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20 heures de radio pour les 20 ans de DégenréE, l'émission féministe pour déranger !

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Du samedi 18 février à 8h du matin, jusqu'au dimanche 19 à 4h du mat' sur Radio Campus Grenoble 90.8FM et campusgrenoble.org : 20h de direct pour les 20 ans de DégenréE !


20 heures de radio pour les 20 ans de DégenréE !
Et oui… 20 ans ! Et 20 ans ça se fête !

DégenréE, l'émission féministe pour déranger a été créée en 2002.
Sur les ondes de Radio Campus Grenoble puis de Radio Kaléidoscope puis de nouveau sur Radio Campus…
Il est maintenant temps de fêter 20 ans d'émissions d'actualité, d'analyses, de décryptages, de lectures, de musiques, d'interviews, de rencontres, de discussions. Des années rythmées de direct, d'enregistrements et de diffusions… Des années d'apprentissages, de transmission, de découvertes, de prises d'antenne en mixité-choisie meufs, gouines trans et autres monstres.

Que ça donne un coup de vieux ou un coup de jeune…
Que ça donne l'impression que les temps changent ou que ça ne change pas assez vite…
Que ça donne la sensation que le temps passe vite ou qu'il passe lentement…
Dans tous les cas, ça fait quelques choses 20 années de radio féministes, non ?!
Deux décades d'émissions de radio, c'est autant d'années de luttes menées et documentées, de réflexions qui évoluent, de sujets qui s'enchaînent, se répondent, se complètent et se poursuivent...

Depuis le début de la saison 2022-2023 l'équipe essaye de faire exister ces 20 années radiophoniques en diffusant des archives d'anciennes émissions.
Mais ça n'était pas suffisant, il fallait célébrer ça dignement !
Alors pour le fêter en grandes pompes, nous allons faire 20 heures de radio en direct !
Du samedi 18 février à 8h du matin, jusqu'au dimanche 19 à 4h du mat'

20 heures de direct, avec plein de plateaux, de la musique en live, de grandes discussions, des DJ's, des jeux, des fictions audios. Un marathon radiophonique assuré par l'équipe actuelle de dégenréE, des ancien·nes animateurices et technicien·nes, et plein de camarades de tout le réseau Radiorageuses.

Ces années de radio sont le fruit de luttes et de combats puissants et solidaires, et de toute l'énergie apportée par les réseaux féministes et les réseaux radiophoniques libres. Cet anniversaire, c'est le notre, c'est le votre !

ÉCOUTEZ NOUS SUR RADIO CAMPUS GRENOBLE 90.8 FM ET CAMPUSGRENOBLE.ORG
Le 18 février de 8h du mat' à 4h le lendemain.

MINISTES, TANT QU'IL LE FAUDRA !

Multiplier les champs de lutte : haro contre la réforme du chômage

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Une assemblée publique la plus large possible afin d'intensifier la lutte autour de notre mise au travail forcée. Rendez-vous le 18 février à 14h au CICP, 21ter rue Voltaire (11e arrondissement).

Assurance chômage : un autre champ de lutte

Alors que tous les yeux sont braqués sur la tentative d'enterrement du régime de retraite par répartition - qui va directement impacter celles et ceux qui n'ont pas les moyens de cotiser à un fonds de pension sauce Macron - le décret d'application entérinant une nouvelle casse de l'assurance-chômage vient d'entrer en application.

Depuis le 1er février, la durée d'indemnisation des allocations chômage est réduite de 25%

Comme les plans de réforme des retraites qui s'enchaînent à un rythme effréné (7 projets entre 2003 et 2023), les réformes du chômage se succèdent implacablement au fil des ans. Loin d'être ponctuelles et isolées, ces mesures en séries s'inscrivent dans un schéma aussi global que libéral mis en application par les gouvernements dits de « gauche » comme de droite.

Réforme des retraites, du chômage, du RSA : une même logique capitaliste de pression pour nous contraindre à trimer toujours plus comme des esclaves, pour le bénéfice de patrons à l'avidité sans bornes.

Si on ne réagit pas énergiquement, ils ne s'arrêteront pas là et un gouvernement aux ordres imposera d'ici peu de nouvelles lois pour faire les poches des classes populaires.
Alors que les actionnaires se gavent de dividendes, celles et ceux qui subissent l'exploitation - salarié·es, précaires, chômeur·euses - doivent en plus encaisser une inflation essentiellement issue de la spéculation, dernier coup porté à celles et ceux d'entre nous qui parvenaient à peine à boucler leurs fins de mois.

Lors de la dernière réforme du chômage, trop peu de gens se sont sentis directement concernés, et trop peu de remous sociaux sont venus la perturber.

Pourtant les salarié·es d'aujourd'hui, les étudiant·es, les lycéen·nes risquent tou·tes de pointer demain à Pôle Emploi et d'être les premier·es touché·es. Leurs sorts sont liés. A l'instar de la pression sur les chômeur·euses qui se répercute sur tous les travailleur·euses, le plan visant à faire trimer gratuitement les RSAistes menace tous les bas salaires considérés comme « trop chers ». Si le patronat et l'État comptent sur ces divisions catégorielles pour mieux nous endormir, ils comptent aussi sur notre résignation face à une réforme du chômage déjà actée. Ils aimeraient que l'on intègre que la loi ne peut être défaite. Mais ce qui est injuste n'a aucune valeur et doit être aboli.

Pour cela, que nous soyons déjà au chômage ou pas encore, que nous soyons ou non syndiqué·es, que nous participions ou non à un collectif de lutte contre la réforme du chômage, retrouvons-nous en assemblée pour discuter et envisager ensemble les initiatives à prendre et actions à mener dans une période propice pour bousculer l'ordre social !

La journée de grève du 7 février à travers le réseau Mutu

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Passage en revue des manifs, grèves et actions du 7 février à partir des articles parus sur les sites du Réseau Mutu.

Rennes

À Rennes il y a eu un peu moins de monde que la dernière fois mais un cortège hyper DTR ! Rennes 2 a annoncé grève la veille et il y a eu pas mal d'étudiant.e.s qui ont débarqué. Barricades en feu, des parapluies de toutes les couleurs, des vitrines malmenées, des affiches et des tags partout, plusieurs canons à eau et beaucoup de gaz. À notre connaissance, il y a eu 5 interpellations, sur 20'000 manifestant.e.s

Le suivi complet ici

TAFORME DANS LA VILAINE

Lyon

À Lyon ce sont 30 000 personnes qui sont sorties dans la rue malgré les vacances. Comme la semaine dernière, la journée de mobilisation a commencé par des blocages : celui de l'IEP avec des étudiant.es de plusieurs facs, et celui du péage TEO où une opération péage gratuit a eu lieu et où de l'argent a été recolté pour alimenter les caisses de grève.
Dans la manif des cortèges festifs mais aussi déters : des poubelles enflammées, des containers à verres pillés, de belles créations artistiques, beaucoup d'affichages et de tags, une fête éphémère sous l'arc-en-ciel du canon à eau et surtout la présence inédite d'un atelier de sérigraphie mobile.

BORDEL PARTOUT REFORME NULLE PART

Retrouvez le suivi de complet ici

Paris

À Paris, la journée a commencé aux environs de 5h sur les piquets de dépôts de bus (celui de la rue de Lagny pour Paris intramuros), où 80 personnes sont venues pour bloquer les bus. Malheureusement la police était aussi en nombre et le blocage n'a pas duré longtemps.
Dans la matinée, quelques lycées ont été bloqués, notamment le lycée Arago (à place de la Nation), mais aussi Racine (dans le 8e arrondissement), et le campus de Tolbiac également.

Pour la manif : le rendez-vous était donné à l'Opéra Garnier, pour un parcours en direction de la place de la Bastille en passant par les grands boulevards et République. Encore une fois, la manif a été très massive (la CGT annonçait 400 000 manifestant.es à Paris), et certains syndicats sont passés par un itinéraire de délestage entre République et Bastille. Les cortèges étaient divers : gilets jaunes et cortège de tête tranquille tout devant, cortège de tête plus déter juste devant le SO syndical, cortège interfac, pink bloc, bike bloc, cortèges syndicaux... Les ambiances étaient donc variées (gens qui chillent et discutent sous le soleil de février, cortège déter, sono du bike bloc, slogans du pink bloc, sonos des camions syndicaux, vuvuzelas insupportables de la CFTC...), mais plutôt festives dans l'ensemble. À noter que niveau slogans, le pink bloc a été le plus inventif (et leur banderole <3), changeant des habituels « ah ah, anticapitalistes » et « tout le monde déteste la police ». Ça a commencé à être plus déter vers 17h au moment où les premiers ballons de la CFDT sont arrivés boulevard Beaumarchais (bye Axa-assurance, t'auras bien mérité tes vitrines par terre), et les flics ont commencé à charger la tête jusqu'à Bastille. L'arrivée a été un peu longue sur Bastille vu le monde, malheureusement à la toute fin vers 19h la police a dispersé la place assez salement, à coup de charges et de tonfas.

Il y a eu divers rassemblements de soutiens le soir devant des comicos pour des personnes qui avaient été arrêtées dans la journée.

Le suivi complet ici

Nancy

Il y a des journées dont on appréhende la réussite et qui pourtant commencent avec de bonnes nouvelles, ce matin du 7 février on apprenait que la fac de lettres de Nancy était bloquée par les étudiant-e-s.
A 14h c'est l'heure de la manifestation, même si on constate une légère baisse du nombre de manifestant-e-s on est loin d'être ridicules, Plus de 10 000 personnes sont là, ce qui en fait toujours une des manifestations les plus grosses depuis au moins 15 ans.
Encore une fois nous avons le plaisir d'un cortège qui se renforce de manif en manif. Et merci aux copaines qui ont dégagé les trois abrutis de l'UNI qui stickaient des autocollant « STOP GREVE » en plein cortège.

Le suivi complet ici

Dijon

Encore énormément de monde le 7 février, pour une manif qui s'est déroulée très tranquillement. Des cortèges précaire et féministe étaient encore présents, avec une batucada d'enfer et du vin chaud.
Quelques tags sont apparus, ainsi que des collages stylés. Les profs ont remis au goût du jour les rosies et leur chorégraphie.
Comme la semaine dernière, quelques gazs ont marqué l'arrivée à la place Wilson.

Plus de photos sur Dijoncter.info

[Suivi] Mouvement contre la réforme des retraites - infos et rendez-vous en région parisienne du 13 février au 5 mars

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Rendez-vous, assemblées, manifs, occupations,... tous les rendez-vous en région parisienne à partir de la semaine du 13 février et durant les vacances scolaires !

Rendez-vous mis à jour régulièrement
Envoyez-vos infos à paris-luttes-infos@riseup.net ou en commentaires sous l'article (les commentaires ne seront pas publiés), ou venez publier directement

Les rendez-vous

La prochaine journée de grève a lieu le jeudi 16 février. Une manifestation se déroulera également sur Paris.
Paris
  • Lundi 13 février :
    • 18e arrondissement : Défilé déguisé festif, revendicatif et bruyant des écoles du 18e, de la Goutte d'Or jusqu'à la Mairie contre le projet de réforme des retraites. 18h - Départ école de la Goutte d'Or puis Richomme, Oran, Budin, Clignancourt et Hermel. Organisé par les enseignant·es mobilisé·es du 18e.
    • 18e arrondissement : Réunion publique contre la réforme des retraites organisée par l'AG interpro du 18e - 19h salle des fêtes de la Mairie.
    • 19e arrondissement : Tous les lundis soirs au DOC 19h30 (26 rue du docteur Potain) : Assemblée de quartier : actions, soutien aux grévistes, camaraderie.
  • Jeudi 16 février :
    • 18e arrondissement : Soirée de soutien à la Caisse de grève des personnels des écoles parisiennes mobilisées contre la réforme des retraites.
      18h : projection d'« Un pays qui se tient sage », un film de David Dufresne
      19h30 : apéro de soutien
      Organisé par les enseignant·es mobilisé·es du 18e.
      La soirée se déroulera à l'UL CGT du 18e - 42, rue de Clignancourt, métro Château-Rouge.
77 - Seine-et-Marne
  • Mercredi 15 février :
    • Champs-sur-Marne : soirée de soutien aux grévistes, projection du film « La Sociale », 20h30, salle Jean Effel (allée Robert Israel)
78 - Yvelines
  • Samedi 18 février :
    • Mantes : petit-déjeuner puis manifestation, départ 10h de la Collégiale
91 - Essonne
  • Samedi 18 février :
    • Massy : Rassemblement/ kermesse de 12h à 18h, place de France
    • Etampes : Manifestation au départ de la maison des assos à 10h30
92 - Hauts de Seine
93 - Seine-Saint-Denis
  • Mercredi 15 février :
    • Aulnay-sous-Bois : tractage à 11h à la gare de RER
    • Montreuil : AG autonome, 18h30 à La Parole Errante
  • Jeudi 16 février :
    • Pantin : Dès 5h du matin - rassemblement devant le dépôt RATP de Flandre (168 avenue Jean Jaurès). Petit-déjeuner / barbecue
  • Vendredi 17 février :
    • Saint-Denis / La Plaine : marche (infos à venir)
94 - Val-de-Marne
  • Lundi 13 février :
    • Villejuif : Manifestation (?). Départ 18h à LCL Pasteur ou à la Piscine Youri Gagarine avec arrivée à la mairie
  • Mardi 14 février :
    • Villiers-sur-Marne : 18h30, marche aux flambeaux, départ place St Christophe (proche RER E) et arrivée RER E.
  • Mercredi 15 février :
    • Champigny-sur-Marne : 10h, fabrication de banderoles à la maison des syndicats.
    • Créteil : rassemblement à 12h30 devant la préfecture
    • Alfortville : marche aux flambeaux à 18h30, départ et arrivée à la mairie.
    • Ivry-sur-Seine : Ciné-débat : Réforme des retraites, 60 ans c'est déjà trop, on ne veut pas crever au boulot ! La Cantine de la Pagaille 15 Rue Ernest Renan
      18h30 : Ouverture des portes
      19h : Film et repas
      20h : Discussion-Débat : Présentation de la réforme des retraites avec des syndicalistes / Que faire à notre niveau pour faire plier le gouvernement ?
  • Jeudi 16 février :
    • Champigny-sur-Marne : AG intepro à 10h (lieu à définir ?)
95 - Val d'Oise
  • Mercredi 15 février :
    • Argenteuil : manifestation, départ 18h à Jean Vilar (9 boulevard Héloise)
  • Jeudi 16 février :
    • Beaumont-sur-Oise : Projection du film « Les Jours heureux » de Gilles Perret, à 20h30 au cinéma Le Palace.

Et si nous reversions l'argent de la Région Ile-de-France aux caisses de grève ?

jeudi 1 janvier 1970 à 01:00

Et oui, vous ne rêvez pas ! Comme en 2020, les détenteurs/détentrices des pass Navigo et carte imagin'R vont se voir rembourser une partie de leur abonnement. A nous d'utiliser tout cet argent pour remplir les caisses de grève !

Alors que le mouvement contre la réforme des retraites promet d'être long (il faut très certainement s'attendre à des journées de grève en mars), l'enjeu du financement des caisses de grèves est de nouveau posé.

Ce jeudi 9 février, Île-de-France Mobilités (l'organisme chargé des transports franciliens) vient d'annoncer une série de remboursements possibles pour dédommager les retards et autres problèmes sur l'année 2022 !

Si les calculs ne sont pas évidents à comprendre, il faut retenir que « les abonnés ayant acheté 3 forfaits navigo mensuels sur les 4 derniers mois de l'année 2022 bénéficieront d'un remboursement d'un demi-mois, jusqu'à 37,60 euros ». À cela, s'ajoute un remboursement versé aux usagers des lignes de RER et de train les plus dégradées, conformément aux contrats signés avec la RATP et la SNCF depuis deux ans.

Cela signifie que certain.e.s usager.e.s – qui empruntent le RER B ou D par exemple – pourront être remboursé.e.s jusqu'à 112,80 euros pour l'année 2022. Soit 75,20 euros pour les détenteurs d'un passe Navigo, auxquels s'ajoutent 37,60 euros pour les détenteurs/détentrices du passe Navigo durant les mois affichant une ponctualité inférieure à 80 %.

Les forfaits éligibles aux remboursements sont :

  • Navigo Annuel
  • Navigo Mois (y compris passe Découverte et sur smartphone)
  • Navigo Senior
  • imagine R Étudiant
  • imagine R Scolaire
  • Navigo Solidarité Mois 75 % et 50 %

L'idée simple est la suivante : ceci est un appel à reverser en partie ou l'intégralité des remboursements que l'organisme présidé par Pécresse nous offre dans les caisses de grève !

Au 1er janvier 2023, IDFM annonce qu'il y a 2 133 659 personnes abonnées. Ainsi, si nous partions seulement sur 1% des personnes abonnées Navigo qui reversent les 37,60 euros de leur remboursement, c'est tout de même un peu plus de 800 000 euros qui iraient nourrir les caisses de grève !

Enfin, si l'on se tient uniquement aux éligibles des 112,80 euros de dédommagement (près de 200 000 usager.e.s des RER B et D selon IDFM) : si seulement 10% de ces personnes abonnées Navigo (20 000) reversent les 112,80 euros des ami.e.s de Pécresse aux caisses de grève, cela représenterait la somme de 2 256 000 euros !

Pour faire profiter une partie de cet argent aux grévistes en galère, la plateforme de remboursement ouvrira du 14 mars au 14 avril sur le site d'IDFM !

Vive le mécenat de Valérie Pécresse !