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Balade des terres - étape 3 - Vigneux-sur-Seine

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous dimanche 18 février à la Saussaie des Gobelins de 10h à 14h, départ Chemin de l'écluse à Vigneux-sur-Seine avec les collectifs opposés à la création d'un port et d'une zone logistique en bord de Seine.

Qui a déjà entendu parler du « Schéma Directeur de la Région Île-de-France » ? Présenté comme défendant l'environnement, sa mise en œuvre, loin de favoriser le vivant, aggraverait les conditions d'habitabilité du territoire. Les collectifs de lutte contre les projets inutiles en Île-de-France, aux côtés des habitants mobilisés pour la défense de leur environnement, se multiplient. Ils réclament une véritable consultation démocratique et une prise en compte des besoins réels.
Du 1er février au 16 mars, la Coordination des luttes locales IdF, les Naturalistes des Terres et XR organisent un « relais des luttes franciliennes » contre l'artificialisation des terres, pour exiger la réévaluation complète du Schéma Directeur de la Région Île-de-France. Document cadre d'urbanisme et de planification qui engagera, jusqu'en 2040, la politique d'aménagement régionale et ses déclinaisons locales (SCOT, PLU), le SDRIF doit répondre aux enjeux socio-économiques, environnementaux et agricoles liés et vitaux auxquels nous faisons face.

Cette mobilisation se déroulera pendant toute la durée de l'enquête publique et a pour objectif d'alerter sur les dangers que représenterait la ratification en l'état de ce nouveau SDRIF (auquel a abusivement été ajouté un « E » pour Environnemental) - d'abord par le Conseil régional puis par le Conseil d'État, ratification prévue à l'été 2024.

Gaza : « une démission des médias occidentaux »

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Média spécialiste des mondes arabes et musulmans, Orient XXI a publié un éditorial critique sur le traitement médiatique des massacres en cours dans la bande de Gaza, tout en assumant utiliser le terme de « génocide ». Entretien.

Dans un éditorial publié le 8 janvier, le média spécialiste des mondes arabes et musulmans Orient XXI réagit au traitement médiatique des massacres en Palestine depuis les attaques du Hamas du 7 octobre. Intitulé « Gaza. L'escorte médiatique d'un génocide », il fait une analyse critique des médias occidentaux, tout en affirmant la position éditoriale du média par rapport au terme de « génocide ». Entretien avec Sarra Grira, co-autrice de l'éditorial en question avec Alain Gresh, et rédactrice en chef d'Orient XXI.

Pourquoi avoir publié cet éditorial ?

« Dans les semaines qui ont suivi les attaques du Hamas du 7 octobre, une grande partie des médias a repris les éléments de langage de l'État d'Israël sans trop se poser de questions, alors que plusieurs informations se sont révélées fausses après-coup [1]. Et les informations qui nous parvenaient de Gaza n'étaient soit pas relayées, soit mises à distance ou reprises avec des pincettes pour faire douter de leur nature factuelle. On a vu une démission de la réflexion assez forte des médias occidentaux, avec le relai de la propagande israélienne et l'invisibilisation des Palestinien·nes. Et en décembre, quand Reporters sans Frontières (RSF) a sorti son rapport indiquant que seulement 17 journalistes avaient été tués en couvrant ce conflit (dont 13 à Gaza), alors qu'ils étaient 87 selon le Syndicat des journalistes palestiniens [2], on s'est dit que tout cela était trop cynique et indécent pour ne pas réagir. »

Dans votre analyse des médias, vous parlez d'une « escorte médiatique d'un génocide » et de « débats surréalistes » sur les plateaux télé…

« Olivier Rafowicz, colonel réserviste et porte-parole francophone de l'armée israélienne qui déclare que questionner le discours de son armée est antisémite, a eu pignon sur rue dans les médias pendant toute cette période pour dérouler sa propagande sans être mis en difficulté – à l'exception de Mohamed Kaci sur TV5Monde, rappelé à l'ordre par sa direction quelques jours après. Quant à I24, une chaîne de propagande israélienne, elle partage les mêmes locaux, les mêmes images et les mêmes invités aux propos parfois abominables que BFMTV, chaîne du même groupe. Et quand on donne enfin la parole à des Palestinien·nes, le réalisateur Élie Chouraqui en rit sur le plateau, en disant “C'est un bon communicant, hein ? Il communique bien, il parle bien à la caméra” [3]. On a assisté à un déferlement de haine et à une déshumanisation des Palestinien·nes, trop souvent résumé·es à des bilans chiffrés. Arrêt sur images a récemment sorti une enquête sur le service Checknews de Libération [4]. Elle raconte les tensions au sein de la rédaction, notamment parce que le directeur franco-israélien de Libération, Dov Alfon [5], juge excessif l'intérêt de Checknews pour la propagande israélienne. »

Vous critiquez l'usage du terme de « guerre », pourquoi ?

« Une guerre, c'est entre deux armées. Or, là, ce ne sont ni deux pays ni deux États qui s'affrontent, mais une armée occupante qui se déchaîne sur le territoire qu'elle occupe ; la plus puissante armée du Proche-Orient, soutenue par une des plus puissantes armées au monde, les États-Unis, contre une milice armée qui a commis des crimes de guerre dans un contexte colonial. Parler de “guerre Israël-Hamas”, alors qu'une très large majorité des victimes sont des civils, dans un territoire en grande partie devenu inhabitable, c'est minimiser la réalité. »

Qu'en est-il des journalistes sur place ?

« L'accès à la bande de Gaza est interdit pour les journalistes internationaux, sauf lors de “visites guidées” encadrées par l'armée. Quel·le journaliste peut accepter ça sans en informer le public ? Dans les premiers jours du conflit, aux côtés des médias arabes, je lisais surtout les médias israéliens Haaretz et +972, bien plus critiques que la presse française. Et pour les journalistes palestinien·nes, c'est comme s'ils n'existaient pas, ou comme si les médias français s'en méfiaient alors même que certains étaient des journalistes “fixeurs” ou des correspondant·es pour ces mêmes médias… »

Comme si un journaliste palestinien ne pouvait pas couvrir correctement le conflit ?

« Avoir un·e journaliste ukrainien·ne pour parler de la guerre en Ukraine, ou arménien·ne pour parler du Haut-Karabagh, ne pose pas de problème pour les rédactions. Et c'est légitime : connaissant le sujet, le terrain et la langue, ce sont les personnes les plus indiquées pour aller sur le terrain. Mais pourquoi les journalistes arabes ne seraient pas légitimes pour parler de la Palestine ? Et c'est pareil en France ! L'Association des journalistes antiracistes et racisé·es (AJAR) a fait un communiqué pour dénoncer le fait que les journalistes racisé·es, ou arabes, voient leurs paroles discréditées quand il s'agit de la Palestine [6]. En tant que journaliste arabe, j'ai aussi vécu ça par le passé à France24 : on nous embauche parce qu'on est arabophones, qu'on connaît la région et qu'on a plus facilement accès au terrain, mais cela devient un élément qui discrédite notre travail quand le sujet concerne la Palestine. »

En fin d'article, vous dites que « pour la première fois, un génocide a lieu en direct ». Vous assumez donc en tant que média l'usage du terme « génocide » ?

« On a attendu avant d'utiliser ce terme. On ne voulait pas que ce soit un usage émotionnel ou un positionnement politique ou militant, ce qui aurait contribué à banaliser un terme lourd dans un contexte de surenchère aux discours horrifiés. Au fil des semaines, la question du “génocide” s'est imposée, et on a fait appel à des personnes qui maîtrisent cette notion juridique. Puis, mi-décembre, on a publié un article de Ziad Majed qui, textes juridiques à l'appui, explique pourquoi on va désormais parler de génocide à Gaza [7] ; non seulement en raison de l'ampleur du massacre et du déplacement de population, mais également en réaction à la volonté délibérée et l'intention avérée de cibler un groupe – les Palestinien·nes – pour ce qu'ils sont. Il précise aussi que les États peuvent avoir un intérêt à réfuter ce terme pour ne pas avoir à agir conformément à la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. »

Vous concluez en appelant à la « responsabilité morale [des journalistes] de se mobiliser pour arrêter ce crime en cours ». Est-ce qu'il s'agit de prendre parti ?

« Il s'agit pour les journalistes de faire leur travail. Il y a tout un mythe du journalisme objectif et neutre, mais personne ne s'est posé la question de la neutralité par rapport à la guerre en Ukraine, non ? On n'a pas eu un Rafowicz russe sur tous les plateaux. Si demain il y a un attentat en France, évidemment qu'on ne va pas traiter ça comme si c'était arrivé ailleurs dans le monde, vu que ça se passe chez nous, et qu'on est plus concerné·es par certains sujets que par d'autres. Or, à Gaza, il y a une complicité directe des gouvernements occidentaux, donc ça nous concerne aussi. Aucun média n'est neutre, le tout c'est de l'assumer en toute transparence, et de faire notre travail en vérifiant les informations, en exigeant d'aller sur place sans être encadré, au lieu de se faire le relais de la parole officielle. »

Propos recueillis par Jonas Schnyder

https://cqfd-journal.org/Gaza-Une-demission-des-medias


[1] Cela concerne autant le bilan des victimes que la nature des meurtres commis, notamment l'histoire de 40 bébés décapités à Kfar Aza. Lire : « Israël, 7 octobre : un massacre et des mystifications », Libération, 11/12/2023.

[2] RSF ne comptabilise que les journalistes tués pendant qu'ils travaillaient sur le terrain, et non ceux – plus nombreux – qui ont été tués dans le bombardement de leur maison.

[3] Sur le plateau de LCI, après le témoignage d'un Gazaoui dans le camp de Jabalya, bombardé plusieurs fois par l'armée israélienne (02/11/2023).

[4] « Chez “Libé”, débat tendu autour du traitement de la guerre

[5] Journaliste et écrivain, Dov Alfon fut aussi officier dans les services de renseignements du Mossad durant son service militaire en Israël, et rédacteur en chef pendant trois ans du média israélien de gauche Haaretz.

[6] « Israël/Palestine : l'AJAR condamne le racisme dans les rédactions », 02/11/2023, sur le site de l'association : ajaracisees.fr.

[7] Pour en savoir plus sur les débats autour du terme « génocide » et la position d'Orient XXI, lire : « Peut-on parler de génocide à Gaza ? », 14/12/2023.

Projection / Discussion : Le FHAR

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

À l'invitation du Groupe libertaire d'Ivry, projection du film Le Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire, suivie d'une discussion, dimanche 18 février à 16h30 à la librairie Publico.

Le F.H.A.R. (Carole Roussopoulos, 1971) documente la première manifestation de rue gay et lesbienne en France. S'inscrivant dans la contestation des années 1968, le F.H.A.R. marqua une nouvelle direction pour le militantisme homosexuel en France, en rupture avec les groupes moins virulents, voire conservateurs, prônant la discrétion et la «  respectabilité  ».

La manifestation du F.H.A.R. se déroule à l'intérieur de la manifestation syndicale du premier mai et dénonce les discriminations homophobes, scandant des slogans tels que : «  Les pédés dans la rue  », «  Nous sommes tous un fléau social  », «  À bas les phallocrates  !  » La caméra suit les manifestants, cadre les badauds, qui découvrent avec curiosité et étonnement le premier cortège de gays et lesbiennes défilant ouvertement.

Le film rapporte les interventions des militant‑es du F.H.A.R.à l'université de Vincennes. Quelques années avant la dépénalisation de l'homosexualité en France, dans cette réunion aux publics pluriels, tenue en mai juin 1971, nous assistons à l'effervescence des débuts de ce mouvement qui apportera une visibilité importante aux luttes homosexuelles radicales. Bien que la parole circule davantage entre les hommes — ce qui amènera les femmes à quitter le groupe par la suite —, Carole Roussopoulos saisit, dans le brouhaha des discussions, le monologue d'une militante critiquant les oppressions d'une société hétéro‐normative et bourgeoise.

Dans son Rapport contre la normalité (publié en 1971), le F.H.A.R. invite à «  arrêter de raser les murs  ». Tribunes, témoignages, dessins y disent la rage contre la société, qui fait de l'homosexualité un «  fléau social  », contre les «  docteurs en saloperies, psychiatres flics, psychanalystes racistes et autres chiens de garde  », sans oublier la gauche (communiste, trotskiste, maoïste, etc.) et les militants «  qui se croient normaux  » et qui empêchent les homosexueles de s'exprimer : ceux qui (dans le meilleur des cas) font des luttes de libération homosexuelle une lutte secondaire par rapport à la lutte des classes, ou (au pire) cassent la gueule des homosexuels de leurs groupes  ; avant de conclure : Quant à ceux qui continuent de prétendre parler et décider au nom et à la place de la classe ouvrière, qu'ils crèvent  !

La projection (26 minutes) sera suivie d'une discussion : Cinquante ans plus tard, entre avancées légales et homophobie ordinaire, que reste‐t‐il du militantisme homosexuel  ?

Dimanche 18/02/2024 à partir de 16h30 (accueil dès 15h) à la librairie du Monde libertaire (Publico), 145 rue Amelot, Paris 11 (Entrée libre)

No one is illegal - Regards sur la loi asile immigration

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

🔥 No one is illegal 🔥 Regards sur le loi asile immigration

📣 Du 22 au 24 février, les Amarres vous proposent une programmation dédiée à la lutte contre la loi asile immigration !

🔥 No one is illegal 🔥 Regards sur le loi asile immigration

📣 Du 22 au 24 février, les Amarres vous proposent une programmation dédiée à la lutte contre la loi asile immigration !

👉 Jeudi :
19h-21h : Table ronde sur le décryptage de la loi asile et immigration et ses conséquences en présence de Christophe DAADOUCH et Vanina ROCHICCIOLI du GISTI et des représentant.es des deux ADJ de l'association Aurore.
19h-21h : Vernissage de l'exposition photo « Résilientes » de la photographe Maggy Dago, en présence des femmes photographiées qui partageront leur histoire

👉 Vendredi :
19h-21h : Projection du film « Le chant des vivants » en présence de membres de l'association Limbo.
19h-22h : Repas à prix libre cuisiné par deux familles accompagnées par l'accueil de jour Famille, dont l'entièreté des bénéfices leur reviendra.

👉 Samedi :
12h-15h : Brunch
14h-19h : Braderie solidaire pour lever des fonds à destination de la marche de la solidarité
14h-16h et 16h30-18h30 : Atelier jeu « Parcours de migrant.es » animé par la Cimade
15h-18h : Projections de films par des artistes algériennes racontant leur parcours, par l'association Appel-Égalité
19h-1h : Soirée de soutien à la marche de la solidarité - entrée à prix libre

📍 24 quai d'Austerlitz, Paris XIII
🎟️ Entrée libre

Enfer carcéral en France : un rapport accablant sur les mitards

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

L'Observatoire International des Prisons (OIP) publie ce mardi 6 février un rapport d'enquête sur « la machine disciplinaire » afin de dénoncer la réalité des sanctions infligées aux prisonnier-es dans ces espaces d'enfermement où l'autorité, bien souvent hors de tout contrôle et de respect des principes fondamentaux, fait régner la terreur et la violence en toute impunité. Article de Contre-attaque

L'OIP nous livre un travail d'enquête approfondi et documenté mené entre octobre 2022 et décembre 2023 afin de « rendre compte de la réalité de la discipline en prison », en s'appuyant sur de nombreuses ressources (témoignages, questionnaires, dossiers disciplinaires, entretiens, textes juridiques et autres rapports…).

Le mitard est une minuscule cellule isolée, encore plus dure que les cellules classiques, dans laquelle un détenu est placé pour le punir. « Le constat est lourd et édifiant, témoignant des conséquences dramatiques d'une vision quasi exclusivement répressive, faisant de la discipline en prison une punition dans la punition » explique le rapport.

Ce sont tout d'abord des sanctions disciplinaires qui s'appliquent sur des infractions floues et absolument pas définies. « En prison, la liste des fautes passibles de sanctions disciplinaires est potentiellement infinie » souligne l'OIP. Un-e détenu-e peut être amené-e à être sanctionné-e pour une « tenue vestimentaire jugée non appropriée, un œilleton bouché, une radio dont on refuserait de baisser le volume ». C'est le régime de l'arbitraire qui y est instauré. Si les prisonnier-es ne peuvent savoir précisément les infractions qu'on peut leur reprocher, tout devient permis pour les surveillant-es, qui peuvent asseoir leur autorité hors de toute légalité, pour des raisons de vengeance personnelle notamment.

Les quelques avancées législatives en matière de contrôle des décisions pénitentiaires sont loin de suffire. Les comptes rendus écrits exigés sur les faits donnant lieu à une sanction, ne garantissent aucunement un traitement équitable de la procédure disciplinaire, puisque ceux-ci restent cloîtrés derrière les murs des prisons. Le droit à l'assistance d'un avocat instauré depuis 2000 est rarement utilisé et, malgré l'obligation de fournir le dossier au moins 24h avant la commission de discipline, il est extrêmement courant que les avocat-es ne puissent le consulter qu'une heure avant.

Peu importe les lois qui encadrent cette procédure, il en reste que l'administration pénitentiaire se trouve être juge et partie. Et qui irait se plaindre de ses geôliers alors que ceux-ci pourront par la suite se venger en toute impunité ? C'est aussi la question de l'impunité des violences carcérales et policières dont il est question.

L'administration pénitentiaire est à la fois juge et partie, aussi dans la mesure où le chef d'établissement a une place prédominante dans la commission de discipline. Ce conflit d'intérêt est une atteinte gravissime aux droits au procès équitable. Car si il ne s'agit pas d'un procès pénal, la commission de discipline met bien en œuvre des sanctions, qui conduisent dans la majorité des cas au quartier disciplinaire, relève l'enquête de l'OIP.

Le placement en quartier disciplinaire peut atteindre jusqu'à 30 jours. Il s'agit de cellules similaires à celles de garde à vue, plaçant donc les prisonniers dans des conditions d'une violence inouïe : il y a l'isolement total, mais également bien souvent l'absence d'hygiène, des « fenêtres laissant à peine passer la lumière », une sortie quotidienne d'une heure dans une « cour de promenade » qui n'est rien d'autre qu'une autre pièce fermée, « sans compter les nombreux cas de violences et de brimades par des surveillant-es pénitentiaires »… Le mitard atteint la dignité humaine, il s'agit de traitements dégradants et violents. C'est un lieu où la violence des matons s'exerce en toute impunité, loin des regards. Le risque de suicide y est alors extrêmement élevé, 15 fois plus qu'en détention ordinaire.

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