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AG Interluttes Montreuil : auberge espagnole et départ collectif

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Dimanche 12 à midi au En Gare, Auberge espagnole de l'AG interluttes puis départ collectif pour la manif Palestine

L'été nous a permis de faire un travail de bilan sur l'AG inter luttes de Montreuil pendant lequel nous avons pu clarifier notre fonctionnement et nos perspectives que nous avons mis sous la forme d'un dépliant. On vous invite le dimanche 12 novembre pour un moment convivial à partir de midi à l'espace collectif du en gare (81 rue Michelet) avant de rejoindre le départ collectif de Montreuil pour la manifestation parisienne en soutien au peuple palestinien. Ce sera l'occasion de vous présenter notre dépliant. N'hésitez pas à ramener de quoi boire et/ou manger à partager !
Par ailleurs, nous sommes en train de préparer un moment inter collectif plus formel qui aura lieu dans les semaines à venir. Profitons de ce premier moment convivial pour commencer à discuter des modalités de cet intercollectif !

A samedi !

C'est quoi l'AG inter luttes ?
Dans le contexte du mouvement social contre la réforme des retraites, en janvier 2023, des besoins et des envies se sont exprimées et ont amené à la création d'une assemblée hebdomadaire pour se coordonner et s'organiser à l'échelle de Montreuil. Nous sommes un réseau de militant·es et habitant·es à nous rassembler pour nous organiser à l'échelle de la ville. Ce nous est hétérogène, il rassemble des syndicalistes, des squatteureuses, des militant.es associatif.ves, autonomes et sûrement plein d'autres choses. On est parti.e.s du constat que trop souvent on s'éparpille, on perd nos forces à faire le lien entre 10 000 initiatives qui ne se parlent pas assez et n'en sont que moins vigoureuses, moins collectives.

Quels sont les objectifs de cette AG ?
Se coordonner : partager les infos et les besoins qui concernent les luttes dans lesquelles nous sommes impliquées, les différentes lois en train de passer, les rendez-vous et initiatives en cours. S'organiser : se donner les moyens de se soutenir concrètement dans les différentes luttes qui nous traversent. Se donner un cadre pour réfléchir et agir au-delà des grandes revendications syndicales (par exemple pour remettre en cause le travail et pas uniquement l'âge de départ à la retraite).

Comme tous les cadres, l'AG est perfectible, on galère à trouver unl'équilibre entre collectifs et inter-collectif, on a parfois du mal à évaluer nos forces, à ne pas nous disperser, à gérer les conflits qui traversent nos espaces d'organisation, et à poser les mots sur ce qui ne marche pas.

À nous de continuer à faire évoluer cette AG !
A samedi !

19 nov conférence gesticulée « Impertinente du spectacle - t'as pas la gueule de l'Emploi ! »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

19 nov conférence gesticulée « Impertinente du spectacle - t'as pas la gueule de l'Emploi » au Lieu-dit

Les RDV de l'Educ pop
du collectif Les Femmes Ont de la Voix !
et des Conférences gesticulées d'IdF

présentent

IMPERTINENTE DU SPECTACLE - t'as pas la gueule de l'Emploi

conférence gesticulée d'Hélène Vitorge

Dimanche 19 nov 23 à 17h
au bar-restau Le Lieu-dit - 6 rue Sorbier 75020 Paris
entrée libre (au chapeau)

Une conférence gesticulée

C'est quoi ?

Un récit de vie professionnel et personnel qui sert de support à l'analyse de sujets politiques et sociaux . les premièr.es concerné.es prennent la parole, expert.es de leur expérience (le savoir chaud), et partagent un point de vue documenté (savoirs froid) sur un sujet de société et/ou d'actualité.
acte de résistance et d'éducation par et pour le peuple, la conférence gesticulée s'inscrit dans le sillage de l'éducation populaire politique, à visée d'émancipation et de transformation sociale.

"Impertinente du spectacle - t'as pas la gueule de l'Emploi"

Ça parle de quoi ?

« Quand une chômeuse part explorer le prétendu trou de la sécu, et découvre, avec humour, la lutte des classes »

Il y a quelques années, Pôle emploi déclenche une démarche anti-fraude contre moi : mes droits de salariée sont remis en question, tant que je n'ai pas prouvé mon lien de subordination. Pendant ce temps je suis traitée d'assistée, de privilégiée, de ratée, de glandeuse, de fraudeuse... Etre chômeuse, c'est pas glamour au pays de la Macronie. On le sait bien, nous, usagers de la sécurité sociale et de l'assurance chômage, nous sommes responsables du soi-disant « trou de la sécu » !
J'ai décidé d'en avoir le coeur net : je me suis improvisé une tenue de spéléologue, et je suis partie explorer ce gouffre légendaire qu'est le trou de la sécu... !
Et me voilà propulsée dans l'histoire de la Lutte des classes et de la Sécurité Sociale.
Forte de mon expérience de chômeuse en prise avec l'institution, et de travailleuse intermittente du spectacle, j'ai pris conscience de la place très spéciale et très politique, où je me trouvais, dans le paysage du salariat, et des logiques néolibérales.

Au programme :

  • La Sécu : institution non-capitaliste de protection sociale
  • L'assurance chômage : véritable caisse de salaire transformée en aumône pour les nécessiteux
  • l'Intermittence du spectacle : système révolutionnaire de protection de l'emploi discontinu dans le secteur du spectacle vivant/cinéma/audiovisuel.

3 gros cailloux dans la chaussure des politiques néolibérales, attaqués à coups de hache par nos gouvernements successifs, qui aimeraient les voir disparaître.

Carte des saccages des JOP 2024

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Carte des saccages causés par les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 !

Pourquoi cette carte ?

Les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) sont très complexes : ils transforment des quartiers, des villes, parfois des régions. Leurs impacts sociaux et écologiques sont multiples et souvent liés à d'autres grands projets d'aménagement. Cette carte a donc été créée parce que beaucoup de gens nous disent qu'iels ont du mal à se représenter les conséquences des JOP. On pense qu'elle est nécessaire, parce que les cartes et visuels produits par celleux qui organisent les JOP 2024 et réalisent leurs aménagements ne permettent pas de bien comprendre ce qui est construit, où, quelles activités y auront lieu, qui n'y sera pas bienvenu·e. Ces images cachent aussi tout ce qui vient avec les JOP : gentrification, surveillance, gâchis d'argent public, mauvaises conditions de travail sur les chantiers, expulsions des plus pauvres, urbanisation d'espaces naturels, emplois précaires, etc. On voudrait donc que cette carte soit un outil militant, une contre-carte qui donne la parole aux collectifs, aux personnes, aux lieux concernés, et propose un récit alternatif à celui de l'État, des collectivités, des sponsors et des entreprises de construction.

Comment lire cette carte ?

Cette carte réunit la plupart des lieux qui subissent les conséquences des JOP 2024, et leur taille dépend de la quantité d'informations qu'on voulait y mettre. Elle n'est donc pas géographiquement correcte : Saint-Denis est 2 fois plus grand que Paris, Tahiti est dans la Seine, Marseille fait face à Orly, etc. En bas à droite, on a dessiné 3 lieux qui ne sont pas directement liés aux JOP 2024 : Lausanne, Albertville et les Alpes françaises, parce qu'on voulait montrer les dégâts des JOP passés et futurs en France. Tout ça est le résultat de choix pratiques et militants, ce qui veut dire qu'il manque forcément des enjeux ! Les couleurs des fonds servent uniquement à distinguer les lieux, mais le dessin au crayon de couleur utilise 4 thèmes colorés. Les collectifs en lutte sont à dominante rose, les lieux écrasés sont rouges et verts, Paris la ville green et innovante est orange et vert clair, et la candidature des Alpes est à dominante violet. Enfin, on est attaché·es à la précision des informations qu'on donne, mais pour éviter de surcharger la carte on a préféré ne pas lister nos sources. N'hésitez pas à nous contacter si vous avez besoin de précisions : saccage2024@protonmail.com !

++

On remercie l'ensemble des collectifs et des personnes qui ont participé à cette carte.
On continue d'apporter notre soutien à tous les collectifs de par le monde qui luttent contre les JOP et leurs effets néfastes. Non aux JOP, ni ici ni ailleurs !

Cette carte est sous licence CC BY-SA 4.0 (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr). Vous pouvez donc la scanner, l'imprimer, la distribuer, la modifier autant que vous voulez, si vous précisez qu'elle a été faite par Saccage 2024 et éditée par À la criée et que vous réutilisez cette licence.

Vendredi 10 novembre. Réunion ouverte contre le travail

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Vendredi 10 novembre.
Réunion ouverte contre le travail. Posons-nous le bonnes questions. Ne laissons pas traîner les fausses évidences.

Nous avons déjà établi que nous avons l'obligation stratégique, pour détruire l'ordre social existant, d'assumer un refus radical du travail en tant que tel. Nous avons déjà exprimé l'intuition que la force et la portée de ces moments de haute intensité politique qui ont marqué au fer rouge le XXIe siècle, et qui ont menacé la paix de l'ennemi, tenait notamment en cela que le travail était nié d'une manière ou d'une autre : que ce soit par de la casse et la destruction d'infrastructure de mise au travail, du pillage de la marchandise, du blocage de flux logistiques, de la réappropriation de l'espace dans une perspective de vie commune, ou simplement des formes de rencontres et de discussions, comme sur les ronds-points, dans lesquels les un•es et les autres ne se définissaient plus par le travail, mais par la camaraderie.

Cependant, à travers tous ces moments, le travail lui-même, et son refus, ont été rarement problématisés tels quels. En effet, le refus du travail est une ligne politique aussi difficile à porter qu'à construire, tellement l'idéologie du travail et de la production s'est imposée partout, dans tous les recoins de la vie quotidienne. Mais cet obstacle peut rendre le processus de politisation de la question du travail d'autant plus riche qu'elle met à l'épreuve les limites de l'imagination politique contemporaine. S'il faut se retrouver pour parler du travail, c'est aussi pour éviter de se noyer dans des slogans désincarnés, c'est-à-dire dans des manières de parler, ou dans des abstractions. Ainsi, les questions que nous posons collectivement dors et déjà, pour la réunion ouverte contre le travail du vendredi 10 novembre, sont les suivantes, et nous les divisons en quatres axes :

D'abord, comment les individus, sur les lieux de travail comme en dehors, résistent à la mise au travail ? Quelles sont les stratégies de l'ennemi, de ce qui nous met au travail, pour contrer ces résistances individuelles ? Il faut s'intéresser à la façon dont les techniques pour résister au travail (travailler le moins possible, ou ne pas travailler du tout) évoluent au fur et à mesure que le travail change et que l'ennemi élabore des manières de canaliser, de réprimer, et de neutraliser les indisciplines dans la population.
Mais il faut également s'interroger sur le statut et l'importance que l'on doit, ou non, accorder à ces résistances individuelles dans une politique révolutionnaire : doit-on s'en inspirer, ou les valoriser, pour élaborer une politique antitravailliste ? Doit-on politiser ces pratiques, et si oui, comment ? Doit-on, au contraire, affirmer plus directement un refus du travail plus collectif et radical ? Ou alors, faut-il essayer de tenir ensemble l'aspect de résistance individuelle et l'aspect de lutte collective et organisée ?

Un autre axe important de réflexion porte sur le rapport entre travail et exploitation. Est-ce que le refus du travail se laisse réduire à la lutte contre l'exploitation ? Le refus du travail est-il un moyen de lutter contre l'exploitation, ou à l'inverse, est-ce une forme de dépassement des limitations du cadre de la lutte contre l'exploitation ?
On remarque que les discours contre l'exploitation s'intègrent le plus souvent dans une idéologie travailliste : la version revendicative de gauche de cette idéologie assène que, en raison du fait que ce qui est exploité économiquement c'est précisément la force de travail, alors, la lutte contre l'exploitation ne peut pas être le refus du travail en soi, mais doit être une affirmation d'un travail sans exploitation (travail non-aliéné, travail émancipé, travail auto-géré, « la démocratie au travail », etc), et cette idée peut être qualifiée de « travailliste » puisqu'elle s'accompagne de l'idée que la légitimité que l'on peut avoir à lutter politiquement provient d'un statut de producteur utile à la société que certain•es auraient, et d'autres non. Comment peut-on contrer cette idéologie qui prétend parfois être révolutionnaire ? Une manière de répondre à cette question pourrait emprunter la piste d'une possible redéfinition de la révolution elle-même en termes antitravaillistes. Peut-on, à cette fin, se satisfaire d'une redéfinition de notre ennemi politique, compris comme l'ensemble de ce qui essaye concrètement de mettre au travail la population ?
Outre la question de la définition de l'ennemi, si l'on veut affirmer une prise de position contre le travail, qu'est-ce que l'on refuse dans le travail qui ne se réduise pas à l'exploitation ? Doit-on distinguer par exemple, d'un côté l'exploitation, et de l'autre la mise au travail ?

Troisièmement, dans la mesure où la gauche travailliste emprunte à la bourgeoisie ses valeurs morales (peut-être parce qu'elle ne fait qu'un avec elle...), doit-on rendre visible un discours de négation de cette morale bourgeoise ? Doit-on faire le lien entre la négation de la valeur économique du travail, et la négation des valeurs morales associées au travail ? Ou, au contraire, doit-on donner une priorité à l'une de ces deux négations ?

Enfin, quand on aura avancé sur ces questions, il ne faudra pas oublier la question stratégique : comment construire une politique rejoignable de refus collectif du travail ? Comment faire en sorte que cette politique aille dans un sens révolutionnaire ? Quels sont les obstacles et les dérives que nous devons anticiper ? Quelles méthodes peut-on adopter sur le terrain dans des situations de lutte où le problème du travail peut être soulevé tel quel ?

Rendez-vous le vendredi 10 novembre à 18h45 au métro Place des Fêtes (ligne 7bis ou 11).

Campagne antimilitariste de la Fédération Anarchiste Temps forts à la librairie Publico Expo – films – débats – chansons

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

La guerre : un crime contre l'humanité ! La Fédération anarchiste continue sa lutte contre les marchands d'armes,les militaristes et les nationalistes ici et partout ailleurs. Rendez-vous à la librairie Publico du 11 novembre au 3 décembre pour diverses rencontres. Au programme : expo, films, débats, chansons !

La guerre : un crime contre l'humanité

Campagne antimilitariste de la Fédération Anarchiste. Temps forts à la librairie Publico : Expo – films – débats – chansons. Organisé en soutien à l'UPF et dans le cadre de la Campagne Fédérale antimilitariste contre la Guerre et la militarisation

La Fédération anarchiste continue sa lutte contre les marchands d'armes,les militaristes et les nationalistes ici et partout ailleurs. Les conflits militaires à travers le monde, les tensions régionales, les menaces et agressions restent le mode privilégié des relations entre les États ; le tout au profit des lobbys militaro-industriels.

Les peuples subissent ces violences et sont les jouets macabres des stratégies militaires et
politiques : tueries, viols, enlèvements, séquestrations, humiliations et destructions systématiques des infrastructures civiles (eau, hôpitaux, écoles...). Les populations sont déplacées, maltraitées, prises en otage et réprimées dans toutes leurs tentatives de rébellions et de résistances.

Tous les États sont assassins !

Dès leur origine, les États se sont construits sur la constitution de forces armées, l'encadrement de leur population et le pillage des peuples environnants.

Du 11 novembre au 03 décembre prochain, plusieurs rendez-vous à la librairie Publico :

Samedi 11 Novembre

  • 16h « Contre la Bombe » : Rencontre-Débat présentée par Françoise Boman , Médecin antinucléaire, antimilitariste et techno-critique.
  • 18h Vernissage de l'exposition d'affiches antimilitaristes et pacifistes proposé par l'Union Pacifiste. Cette expo sera visible du 11 novembre au 03 décembre à Publico

Samedi 25 novembre - 16h
Projection-Débat contre le SNU et l'embrigadement des jeunes SNU, EMBRIGADEMENT DES JEUNES acte 16, octobre 2023. 13 minutes. Suivi d'un débat avec Bernard Baissat (réalisateur et militant de l'Union Pacifiste), des enseignants très investis aujourd'hui contre le SNU et le collectif « Non au SNU ».

Dimanche 26 novembre - 16h
Concert de soutien au journal de l'Union Pacifiste avec : Pedro Fidalgo, Nathalie Solence, Philippe Altayrac, Rémy Tarrier et Fabienne Elkoubi

Librairie Publico, 145, rue Amelot, 75011 Paris