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source: Korben

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Transformez des images 2D en modèles 3D en un clin d’œil avec ImgToStl

dimanche 6 août 2023 à 09:00

ImgToStl est un super service en ligne qui permet de convertir des images 2D en modèles 3D facilement et rapidement. Cet outil gratuit transforme ainsi vos images JPG ou PNG en fichiers STL 3D, parfait pour l’impression 3D ainsi que l’édition dans un logiciel 3D. Le processus est super simple, je vous explique tout !

Pour commencer, rendez-vous sur la plateforme ImgToStl, et cliquez sur le bouton « Upload a File » pour importer votre image. Veillez à ce que la taille de votre image ne dépasse pas 600 x 600 pixels, sinon elle sera redimensionnée automatiquement. Et si vous avez un compte premium, vous bénéficierez d’une taille maximale de 1000 x 1000 pixels.

Une fois votre image téléchargée, il vous suffit de suivre ces 3 étapes pour obtenir un fichier STL à partir de votre fichier JPG ou PNG :

  1. Définissez les dimensions et les autres options selon vos préférences.
  2. Cliquez sur le bouton « Convert to STL » pour lancer la conversion.
  3. Téléchargez votre fichier STL nouvellement créé.

Le processus de conversion analysera alors chaque pixel de l’image en niveaux de gris et attribuera une hauteur en 3D en fonction de la luminosité. Je vous fais une petite analogie simple à comprendre : imaginez que chaque pixel corresponde à un monticule de sable sur une plage. Plus le pixel est lumineux, plus le monticule est élevé.

Trois modes sont disponibles lors de la conversion : le mode Standard, le mode Extrude Color, et le mode Extrude. Le mode Extrude Color fonctionne de la même manière que le mode Standard mais intègre également les informations de couleur pour créer un modèle 3D plus réaliste et détaillé.

Comme vous pouvez le voir, en mode standard, c’est tout un concept :

Mais en mode Extrude, on peut partir d’un simple dessin comme ceci :

Et arriver à un vrai objet comme ceci :

Pour les amateurs de jeux vidéo et les développeurs d’applications 3D, cet outil est une véritable aubaine. Les fichiers STL créés peuvent être utilisés pour l’impression 3D ou importés dans des logiciels d’édition de maillage 3D tels que Blender.

Alors, prêt à vous lancer dans la création de vos propres modèles 3D à partir d’images 2D ? C’est par ici !

Transformez vos images avec un simple texte grâce à StyleCLIP

samedi 5 août 2023 à 09:00

Ça vous dirait d’utiliser l’intelligence artificielle pour manipuler des images en fonction d’instructions texte que vous pourriez lui donner ?

StyleCLIP repose sur un programme qui associe deux modèles d’intelligence artificielle : StyleGAN et CLIP. StyleGAN est un modèle spécialisé dans la génération d’images ultra-réalistes, tandis que CLIP a la capacité de comprendre et d’associer des images et du texte. Ensemble, ils permettent de générer et de manipuler des images en fonction d’une description textuelle.

Avant de rentrer dans les détails, il y a une démo accessible sur Replicate ce qui vous permettra de jouer directement avec.

Ainsi, avec StyleCLIP, vous pouvez éditer une image donnée ou générer une image complètement aléatoire qui correspond au mieux à la description textuelle que vous aurez saisi.

Évidemment, si vous avez une machine assez puissante, vous pourrez déployer ça dessus et le faire tourner puisque tous les scripts et les explications techniques sont disponibles sur la page Github. Les scripts d’inférence sont également disponibles pour ceux qui veulent essayer des choses sans rentrer dans dans l’entraînement de l’IA à proprement dit.

Comme si cela ne suffisait pas, StyleCLIP propose également une interface utilisateur graphique (GUI) pour faciliter encore plus la manipulation d’images. Il suffit de lancer le notebook Jupyter dédié pour démarrer l’interface, et vous pourrez commencer à transformer vos images avec quelques commandes simples.

Essayons un exemple rapide pour éditer une image d’un visage humain. Lancez tout d’abord l’application, double-cliquez sur l’image de gauche pour choisir l’image à manipuler. Ensuite, tapez un texte neutre comme point de départ (« face »), puis modifiez le texte cible pour y inclure l’édition souhaitée, telle que « face with blue eyes ». Vous verrez alors les résultats aussi étonnants que flippants de l’IA à l’œuvre, modifiant l’image en fonction de vos instructions.

Comme vous pouvez le voir, ce n’est pas encore parfait mais c’est amusant à essayer. Ca vous permettra peut-être d’essayer différentes coupes de cheveux ou couleurs avant d’aller chez le coiffeur ;-).

StyleCLIP est à découvrir ici.

Crispy Doom – Une version améliorée du jeu culte pour les fans de rétrogaming

vendredi 4 août 2023 à 09:00

C’est avec un grand plaisir que je suis tombé sur Crispy Doom, un port source amélioré de notre fameux jeu Doom. Tout comme Doom Retro, il est basé sur l’excellent Chocolate Doom, dont la réputation n’est plus à faire. Pour les fans de rétrogaming comme moi, cela signifie une expérience de jeu améliorée, avec un affichage en top résolution, un rendu en écran large pouvant aller jusqu’à 24:9, et certaines limitations du jeu supprimées. Tout cela, bien sûr, sans entacher la compatibilité originale avec Vanilla Doom et Chocolate Doom.

Admirez ce passage en écran large :

Parmi les nombreuses fonctionnalités de Crispy Doom, certaines retiennent particulièrement l’attention. La liberté de mouvement notamment au niveau de l’angle de vue offre une perspective de jeu beaucoup plus immersive. L’ajout de réticules pour faciliter la visée est également une amélioration bienvenue : après tout, quoi de plus naturel, quand on n’est pas chasseur, que de savoir exactement où l’on tire ^^ ?

Côté interface, je suis ravi de découvrir un HUD minimaliste (HUD, ça veut dire affichage tête haute), qui n’encombre pas l’écran d’infos inutiles. Pour ne rien gâcher, une fonctionnalité de capture d’écran vraiment clean a été ajoutée, permettant de capturer nos exploits sans les encombrer avec les éléments de l’interface.

Bien sûr, une longue liste d’autres améliorations sont également de la partie, comme les chiffres de la barre d’état qui ont été colorisés, la possibilité de marcher sur ou sous des monstres et des cadavres suspendus (brrr), ou encore l’inclinaison des armes lors du tir pour encore plus de réalisme.

Je vous invite à consulter la liste complète des fonctionnalités ici, mais l’un des atouts majeurs de Crispy Doom, selon moi, est sa capacité à offrir toutes ces améliorations sous la forme d’options que vous êtes libres d’activer ou non via le menu « Crispness », en ligne de commande ou grâce à l’outil crispy-doom-setup.

Crispy Doom prend également en charge les fichiers DEHACKED et au format BEX, ce qui élargit considérablement les possibilités de customisation du jeu.

Vous pouvez télécharger Crispy Doom pour Windows, MacOS ou Linux depuis la page de téléchargement officielle. Les fondus de nouveautés pourront également se tourner vers les versions nightly du soft pour avoir les dernières options et corrections.

Là où Crispy Doom assure graaaave, c’est dans sa documentation bien détaillée et bien bien complète. Impossible de se sentir perdu, avec des explications claires sur les codes de triche, les contrôles, ou encore les paramètres à utiliser en ligne de commande. Notez qu’à part Doom, il existe également des portages pour d’autres jeux comme Crispy Heretic, Crispy Hexen and Crispy Strife pour ceux qui veulent.

Pour finir, je tiens à saluer le travail de Fabian Greffrath, qui maintient le projet Crispy Doom. Sans lui, cette version améliorée du jeu culte n’aurait pas vu le jour. Si vous avez des bugs ou des problèmes à signaler, vous pourrez le faire via l’Issue Tracker de GitHub.

Prêts à replonger dans les méandres de Doom ?

C’est à découvrir par ici.

Surfshark Antivirus et les différentes menaces en ligne (+ promo -76% !)

jeudi 3 août 2023 à 09:30

— Article en partenariat avec Surfshark

Salut les amis, j’espère que votre été se passe bien et que le mois d’août vous apportera une bonne bouffée d’air frais (oops, désolé si vous vivez dans une grande ville). Parce que dès septembre ça redémarre fort avec la rentrée scolaire, etc. Mais en attendant, reposons-nous les doigts pieds en éventail et parlons de notre sécurité en ligne avec l’antivirus de Surfshark.

Si vous suivez ce site depuis ses débuts (il y a presque 20 ans), vous savez que j’ai souvent parlé des différentes menaces qui apparaissaient sur la toile. D’ailleurs je me suis prêté à un petit exercice que seuls les vieux peuvent se permettre de faire sur leur propre site : j’ai fouillé dans mes archives sécu pour voir un peu comment la sécurité à évoluée entre 2004 et aujourd’hui.

Certaines menaces ont bien sûr disparu, d’autres ont vu le jour et certaines existent toujours malgré les années. On va faire le tour de tout ça et voir comment Surfshark vous permet de vous en protéger. Non seulement avec son antivirus, mais aussi avec le reste de suite de services comme son VPN (dont je vous parle régulièrement), son système d’alerte, etc.

Malware, logiciels espions & ransomware 

On va commencer par ce qui reste sans doute l’une des plus grandes familles de menaces à l’heure actuelle. Il est bien loin le temps où vous étiez contaminé via une fausse contravention reçue afin de vous faire installer un logiciel malveillant (j’avais prévenu, j’ai retrouvé quelques anciennes pépites vintage).

L’idée de ces infections est de contaminer votre système via un matériel hardware (genre clé USB), un document ou un téléchargement vérolé, de faire planter votre réseau et/ou de récupérer des données sensibles à votre insu. C’est déjà pénible lorsque ça vous arrive en tant que particulier, mais ça l’est encore plus pour une organisation. Voir c’est carrément dangereux si vous gérez des informations très personnelles ou permettant d’identifier des gens avec une grande précision (documents médicaux, impôts …).

Les ransomwares (oui en français ont dit rançongiciels, mais … beuuurk) sont un peu comme le stade supérieur des malwares, sorte d’évolution dans Pokémon. Ils vont être capables de chiffrer vos fichiers de manière à ce que vous ne puissiez plus y accéder, puis vous demander une rançon afin de vous débloquer tout ça. Ils visent le plus souvent les entreprises (qui peuvent payer plus), mais pas toujours. Vous vous rappelez de Wannacry il y a 6 ans ? En cause, une faille Windows qui touchait tous les systèmes, incluant les particuliers.

Chevaux de Troie / Trojans

Une sous-catégorie de la catégorie précédente, à la différence que l’infection se fait le plus souvent via un logiciel malveillant. Vous téléchargez un outil ressemblant à l’original, mais dans lequel un programme malicieux est incorporé. Vous pensiez gratter quelques euros en récupérant en outil payant de manière gratuite ? Bravo jeunes rebelzzz, vous avez même eu droit un petit bonus gratuit 😉

Botnets et DDoS

De nombreux appareils connectés à Internet, et non protégés ou ayant téléchargé une application malsaine, ont été contaminés par divers virus au fil des années. Un botnet est une collection de machines ayant été infectées et formant un réseau. Ce réseau peut alors être utilisé pour envoyer des requêtes (et faire tomber des sites) ou des messages par milliers (par exemple des mails de phishing). Dans le cas présent la menace n’est pas directe, mais une protection aurait pu empêcher ces appareils de propager virus et compagnie.

L’hameçonnage aka Phishing

Un autre type de menace assez ancienne, mais elle a pris encore plus d’ampleur ces dernières années avec l’arrivée des cryptos. Le domaine est particulièrement ciblé, car certains s’y lancent sans trop savoir ce qu’ils font et sont donc des cibles de choix (non Metamask ne vous contactera jamais, non Trustwallet ne vous demandera jamais votre clé privée …).

Le but ici est de faire passer pour crédible une communication du site auquel les vilains veulent avoir accès (banques, plateformes crypto/bourse …). Que ce soit en vous balançant un mail ou via une communication sur les réseaux sociaux, souvent avec un certain degré d’urgence (« Cliquez vite sinon votre portefeuille risque d’être bloqué pour toujouuuuurs »). Ou même de vous gruger avec un nom de domaine qui est écrit avec des caractères différents (attaque homographique). Vous cliquez sur le lien envoyé ou vous vous rendez sur le site, vous entrez vos identifiants et boom le piège se referme.

Cryptojacking

Le cryptojacking est une menace qui semblait un peu passée de mode après avoir pas mal fait parler d’elle autour de 2018. Il s’agissait de vous faire installer une application quelconque (sur votre navigateur par exemple) qui minait de la crypto (surtout du Monero) à votre insu en arrière-plan. Les principaux navigateurs ont vite réagi, mais il semblerait que la pratique ait continué à progresser avec de nouveaux records en 2022. Il y a quelques mois, on a même trouvé un mineur de crypto caché dans les versions illégales de Final Cut Pro d’Apple.

Injection dans les pubs / Malvertising

Plus récente, cette technique utilise les espaces publicitaires des sites pour injecter du code malveillant. Pour résumer, il s’agit pour les attaquants de compromettre un des serveurs diffusant la publicité et de rediriger le clic sur celle-ci vers leur propre site ou d’installer discrètement un logiciel corrompu (type exploit kit ou autres). Dans certains cas cela peut même se faire sans interaction, juste en visitant une page, via la simple exécution d’un JavaScript ou de Flash (qui se perd heureusement).

Solution : Surfshark Antivirus

La solution pour ne plus entendre parler de ces différentes menaces et vous moquer de ceux qui se font encore avoir ? (se moquer c’est mal, sachez-le). De bons comportements sur le web et un bon antivirus comme celui de Surfshark (dispo pour macOS, Android et Windows). Ce dernier, qui utilise le très bon moteur d’Avira, va en effet mettre en place de manière automatisée différentes couches de protection :

Et tout cela de manière intuitive (interface épurée) et surtout légère pour votre machine, pas besoin d’avoir une grosse bécane pour le faire tourner. Son autre avantage est bien entendu d’être intégré aux autres produits Surfshark, ce qui vous permet de tout gérer à partir de la même interface. En gros, vous pouvez l’oublier et il fera le nécessaire en tâche de fond. De plus, par rapport à mon premier article sur le sujet, Surfshark Antivirus a pris un peu de bouteille.

Cerise sur votre glace fondante, Surfshark Antivirus propose en ce moment une offre promo à -76% sur l’abonnement 1 an ! Vous ne payerez donc que 3.49€ par mois (HT).

Profitez-en !

Immich – La solution de sauvegarde auto-hébergée pour vos photos et vidéos

jeudi 3 août 2023 à 09:00

Il était une fois, un Développeur nommé Alex qui cherchait désespérément une solution de sauvegarde auto-hébergée pour ses photos et vidéos de son magnifique bébé. Mais Alex ne voulait pas mettre tout ça dans un cloud privé tenu par les GAFAM.

Alors en bon geek, Alex a créé sa propre solution : Immich ! C’est une application mobile et web disponible sous licence MIT, axée sur la confidentialité, la collecte de « souvenirs » et bien sûr la facilité d’utilisation.

Voyez ça comme un Google Photos mais en version auto-hébergeable. D’ailleurs l’une des grandes fonctionnalités d’Immich est la sauvegarde automatique de vos photos et vidéos directement depuis votre smartphone et votre ordinateur. Plus besoin de se soucier de tout perdre dans un crash de disque dur ! Immich gère tout pour vous.

Aussi, si vous êtes un(e) passionné(e) de photographie, vous serez encore plus joyeux puisqu’il prend même en charge les formats RAW ! Vous pouvez également rechercher des images en utilisant des métadonnées, des noms d’objets, des visages, et même CLIP dont je vous ai déjà parlé. Impressionnant, non ?

Si vous avez un appareil Android ou iOS, vous pouvez récupérer l’appli mobile.

Docker Compose est la méthode recommandée pour exécuter Immich en production donc créez un répertoire de votre choix pour y mettre les fichiers docker-compose.yml et .env.

Ensuite, placez-vous dans le répertoire que vous avez créé et récupérez ces fichiers à l’aide des commandes suivantes :

wget https://github.com/immich-app/immich/releases/latest/download/docker-compose.yml
wget -O .env https://github.com/immich-app/immich/releases/latest/download/example.env

Vous pouvez aussi les récupérer à la main depuis votre navigateur. Renommez le fichier example.env en .env et éditez la pour modifier les valeurs concernant la base de données et l’emplacement où seront stockés les fichiers…etc.

Enfin, lancez le docker-compose comme ceci :

docker-compose up -d

Et pour récupérer les dernières mises à jour de Immich, utilisez cette commande :

docker-compose pull && docker-compose up -d

Pour vous aider à en savoir plus, je vous invite à consulter la documentation officielle et pourquoi ne pas jeter un coup d’œil à la démo. Notez cependant que l’application est encore en développement, alors ne la considérez pas comme l’unique moyen de stockage pour vos photos et vidéos. Les backups c’est comme les billets de 100 €, c’est mieux quand y’en a plusieurs !

À découvrir ici.