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Appel à présence solidaire au tribunal de Paris les 6, 8, 9, 12, 13 et 14 juin

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

À partir du 6 juin auront lieu plusieurs procès qui concernent des arrestations du 1er mai, après refus de comparutions immédiates ou suite à des convocations ultérieures à la fin de la GAV. Il est important de ne laisser aucun de ces inculpés seuls : la justice essaye de fabriquer pour punir des cas spécifiques à partir de révoltes collectives qui se sont largement répandues depuis le début du mouvement social en France. C'est d'autant plus visible avec le premier mai.

Nous étions tous dehors, soyons tous au tribunal judiciaire (porte de clichy) les 6, 8, 9, 12, 13 et 14 juin à 13h30 pour exprimer notre solidarité et notre lutte contre les mécanismes répressifs qui essaient d'enterrer définitivement le mouvement.

Réforme des retraites : ne tournons pas la page !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Nous nous sommes tous rencontrés en bloquant pendant 40 jours l'incinérateur d'Issy. Nous avons décidé de continuer la lutte ensemble, et dans ce cadre nous voulons interpeler l'intersyndicale. Le texte ci-dessous a été distribué, sur papier, par mail ou via des réseaux sociaux. Si vous voulez vous joindre à nous, signez et faites signer cette Adresse à l'intersyndicale.

Adresse aux directions de la CGT, FO, SOLIDAIRES, FSU, CFDT, CFTC, UNSA, CFE-CGC :

NE TOURNONS PAS LA PAGE !

« Mesdames, Messieurs,

Nous sommes mobilisés depuis plusieurs mois contre la loi Borne. En effet, le système des retraites par répartition étant à l'équilibre, et l'heure de travail en France étant parmi les plus productives au monde, il n'y a aucune raison acceptable de repousser de 2 ans l'âge de départ à la retraite. Comme vous aujourd'hui nous exigeons l'abrogation de la loi Borne.

Emmanuel Macron, ses ministres, ses députés, ses sénateurs, et de larges pans du patronat sont heureux que la loi ait enfin pu être promulguée. Ils veulent passer à autre chose, passer à d'autres "réformes", c'est-à-dire d'autres attaques contre les services publics, les travailleuses et travailleurs (en emploi ou non), et la jeunesse.

Par ailleurs, les candidats à la présidence du Medef réclament déjà « d'introduire une dose de capitalisation ». C'est bien la mise à mort du système par répartition qui est programmée.
A l'instar des millions de manifestantes et manifestants le 1er mai, de ceux qui depuis font grève dans leur entreprise, et de tous ceux qui casserolent chaque jour les représentants de Macron, nous, nous ne tournons pas la page.

Nous sommes pour la plupart syndiqués dans vos fédérations. Nous avons pour la plupart repris le travail. Nous entendons nos collègues nous dire que « faire grève ne sert à rien ». Nous pouvons les comprendre. Qui a envie de perdre du salaire "pour rien" ? Nous faisons aussi le constat que 14 journées de grève réparties sur 6 mois, de janvier à juin, est une tactique qui est loin d'avoir porté ses fruits.
Le pouvoir était beaucoup plus chancelant courant mars, lors de la grève reconductible de plusieurs secteurs (cheminots, raffineurs, énergéticiens, secteur des déchets...).

Nous avons conscience, comme des millions de travailleuses et travailleurs en France, que nous devons arrêter le travail tous en même temps, pour véritablement bloquer le pays et avoir le rapport de force nécessaire pour obtenir l'abrogation de la loi Borne.

En tant que directions syndicales, vous avez le pouvoir d'appeler à la grève générale, de l'organiser et de la financer. Pas de fausse modestie entre nous. Il est insupportable d'entendre dire qu'il n'y a pas de bouton pour déclencher la grève générale, quand on voit avec quelle aisance on appuie sur le frein pour empêcher le déferlement. Vous ne pouvez pas vous défausser de vos responsabilités sur le reste de la direction de votre confédération, ou sur vos fédérations.

Si nous perdons ce combat de civilisation, celui du travail contre le capital, celui du temps libre sur le temps contraint, vous serez les coupables tout désignés de cette défaite. Vos dizaines de milliers de nouveaux syndiqués ne seront bientôt plus qu'un lointain souvenir.

Nous vous demandons donc de prendre toutes vos responsabilités, et de vous engager par écrit à :

  1.  : Cesser toute rencontre avec Macron ou ses ministres. Ne pas "négocier" d'autres contre-réformes.
    Assumer la politique de la chaise vide. Arrêter d'être des "interlocuteurs responsables". Vous gagnerez en crédibilité auprès des seules personnes qui comptent : les travailleuses et les travailleurs.
  2.  : Appeler à la grève générale, l'organiser, et la financer.

Dans le cas contraire, nous en tirerons toutes les conséquences. »

Pour devenir signataire de ce texte :
Envoyez vos NOM, Prénom, Syndicat (Responsabilités syndicales éventuelles)
à netournonspaslapage@proton.me

Crise du Covid : ces personnalités de droite rattrapées par leurs penchants complotistes

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

La crise de la Covid-19 a permis à certaines personnalités de (re)sortir de l'ombre. Un drame intellectuel tant le complotisme a gangréné les esprits.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que l'épidémie mondiale de Covid-19. Vrai ou non, retour sur la période 2020-2021, au plus fort de la crise, quand certaines personnalités politiques françaises ont rivalisé de démagogie, caressant les complotistes dans le sens du poil « à l'insu de leur plein gré ».

« Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ? » Ces paroles du Chant des partisans, écrites pendant les heures sombres de l'occupation allemande par Joseph Kessel et Maurice Druon, sont bien connues du peuple de gauche. Elles symbolisent la résistance et la lutte contre toute forme d'oppression. Au moment de la crise du Covid, Kessel et Druon ont dû se retourner dans leur tombe en entendant les complotistes de la droite de la droite reprendre les premiers mots de leur hymne à la liberté. Très actif en 2021, le « collectif citoyen » Amis entends-tu a en effet relayé à l'envi les discours bafouant l'esprit de notre démocratie et les théories du complot.

Si ce collectif présidé par Jean-Paul Bazin est apparemment en sommeil depuis mi-2021 – il n'a plus publié de news ou d'appel à la désobéissance civile sur son site web –, il est toujours actif sur Facebook où il est suivi par 5000 afficionados. Là, il continue de relayer les infos qu'il juge bon de partager, comme la dernière conférence du Pr Christian Perronne à Nantes, le 7 mai dernier. Cette politique éditoriale n'a finalement rien d'étonnant.

Les hérauts de la « dictature sanitaire »
Commençons par un petit flashback. Décembre 2020, hôpital de Garches dans les Hauts-de-Seine. Un attroupement de manifestants réclame que l'on arrête de saper la réputation d'un des deux nouveaux chouchous des médias : le Pr Christian Perronne. « Nous vivons depuis dix mois un cauchemar, s'était alors insurgé le scientifique qui, avec le Pr Didier Raoult, faisait alors vendre beaucoup de papier. Nous rentrons en dictature sanitaire. L'Assemblée nationale a un projet de loi pour supprimer toutes les libertés. Si vous n'êtes pas vaccinés, vous serez des citoyens de seconde zone. Il faut réagir. »

Un mois plus tôt, Perronne figurait parmi les principaux témoins du « documentaire » de Pierre Barnérias Hold-up, retour sur un chaos. Ce ramassis de thèses complotistes avait eu son heure de gloire durant plusieurs jours… le temps que ses fake news soient démontées une à une. À l'époque, la participation d'un ancien ministre de la Santé à ce même « documentaire », Philippe Douste-Blazy, avait beaucoup gêné le landerneau politique français. Quelques jours après la diffusion en ligne de Hold up, Douste-Blazy avait voulu faire machine arrière, officiellement scandalisé par les propos tenus dans le film. Pourtant, quelques mois plus tôt, il avait soutenu la pétition de Perronne intitulée Ne perdons plus de temps concernant l'utilisation de la fameuse hydroxychloroquine. L'ancien ministre de droite regrette alors à demi-mot : « Je n'avais pas admis le fait qu'un ministre de la Santé empêche tout médecin de prescrire un médicament, ça n'avait jamais existé encore en France. J'ai voulu combattre cette idée-là. J'ai été maladroit, les Français n'ont pas les clefs pour s'exprimer sur l'hydroxychloroquine. » Depuis, Douste-Blazy a disparu des radars.

Quand le vice-président du Sénat s'en mêle
Mais « Douste » n'est pas le seul à s'être accoquiné avec les complotistes, quitte à jouer aux oies blanches ensuite. C'est aussi le cas du sénateur de l'Essonne Vincent Delahaye (UDI). Le 22 mai 2021, l'indéboulonnable figure centriste du département francilien participe à une manifestation des anti-vax au Trocadéro, comme c'était le cas chaque samedi à l'époque. Sur l'estrade défilent des personnalités connues du grand public comme l'humoriste Jean-Marie Bigard, l'ancienne chercheuse à l'INSERM Alexandra Henrion-Claude (elle aussi pilier du documentaire complotiste Hold up) ou encore Florian Philippot, ex-nº2 du Front national.

Au micro, Bigard fait le show et amuse la galerie, en disant qu'il n'est pas une tomate et qu'il n'a pas « envie d'être modifié génétiquement ». La foule exulte et scande « Résistance ! Résistance ! » Les discours s'enchaînent, de plus en plus complotistes et nauséabonds. Trois jours plus tard, alors que ses administrés l'accusent d'avoir participé à ce rassemblement d'extrême-droite et qu'ils réclament sa démission, Vincent Delahaye botte en touche sur Twitter : « À l'invitation du collectif d'artistes Ami entends-tu, je suis intervenu lors d'un rassemblement contre le pass sanitaire. Après mon départ, des propos inacceptables ont été tenus. Je les condamne avec la plus extrême fermeté. Rien de ce qui a été dit ne me ressemble. » Dans les colonnes du Parisien, il plaide la naïveté : « J'aurais peut-être dû être plus précautionneux, mais le rassemblement ne me semblait pas du tout polémique, le mot d'ordre portait sur le pass sanitaire. » Circulez, y a rien à voir. Pourtant, en privé, il maintiendrait son opposition aux vaccins. Cela fait pourtant tache sur le pedigree de celui qui siège à la vice-présidence du Sénat…

Les farfelus de la République
Et puis il y a ceux qui ont (de toute manière) l'image revendiquée de « farfelus ». Le plus célèbre d'entre eux apparaît sur nos écrans une fois tous les cinq ans, au moment de la campagne présidentielle : l'inénarrable Jean Lassalle, désormais ex-député des Pyrénées-Atlantiques, qui avait tout de même réuni 3,1% des suffrages à la présidentielle de 2022, soit le double d'Anne Hidalgo pour le Parti socialiste ! En novembre 2020, ce chouchou des médias – avec son langage bien à lui – surfe sur la complosphère et porte aux nues le fameux « documentaire » Hold up, encore lui. Jean Lassalle est persuadé qu'une part de vérité se trouve sous nos yeux : « Ce documentaire soulève des interrogations non seulement sur la gestion de la crise du Covid, mais aussi sur les immenses puissances financières et leur influence dans la marche du monde, assure le député. En tant que citoyen, républicain et élu, j'ai ressenti l'impérieux devoir de le relayer afin de vous donner la possibilité de réfléchir par vous-même, en conscience. » Un manque de clairvoyance criant.

Les médias traditionnels – comprendre « inféodés à Big Pharma » selon les complotistes – tombent alors sur Jean Lassalle, qui ne cesse de s'enfoncer. Il est néanmoins soutenu par d'autres parlementaires, dont une députée macroniste, Martine Wonner, figure des anti-vax et poil à gratter de l'équipe Macron pendant la pandémie. Il faut bien dire qu'elle non plus n'y était pas allée de main morte, attirant l'attention des caméras : selon elle, les vaccins contre le coronavirus étaient susceptibles de provoquer des « fausses couches », de transmettre « le sida » et de favoriser de « multiples cancers ». En novembre dernier, l'ex-députée – elle a perdu son siège du Bas-Rhin lors de la débâcle d'En Marche aux législatives de juin 2022 – a été suspendue un an par l'Ordre des médecins pour avoir diffusé des protocoles de soins contre le Covid-19, « sans fondement scientifique ».

Personne ne sait d'où viendra la prochaine grande crise – sanitaire ou autre –, mais celle du Covid-19 nous aura confirmé une chose : la démagogie permet de faire parler de soi quand on manque de notoriété. Et surtout que l'incompétence et la malhonnêteté de certains de nos politiques sont décidément sans borne.

6 juin - on les fera craquer !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Suivi de la journée du 6 juin à Paris !

Manifestation le 6 juin

Itinéraires de la manifestation unitaire
La manif partira de l'esplanade des Invalides à 14h en direction de place d'Italise, en passant par le boulevard des Invalides, Montparnasse, Port Royal et les Gobelins :

Ordre des cortèges syndicaux
FSU, Jeunes, UNSA, CFE-CGC, CFDT, CFTC, Solidaires, FO, CGT

Quelques rendez-vous :

  • Meaux : 9h Rassemblement Éducation devant le lycée Pierre de Coubertin contre la loi Pacte, la casse de la voie professionnelle et la réforme des retraites [Agenda militant]
  • Gennevilliers : 10h - AG interprofessionnelle à la bourse du travail [Visuel]
  • Étampes (91) : 10h - Manifestation au départ de la place du jeu de paume
  • Chelles : 10h30 - Manifestation contre la réforme du lycée pro et la réforme des retraites. Départ devant le lycée Louis Lumière en direction de la gare de Chelles-Gournay [Agenda Militant]

8 juin

  • Évry (91) : 18h - Manifestation, rendez-vous derrière la Préfecture, rue des Mazières
  • Palaiseau (91) : 18h - Manifestation, rendez-vous devant la sous-préfecture, avenue du Général de Gaulle
  • Paris : 18h - Rassemblement place de la Concorde (Appel qui circule sur les réseaux sociaux)

Se préparer à la manif : avant de partir.

Retiens ou écris le numéro d'un-e proche qui pourra être prévenu-e en cas d'interpellation.

Prépare des garanties de représentation (GR) à confier à un-e proche en amont, qui pourra les faire parvenir à l'avocat-e si tu es interpellé-e. Ça te servira si tu passes devant un-e juge !

Des exemples de GR : photocopie de pièce d'identité, attestation de logement, de situation professionnelle, situation familiale.

D'autres infos pour sortir couvert-es face à la justice :

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Prépare ton sac avant la manif : prends de l'eau, de quoi grignoter, évite d'aller en manif avec ton téléphone.

Prends de quoi te protéger contre les lacrymos : du sérum phy ; un FFP2 (et ça protège du Covid) ; des lingettes bébé pour nettoyer le visage.

D'autres conseils pratiques avant et pendant la manif :

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Point antirep

Les avocat-es disponibles le 6 juin :

  • Barreau de Paris : Émilie Bonvarlet, Hanna Rajbenbach
  • Barreau de Créteil : Coline Bouillon
  • Barreau de Bobigny : Camille Vannier

Vu que la pref fait du chiffre cette année 🐖 et que les flics sont super violents.

Se défendre des armes de la police :

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Si tu constates une interpellation ou as un.e proche interpellé.e : 07.52.95.71.11 (message Signal conseillé)

En cas de garde-à-vue, c'est un très mauvais moment à passer, mais voici quelques conseils.

Tu as droit à voir un médecin, à avoir un-e avocat-e, un-e interprète et à contacter un-e proche.

Face à la police, ne parle pas : réponds « je n'ai rien à déclarer ».

Sur les prises d'empreinte et d'ADN, sur le code PIN de ton téléphones et autres conseils, réfères-toi à cet article :

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Ces derniers temps, les interpellé-es ressortent avec un « Avertissement Pénal Probatoire ». Pour savoir ce que c'est et les raisons pour ne pas le signer :

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La flamme olympique est un symbole réactionnaire : éteignons-la

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Le 23 juin, le comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) dévoile le trajet de la flamme olympique en France. RDV 10h30 sur la place de la Sorbonne.

Pour dévoiler le parcours de la flamme olympique, qui débute le 8 mai 2024 à Marseille, le comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) a choisi de rendre hommage à Pierre de Coubertin, le fondateur des Jeux Olympiques modernes. Le dévoilement aura lieu le 23 juin 2023 au Grand Amphithéâtre de la Sorbonne, l'endroit symbolique où les JO modernes sont nés à la même date en 1894.

Pour nous, cela représente une occasion de se rappeler que les Jeux Olympiques sont nés d'un fantasme de Grèce antique d'un baron français raciste et misogyne, voire eugéniste. « Les races sont de valeur différente et à la race blanche, d'essence supérieure, toutes les autres doivent faire allégeance », a-t-il dit selon Wikipédia. Ce n'est pas si étonnant que quelqu'un avec cet esprit ait activement soutenu le régime nazi : les JO 1936 ont bel et bien lieu dans la capitale du Troisième Reich, avec la grande complicité du Comité international olympique (CIO). Il est également impératif de se rappeler que le relais de la flamme olympique est une invention du secrétaire du comité d'organisation des Jeux de Berlin, Carl Diem.

Après tout cela, ce qui est étonnant, c'est que cet héritage nazi n'ait pas été abandonné jusqu'à aujourd'hui. En été 2020, à un an des JO de Tokyo reportés à cause du Covid-19, le CIO nous a carrément rappelé son origine, avec une série de Tweets montrant un film des Jeux de Berlin 1936, accompagné du hashtag #StrongerTogether. Ces Tweets ont suscité quelques indignations, mais sans éteindre la flamme.

Une dizaine des départements français (les Vosges, la Meurthe-et-Moselle, l'Indre-et-Loire, le Lot-et-Garonne, la Creuse, la Haute-Loire, la Haute-Vienne …) ont refusé d'accueillir cette flamme à cause de la somme demandée par le COJOP, qui peut atteindre jusqu'à 180 000 EUR. Nous regrettons que tous les départements n'aient pas suivi ce chemin, d'autant plus que le relais est sponsorisé par deux grandes entreprises, Coca-cola et Banque Populaire – Caisse d'Épargne. L'argent public des départements complices finance donc le convoi qui sert à la pub de ses sponsors.

Les JOP de Paris ont déjà saccagé nos espaces verts, nos habitats et nos libertés publiques. Les Jeux sont en train d'évacuer les plus précaires de la région parisienne et ce processus va s'accélérer d'ici un an, comment on a vu maintes fois ailleurs : à Pékin, à Londres, à Rio de Janeiro et à Tokyo. Pour montrer notre colère contre ce spectacle qui ne cache même pas son origine réactionnaire, nous voudrions éteindre sa flamme symbolique.

Nous nous rassemblons donc le 23 juin à 10:30 sur la place de la Sorbonne pour parler de la suite. Ceci sera une occasion de montrer notre solidarité avec d'autres villes saccagées, autour de la « torche anti-olympique », née à Vancouver en 2010 et arrivée à Paris en mai 2022, après avoir voyagé sur quatre continents.

Saccage 2024
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