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Ni fous, ni morts, prisonniers politiques sous la dictature argentine

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Projection d'un court métrage et présentation de l'ouvrage : « Ni fous, ni morts » prisonniers politiques sous la dictature argentine ; Coronda 1974-1979, du collectif de résistance El Periscopio.

« Ni fous, ni morts », est la version française du livre « Del otro lado de la mirilla », paru pour la première fois en Argentine en 2003 et réédité trois fois dans ce pays. Un recueil de témoignages dans lesquels une soixantaine de prisonniers politiques survivants de la prison de Coronda, en Argentine durant la dictature, font part de leur expérience et de leur résistance solidaire contre un système qui voulait les anéantir.

Un livre de résistance par l'entraide et par l'humour. Dans cet ouvrage, les témoignages et la mémoire de ceux qui n'étaient pas des victimes mais des hommes engagés dans l'action.

Une leçon de vie et d'espoir pour faire la nique à la mort programmée de l'esprit et du corps dans les dictatures !

Une preuve de plus s'il en fallait que la résistance est une garantie de la survie morale et physique.

Vendredi 17 juin à 19h30
Bibliothèque La Rue, 10 rue Robert Planquette ,
Paris 18e - M° Blanche

Argentine. La prison de Coronda, d'anciens détenus, ni fous ni morts reviennent dans les lieux de leur détention et de leur mort annoncée, où ils ont défié leurs bourreaux
Un documentaire de 13' d'Alberto Marquardt (lui-même ancien détenu politique résistant)

Suivi d'une présentation de l'ouvrage : " Ni fous, ni morts", prisonniers politiques sous la dictature argentine ; Coronda 1974-1979, du collectif de résistance El Periscopio.

Projection et présentation en présence d'Alberto Marquardt

https://groupe-libertaire-la-rue.jimdosite.com/

Appel au mouvement écologiste - Passons à l'offensive

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le ravage écologique est en cours. La croissance « verte », le solutionnisme technologique ou la transition douce par l'État sont des mythes réconfortants dont il faut maintenant faire le deuil.

Deux possibilités se présentent alors à nous : l'effondrement des écosystèmes ou celui du système capitaliste. Dans le premier cas, les conditions nécessaire à la vie sur Terre se trouvent extrêmement réduites. Dans le deuxième cas, c'est-à-dire si le système capitaliste s'effondre, les écosystèmes reprennent vie, les communautés humaines et non-humaines peuvent s'épanouir.

Face au ravage écologique nous devons démanteler le capitalisme et les infrastructures sur lequel il repose.

Appel au mouvement écologiste

Le ravage écologique est en cours. La croissance "verte", le solutionnisme technologique ou la transition douce par l'État sont des mythes réconfortants dont il faut maintenant faire le deuil.

Deux possibilités se présentent alors à nous : l'effondrement des écosystèmes ou celui du système capitaliste. Dans le premier cas, les conditions nécessaire à la vie sur Terre se trouvent extrêmement réduites. Dans le deuxième cas, c'est-à-dire si le système capitaliste s'effondre, les écosystèmes reprennent vie, les communautés humaines et non-humaines peuvent s'épanouir.

Face au ravage écologique nous devons démanteler le capitalisme et les infrastructures sur lequel il repose.

Le mouvement écologiste actuel

Le mouvement écolo emploi une stratégie défensive, consistant essentiellement à limiter la casse. Cela se traduit par des manifestations/actions non-violente visant une législation plus respectueuse des milieux naturel, par des occupations de lieux d'implantations de grands projets inutiles et destructeurs, ou, dans une logique libérale, par la sensibilisation des individus afin qu'ils opèrent des changements personnels dans leurs modes de vie.

Ces stratégies posent plusieurs problèmes.

La modification législative à pour l'instant prouvé son inefficacité, les politiques feront tout pour conserver leurs intérêts et ceux des capitalistes (ré-introduction des néonicotinoïdes, une seule proposition gardée parmi les 146 de la Convention citoyenne pour le climat…).

La désobéissance civile peut être un mode d'action excluant pour les personnes ne pouvant se permettre de se livrer à visage découvert à la répression de l'État. De plus en l'absence de flanc radical (partie offensive du mouvement) les actions de désobéissance ne peuvent créer un rapport de force suffisant au changement.

Par rapport aux occupations (par exemple les ZAD), elles nécessitent que nous soyons toujours plus nombreux·ses pour maintenir un rapport de force, faute de moyens face à l'État et les multinationales. Nous mobilisons donc toutes nos forces sur quelques luttes localisées et pendant ce temps la destruction continue partout ailleurs sans que les infrastructures du ravage en cours ne soient touchées. De plus, la perte de mobilité engendrée par les occupations nous rend facilement localisables, nous perdons l'initiative et l'avantage de la surprise dont notre ennemi obtient le monopole. Aussi, cette stratégie demande du temps, énormément de temps, et ce temps nous ne l'avons plus. Nous devons lutter contre le réflexe rituel qui nous amène à choisir automatiquement cette tactique et requestionner sa pertinence dans chaque contexte de lutte.

Victoire ?

Au final, nos victoires, ou du moins absences de défaite, se résument à éviter une énième destruction mais en aucun cas les piliers du système ne sont affectés. Nous devons nous réapproprier ce que le système capitaliste à déjà conquis et détruit et le rendre inapte à détruire quoi que ce soit de plus. 

Pour une stratégie commune

Le sabotage matériel apparaît comme une tactique très intéressante. Le sabotage consiste en la destruction, totale ou partielle, d'infrastructures ou d'objets, les mettant hors d'état de nuire. Cette tactique peut être réalisée par de petits groupes mobiles et efficaces. Ainsi nous gagnons en temps, en énergie, et nous ne focalisons pas tous-tes les militant-es disponible sur une seule lutte.

Nous partons du constat que le champ des modes actions s'est grandement rétréci depuis quelques décennies, nous limitant dans nos pratiques militantes. Le sabotage n'est pas dénué d'histoire et de preuves de son efficacité. Il semble pourtant avoir disparu du paysage de nos luttes, subsistant uniquement sous forme expressive (par exemple les actions de casse en manifestation, les sabotages spontanés..) et non plus comme mode d'action à part entière, c'est à dire organisé et inclus dans une stratégie globale.

Les raisons de cette disparition sont multiples : développement de la vidéosurveillance, difficulté à former un réseau d'activistes sécurisé, à accéder aux ressources nécessaires, à revendiquer et médiatiser les sabotages, à faire face à la répression, à dépasser les conflits moraux internes… C'est une pratique qui demande un certain engagement et qui doit rester discrète pour être efficace : les personnes actives au sein du mouvement de sabotage ne peuvent l'être au sein du mouvement à visage découvert.

Si la pratique du sabotage semble être efficace elle n'arrivera à rien seule. Nous devons soutenir l'auto-organisation populaire, créer des contres-sociétés émancipatrices dans les fissures naissantes du capitalisme et propager nos valeurs anarchistes partout où nous pouvons. Ainsi les luttes syndicales, les mouvements qui mettent en pratique l'écologie sociale, décoloniale, radicale et populaire, les luttes paysannes, les ZAD, les lieux alternatifs politisé, les luttes féministes, les reprises de terres, les luttes pour la justice et la dignité, les réseaux d'entraides… doivent penser la fédération, la coordination, la politisation et la montée en puissance. Ces luttes à visage découvert doivent se montrer solidaire les unes des autres et soutenir ouvertement les mouvements plus touché par la répression. Nous tendons vers un but commun. Nos stratégies sont complémentaires dans leurs diversités.
Pour que le sabotage vienne appuyer les autres formes d'actions il faut qu'il s'organise en tant que mouvement et s'attaque aux racines du système capitaliste.

Sabotons le ravage

Prenons conscience de notre puissance d'action : le réchauffement climatique est causé par les émissions de Co2 ? Attaquons-nous directement à ce qui permet ces émissions de Co2 ! Démantelons les raffineries, les pipe-line, faisons couler les yachts de luxe, désarmons les SUV…La biodiversité s'effondre, les terres sont artificialisées ? Démontons les usines de pesticides et les méga-bassines, bétonnons les usines de bétons, neutralisons les engins de chantier partout où ils sèment la mort ! La safe-city empêche l'auto-organisation populaire ? Crevons les yeux aux caméras, mettons en pièce les serveurs des start-up qui innovent sur l'IA, saccageons les dispositifs de contrôle ! L'ordre électrique étend son emprise ? Abattons les lignes hautes tensions, déconnectons les transformateurs, sectionnons les câbles qui nous enferment !

Oppressions systémiques

Nous devons être particulièrement vigilant·es à ce que nos modes d'action offensifs ne reproduisent pas les oppressions systémiques contre lesquels on se bat : racisme, sexisme, validisme… La réalisation pratique d'une action de sabotage ne doit pas être valorisé au détriment de tout ce qui permet sa réalisation effective : le renseignement, la logistique, le soin, la communication, le soutien juridique. Ces différents domaines ont été historiquement réalisés en majorité par des femmes, et invisibilisés au profit de la seule « action ». Nous devons réhabiliter et valoriser ces tâches militantes tout en détruisant l'imaginaire de l'homme blanc valide et viril pratiquant l'action directe et ainsi en finir avec la répartition genrée du travail militant.

Les cibles

Si nous visons l'efficacité nous devons abandonner les cibles symboliques. Le sabotage peut avoir un effet direct sur la système en détruisant les infrastructures sur lequel il repose. Les infrastructures du système économique sont conçues pour être productives. Productives mais pas résilientes. L'échec en cascade consiste à mettre à mal quelques infrastructures bien choisies. Leur destruction peut se répercuter comme une avalanche sur l'ensemble des infrastructures et mettre le système au point mort, voire le détruire définitivement. Les infrastructures dépendant en grande partie du pétrole, de l'électricité ainsi que de l'extraction de matières premières, ce sont ces cibles que nous devons choisir en priorité (infrastructures fossiles, infrastructures électriques, mines d'extractions…).

Stratégie, tactiques et objectifs

Devant l'ampleur de la tâche nous ne pouvons plus nous contenter d'un militantisme de style de vie, qui, naviguant à vue au milieu du ravage, recherche l'aménagement du système plutôt que son renversement. Contre quoi nous battons-nous ? Quel monde voulons-nous vraiment ? Nous devons nous donner des objectifs clairs et partagés qui permettent la construction de stratégies au long terme.

Internationalisme

Le système capitaliste étant un système globalisé, des attaques en Europe peuvent avoir un impact partout autour du monde. Total ravage des terres en Ouganda, sabotons ses infrastructures européennes en soutien aux luttes ougandaises ! Dans les années 70 des militant-es communistes faisaient sauter des pipe-line de l'OTAN en soutien aux luttes anti-impéralistes. Dans le contexte actuel de dérèglement climatique chaque victoire locale est une victoire globale. Donnons à la lutte pour le vivant un caractère international, anti-impérialiste et anti-colonial !

Passons à l'offensive, dès maintenant !

Face au ravage écologique il est plus que temps de s'y mettre. Faisons le deuil de nos illusions et passons à l'action.

Trouves des ami-es de confiance autour de toi. Commencez à vous former collectivement à la culture de sécurité numérique, au choix des cibles, aux réflexions stratégiques, aux techniques pratiques, à l'histoire des mouvements de résistance, organisez des entraînements physiques, imaginez et mettez en place vos premières actions, montez des cellules, coordonnez-vous avec d'autres groupes, tissez des réseaux…

Tout peut commencer par une poignée de sable dans un réservoir de pelleteuse.

Passons à l'offensive - format cahier
Passons à l'offensive - page par page

Pour approfondir les réflexions, vous trouverez en pièce jointe un manuel de sabotage. Faites-en bon usage

24-26 juin : Appel à un week-end de mobilisation contre les guerres et les frontières à Turin

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Du 24 au 26 juin, Turin accueillera un week-end de mobilisation internationale contre toutes les guerres et toutes les frontières, dans la ville et partout ailleurs.

Nous voyons le lien direct entre les guerres et ce qui se passe aux frontières : du déplacement des personnes qui cherchent à fuir les territoires assiégés, à la discrimination entre ceux qui ont un accès direct à la forteresse Europe et ceux qui sont systématiquement rejeté.e.s, à la responsabilité des entreprises militaires – celles-là même qui conçoivent et vendent des technologies de surveillance et de contrôle qui sont ensuite testées sur les corps de ceux qui franchissent ces frontières.

Nous souhaitons attirer l'attention sur le lien étroit et direct entre les guerres et ce qui se passe aux frontières. La nécessité capitaliste récurrente de la guerre impérialiste, déployée pour défendre son ordre et pour contrôler constamment marchés et ressources, oblige des millions de personnes à fuir et à traverser les frontières. En outre, les États définissent par la répression et le contrôle l'étendue de leur territoire, en intégrant ou en rejetant des personnes, en fonction de leurs propres besoins économiques, encadrés par un discours classificatoire raciste. Le buisness techno-militaire privée exploite constamment les conséquences de la partition des territoires pillés et colonisés, expérimentant sur les corps de ceux qui traversent les frontières ses innovations macabres de contrôle et de surveillance.

Ces trois jours seront fait de moments d'échange de pratiques, de perspectives et de mobilisation.

Il sera possible d'être hébergé.e dans la ville pendant la durée de l'événement. Réapproprions nous des espaces de la ville !

Prends ta tente, et si tu peux, laisse ton chien à la maison !

Bientôt plus de détails et des mises à jour sur www.passamontagna.info

Retour sur la bagarre le 1er Mai sur la place Colbert

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Ce 1er mai, après la manif, une quarantaine d'antifas, membres et proches de la Jeune Garde Lyon, ont attaqué le repas de quartier libertaire place Colbert, cherchant à s'en prendre à des gens considéré-x-s comme membres de la GALE. Si on a de nombreux désaccords avec la GALE et qu'on est loin de s'entendre sur tout avec elleux, là clairement la Jeune Garde a franchi un cap énorme. Nous dénonçons cette action violente, viriliste et autoritaire, et appelons tous les groupes se disant « libertaires », « progressistes » ou « de gauche » à faire de même.

Cette agression est le résultat d'interminables embrouilles et tensions entre différents groupes antifas lyonnais, principalement la Jeune Garde et les autonomes de la GALE (Groupe antifasciste Lyon et environs) qui durent depuis des années.

Nous sommes des antifascistes anarchistes et autonomes saoulé-x-s par ces groupes et ces embrouilles depuis des années. La plupart du temps, on n'est pas présent-x-s quand il y a ces embrouilles entre ces groupes et on a que des propos rapportés. Souvent, on entend juste deux versions, parole contre parole, on peut pas savoir qui ment, et ça finit juste par nous fatiguer et nous dégoûter du « milieu » antifa.

Ce 1er mai, on était présent-x-s place Colbert. On a été témoins. Comme tous les gens qui étaient là, impossible de renvoyer les responsabilités dos-à-dos : on a été témoins d'une attaque par la Jeune Garde.

Ce qu'il s'est passé

Environ une heure après l'arrivée de la manif, il y avait une centaine de personnes sur la place Colbert, des militant-x-s, des familles… Il faisait beau, on buvait le punch de Radio Canut et une chorale militante mettait une ambiance sympa. Les membres de la Jeune Garde n'étaient pas là, parti-x-s rapidement de la place après l'arrivée de la manif. Visiblement, iels sont allé-x-s se regrouper un peu plus loin.

D'un coup, iels ont débarqué-x-s à une quarantaine en colonne d'un pas rapide sur la place Colbert. Pendant quelques secondes, on a cru que c'était une des milices fascistes du Vieux Lyon qui venait nous attaquer, comme ces groupes le font régulièrement lors d'événements militants. Mais on a vite reconnu les membres de la Jeune Garde, qui se sont positionné-x-s en ligne dans une attitude menaçante et provocatrice face un groupe d'une vingtaine de personnes, parmi lesquelles des membres ou proches de la GALE.

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La Jeune Garde agresse des militantes antifascistes

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Communiqué de la Coordination Féministe Antifasciste sur une série d'agressions

Nous publions ce communiqué suite à une série d'agressions sexistes violentes commises par la Jeune Garde Lyon (JGL) et des militants de leur réseau national contre des camarades féministes antifascistes. Depuis plusieurs semaines, des communiqués officieux relatent des versions mensongères des faits et somment les organisations politiques de prendre position contre les femmes de notre coordination, et par extension contre les organisations mixtes au sein desquelles elles militent. Jusqu'alors, nous avions décidé de ne faire circuler que dans nos cercles restreints notre version des faits. En tant que militantes révolutionnaires, nous sommes en effet très critiques des pratiques dites de « call-out », qui consistent à publier en ligne des propos ou agressions commises au sein du milieu militant.

En effet, nous considérons que cette méthode se révèle souvent problématique dans la mesure où elle entérine une rupture entre la société et notre milieu et qu'elle n'est efficace que pour protéger un secteur politique circoncis au détriment d'une lutte contre un système de domination qui excède de loin les sphères militantes. Nous nous sommes visiblement trompées puisque certaines organisations, sans avoir pris contact avec nous, prennent position en faveur des agresseurs. Nous avons donc décidé, pour défendre les victimes et faire face aux traditionnelles pratiques sexistes consistant à faire passer les victimes de violences pour des coupables, de rétablir la vérité publiquement de façon à ce que nul ne puisse ignorer les faits et prétendre prendre position sans connaître les tenants et les aboutissants de ces agressions.

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