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Marche blanche pour Nahel, abattu par un policier. Actions contre les crimes de la police

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Quelques rendez-vous suite à un nouveau meurtre de la police à Nanterre, en soutien à la famille de Nahel, la victime, et contre les crimes de la police.

Mardi matin à Nanterre, un policier a abattu Nahel de sang-froid. Un nouveau meurtre de la police, qui n'hésite plus à tirer et tuer des personnes (en général des jeunes noirs ou arabes), prenant l'excuse du refus d'obtempérer. En 2022 ce sont 13 personnes qui ont été tuées ainsi, et le nombre ne fait qu'augmenter d'année en année.

Face à ce nouveau meurtre, des manifestations de soutien aux proches de la victime et des hommages à Nahel vont se tenir. Ainsi, rendez-vous jeudi 28 à 14h devant la préfecture de Nanterre pour une marche blanche en hommage à Nahel. Des rassemblements auront lieu également vendredi à 18h devant l'Hôtel de Ville de Saint-Denis et à 20h devant l'Hôtel de Ville de Paris.

Certaines villes se sont également révoltées dès la nuit de mardi à mercredi, parmi lesquelles Nanterre, Suresnes, Gennevilliers, Colombes, Asnières, Villeneuve, Clichy, Courbevoie, Mantes-la-Jolie, les Mureaux, Montfermeil, Vitry, Argenteuil, Hem, Bordeaux, Colmar, Lille, Roubaix... Un article recense les révoltes en Île-de-France. Soyons solidaires des révolté-es, rejoignons-les, et faisons tout pour en finir avec la police !

La police tue, la police assassine !

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Pour Nael et les autres

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Alors voilà, encore un, un de plus, un des nôtres qui meurt sous les balles de la police. Il avait 17 ans. Le policier braque son arme sur sa tête, lui dit qu'il va tirer. Il fuit. Le flic tire. Un mort. Faut—il qu'un frère se fasse tuer pour s'éprendre d'un moment de solidarité ?

Un mort et ce même défilé. Celui des experts en sécurité globale, des politicards, des syndicats de police, des préfets, en bref un défilé de tout ces gens qui expliqueront en long et en large que la police est exemplaire, que la justice fera son travail, que la loi c'est la loi. Ils continueront à dire leurs immondices dans les médias et en conférence de presse. Par ce flot de paroles, ils cherchent à cacher la vérité qui est pourtant simple : la police tue. Le tir d'un policier n'est que la conséquence des lois légitimant les tirs en situation de refus d'obtempérer, de tout ces experts qui promeuvent des armes de plus en plus violentes et sophistiquées pour que le ministère de l'intérieur en achète toujours plus, de ces hommes politiques qui stigmatisent toujours les mêmes franges de la population, les dangereux, les radicalisés, les non-républicains, l'ennemi intérieur. Ils construisent un discours raciste et par leur propos ils justifient et préparent le terrain. De Sarkozy à Darmanin, une même rhétorique qui cherche à justifier la mort d'un homme par la fatigue d'un policier ou parce que, finalement, l'homme qui refuse d'obtempérer sait ce qui l'attend.

Dès lors, il est impossible de rester calme. Nul ne combattra mieux les violences de la police que ceux qui la vivent au quotidien, qui la subissent, qui la connaissent, celle qui gangrène nos quartiers. Déjà en 2005, nos frères s'étaient soulevés en s'opposant avec honneur à ceux qui les avaient fait souffrir eux et leurs familles pendant tant d'années. Alors, pour répondre au groupe la Rumeur qui se demandait il y a quelques années « jusqu'à quand, combien de temps le ghetto restera-t-il aussi patient ? », nous répondons qu'en ce soir du 27 juin, certains refusent de se soumettre, agissent, et ne se tairont pas.

Pas de justice pas de paix. Aujourd'hui et dans les jours qui viennent, l'enjeu est de se tenir aux côtés des personnes qui se révoltent, de tisser des liens, de fournir de l'aide juridique et antirep si nécessaire (et sans se poser en professeur), d'écrire des textes, de les distribuer, faire des pancartes, des banderoles. Si la jonction se fait comme cela a pu être le cas par le passé dans une certaine mesure (affaire Théo, Adama, etc.), nous pourrons réellement prétendre à l'intersectionnalité, du moins à ce que nos tirades antiracistes ne soient pas exclusivement des paroles dénuées d'acte.

Projection–discussion : Une seule façon de faire la guerre : la sale

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

À l'invitation du Groupe libertaire d'Ivry, projection du film R.A.S., suivie d'une discussion, le dimanche 2 juillet à 16h à la librairie Publico.

R.A.S. (rien à signaler)

Film d'Yves Boisset (1973, 1h44). Algérie, 1956. Trois réservistes sont envoyés dans un bataillon disciplinaire. Jusqu'où pourront-ils supporter tout ce qu'implique la guerre : endoctrinement brutal, injustices, atrocités  ?

Insoumis de tous «  pays  », unissez-vous  !

Aucune armée ne peut admettre la désertion, forcément contraire à la logique de discipline et de soumission. Évidemment, le «  délit  » est encore plus grave en temps de guerre.

Pendant la guerre d'Algérie, pour une grande majorité des conscrits, il s'agit de savoir comment esquiver l'autorité, se planquer, refuser sourdement de mener les combats. On observe tout au long de la guerre une gamme de résistances différentes mais nombreuses : désertions, voies de fait contre supérieur, désobéissance…

Lors de la seconde guerre mondiale, 20 000 militaires allemands ont été exécutés pour désertion par les tribunaux militaires. Il faudra attendre 2009 pour que le parlement allemand réhabilite quelque 30 000 «  traîtres à la patrie en temps de guerre  ».

On compte environ 450 000 désertions dans l'armée rouge de juin à décembre 1941. Les commissaires politiques avaient ordre de tirer à vue sur tout soldat rebelle ou déserteur.

En 2022, Poutine signe un amendement prévoyant dix ans de prison pour les militaires qui désertent, mais aussi pour ceux qui fuient alors qu'ils ont été convoqués. En Ukraine, les soldats encourent jusqu'à 12 ans de prison pour désertion, 10 ans pour désobéissance ou refus de combattre.

Aujourd'hui encore, en France, le fait pour tout militaire de déserter, en temps de paix, est puni de trois ans d'emprisonnement, vingt ans pour désertion en présence de l'ennemi. Il est également interdit d'inciter à la désertion et de cacher des déserteurs.

Dimanche 2 juillet 2023 à partir de 16 heures (accueil dès 15 heures)
Librairie du Monde libertaire (Publico)
145 rue Amelot, Paris 11
Entrée libre

Rassemblement en soutien aux Soulèvements de la Terre

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

La dissolution des Soulèvements de la Terre a été annoncée ce mercredi 21 juin. Ce dangereux précédent est une attaque inouie contre la démocratie, contre le vivant, et contre celleux qui les défendent. 

À Paris, un regroupement inter-organisations prépare un grand rassemblement en soutien aux Soulèvements de la Terre, le Mercredi 28 juin Place de la République à 19H.

La dissolution des Soulèvements de la Terre a été annoncée ce mercredi 21 juin. Ce dangereux précédent est une attaque inouie contre la démocratie, contre le vivant, et contre celleux qui les défendent. 

À Paris, un regroupement inter-organisations prépare un grand rassemblement en soutien aux Soulèvements de la Terre, le Mercredi 28 juin Place de la République à 19H.

Dans un contexte aussi grave et trouble, nous avons besoin d'un rassemblement qui montre l'unité dans la lutte contre la répression des quartiers populaires, des mouvements sociaux et écologistes, et la diversité des personnalités et organisations qu'ils fédèrent.

Il est indispensable pour nous que ce rassemblement soit relayé par un maximum de personnes, militant.tes ou non.

On ne peut dissoudre ce qui repousse partout. On ne peut faire taire des voix qui se multiplient sans cesse.

Rejoignons-nous tous.tes ce mercredi pour soutenir les Soulèvements de la Terre, les camarades interpelé.es, défendre le vivant. Célébrer le renouvellement.

Nos voix sont essentielles.

A mercredi, 19h

Assemblée publique contre les Centre de rétention administrative (CRA), à La Flèche d'Or

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Réunion publique contre les centres de rétention, avec l'assemblée anti CRA d'ile de france.
Mercredi 28 juin 19h à la Flèche d'Or.

L'Assemblée contre les Centre de rétention d'île de France, crée en 2019, se réunit toutes les semaines. On y discute de nos contacts avec l'intérieur, de la situation dans les différents centres et des trucs sur lesquels on travaille en réponse. On essaye de proposer régulièrement des assemblées publiques, qui se déroulent comme nos assemblées habituelles, en prenant un peu plus le temps pour présenter les luttes autour desquelles on s'organise.

Les CRA (Centre de Rétention Administrative) sont des lieux de privation de libertés dans lesquels l'état enferme les personnes qui n'ont pas les bons papiers. Combinant des logiques d'enfermement et d'expulsion, ils maintiennent le système d'exploitation raciste qui s'appuie sur les frontières et les politiques migratoires. En réaction, les personnes enfermées s'organisent et se révoltent (grèves de la faim, tentatives d'évasion, émeutes, incendie, etc.). C'est en solidarité avec elles et qu'existe l'assemblée contre les CRA. Pour nous, s'organiser contre les CRA c'est à la fois s'inscrire dans une lutte anti-carcérale et s'attaquer aux frontières. Par l'intermédiaire du site abaslescra.noblogs.org et de l'émissions de radios l'Envolée, l'assemblée relaye les paroles, les révoltes et les revendications des personnes enfermées en CRA. On organise aussi des formes d'actions en solidarité et en coordination avec l'intérieur et contre les boîtes collabos, notamment lors des moments de lutte, nous diffusons des conseils de débrouille « juridiques et pratiques » à destination des personnes qui n'ont pas les bons papiers, des personnes enfermées et de leurs proches. Nous partageons également des informations sur le fonctionnement des CRA et les acteurs qui les créent et les font tourner. La lutte contre les CRA se construit de part et d'autre des murs et des barbelés.

Que brûlent les CRA, les frontières et la PAF avec !

RDV Mercredi 28 juin 19h à la Flèche d'Or

adresse :
102b rue de Bagnolet
75020 PARIS