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Sabotons les élections !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Il est temps de mettre fin à cette mascarade électorale ! Nous ne voterons ni pour un néolibéral ultra-autoritaire et au service des riches, ni pour une néofasciste bourgeoise et issue d'un parti aux origines brunes.

Sabotons les élections !

Il est temps de mettre fin à cette mascarade électorale ! Nous ne voterons ni pour un néolibéral ultra-autoritaire et au service des riches, ni pour une néofasciste bourgeoise et issue d'un parti aux origines brunes. Nous ne « choisirons » pas notre maître. Nous sommes résolument contre l'État et peu importe la personne qui porte la couronne, sa destruction reste une nécessité.

Le résultat de ce dimanche 24 Avril sera inévitablement désastreux et nous devrons lutter avec acharnement contre la politique qui en découlera.

Nous appelons à une multiplication d'actions de sabotage contre les élections et plus largement contre le système techno-capitaliste. Les vulnérabilités ne manquent pas, tout est une question de détermination !

Communiqué anonyme.

Guerre en Ukraine : 10 enseignements syriens

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

La Cantine syrienne de Montreuil propose des enseignements tirés de la guerre menée par Bachar al-Assad et Vladimir Poutine.

Image : Poutine ! la gloire ne se bâtit jamais sur les cadavres d'enfants, on vivra assez longtemps pour cracher sur ton histoire.

Nous savons que cela peut sembler difficile de se positionner dans un moment comme celui-ci. Entre l'unanimité idéologique des médias dominants et les voix qui relaient sans scrupule la propagande du Kremlin, on ne sait plus qui écouter. Entre une OTAN aux mains sales et un régime Russe criminel on ne sait plus qui combattre, qui soutenir.

Nous participant.e.s et ami.e.s de la révolution syrienne souhaitons défendre une troisième voie et proposer un point de vue basé sur les apprentissages de plus de 10 ans de soulèvement et de guerre en Syrie.

Clarifions tout de suite : nous défendons aujourd'hui encore la révolte en Syrie dans sa dimension de soulèvement populaire, démocratique et émancipateur, notamment incarnée par l'expérience des comités de coordination et des conseils locaux de la révolution. Si beaucoup l'ont oublié, nous affirmons que ni les crimes et la propagande de Bachar al-Assad ni ceux des djihadistes ne sauraient faire taire cette voix.

Dans ce qui suit, nous n'entendons pas comparer ce qui se passe dans les deux pays. Si ces deux guerres ont débuté par une révolte et si l'un des agresseurs est le même, les situations restent bien différentes. Nous comptons plutôt, à partir de nos apprentissages de la révolution et puis de la guerre en Syrie, proposer quelques pistes afin d'aider ceux et celles qui défendent sincèrement des principes émancipateurs à prendre position.

1 : Écouter les voix des premier.e.s concerné.e.s par les événements. Plutôt que les experts en géopolitique, écoutons avant tout la parole de ceux et celles qui vivent la guerre et ont vécu la révolution (Maïdan 2014), écoutons ceux et celles qui souffrent du régime de Poutine, en Russie et ailleurs depuis 20 ans. Nous vous invitons à privilégier les voix des gens et des organisations défendant, sur place, des principes de démocratie directe, de féminisme et d'égalitarisme. Leurs positions en Ukraine et leurs demandes vis-à-vis de l'extérieur vous aideront à construire votre propre opinion.

Adopter cette approche vis à vis de la Syrie aurait permis de voir - et peut être de soutenir - les expériences d'auto-organisation impressionnantes et prometteuses qui ont fleuri dans tout le pays. De plus, écouter les voix venant d'Ukraine nous rappelle que toutes ces tensions ont débuté par le soulèvement de Maïdan. Ne faisons pas l'erreur de réduire la révolte populaire ukrainienne (aussi imparfaite ou “impure” soit elle) à un conflit d'intérêts entre grandes puissances comme cela a été fait à dessein pour la révolution syrienne.

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Ni Macrine Ni Maron, Révolution !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le second tour de la présidentielle approchant, on voit les divers courants politiques, syndicaux et associatifs nous servir un remake de celui de 2002, où Chirac affrontait Le Pen père, et celui de 2017, où Macron rencontrait déjà Le Pen fille.

Le second tour de la présidentielle approchant, on voit les divers courants politiques, syndicaux et associatifs nous servir un remake de celui de 2002, où Chirac affrontait Le Pen père, et celui de 2017, où Macron rencontrait déjà Le Pen fille.

Seulement nous ne sommes plus face au « séisme » de 2002, où personne ne craignait vraiment la qualification de l'extrême droite mais où les défenseurs de la « démocratie » l'agitaient comme un épouvantail sous nos nez pour nous faire courir aux urnes. Nous ne sommes plus non plus en 2017, où Emmanuel Macron pouvait se prétendre l'accoucheur d'un nouveau monde 3.0, alors que Marine Le Pen restait par trop enfermée dans l'héritage sécuritaire et identitaire du Front national. La seconde a aujourd'hui repris à son compte un certain nombre de revendications portées par des gilets jaunes pour engluer dans un discours plus social les perdreaux de la lutte des classes. Et le premier nous a servi son projet politique et « social » : un ruissellement du bas vers le haut, soit l'intensification de l'exploitation du travail, l'exonération de toute redistribution pour les bénéficiaires des revenus du capital, une accentuation du contrôle social par des moyens sanitaires ou militaires, et l'affirmation – tantôt avec sa morgue habituelle, tantôt avec la feinte humilité d'un serviteur du bien commun – de tout et son contraire, selon les circonstances…

A la vérité, les discours d'En marche et du Rassemblement national se sont rapprochés, et le quinquennat macronien a contribué à rendre moins inquiétante la perspective d'un quinquennat lepénien : quand s'installe une fascisation des pratiques et des pensées, le fascisme n'est plus un épouvantail très efficace. D'où la crainte qu'ont certains de voir la mégère soudain déguisée en douce bergère l'emporter cette fois sur le bellâtre moderniste qui s'est avéré un vrai père tape-dur. Invoquer les « valeurs morales » d'un « patrimoine humaniste rempart contre le fascisme » ne devrait pourtant pas suffire à faire oublier la gestion de la société par Macron à qui l'a subie au quotidien. En revanche, le « vote utile » fait en sa faveur le 10 avril par une partie de l'électorat des Républicains et du PS, et dans une moindre mesure des écologistes, montre que cette gestion satisfait une fraction de la population – celle qui en tire avantage : les managers, banquiers, DRH, entrepreneurs de start-up, technocrates de la croissance et de l'environnement, fonctionnaires installés, rentiers et retraités privilégiés. Et c'est grâce à ce vote opportuniste de partisans de la gauche et de la droite réunis au centre que Macron est de nouveau au second tour, car l'ensemble doit bien représenter 10 % des suffrages qu'il a obtenus. Le résultat du premier tour ne traduit donc pas tant une opinion ou un choix politique que la défense de leurs intérêts matériels par tous ceux et celles qui auraient eu quelque chose à perdre avec un duel Mélenchon-Le Pen.

L'impulsion du prétendu « ni gauche ni droite, mais en même temps l'une et l'autre » a été donnée dès avant 2017 : sous Hollande, la social-démocratie était déjà la seconde main droite de la bourgeoisie. Et ce « ni gauche ni droite, mais en même temps l'une et l'autre » a également permis de crédibiliser un RN dont le « ni de droite ni de gauche, mais du peuple ou de la nation » ne faisait jusque-là pas massivement illusion.

Alors que se profile le second show Macron-Le Pen, on réentend les cris d'orfraie poussés par certains « démocrates [1] » ou « radicaux [2] » face à la « menace fasciste » : il est fort peu probable que Le Pen gagne, mais l'inconstance de l'électorat futile peut réserver des surprises – nombre de participant·es aux précédents « votes de barrage » ont juré qu'on ne les y prendrait plus, hein, et l'idée qu'« en votant Marine ça pétera enfin » est émise ici ou là. Et l'extrême gauche tombe une fois de plus dans le piège de l'antifascisme, car son appel à dire « non » à l'extrême droite passe par la réélection du président sortant dont elle a critiqué l'action pendant cinq ans. Le scénario est si rodé qu'on ne nous propose même plus guère de le faire en se bouchant le nez et en nous promettant un « second tour social »… Mais qu'est-ce qui pourrait bien pousser les révolutionnaires à prendre position dans ce vaudeville bourgeois ?

Si Macron sert la modernisation de l'exploitation dont le capital transnational a besoin, et si Le Pen est historiquement condamnée pour sa crispation sur un capital réduit à une sphère nationale bien illusoire à l'heure de la mondialisation, ils ont l'un et l'autre pour seul programme toujours plus de croissance au profit de qui détient les moyens de production. Renier ses convictions pour inciter à choisir un camp du capital contre l'autre serait donc non seulement aberrant, mais reviendrait à se tirer une nouvelle balle dans le pied. Pour notre part, nous n'appellerons pas à voter pour ou contre Machine ou Truc, mais un élément important sera à prendre en considération : l'importance du nombre de gens qui ne se laisseront pas prendre au piège du vote Macron. C'est un peu ce baromètre qui donnera des indications sur le contenu des luttes à venir et sur l'état de la fracture entre une partie des prolétaires et leurs représentations/institutions, fracture que nous devons contribuer à élargir alors que les « fronts républicains » ou autres tentent de les réduire.

Nous continuerons ainsi de mettre notre énergie et nos moyens en œuvre pour politiser les révoltes, et démystifier les peurs fantasmatiques qui aliènent toujours plus les exploité·es et les dominé·es de cette planète – avec comme objectif une révolution sociale toujours à réinventer.

Organisation Communiste Libertaire

14 avril 2022

https://oclibertaire.lautre.net/


[1] Cf. l'appel unitaire à manifester le 16 avril lancé par la LDH qui se conclut par : « Contre l'extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l'Élysée »
.

[2] Nantes révoltée « sort la sulfateuse » et accuse quiconque n'a pas voté Mélenchon au premier tour, ou n'a pas pris d'assaut les préfectures le 10 au soir, de faire le jeu du RN. Misère de l'antifascisme qui réhabilite Bordiga

Contre le vote ! Pour la guerilla sur le bitume !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Parce nous considérons que l'élément politique révolutionnaire s'effectue seulement dans la rue ! Nous en apellons à tou.es les camarades à venir demain saccager Paris, de toutes part, à venir parasiter le duel de marionettes entre deux candidats sans réalités ! allez, Anarchistes levons nos poings !

VOTER ? PLUTÔT CREVER !

Macron vs Le Pen, Duel télévisé ? (Mince, où ai-je mis mon surin ? ) –
Encore le sketch de 2017 ! maintenant l'épisode 2, Nada. Une vraie descente de Jet 27
Macron-le-croque mort avec sa tronche de Steward, façon « La croisière s'amuse » vers les paradis fiscaux ! et Le Pen, l'Hôtesse de l'air eugéniste qui vous fera visiter nos défuntes colonies.
Pourriture Blues... des cauchemars comme ça, vous instillent le seum bien avant d'avoir ouvert les paupières.
Ennemis ces deux-là ? qu'attendent-ils donc pour se foutre vraiment sur la gueule (jusqu'au bout.) On les imagine pendus joyeusement par les pieds à une caméra de surveillance.
Rêvons un peu comme disait Attila-le-Hun qui ne manquait pas d'humour quand il sortait son sabre.
Bon... Ces deux gangsters, à quoi servent-ils ? à rien, sauf à nous dépouiller. Deux boxeurs aux gants trafiqués (fer à cheval, pour donner l'illusion qu'ils cognent fort en matière de rhétorique. Que ce soient des mafieux, c'est là chose entendue. Mais attelons-nous à observer leur pantomime. Effet numéro 1 : ils n'écrivent pas leur texte, rien que du chiqué ! Ce sont des imposteurs aux gestes mécaniques. Effet numéro 2 : ils n'ont aucun Style (si je prends la métaphore du boxeur, l'un et l'autre sont à Oscar de La Hoya ou à Mohamed Ali ce que Emma Goldman est à Cahuzac ou Balladur, voire au Général Boulanger. Pas d'erreur, nous sommes dans « Le Salon des Verdurins » l'absolue vulgarité.)
Tous cela vous le savez déjà. Mais, si je bafouille c'est par provocation et nostalgie : 1936, les fameux congés payés. Il existe, parait-il, encore des âmes égarées qui se bercent de l'illusion que le gentil front populaire avait mis dans son « programme » (atchoum !) le droit « d'être payé à ne rien faire »
Ben... non. Pour faire court, ce sont 2 millions de travailleurs battant le bitume qui firent flipper le patronat, lequel fit pression sur les sociaux-démocrates de l'époque (des balances, si vous préférez) ! « Lâchons leur un truc qui calme la foule », danger révolution ! (se dirent, en gros, les bourgeois aux commandes du pays). Ainsi naquit une formidable arnaque.
Mais il y a une leçon à retenir là-dedans : c'est que la violence raisonnée paye ! fait reculer le pouvoir.
Conclusion : c'est dans la rue que s'arrache la liberté et le droit de vivre, mais surtout pas dans une Urne à curé !
Un bureau de vote, c'est tout juste bon pour aider à défoncer une porte de souricière (souvenir, souvenir)

À tou.tes les anarchistes, artistes libertaires, voyous par nécessité, voleurs à l'étalage, clochards célestes psychotiques hallucinés, resquilleurs de métros, je lance un écumant : « Ne votez pas ! descendez avec vos rages foutre la pagaille par millions au cri de : » à bas les cognes et le nouvel ordre impérial !"
Ouais, à bas ces deux pitres qui ne méritent qu'une sacrée dérouillée sur le ring.
Quant aux mercenaires de la BAC, il faudra bien qu'ils mangent leur tarte empoisonnées dans la gueule un jour ou l'autre, bientôt, peut-être.
Oui, Vive l'anarchie est notre cri, tenez le vous pour dit, ministres aux bord du gouffre ! Nous revenons à la vieille tactique : la reprise individuelle ! inorganisée dites vous ? avez vous reluqué l'état de vos services sociaux (les nôtres, en fait), Je vous réponds (en somme) que j'offre bien plus ma confiance en une horde de chacals affamés qu'à l'idée de vous serrer la pogne (sauf si je l'emporte, tranchée dans la poche de ma vareuse)
Emile Pouget, dans son journal « Le Père Peinard » (1889) aurait su, bien mieux que moi trouver les mots qu'il faut.
Alors, enfilons nos combinaisons, ne marchons pas dans la combine qui consiste à écouter sagement « l'exhibition du vide », la nullité absolue dans ce concert de tautologies et de langues de bois mort projeté sur l'écran noir de nos nuits blanches ! Demain 20 avril 2022, c'est baston générale !
Paris, c'est No Future. Asphalte Jungle. lâchons nos fauves, que plus aucune vitres de vendeurs de bagnoles chics n'éclatent pas en particules. Filles, mec, qui vous voulez, mettez vos gants de frappes, vos masques noirs, révisez les cours d'uppercuts...Hotel de Ville, Matignon ? On leur fera un sort, les prisons attaquons-les à la nitroglycérine. Tant pis, si ça foire, on aura essayé. Ce serait pourtant chouette que les réclusionnaires (libres) épaississent nos rangs ! seule condition (la même toujours) pas de Leader ! chacun s'auto-détermine, bref une horizontalité maintenue, (je sais que ça emmerde les Pubards de Médiapart, mais depuis quand Médiapart est-il un journal de gauche révolutionnaire ? juste des Poseurs, des flippettes. JAMAIS ils ne se mouillent dans les batailles au croc de boucher, ils trissent quand ça chauffe... des « Héritiers » sous MDMA ! Nous, on ne veut pas d'eux, ni des applaudisseurs du premier confinement, tous ces bâtards à la bonne conscience !)

Vivre libre ou Mourir ! (bis repetita)
PS
RENDEZ VOUS Demain soir [ce mercredi] Nulle part, Partout, AUX QUATRE COINS DE CETTE VILLE DE BEAUFS ! où vous voulez, jaillissez de partout, liberté de choix totale !
Sylphe, Chino et son crochet du gauche :-)

On me disait aussi : nous ne vous demandons qu'une chose, de briser votre plume. En échange de quoi, vous aurez une place de tout repos où vous aurez votre nécessaire. En somme, on ne me demandait que d'être neutre, de ne plus me faire l'avocat des autres. Mais pouvais-je me résoudre à laisser se commettre tant de déni de justice sans intervenir ? Non ! A ces offres de capitulation, je répondais par la lutte à outrance. (p.98)
Paul Rousseng, L'enfer du Bagne (1885 - 1942) 32 ans de Bagne

Stand Palestine : Non à la dissolution du Collectif Palestine Vaincra ! (Aubervilliers)

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Samedi 23 avril de 10H30 à 12H30, Samidoun Région Parisienne vous invite à participer à un stand Palestine au marché du centre-ville d'Aubervilliers (25 rue Ferragus).

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la Semaine internationale d'actions organisée par le réseau international Samidoun du 15 au 25 avril en soutien aux prisonniers palestiniens et contre la criminalisation du mouvement de solidarité avec la Palestine, en particulier la dissolution du Collectif Palestine Vaincra. Par ailleurs, n'hésitez pas à venir pour écrire des lettres de soutien aux prisonnières palestiniennes et faire des photos de solidarité.

N'hésitez pas à nous rejoindre !

Plus d'infos : samidoun.net/fr