Si vous aimez certains morceaux de musique, c’est parfois un peu galère de découvrir de la nouvelle musique qui colle bien avec vos goûts. Et pourtant, grâce au deep learning, on peut faire des miracles.
La preuve avec Spotalike, un service gratuit qui utilise l’immense base de Last.fm pour vous sortir des chansons similaires à celle qui vous plait. Vous choisissez un titre et Spotalike se chargera de l’analyser pour vous proposer ensuite une petite playlist Spotify qui comblera vos attentes.
Spotalike existe depuis de nombreuses années et n’a eu de cesse de s’affiner. Cela vous permettra sûrement de découvrir de nouveaux artistes ou de redécouvrir des morceaux oubliés de votre jeunesse.
Des services de partage de fichier en ligne, il en existe de tonnes. WeTransfer, ZendTo, Swisstransfer, Tresorit Send, Onion Share et j’en passe… Mais connaissez-vous DirectShare ?
Développé par des Français, lecteurs de Korben.info, ce service est une solution de partage de fichiers qui est totalement décentralisée puisque reposant sur la technologie WebRTC. De plus le service est gratuit, et sans limite de taille ! Normal puisque rien n’est stocké sur leur serveur.
En effet, DirectShare c’est du P2P, donc d’un côté l’expéditeur ouvre le site et balance son fichier qui se met alors en attente. Puis le destinataire ouvre l’URL qui lui a été communiquée par l’expéditeur. Le téléchargement peut alors débuté.
Cela fonctionne au travers d’Internet, mais également sur un réseau local, ce qui est pratique pour transférer des fichiers entre des machines aux OS hétérogènes. Avec DirectShare, vous pouvez envoyer plusieurs fichiers à la fois et protéger le transfert avec un code d’accès.
Côté techno, le service gère les IPv6 en local et en ce qui concerne la vitesse, et bien DirectShare est très performant puisqu’il utilise le gestionnaire de téléchargement natif du navigateur et dispose d’un algorithme super optimisé.
J’en ai tellement parlé que je vais partir du principe que vous connaissez Tor, ce réseau P2P chiffré qui permet de surfer et d’utiliser des services en ligne sans dévoiler son adresse IP. Cela permet notamment de contourner la censure de certains gouvernements et offrir ainsi plus de liberté d’information et d’expression à tous les humains. Donc c’est quelque chose de très positif et très noble même si évidemment, cela permet aussi aux malveillants de se dissimuler pour réaliser des opérations criminelles comme acheter / vendre des armes ou des numéros de carte de crédit volés. Vous connaissez évidemment Silk Road.
Mais c’est comme dans la vraie vie avec l’argent, les imprimantes 3D, les plantes dans la nature ou les cryptomonnaies par exemple. C’est simplement un outil et on peut faire le bien comme le mal avec.
Perso, je choisi de regarder principalement le côté positif à savoir le contournement de la censure, en sachant très bien qu’on en aura peut-être besoin un jour en France, donc autant le démocratiser tout de suite. Seulement, voilà, faire tourner un nœud Tor pour contribuer à la cause et aider d’autres personnes à accéder à Internet sans être surveillé, ce n’est pas forcement accessible facilement aux non-techniciens.
Mais c’était sans compter sur l’arrivée de Snowflakes édité par le projet Tor, qui est une extension pour Chrome et Firefox permettant d’un simple clic de devenir un petit flocon de neige, c’est à dire un proxy utilisant WebRTC, qui rejoindra la grande famille des relais Tor. Ainsi, votre ordinateur sera utilisé comme point d’entrée sur le réseau Tor par tous ceux qui auront configuré leur Tor Browser ou équivalent pour utiliser un bridge Snowflakes.
Pour l’instant l’option dans TorBrowser n’est visible que dans les versions alpha du navigateur et il faudra choisir en bridge « Snowflakes » dans les paramètres du Bridge (Pont en français).
Et du côté des « aidants » qui ont installé l’extension pour participer au contournement de la censure, vous pourrez voir combien de personnes vous avez aidé en cliquant sur l’icône de l’extension.
Notez que Snowflakes peut également être intégré en embed dans n’importe quelle page web ou lancé en mode daemon (et pas en Matt Damon) via la ligne de commande comme ceci :
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En tant que Twitcheur intergalactique, je sais que certains de mes millions de disciples qui viennent chaque jour en mode « Jour du Seigneur » sur ma chaîne ne sont pas toujours très attentifs sur ce qui se passe à l’écran, mais suivent l’émission en audio uniquement.
C’est cool aussi. D’ailleurs sur la version mobile de Twitch, il existe aussi un mode audio seul pour suivre vos streamer préférés en mobilité, le smartphone dans la poche. Mais si vous voulez économiser de la bande passante sur votre ordinateur et suivre un stream uniquement en audio, ce n’est pas possible nativement.
Toutefois, vous pouvez installer cette extension pour Chrome qui permet de mettre en pause la vidéo tout en conservant la lecture du flux audio sur n’importe quel player Twitch. Une fois installé, vous verrez une petite icône en forme de radio s’afficher en bas du lecteur. Y’a plus qu’à cliquer dessus
J’ai fait quelques tests de bande passante et effectivement, ça bloque bien le chargement de la vidéo. Bref, pratique pour les petites connexions.
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En ce moment, c’est une bonne période pour se lancer dans de nouveaux projets… Pourquoi pas créer une nouvelle application ou un nouveau site web ?
Seulement voilà, il faut le prototyper, c’est à dire faire d’abord un cahier des charges, mais également des maquettes. Ça permet de se repérer et de visualiser ce qu’on veut faire… Ça évite de partir dans tous les sens.
D’ailleurs comment vous le faites votre prototypage ? Moi en général, je le dessine sur une feuille de papier, ou alors je prototype direct en HTML, mais ça prend un peu de temps. Mais il existe des outils de prototypage qui sont pour la plupart payant… C’est pourquoi aujourd’hui, je vous invite à découvrir Penpot.
Il s’agit d’un outil de design et de conception graphique totalement open source, fonctionnant sur tous les systèmes d’exploitation et utilisant 100% de technologies web, dont le SVG. Dans Penpot, vous pouvez donc dessiner des zones de travail aux dimensions de l’écran visé (smartphone, tablette, PC…etc.) et y ajouter des images, des rectangles, des cercles, du texte…etc. Et paramétrer chacun de ces éléments pour mettre une jolie couleur, un style de police particulier, une ombre, une bordure…etc.
C’est hyper basique et l’outil ne propose pas d’éléments prédéfinis (comme des icônes ou des champs de formulaires…etc.), mais vous pouvez assembler vos propres bibliothèques d’éléments (composants ou images) au fur et à mesure. À vous donc d’enrichir cet outil en fonction de vos besoins comme vous pouvez le voir sur l’animation ci-dessous.
Un des gros plus de Penpot c’est qu’il permet de travailler en équipe, donc de collaborer sur des designs, et de commenter les maquettes.
Une fois vos maquettes designées, vous pouvez rendre interactives vos maquettes en liant les boutons ou d’autres composants avec vos zones de travail. Cela vous permettra ensuite de tester visuellement la navigation dans votre future application. Vous pouvez bien sûr détourner cet usage pour réaliser des présentations façon PowerPoint, des quizz ou des histoires dont vous êtes le héros.
Penpot est utilisable en ligne via ce site, mais vous pouvez également le déployer sur votre propre machine en allant récupérer les sources sur Github et en le déployant sur Docker.
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