le dernier épisode s'intéresse à la question des violences policières, entre expériences vécues et faits d'actualité.

Ce projet a été mis en œuvre via des méthodes d'éducation populaire et des temps de formation qui ont permis de développer pleinement les capacités d'action et la confiance en soi. La durée du projet a été nécessairement conséquente en raison de sa construction horizontale, collective et démocratique, qui a requis des discussions, des allers-retours, des remises en cause, des évolutions.

A cette occasion, la FASTI vous convie à une soirée publique le samedi 21 janvier à partir de 19h30 au 33 rue des Vignoles, dans les locaux de la CNT. 🎙️
🎧 La soirée débutera à 19h30 avec une présentation du projet et se poursuivra par une écoute d'un épisode ainsi qu'une expo photo du processus. 🗣️📷
🎊L'événement se clôturera autour d'un pot festif pour marquer la fin du projet !

Programme de janvier à Zaclay

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le programme des événements de janvier à Zaclay et pour le Collectif contre la ligne 18 est en ligne.

  • Dimanche 15 janvier : Journée bricolage du dortoir en mixité choisie (sans hommes cis). Pas besoin de savoir bricoler <3
  • Mercredi 18 janvier à 19h : Soirée chants de lutte contre la ligne 18 et autres luttes anarchistes, écolos radicales et féministes. Pas besoin de savoir chanter.
  • Vendredi 20 janvier à 19h : Arpentage (lecture collective) du livre "Le nucléaire c'est fini" de La Parisienne libérée.
  • Samedi 21 janvier : Journée jardin
  • Dimanche 22 janvier à 14h : Réunion plénière ouverte du collectif contre la ligne 18. (Attention la réunion n'a pas lieu à Zaclay, le lieu sera mis à jour sur l'agenda du collectif.)

Zaclay : , c'est à la fois :

  • un espace ouvert à toutes et tous dans le respect de nos différences.
  • un espace autogéré de rencontre et de transformation sociale.
  • un espace de création festive (ateliers palettes, bois, paille, concours d'épouvantail, cirque, cerfs-volants, musique, chants, danse, jardin potager, randos, foot, etc).
  • un lieu pour mettre en commun des savoirs, partager nos vécus.
  • un espace de lutte pour s'organiser et agir contre la métropolisation et l'artificialisation des terres.

Pour venir à Zaclay, RER B jusqu'à Massy-Palaiseau, puis bus 91.10 ou 91.11, arrêt CEA Porte Nord. Ensuite, continue la route à pied, on est un peu plus loin. :)

Repas et camping possibles pour tous les événements et même en dehors.

On a hâte de te rencontrer !

[Présentation-Débat] Davaï : une lignée d'insoumises russes, juives et apatrides de Lola Miesseroff

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous vendredi 27 Janvier à 19h à la librairie Publico pour une rencontre-débat autour du livre de Lola Miesseroff Davaï : une lignée d'insoumises russes, juives et apatrides (Éditions Libertalia)

« Si on ne naît pas femme libre, on peut le devenir, mais c'est beaucoup plus facile quand on nous a tracé le chemin. »

C'est à cette conclusion qu'arrive Lola Miesseroff au terme d'un récit où, des rives de la majestueuse Néva baignant Saint-Pétersbourg à la modeste Huveaune qui se faufile jusqu'à la côte marseillaise, en passant par Riga, Berlin et Paris, elle suit le cours de sa lignée maternelle du XIXe siècle à nos jours.

Des femmes qui ont bataillé contre le régime tsariste, vécu les trois révolutions russes, dû fuir le bolchévisme, connu les grèves du Front populaire, la guerre, Mai 68, triché avec l'État civil et la loi, pratiqué « le nudisme révolutionnaire » et milité pour la liberté d'aimer, de procréer et de mourir à sa guise. Une lignée d'insoumises russes, juives et apatrides mais d'abord citoyennes du monde, tour à tour frondeuses, révolutionnaires, résistantes, féministes, amantes libres, épouses courageuses, cheffes de tribu généreuses et altruistes mais aussi de sacrées emmerdeuses.

Cette Rencontre-Débat sera animée par Hélène Hernandez de l'émission « Femmes libres » diffusée sur Radio Libertaire.

Librairie Publico : 145 rue Amelot 75011 Paris

Autodéfense sanitaire

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Présentation du site autodefensesanitaire.fr pour lutter contre le Covid !

La page autodefensesanitaire.fr vise à lister des informations synthétiques et des ressources plus développées sur l'autodéfense sanitaire face à la pandémie de Covid-19. L'autodéfense sanitaire envisage la santé comme un bien communautaire et met en œuvre une réduction des risques fondée sur les connaissances scientifiques.

La page est centrée sur la situation en France. Elle évolue régulièrement en fonction des avancées scientifiques constantes, des recommandations de personnes engagées dans l'autodéfense sanitaire, des données statistiques, des fluctuations des politiques de santé publique ou des liens cassés.

Image de Loki Gwynbleidd.

Au sommaire :

Le 9 janvier 1905 s'éteignait Louise Michel !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Biographie sommaire, 115 ans après sa disparition, d'une militante qui fut dévouée corps et âme aux idéaux de justice.

De tous les personnages de la Commune de Paris, Louise Michel est la première femme à avoir triomphé de la conspiration du silence et de l'oubli.

Combattante, oratrice, éducatrice, poète, accusée transformant les tribunaux en tribune, elle campe un personnage qui servira de référence à toutes les révolutionnaires d'idéologies diverses depuis la fin du XIXe siècle jusqu'à nos jours.

Louise Michel naît à Vroncourt (Haute-Marne), le 29 mai 1830. Fille d'une servante, elle est née au château appartenant à M. et Mme Demahis qui l'éduquent dans la connaissance des Lumières et le souvenir de la Première République. Cette éducation lui fera prendre conscience d'abord de l'injustice, puis de la nécessité de la combattre.

En 1853, elle devient institutrice, mais elle refuse de prêter serment à l'empereur Napoléon III. Elle enseignera donc dans des écoles « libres », c'est-à-dire sans lien avec le pouvoir, d'abord en Haute-Marne, puis à Paris à partir de 1856.

Ses méthodes pédagogiques s'inspirent de quelques grands principes : l'école doit être pour tous, pas de différence entre les sexes, nécessité d'une éducation à la sexualité, l'enseignant doit en permanence accroître son savoir.

Sur ces idées, elle rencontre tout ce que Paris compte de républicain et l'avant-garde socialiste.

En 1870, après la défaite de Napoléon III, Louise Michel se bat pour une République démocratique, inspirée de la Convention de l'an II, et sociale dans le prolongement de juin 1848. Elle sera de tous les combats pour la défense de Paris et pour réclamer l'élection de la Commune. Elle préside le Comité de vigilance des femmes de Montmartre.

Le 18 mars 1871, elle est au premier rang des femmes de Montmartre qui mettent en échec la tentative de Thiers de s'emparer des canons de la Garde nationale.

Pendant la Commune, elle combat dans la Garde nationale. Elle se bat sur les barricades de la Semaine sanglante. Le 24 mai, sa mère ayant été prise en otage par les versaillais, elle se constitue prisonnière. Elle connaîtra l'horreur des prisons de Satory et des Chantiers à Versailles.

Le 16 décembre, elle passe devant un conseil de guerre qu'elle transforme en tribune pour la défense de la révolution sociale. Elle est condamnée à la déportation dans une enceinte fortifiée. Elle est incarcérée à la prison d'Auberives en (Haute-Marne), jusqu'à son départ pour la Nouvelle-Calédonie le 24 août 1873 où elle arrive le 8 décembre.

Au bagne, elle reprend son travail d'institutrice auprès des Canaques. Elle les approuve quand ils se révoltent contre la colonisation. Elle se prend de sympathie pour les Algériens déportés après leur révolte de 1871.

Libérée après la loi d'amnistie du 12 juillet 1880, elle revient en France où elle débarque à Dieppe le 9 novembre et est accueillie triomphalement à Paris, gare Saint-Lazare.

Elle reprend son action révolutionnaire marquée par sa fidélité aux idéaux de la Commune de Paris. Elle est devenue anarchiste pendant sa déportation ce qui ne l'empêche pas d'entretenir des relations courtoises avec ses anciens compagnons d'armes engagés dans la propagation du socialisme. Jusqu'à la fin de sa vie, elle ira de ville en ville porter la parole révolutionnaire ce qui lui vaudra de séjourner à nouveau en prison à plusieurs reprises.

Elle décède le 9 janvier 1905 à Marseille après une ultime réunion publique. Le 21 janvier 1905, une foule considérable suit son cortège funèbre de la gare de Lyon à Paris jusqu'au cimetière de Levallois où elle est inhumée à côté de sa mère.