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Korben

source: Korben

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Jouez à Moon Patrol en mode ASCII dans un terminal Linux

mardi 25 juin 2019 à 17:22

Jeu ASCII Patrol

Si comme vous avez passé de nombreuses heures à jouer au jeu Moon Patrol dans votre jeunesse (Moi, c’était sur un Commodore 64), vous allez faire un petit bond en arrière dans le temps avec ASCII Patrol.

Le jeu, initialement paru en 1982, était un shoot’em up défilant horizontalement et dans lequel il fallait éviter des obstacles tout en éliminant des ennemis. À l’époque c’était le top de la crème du jeu vidéo !

Et au moins une autre personne que moi dans le monde le pense aussi puisqu’un développeur du nom de Sokalski a décidé d’en faire une nouvelle version en code ASCII jouable dans un terminal Linux. Des versions Windows, émulateurs DOS (DOS, FreeDOS, DOSBox) et navigateurs (HTML5) sont aussi disponibles.

Comme dans Moon Patrol vous allez devoir éviter les cratères, détruire les rochers et conduire aussi longtemps que vous pouvez, tout en évitant les tirs des vaisseaux planant au-dessus.

Le code ASCII supporte les couleurs donc il est possible de jouer aussi bien en mode monochrome qu’en palette 16 couleurs. Du coup bien que ce soit un jeu en ligne de commande, Ascii Patrol a l’air plein de couleurs et les objets contenus dans ce jeu, tels que les véhicules et les avions ennemis, paraissent assez détaillés.

Pour jouer à ce jeu sur Ubuntu, vous pouvez l’installer via le store ou en tapant cette commande :

sudo snap install ascii-patrol

Et pour lancer ce jeu sur un terminal, tapez juste « ascii-patrol ».

Pour l’instant le jeu n’est jouable que via un clavier physique (les classiques 4 flèches directionnelles et les touches Enter/Escape) mais le contrôle via souris et le tactile devrait aussi arriver.

Et cerise sur le pixel, le jeu est dispo sous GNU General Public License v3.0 et le code source est consultable sur GitHub. Alors ? Vous vous sentez d’inscrire votre nom au Panthéon et venir m’y défier ?

On ne se moque pas, c’est le début de la semaine pour moi aussi

Le Raspberry Pi 4 est sorti et permet de…

lundi 24 juin 2019 à 19:33

Mais où cela s’arrêtera-t-il ? La fondation Raspberry Pi vient de sortir son nouveau Raspberry Pi 4 au prix « exhorbitant » de 35 $ minimum.

Si vous êtes accro à la Framboise pour vos activités DIY diverses, sachez que cette nouvelle évolution du Pi 3 dispose d’un processeur plus performant, d’un port USB Type C, de ports USB 3.0 et de 2 ports micro HDMI permettant de brancher jusqu’à 2 écrans 4K.

Ce Rpi 4 est proposé en plusieurs versions avec plus ou moins de RAM. Avec 1 GB de RAM cela vous coutera comme je le disais 35$. 45$ pour 2 GB et 55$ pour la version 4GB.

Voici le détails de ce que contient ce PC mythique :

Concernant les ports Micro HDMI, vous pourrez brancher 2 écrans 4K à 30 Hz ou 1 écran 4K à 60Hz. Et bien sûr, le GPU supporte le décodage H.265 4K/60. De quoi vous éclater niveau home cinema DIY.

Notez que si ce RPi 4 fait la même dimension que son prédécesseur, le positionnement de certains ports (Ethernet et USB) a été modifié, donc il faudra racheter ou imprimer le boitier qui va bien. On ne peut pas tout avoir.

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SQLI recrute un Directeur de Projets Informatique Senior

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Éditeurs de code et de texte : la liste ultime

lundi 24 juin 2019 à 09:00

Edition de code

Il y a quelques jours je vous ai parlé d’un petit nouveau dans le monde des éditeurs de code, Graviton, et je me suis rendu compte qu’au fil des années j’en avais présenté un certain nombre sur le blog.

2 de mes neurones s’entrechoquent selon un alignement bien précis et pouf l’idée apparait : Pourquoi ne pas centraliser ça dans un article pour faciliter le choix de ceux d’entre-vous qui s’intéressent à ce genre d’outils ? Alalala, qu’est ce que je ne ferai pas pour vous ? 😉

Tout le monde ne va pas aller fouiller dans mes archives vieilles de plusieurs années (sachez que c’est mal, surtout avec l’aide du Dieu du Random mais je vous pardonne). En plus ça va me permettre de voir comment les outils ont évolué au fil du temps et de compléter la liste avec de nouvelles trouvailles ou des choses dont je n’ai jamais parlé.

C’est parti.

Editeur de code Atom

Atom : lorsque je vous ai présenté Atom pour la première fois en 2014 l’éditeur venait de sortir et de passer en mode open source. Le projet de la team Github à bien grandit depuis pour devenir un incontournable. Offrant même la possibilité d’être utilisé comme environnement de développement intégré. Configurable à souhait, disponible sur plusieurs plateformes (OS X, Windows, Linux), édition de code partagée en temps réel, autocomplétion intelligente … autant de points forts qui en font un des poids lourds du genre.

BBEdit : un vieux de la vieille qui a été lancé en 1992 et qui intègre depuis 2016 l’ex-éditeur TextWrangler. Développé par Bare Bones Software il est disponible pour macOS uniquement et sous 2 versions : payante (BBEdit) et sous forme de freeware (BBEdit lite).

Bluefish : éditeur de code source libre et complet. Encore un éditeur du 3e âge puisqu’il existe depuis 1997. Coloration syntaxique personnalisable, recherche des lignes de code spécifique, snippets, explorateur de fichiers … et surtout de nombreux langages supportés (de l’ASP au SQL en passant par le Pascal).

Brackets, editeur de code

Brackets : Il faut remonter à 2012 pour mon premier billet sur cet éditeur lui aussi open source. Proposé par Adobe il a su évoluer au fil du temps et proposer de nouvelles fonctionnalités bien pratiques : aperçu en temps réel, support de modules, validateur W3C, correcteur orthographique … Brackets est toujours actif en 2019, la dernière mise à jour date de mai et ajoute notamment le support de PHP.

Coda : dispo en version OSX et iOS, la licence Coda vous reviendra à 99$. Du rendu en temps réel de votre code, une belle interface utilisateur et des mises à jour et améliorations régulières du logiciel. Le tout en langage cacao Cocoa et ce sera une solution très pratique si vous devez coder en déplacement sur une tablette ou un smartphone.

Codeshare : la première vocation de codeshare est, comme son nom l’indique, de partager du code. C’est donc un outil qui s’utilise via navigateur et qui dispose d’une option de partage vidéo, ce qui permet d’éditer du code en direct avec quelqu’un. Original non ? Un éditeur de code (très) léger en terme de fonctionnalités, mais qui peut être utilisé de manière pédagogique ou dans l’éducation par exemple.

Collabedit : éditeur de code 100% en ligne qui permet aux utilisateurs de collaborer en temps réel. Il fonctionne dans votre navigateur Web, aucune installation n’est donc nécessaire. Doté d’une interface simple et épurée il propose plusieurs langages de programmation (C, C++, Basic, Javascript, Ruby, XML, …).

CoffeeCup

CoffeeCup HTML Editor : si vous travaillez sur un projet HTML/CSS il n’y a pas toujours besoin d’utiliser une machine de guerre qui gère 250 langages. CoffeeCup peut malgré tout gérer aussi le PHP si besoin, mais il se veut une solution simple contenant les basiques (synchronisation FTP, prévisualisation …) . Existe en version gratuite et payante.

Espresso : uniquement pour Mac, Espresso est un programme rapide et relativement puissant qui possède une grosse communauté. Vous allez aimer d’amour sincère l’édition en temps réel que vous pouvez exécuter dans la fenêtre d’édition de code ainsi que dans le navigateur. Sans oublier l’interface intuitive en drag-n-drop. Espresso est payant, mais vous pouvez télécharger une version d’essai gratuite sur leur site afin de voir si ça vous convient.

Geany : Geany est un IDE qui se veut léger. Donc on reste focus sur les basiques : autocomplétion, multiple document interface, gestion des projets, coloration syntaxique, émulateur de terminal intégré … Le logiciel est libre sous-licence GNU GPL.

gEdit : éditeur de texte/code officiel pour l’environnement GNOME il est possible de l’agrémenter de nombreux plug-ins. Interface épurée, disponible en français, compatible avec de nombreux langages de programmation … que demander de plus ?

Editeur GNU Emacs

GNU Emacs : l’outil est conçu pour offrir la meilleure expérience de développement possible tout en éliminant nombre des fonctionnalités superflues qui constituent des obstacles à l’efficacité. Emacs est léger, basé sur la ligne de commande et, faisant partie de GNU, il est disponible gratuitement sur une multitude de systèmes d’exploitation. 40 ans qu’il existe donc si vous aimez la continuité et bosser sur une même interface il est fait pour vous !

jEdit : licence GPL 2.0 pour ce petit éditeur gratuit et écrit en Java qui existe maintenant depuis une bonne vingtaine d’années (leur site sent toujours bon l’époque pré-2000 d’ailleurs). Au fil des ans il a su se doter de centaines de plug-ins et macros et il supporte plus de 200 langages.

JetBrains WebStorm : démarré en 2010 il propose un IDE Javascript, donc vous aurez tout ce dont vous avez besoin si vous développez en Js. Par contre après les 30 jours d’essais gratuits il vous faudra débourser 129$ l’année. Pour ce prix vous aurez droit à la détection automatique des erreurs de syntaxe, au refactoring, au support de Git, l’autocomplétion ou encore une bibliothèque de plug-ins. C’est du lourd … vu le poids du logiciel (600 Mo). Existe aussi pour le PHP avec PHPStorm.

Komodo : l’un des plus puissants éditeurs qui proposent un environnement de développement (IDE) compatible avec les principaux langages de programmation (Python, PHP, Perl, Golang, Ruby, HTML, CSS, …). Disponible pour Windows, Linux et OSX.

Notepad++ : je ne vous ferai pas l’affront de vous présenter Notepad++, mais je ne pouvais pas ne pas le mentionner dans cette liste. Gratuit et dispo en français. Pas le plus complet, mais ça reste la base sous Windows.

Ra : comme le Dieu égyptien, il a rayonné puis s’est éteint. Présenté début 2015 cet éditeur avait la particularité de tourner sur Chrome / Chrome OS et d’avoir un système de sauvegarde automatique. Pas assez pour durer a priori. RIP.

Spacemacs : « Le meilleur éditeur n’est pas Emacs ou VIM, c’est Emacs ET VIM », ça, c’est leur manière de se positionner sur le marché. L’objectif étant de combiner le meilleur des 2 éditeurs de code très connus cités. Spacemacs n’est définitivement pas pour les débutants tellement il est blindé de fonctionnalités, par contre il est gratuit.

Stypi_ : le point fort de cet éditeur ? L’aspect collaboratif en ligne et la possibilité de rejouer l’écriture du code sous forme de vidéo. Tout avait bien commencé pour lui puisqu’il avait été racheté par Salesforge quelques semaines après mon billet (Coïncidence, je ne crois pas ;-)) , mais il disparaitra de la toile en 2015.

Sublime Text : simple et efficace, voilà comment résumer Sublime Text. S’il ne possède pas des millions d’options vous aurez droit à tout ce qui est nécessaire : Léger, personnalisable, multiplateforme, support de plusieurs langages, coloration syntaxique …

UltraEdit : un dinosaure. Cela fait plus de 25 ans que cet éditeur existe et qu’il rend d’immenses services à la communauté des codeurs de tous poils. Même s’il est payant, son énorme communauté, sa flopée de fonctionnalités et son expérience en font une référence dans le domaine.

VIM : du site Web officiel au logiciel lui-même, Vim est un outil de codage pour les codeurs par les codeurs. Prenez la totalité de tout ce que tous les autres éditeurs proposent et il y a 99% de chances que VIM le fasse aussi. Il supporte tous les langages imaginables et dispose d’un catalogue de plug-ins assez impressionnant.

Visual Studio

Visual Studio Code : encore une grosse boite pour supporter cet éditeur, cette fois c’est Microsoft. Basé sur Atom (voir plus haut) il est possible de le télécharger gratuitement pour Windows, Linux et OSX. Et pour le coup le projet est toujours très actif avec de nouvelles releases quasi chaque mois, donc les nouveautés sont très nombreuses depuis mon article vous le présentant. C’est un peu l’éditeur star du moment.

Webuilder : WeBuilder est un excellent outil pour les personnes travaillant dans presque toutes les langues, mais brille avec PHP, JavaScript, HTML et CSS. Il est suffisamment puissant pour que les développeurs chevronnés puissent l’utiliser au quotidien et il est assez facile à appréhender pour que les débutants se sentent à l’aise de commencer avec lui.

Zed : Un éditeur open source et dispo pour Chrome. Il proposait tout un tas de fonctionnalités sympa, mais, comme je l’expliquais, son concepteur prenait un risque en termes de pérennité de l’outil. Risque qui n’a pas payé a priori : le site web a disparu et si l’extension est toujours présente dans le Chrome Store et semble fonctionnelle, elle n’a plus été mise à jour depuis plus de 4 ans.

CotEditor

Voilà, pour l’instant je vous ai sélectionné ces 25 outils histoire d’avoir un petit panel assez varié : gratuit ou payant, différents systèmes d’exploitation, du jeune et du vieux … J’aurais pu en détailler bien d’autres :

Mais pour que cette liste soit vraiment complète n’hésitez pas à me partager vos éditeurs favoris, que je puisse la tenir à jour au fil du temps !

Bon coding à tous !


SQLI recrute un Directeur de Projets Informatique Senior

Nous favorisons la mobilité au sein du Groupe afin de répondre au mieux aux souhaits de chacun

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Sous la responsabilité du Delivery Manager, vous aurez en charge le pilotage de grands projets et/ou de projets stratégiques en nouvelles technologies, d’équipes multi-compétences et de partenaires.

Vous aurez pour principale mission :

Assurer le pilotage de ces projets et mobiliser les énergies pour en garantir l’aboutissement dans le respect des engagements et des enjeux stratégiques
Assumer la responsabilité globale du projet et la coordination des différents acteurs (au sein de SQLI mais aussi différents départements chez le client, éditeurs, sous-traitants)
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Comment faire du pognon grâce au logiciel libre et avec l’aide de Microsoft ?

mercredi 19 juin 2019 à 10:20

Attention si vous achetez parfois des applications sur le Microsoft Store de Windows. En effet, vous pourriez vous faire escroquer par des « développeurs » peu scrupuleux.

Après le scandale de l’an dernier où LibreOffice (la suite bureautique libre et gratuite) était vendu sur le Microsoft Store, les membres de la communauté PortableFreeware.com ont remarqué que d’autres logiciels libres étaient aussi victimes de la même arnaque.

Des outils comme ScreenToGif, PhotoDemon, Captura, ou encore OBS Studio se retrouve repackagés avec un nouveau nom et une jolie icône pour devenir dans le cas de ScreenToGif : « Screen Recorder Plus for Windows 10 » à 1,99 $ ou « Screen Recorder & Webcam Recorder » contenant une option de sauvegarde payante à 2,99 $.

Ou dans le cas de PhotoDemon, « Photo Magick » vendu 0,99 $.

Moche.

Évidemment, les développeurs légitimes de ces projets l’ont signalé à de multiples reprises à Microsoft, mais pour le moment, ça n’a pas trop bougé du côté de Redmond.

Pour avoir déjà cherché des outils basiques sur le Microsoft Store, ce que je peux vous dire c’est que c’est un vrai foutoir. En plus des outils repackagés, d’autres sont clairement des logiciels trompeurs ou très bas de gamme. Difficile de s’y retrouver pour les non avertis.

Apple a eu très peu de problèmes de ce genre, car ils ont toujours été très sélectifs sur ce qu’ils mettaient sur leurs stores. De son côté, Google, avec le Play Store a eu beaucoup beaucoup de soucis avec des applications merdiques, voire pour certaines bourrées de malwares. Mais ces dernières années, ils se sont beaucoup améliorés et même si cela arrive encore, les applications attrape-couillons restent à la marge.

Allez, un petit effort Microsoft, les stores d’applications ça ne s’improvise pas et il faut s’en occuper un peu quand même.

Source


Ce que la 5g d’Ericsson va nous permettre d’accomplir

Depuis des années, nous nous efforçons d’être un acteur phare dans le développement et la mise en place des nouveaux réseaux 5G. Pour montrer les capacités de ce nouveau réseau, nous avons mis en scène des usages variés au travers de plusieurs personnalités comme Haben Girma, une avocate qui défend les droits des personnes non/mal-voyantes et qui se retrouve au volant d’une voiture autonome ou la gameuse AtomicMari qui s’éclate dans un FPS en réalité virtuelle, ainsi que le petit Kevin, champion de glissé-déposé dans son lit en chaise roulante.

Tout savoir sur Libra, le projet crypto de Facebook

mercredi 19 juin 2019 à 09:32

Libra, la cryptomonnaie de Facebook

Comme je vous l’ai dit dans un de mes derniers éditos je me suis remis un peu aux cryptos et s’il y a bien un sujet qui revient en boucle dernièrement c’est le « Facebook Coin« . Je me suis dit que ça pouvait être sympa de faire un petit article récap sur le sujet, car il s’agit « peut-être » d’une étape importante pour l’adoption massive des cryptos par le grand public.

Cela fait plus d’un an que Facebook travaille sur ce dossier qui a été annoncé officiellement hier et devrait se concrétiser courant de l’année 2020. Le livre blanc du projet a d’ailleurs été rendu public il y a quelques heures et la version française est ici.

Le projet est mené par David Marcus, ex-dirigeant de PayPal, et porte finalement le nom de code Facebook Coin, GlobalCoin, Libra. Sans doute pour nous rappeler ô combien Facebook nous rend libres au quotidien. Ou parce que Libra veut dire « balance » en latin ;-). Allez savoir.

Libra sera une « stablecoin » indexée sur plusieurs devises dont le dollar, l’euro, le yen et la livre sterling. C’est-à-dire qu’elle aura un prix stable dans le temps.

Imaginons que 1 Libra = 1 €, et bien pour chaque Libra qui sera créée, FB devra posséder son équivalent en monnaie fiduciaire. D’autres cryptos fonctionnent d’ailleurs déjà sur le même principe : Tether, TrueUSD, Dai, Paxos, … Donc si vous pensiez investir, hodl pendant quelques années et faire x10 avec votre argent, va falloir trouver autre chose sauf si vous habitez un pays avec une forte inflation 😉

Le projet est doté d’une association indépendante (La Libra Association) basée à Genève, et repose sur une technologie similaire à Ethereum (smart contract, gas, …) et le code est open source a été mis sous licence Apache 2.0.

Au niveau des autres bonnes surprises, notons aussi que les transactions seront pseudo-anonymes comme pour beaucoup d’autres cryptos (transactions, montants et adresses publiques …) et que Facebook ne détiendra que 1% en termes de pouvoir décisionnaire (j’y reviens plus loin).

L’Association Libra émettra également ses propres tokens de sécurité (STOs), appelés Libra Investment Token, comme moyen de couvrir notamment les coûts d’exploitation. Et si au départ Libra va reposer sur une blockchain où seuls les membres fondateurs auront accès au réseau, elle devrait migrer peu à peu vers un réseau sur lequel aucune des parties ne pourra modifier unilatéralement les règles du jeu.

Rien n’est jamais tout rose avec le géant américain, mais sur le coup je pense que beaucoup s’attendaient à pire et qu’il y a tout de même de bonnes initiatives. Ce gros projet est aussi un bon moyen pour eux de redorer leur image … au moins d’essayer.

L’intérêt principal de Libra est surtout « interne » à l’écosystème Facebook. La crypto vous permettra d’y acheter des services et des produits directement en 1 clic, sans passer par votre banque ou utiliser votre CB. Vu la puissance du réseau social, de nombreux gros partenariats sont déjà signés : Ebay, Iliad (Free), Uber, Lyft, Spotify, Visa, Mastercard, Booking, Paypal, Vodafone, Coinbase, … Sachant que la firme va proposer des « incentives » (une carotte quoi…) aux marques pour qu’elles utilisent son service, la liste devrait s’allonger rapidement.

On peut donc tout à fait imaginer payer son abonnement Spotify, son internet Free, ses achats sur Ebay et commander ses repas Uber Eats directement depuis son profil FB ou WhatsApp sans jamais sortir sa carte bancaire et sans que notre banque ne sache que nous faisons toutes ces choses hautement répréhensibles 😉 .

Partenariats Libra Coin
Les partenaires. Source The Block Crypto

Quant à toi petit utilisateur classique qui partage de temps à autre des vidéos de chatons et des photos de vacances, sache que tu pourras aussi participer à l’explosion du service. Vous recevrez en effet des « libras » pour certaines actions sur le réseau comme regarder une pub, faire du shopping …etc.

De quoi vous garder actif en vous tendant une carotte que vous réinjecterez ensuite dans le système pour achter probablement 95% de merdouilles inutiles.

Libra va donc notamment faciliter le transfert de valeurs. Facebook + Messenger + WhatsApp + Instagram & co c’est environs 2,5 milliards d’utilisateurs à travers le monde qui vont pouvoir s’échanger gratuitement de l’argent, sans frais de transactions et de manière instantanée. Une petite pensée tout de même pour les futurs disparus que seront Western Union & co 🙁

Libra aidera également à lutter contre les dévaluations monétaires de certaines devises volatiles et offrira une alternative à ceux qui ne possèdent pas de compte en banque (plus d’un milliard de personnes quand même, c’est pas rien). Facebook prévoit d’ailleurs d’installer un peu partout dans le monde des sortes de distributeurs de billets qui permettront aux gens d’échanger leur argent papier en Libra Coin ou inversement.

Un wallet, nommé Calibra, sera développé dans les prochains mois pour vous permettre de gérer vos actifs et effectuer des transactions… si, bien sûr, vous acceptez le principe du classique Know Your Customer (KYC). Vous devrez donc prouver que vous êtes bien vous-même et les comptes fakes seront tenus à l’écart … à moins de passer par l’un des multiples wallets externes qui ne manqueront pas de faire leur apparition. Wink wink.

Le site est déjà en ligne et vous pouvez demander d’être parmi les premiers à tester.

Du coup où est l’arnaque ? Parce qu’on sait bien maintenant que Zucky et sa bande ne font jamais rien sans raison précise. Et bien une de ces raisons pourrait être d’obtenir encore plus d’informations sur vous afin de les revendre et de les exploiter.

La firme de Menlo Park en sait déjà beaucoup plus sur vous que ce que vous pensez, mais s’il y a un aspect qu’elle ne maitrise pas encore complètement ce sont vos habitudes d’achat. Des informations qui valent leur pesant de cacahuètes en terme publicitaire, marketing, etc. (demandez à Amazon) … ou qui rendraient plus simple le calcul d’un éventuel score social comme cela existe déjà en Chine. L’horreur.

Là où le réseau social a été malin, c’est dans la forme des partenariats (cités plus haut). En fait chaque société signe un chèque de 10 millions de $ (en équivalent Libra Investment Token), et se prépare aux 280.000$ de coût d’entretien annuel, pour posséder un nœud de la future blockchain. Du coup elles auront accès aux données qui transiteront dessus. Il y aura au total 100 nœuds dont 1 seul détenu directement par FB via Calibra. Et ce milliard de $ (100*10 millions) va permettre à Facebook d’avoir un financement collatéral pour ses Libra Coins. De plus pour toute décision de l’association, chacune des 100 sociétés détenant un nœud aura un poids égal de 1%.

Facebook T-Shirt

Ce qui est pour l’instant encore difficile à imaginer c’est la puissance du truc. C’est susceptible de modifier l’économie mondiale telle que nous la connaissons aujourd’hui, ne serait-ce que par le boost que cela va générer en termes d’adoption massive des cryptos par le quidam. Libra deviendrait du jour au lendemain la plus grosse monnaie au monde non détenue par un État ou un gouvernement. Enfin sous l’égide des États-Unis quand même, faut pas pousser mémé dans les hosties.

Concrètement Facebook n’en saurait pas plus que votre banque actuelle concernant vos achats … mais il va pouvoir croiser ces infos avec vos données personnelles déjà récoltées sur ses différents outils. Cela ira probablement à l’encontre du RGPD, mais on ne va pas chipoter pour si peu. Toutefois, il faudra peut-être à un moment vous poser la question de savoir auquel des 2 types d’organisations vous accordez le plus votre confiance. Les gouvernements / banques ou Facebook ?

Facebook Coin

Maintenant que l’on sait un peu mieux de quoi il retourne sur le papier, attendons de voir si le plan sera respecté. Facebook admet lui-même que le lancement d’un tel projet pourrait se heurter à de nombreux obstacles économiques, techniques et liés aux gouvernements.

En même temps vu le comportement irréprochable de Mark et ses sbires concernant le respect de la vie privée des utilisateurs, il serait étonnant qu’ils rencontrent des problèmes (je sais l’article est long, mais ce n’est pas une raison pour ne pas voir le sarcasme de ma dernière phrase).


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