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Korben

source: Korben

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Najat Vallaud-Belkacem veut rationner Internet comme ta daronne !

mardi 19 mars 2024 à 13:57

Vous avez entendu la dernière de Najat Vallaud-Belkacem ? Figurez-vous que notre ancienne ministre de l’Éducation nationale a chié une tribune dans Le Figaro pour nous dire que nous, le gueux, on allait devoir rationner notre Internet !

Si si, je vous jure, c’est pas une blague.

D’après elle, on serait tous devenus des gros accros aux écrans et en particulier au « porno Ultra HD« , incapables de décrocher de nos smartphones et de nos réseaux sociaux. On est vraiment trop des cons, j’vous raconte pas. Bon, c’est vrai que l’addiction aux écrans, c’est un vrai problème mais quand même, de là à vouloir nous couper Internet au bout de 3 Go par semaine, faut pas pousser mémé dans les orties !

Concrètement, sa brillante idée ce serait de nous filer un nombre limité de gigas à utiliser par jour. Comme ça, au bout de 3 vidéos YouTube et 2 stories Insta, bim, t’es déconnecté de force jusqu’au lendemain ! Merci qui ? Merci Najat !

Elle nous explique que c’est pour notre bien, que ça va nous permettre de nous « libérer » de tous les maux d’Internet : le cyberharcèlement, la désinformation, la dépendance, les dérives de l’IA… Rien que ça ! Avec des arguments pareils, on n’ose plus rien dire. Même Raël il avait pas osé !

Ah oui, elle a dit aussi, je cite : « On peut même, toute personne s’y connaissant un tant soit peu en programmation vous le dira, coder sans ordinateur, avec un crayon et un papier.« 

Bah ouais, et pour compiler le programme, on a qu’à chiffonner la feuille très très fort avant de l’insérer dans le port USB de notre ordinateur. T’es au top, Najat !

Sauf que bon, entre nous, est-ce qu’on a vraiment besoin que l’État vienne jouer à la nounou avec notre conso Internet ? Perso, j’ai passé l’âge. Et puis si on commence à accepter ça, où est-ce que ça s’arrête ? Bientôt ils vont aussi vouloir nous rationner l’oxygène pour lutter contre la pollution de l’air ?

Mince, je vais encore leur donner des idées.

Après, je dis pas, y a sûrement des trucs à faire pour que note usage du numérique parte moins en vrille. Mais de là à sortir l’artillerie lourde et nous imposer une cure de désintox forcée comme si on était tous des gosses, je trouve ça un poil extrême. Nous, avec Internet, on bosse, madame. Nous, on se divertit, on socialise, plus tout un tas de trucs auquel t’as pas songé. On n’a pas tous la chance d’avoir un larbin qui rédige et envoie nos emails à notre place pendant qu’on se fait un petit tour à cheval ou qu’on se boit un thé avec les keupines.

Cela dit, si jamais son délire de rationnement devient réalité, je propose qu’on commence par tester ça sur nos politiques. Juste pour voir leurs têtes au bout de 24h sans pouvoir lâcher un communiqué foireux dans Le Figaro ou un petit post Instagram genre on ça s’ambiance avec des people . Ça nous fera des vacances !

Najat, la prochaine fois, si t’as d’autres idées « progressistes » de ce genre, n’hésite pas à les garder pour toi. Nous on est très bien avec notre Internet, même si on en abuse un peu parfois.

C’est ça aussi la Liberté.

Allez, garde la pêche Najat !

Image d’illustration : Une femme random générée par IA, qui n’a rien à voir avec Najat

PiBoy DMGX – Le Raspberry Pi 5 transformé en console de jeu portable rétro !

mardi 19 mars 2024 à 13:23

Préparez-vous à replonger dans la nostalgie du gaming avec le PiBoy DMGX, un kit révolutionnaire qui transforme votre Raspberry Pi 5 en une véritable console de jeu portable old-school ! Vous allez voir, ce bijou rétro-futuriste va vous faire vibrer avec ses performances et son look inspiré de la mythique GameBoy.

PiBoy DMGX c’est la puissance brute du Raspberry Pi 5 concentrée dans un boîtier compact et ergonomique, avec un écran haute résolution qui claque et des contrôles ultra-précis. Ainsi, le PiBoy DMGX repousse les limites de l’émulation en vous permettant de jouer à vos jeux N64, PSP, Wii, GameCube, Dreamcast et plus encore…

Voici une vidéo de l’ancienne version qui tournait sur un Rpi4

Oubliez les lags et les ralentissements, le PiBoy DMGX saura faire tourner vos jeux préférés à une fluidité incroyable pouvant atteindre les 60 fps.

Résultat ?

Une expérience gaming portable d’une qualité jamais vue, digne des meilleures consoles modernes. Fini le temps où il fallait se trimballer une valise pour jouer à Pokémon ou Mario Kart, maintenant tout tient dans la poche ! Mais le PiBoy DMGX ce n’est pas qu’une question de performances, c’est aussi un concentré de nostalgie qui va vous faire retomber en enfance.

Son design unique reprend les codes de la GameBoy originale avec sa croix directionnelle hyper précise, ses boutons A,B,X,Y (+ Z et C en cadeau) ultra-réactifs et même les indispensables Start et Select et d’autres petits plus comme un stick analogique ou encore une prise HDMI mini. La prise en main est intuitive et le confort de jeu optimal, même pendant vos plus longues sessions de gaming.

Le PiBoy DMGX est surtout conçu pour évoluer avec son temps grâce à une architecture modulaire et sa compatibilité avec les futures générations de Raspberry Pi, comme ça, vous pourrez toujours profiter des dernières avancées technologiques. Ajoutez à ça des fonctionnalités comme le refroidissement actif, l’extinction sécurisée et les menus de calibration intégrés, et vous obtenez une console portable taillée pour le modding et le bidouillage.

Bref, que vous soyez un geek hardcore, un retrogamer nostalgique ou juste un passionné de technologie, le PiBoy DMGX c’est le jouet qu’il vous faut surtout que c’est pas si cher. Environ 150$ le kit (sans le Rpi 5 bien sûr). Facile à assembler même pour un débutant (pas besoin de sortir le fer à souder), et ensuite, vous serez partis pour des heures de jeu et de bidouille.

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Nvidia GB200 Blackwell – La nouvelle puce IA qui repousse les limites

mardi 19 mars 2024 à 12:53

Vous en avez marre de voir votre GPU cracher ses poumons pour faire tourner les derniers modèles d’IA genre Mixtral ou Grok (qui fait tourner ce truc d’ailleurs ???) ? Pas de panique, Nvidia a pensé à vous avec sa nouvelle puce GB200 Blackwell !

Cette petite bête de course, attendue pour la fin d’année, va littéralement exploser les compteurs. On parle de 20 pétaflops de puissance brute pour l’IA, soit 5 fois plus que la génération précédente. De quoi faire tourner des modèles encore plus gigantesques et complexes.

Mais Nvidia ne s’arrête pas là. La firme propose aussi une nouvelle plateforme logicielle baptisée NIM (Nvidia Inference Microservice) pour faciliter le déploiement de l’IA. Fini le casse-tête pour faire tourner vos modèles sur des GPU plus anciens, NIM s’occupe de tout !

Le but ? Transformer Nvidia en véritable écosystème incontournable pour l’IA, du hardware jusqu’au software. Les géants du web comme Microsoft, Meta ou Amazon en salivent sûrement déjà d’avance…

Car la demande pour ces supercalculateurs dopés à l’IA ne faiblit pas. Tout le monde veut sa part du gâteau pour entraîner les IA géantes de demain. GPT-4 et ses 1700 milliards de paramètres ? Une broutille à côté de ce que promet la GB200, capable d’ingurgiter des monstres de 27 000 milliards de paramètres !

Évidemment, mieux vaut prévoir un budget conséquent.

Si la puce Hopper H100 actuelle coûte déjà entre 25 000 et 40 000$, on peut s’attendre à ce que sa grande sœur Blackwell atteigne des sommets. Les serveurs complets équipés de GB200 pourraient allègrement dépasser les 200 000$ pièce. Va falloir booster les contribution Patreon, les gars, si vous voulez que je m’en offre un !

Mais peu importe le prix, la course à l’IA la plus puissante ne fait que commencer et avec Blackwell, Nvidia compte bien rester dans le peloton de tête et continuer à régner sur ce marché en pleine explosion.

Bon et vous attendez quoi pour commander votre GB200, bande riches ? Ah oui c’est vrai, elle n’est pas encore dispo ^^.

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Internet Archive dans la sauce à cause des éditeurs

mardi 19 mars 2024 à 12:25

Ça chauffe entre les éditeurs et Internet Archive !

En 2020, Hachette, HarperCollins, John Wiley et Penguin Random House ont attaqué en justice la bibliothèque numérique pour violation du droit d’auteur, comparant son initiative Open Library à un site pirate. 😱

Le fonctionnement d’Internet Archive est pourtant simple : elle scanne des livres physiques pour les prêter en format ebook, avec des restrictions techniques empêchant la copie. Un seul utilisateur peut emprunter une copie numérique d’un livre physique à la fois. Mais ça ne plaît pas à tout le monde…

Les éditeurs voient rouge et parlent carrément d’un « assaut frontal » contre leur droit exclusif de contrôler les différents formats de leurs œuvres. Ils ont bien l’intention de défendre bec et ongles ce « principe fondamental » qui a permis l’essor de la diversité des formats (livres, films, télé, musique).

Internet Archive essaie bien de répliquer en brandissant le fair use, arguant que ses copies numériques sont « transformatives » comme l’autorise l’arrêt Betamax pour l’enregistrement vidéo privé. Mais les éditeurs n’en démordent pas : pour eux c’est juste un moyen de contourner les licences officielles d’ebooks.

Ce qui les effraie par-dessus tout, c’est un « moment Napster » pour l’industrie du livre. Si n’importe qui peut numériser et distribuer des bouquins sans passer par la case éditeur, ça risque de faire très mal.

Scoop les gars, c’est déjà le cas depuis des années…

Mais bon, la Cour de justice américain a tranché en 2022 : Internet Archive est bien coupable de violation du droit d’auteur. Toutefois la bibliothèque virtuelle ne compte pas en rester là et a fait appel, avec le soutien d’auteurs et d’experts en propriété intellectuelle qui dénoncent un contrôle excessif des éditeurs.

Affaire à suivre donc…

Bien malin qui pourrait prédire les bouleversements à venir pour l’industrie du livre à l’ère du numérique comme disent les vieux. Une chose est sûre : comme pour la musique avec Napster puis Spotify, il va falloir s’adapter ou couler ! Plouf !

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LocalAI – L’alternative open source puissante à OpenAI

mardi 19 mars 2024 à 09:00

Aujourd’hui, j’aimerais vous présenter LocalAI, une alternative open source à OpenAI. En tout cas, c’est comme ça que le créateur du projet le présente. Il s’agit d’une solution idéale pour tous ceux qui cherchent une API REST compatible avec les spécifications de l’API OpenAI pour l’inférence locale.

Grâce à LocalAI, vous pouvez exécuter des modèles linguistiques, générer des images, de l’audio et bien d’autres choses encore, localement ou sur site avec du matériel grand public, et ce, sans avoir besoin d’un GPU ! Le projet a pour principal objectif de rendre l’IA accessible à tous.

Pour résumer, voici les principales caractéristiques de LocalAI :

En termes de fonctionnalités, LocalAI offre une large gamme d’options, parmi lesquelles :

LocalAI est bien sûr un projet communautaire donc n’hésitez pas si vous souhaitez vous impliquer !

Pour commencer rapidement avec LocalAI, vous pouvez consulter leur guide Getting Started qui décrit les différentes méthodes d’installation et les exigences matérielles ou aller consulter les guides de la communauté. Je vous ferais aussi probablement un tutoriel prochainement si mon emploi du temps me le permet.

LocalAI est disponible sous forme d’image conteneur et de binaire, compatible avec divers moteurs de conteneurs tels que Docker, Podman et Kubernetes. Les images de conteneurs sont publiées sur quay.io et Docker Hub, et les binaires peuvent être téléchargés à partir de GitHub.

Concernant les exigences matérielles, ça varie en fonction de la taille du modèle et de la méthode de quantification utilisée mais pour choper quelques repères de performance avec différents backends, comme llama.cpp, vous pouvez consulter ce lien.

Maintenant pour en savoir plus, vous pouvez explorer le site localai.io. Vous y trouverez de nombreuses informations et des exemples d’utilisation pour vous aider à tirer le meilleur parti de LocalAI.

Merci à Lorenper