Bon, j'imagine que si vous touchez un peu à la ligne de commande sous Linux, vous savez désarchiver un tar, un zip, un cpio, un deb, un rpm, un gem, un 7z, un cab, un lzh, un rar, un gz, un bz2, un lzma, un xz...etc ?
C'est simple, il suffit de se rappeler de la commande et surtout des paramètres. Sauf que les paramètres, parfois y'en a beaucoup et on ne se souvient pas de tout... Alors plutôt que de vous replonger dans les man pages à chaque fois, installez plutôt l'utilitaire dtrx (Do The Right Extraction) qui vous permettra d'oublier une bonne fois pour toutes, toutes ces commandes et tous ces paramètres.
Peu importe le type de fichier, les paramètres à caler...etc, il suffit juste de taper "dtrx".
Par exemple, au lieu de faire un
tar -zvxf tirelipinpon.tar.gz
Il vous suffira de faire un simple
dtrx tirelipinpon.tar.gz
et le tour sera joué !
En plus, dtrx conserve les permissions, gère la récursivité et s'arrange pour désarchiver chaque archive dans son propre répertoire... Comme ça c'est tout propre, bien rangé, et ça évite que vous vous retrouviez avec des tonnes de fichiers à la base de votre /home.
Si vous êtes sous Ubuntu et que vous cherchez à faire de jolis screencasts pour produire de jolis tutoriels à partager avec le monde entiiiiiier, pensez à Kazam Screencaster.
L'avantage de Kazam c'est qu'il est simple d'utilisation et capable de sortir des formats VP8 et H264. Vous pouvez aussi définir précisément la région à enregistrer ainsi qu'une entrée audio pour la voix ou la bande-son.
Voici une démo :
Pour installer Kazam Screencaster, rien de plus simple. Lancez un terminal et entrez les commandes suivantes :
Il y a quelques semaines, Jérémy, lecteur très sympa de Korben.info, m'a invité chez lui à Vichy pour tester le Leap Motion. Pour ceux qui ne sauraient pas encore ce que c'est, le Leap Motion est un boitier permet d’interagir avec son ordinateur grâce à des gestes. Sur le principe, c'est similaire à un Microsoft Kinect, mais en beaucoup plus compact et beaucoup plus précis.
Souvenez-vous de cette vidéo qui nous a fait rêver :
L'appareil qu'a Jeremy en sa possession est une version destinée aux développeurs. Le Leap Motion sera d'ailleurs expédié aux acheteurs grand public à partir du 13 mai.
Alors concrètement, qu'ai je pensé du Leap Motion ?
Et bien je suis mitigé... L'appareil est effectivement très précis, très fluide et ses temps de réaction sont infimes. Il détecte tous nos doigts et leurs mouvements avec une grande finesse, ce qui est vraiment impressionnant. Niveau applicatif, il est livré avec un SDK pour Windows / OSX qui contient la doc, les bibliothèques C++, Java, C#, Python...etc et des outils de test et de calibration.
Les API du Leap Motion permettent par exemple de faire interagir avec l'appareil, une page web dans un navigateur (avec quelques morceaux de JavaScript). Maintenant contrairement à ce qu'on peut voir sur la vidéo ci-dessus et d'après ce que m'a expliqué Jérémy, il y a encore très peu de choses concrètes, testables avec le Leap. Rien pour piloter son ordinateur avec des mouvements, rien pour utiliser Google Maps non plus... Bref, tout ce qu'on voit dans la vidéo n'est pas encore sorti.
Au sujet de l'appareil lui-même, j'ai trouvé qu'il chauffait beaucoup dès qu'on l'utilisait. Le Leap peut donc faire office de bouillotte à mettre dans votre lit. Autre truc qui me fait dire que c'est loin d'être prêt, c'est le soft pilote du Leap Motion qui consomme un CPU de dingue. J'ai fait le test sur un Windows et un OSX et le constat est le même... La moindre démo sollicite énormément les ressources de la machine. Ils ont quand même prévu une option dans le logiciel qui permet de diminuer un peu cette consommation, mais qui fait perdre en précision surtout dans des conditions d'éclairage plus faible.
Par rapport à son fonctionnement, il est équipé de 3 diodes et 2 caméras qui capte la position et les mouvements de votre main dans l'espace. Seulement, votre main doit être à plat au-dessus du Leap Motion. Si vous la mettez sur la tranche, vos doigts alignés, le Leap détectera l'équivalent d'un seul doigt. C'est parfaitement logique et normal, mais je pense que c'est utile de le préciser.
Maintenant, au niveau de la zone de captation, celle-ci a une forme de cône. Si vous êtes trop rapproché du Leap, vos mains sortiront de son champ et ne seront plus détectées. Et si vous êtes trop haut, la détection faiblit et a quelques rates. Il faut donc être pile-poil dans ce cône virtuel, ce qui au bout d'un moment peut vous filer des crampes aux bras
Alors attention, je ne dis pas que c'est de la merde, bien au contraire. C'est un appareil extraordinaire. C'est juste qu'il a quelques petits défauts de jeunesse (rien de très grave), et ce qui me pose plus de soucis je trouve, c'est que la communauté de développeurs autour du Leap Motion est encore trop réduite. Peu de projets, peu de partage... Mais quand l'appareil sera sorti en mai, je crois que ça va vite devenir passionnant.
Je pense donc que si vous êtes développeur avec une idée précise en tête, vous allez vous régaler, mais si vous êtes utilisateur lambda et que vous pensiez utiliser le Leap Motion comme Tom Cruise dans Minority Report, je vous conseille d'attendre un peu, car ce sont beaucoup de hack et rien de vraiment conçu pour les utilisateurs finaux...
Voici quelques utilisations que j'ai pu relevées avec le Leap...
Après ça ne coute que 80 $ donc bon, vous ne prenez pas de grands risques... Ce qui est intéressant avec cette techno, c'est surtout sa taille. Des constructeurs sont d'ailleurs déjà en train de l'implémenter dans leurs futurs ordinateurs portables.
Encore merci à Jérémy de m'avoir permis de tester ce petit joujou !!
Si pendant vos heures de boulot, vous écumez le net à la recherche de .torrent sympathiques, mais que vous ne pouvez pas les télécharger depuis votre lieu de travail, voici une petite astuce.
Il suffit d'installer le logiciel Phrozen DropBox Torrent sur votre ordinateur à la maison, puis de glisser-déposer dans votre dossier Dropbox (ou n'importe quel autre dossier Skydrive, Owncloud, FTP...etc. qui se synchronise avec un dossier à la maison) depuis un endroit distant (votre lieu de travail) vos .torrent.
Phrozen DropBox Torrent détectera les nouveaux .torrents et commencera alors automatiquement à télécharger le contenu associé en p2p. Et hop, une fois rentré chez vous, vos téléchargements seront terminés.
À noter que si vous utilisez uTorrent, celui propose aussi l'option. D'ailleurs, je ne connais pas bien les autres clients Bittorrent, mais il y a de forte chance qu'ils aient la même chose par défaut. Sinon, il y a aussi les interfaces web comme celle de Transmission qui permettent aussi de piloter directement à distance votre client Bittorrent. Ou encore avec une seedbox ou des services en ligne comme put.io.
Vous l'aurez compris, il y a mille possibilités d'arriver au même résultat. À vous de choisir celle qui vous convient le mieux.
Ca faisait un petit moment que je ne vous avais pas parlé de ownCloud. Mais là, c'est l'occasion puisque ce logiciel libre qui permet de se passer de services fermés comme Dropbox ou Google Calendar vient d'être mis à jour.
OwnCloud 5 est donc disponible pour tous, avec sa version en ligne bien sûr, mais aussi ses clients desktop (OSX, Windows, Linux) et mobile (iOs et Android). Niveau nouveauté, votre oeil averti aura surtout remarqué un petit relooking que je trouve très à mon goût.
Mais ce n'est pas tout : de nombreux bugs ont été corrigés, pas mal d'améliorations ont été apportées au moteur de recherche, à la galerie photo, aux gestionnaires de contacts, de favoris, d'app et au calendrier.
OwnCloud 5 s'enrichit aussi d'un antivirus (le célèbre Clam) afin d'éviter toute mauvaise surprise et top du top, il est maintenant possible de restaurer des fichiers supprimés malencontreusement un peu comme on peut le faire sous Dropbox.
Je l'ai installé sur mon NAS Synology hier et c'est une excellente surprise. Je vais continuer à utiliser Dropbox pour certains trucs que j'ai besoin de partager avec des externes, mais pour le reste, je vais me faire une gentille migration rapide vers Owncloud et y ajouter en plus quelques MP3 et photos de famille.
En tout cas, si vous aviez testé ownCloud à l'époque où j'en avais parlé et que vous trouviez l'outil pas encore assez mûr, je pense que cette release numéro 5 mérite que vous refassiez un essai.
Pour info, ownCloud est maintenant utilisé par plus de 750 000 personnes dans le monde entier... Hâte de voir jusqu'où tout ceci va évoluer !
