Dans mes jeunes années, j’ai été un gros utilisateur de l’outil Synergy (2006 mon article, ça date) qui permettait d’utiliser plusieurs PC (Linux, Windows) avec un seul clavier et une seule souris.

Mais aujourd’hui, Synergy a bien changé et n’est plus gratuit. Heureusement la relève est là et s’appelle Barrier.

À l’origine, Barrier est un fork (un clone si vous préférez) de Synergy, dont le code est disponible sur Github et qui comme son parent permet d’utiliser un clavier et une souris sur plusieurs machines. Barrier imite le fonctionnement d’un switch KVM, mais de manière logicielle. Ainsi, lorsque vous déplacez la souris hors de l’écran de votre ordinateur, celle-ci arrive sur l’écran de votre second ordinateur.

Magique ?

Possible… Mais ça utilise surtout le réseau local pour ça, et Barrier permet de gagner un peu de place sur le bureau si vous avez plusieurs ordinateurs à dispo en ne conservant qu’un clavier et qu’une souris.

Barrier est disponible sous Linux ainsi que Linux ARM, donc Raspberry Pi, mais également macOS et Windows et comme il est assez proche de Synergy (avec moins de bugs que ce dernier), l’ensemble des tutoriels de l’époque sur Synergy, fonctionnent encore avec Barrier !

Good news !

Barrier est téléchargeable ici.

<script type="text/javascript">;new advadsCfpAd( 118889 );

Y’a 2 façons de voir la vie. Soit comme une suite d’échecs, soit comme un jeu d’échecs. En ce qui me concerne, la question elle est vite répondue.

Plutôt que de ramer sur un long fail tranquille, surtout si vous êtes Linux, je vous propose aujourd’hui d’installer un petit jeu d’échecs en ligne de commande qui vous permettra de jouer discrètement dans votre terminal, sans éveiller les soupçons du gars qui se dit chef et qui ne comprends rien. Mais si, vous savez, ce gars derrière vous, qui passe son temps à fixer votre écran, vous retirant toute intimité.

CHS dans le terminal

Pour jouer aux échecs dans le terminal, vous aurez besoin de 3 choses :

• L’un des meilleurs moteurs d’échec au monde : Stockfish
• Du logiciel python chs qui est une interface graphique pour le terminal qui vous permettra de jouer contre Stockfish
• Et de quelques doigts encore en état pour taper les lignes de commande que je vais vous donner.

La première étape, c’est d’installer Sockfish. Sous Ubuntu, ça se fait sans douleur avec la commande :

sudo apt install stockfish

Sinon, il y a un binaire à télécharger pour Linux sur le site de Stockfish.

Pour installer chs, vous aurez besoin de Python :

sudo apt install python3-pip

Puis d’installer chs comme ceci :

pip3 install chs

Si vous avez un message d’erreur suite à l’installation de chs, qui vous dit que chs n’est pas dans le PATH, lancez la commande suivante pour l’ajouter :

export PATH="$PATH:$HOME/ .local/bin"

Sachez aussi que sous Ubuntu, stockfish s’installe ici :

/usr/games/stockfish

Vous devez donc indiquer à chs, où trouver Stockfish. Pour cela, éditez le fichier stockfish.py qui se trouve dans le dossier suivant en prenant soin d’indiquer la version de python que j’ai remplacé par des X :

sudo nano ~/.local/lib/python3.X/site-packages/chs/engine/stockfish.py

Une fois dans ce fichier, localisez la ligne qui dit :

elif 'Linux' in platform.system():
   engine_path = 'stockfish_10_x64_Linux'

Et remplacez « stockfish_10_x64_Linux » par le chemin d’accès pour obtenir ça :

elif 'Linux' in platform.system():
   engine_path = '/usr/games/stockfish'

Voilà, ensuite, y’a plus qu’à jouer en tapant la commande chs suivi (ou pas) du niveau de difficulté :

chs level=2

Ensuite, pour jouer, il suffit d’entrer des coordonnées d’arrivée et de départ comme ceci :

c2-c4

Et si le terminal, c’est pas votre truc, il y a d’autres interfaces pour Stockfish.

Arena

Arena Chess est une interface graphique qui vous permet de jouer aux échecs avec le moteur Stockfish, mais également d’analyser des jeux. Arena tourne sous Windows et Linux.

Lichess

Lichess utilise également Stockfish, mais fonctionne sous la forme d’une application serveur accessible ensuite par un navigateur. Le projet est open source et communautaire, et vous pouvez donc l’autohéberger ou jouer directement sur le site de Lichess.

Pychess

Pychess fonctionne sous Linux et Windows et peut utiliser différents moteurs dont Stockfish. À découvrir ici.

J’ai bien conscience que ces quelques logiciels ne sont qu’une toute petite partie de l’iceberg des jeux d’échecs sous Linux, mais je me suis dit que ce serait sympa pour commencer. Amusez-vous bien !

Source

Il n’est pas facile de trouver une application de prise de note qui nous corresponde le mieux. Pour ma part, j’en ai testé beaucoup… Notes d’Apple, Evernote, Bear, OneNote de Microsoft…etc.

Mais à chaque fois c’est compliqué et pas forcément super agréable à utiliser. Puis là je découvre Notion qui est une application de prise de note en Markdown qui a la particularité de s’adapter à tous vos besoins grâce à une grosse liste de templates prédéfinis.

De la liste de films, aux recettes, en passant par la prise de note de cours, un itinéraire pour votre prochain voyage, votre liste de tâches, un suivi de ventes, de la documentation, un wiki ou le plan de développement de votre startup, TOUT Y EST !

Notion est également capable d’importer vos notes de formats ou de services existant tels que Evernote, Dropbox, Trello (pour les tâches), Google Docs…etc.

Notion est dispo sous macOS et Windows ainsi que sous iOS et Android et il se trouve qu’il est gratuit pour une utilisation personnelle. Si vous voulez des options de collaboration, il faudra débourser quelques euros par mois.

Toujours dans sa version gratuite, vous pouvez ajouter des pièces jointes de 5 MB max à vos notes et bien sûr les exporter aux formats Markdown, CSV et PDF pour vos sauvegardes.

Après ce qui est cool également, c’est la synchronisation de vos notes entre le client Notion Desktop et la version mobile. Notion propose aussi un WebClipper qui se présente sous la forme d’une extension pour Chrome / Firefox / Android et iOS et qui vous permet de balancer du contenu en provenance du web, directement dans vos notes Notion.

Bref, un super outil de prise de note à tester pour ceux qui comme moi cherchent l’outil ultime depuis longtemps.

À découvrir ici.

Non, rien à voir avec l’oncle Picsou (roh roh), mais si vous êtes développeur, vous connaissez sans doute ce qu’on appelle les « placeholders », c’est à dire les images bouche trou qu’on met sur un site en attendant d’avoir des images définitives. Un peu comme ce qu’on fait avec le texte en Lorem Ipsum justement.

Dans le même esprit que Placeholder.com, le service Lorem Picsum permet de placer des images plutôt jolies au format de votre choix, simplement en changeant les paramètres dans l’URL.

Par exemple, si vous avez besoin d’une image carrée de 200 px de côté, il vous suffit d’appeler dans votre balise img ou votre CSS, l’URL suivante :

https://picsum.photos/200

Et si vous voulez une image de 200 de largeur et 300 de hauteur :

https://picsum.photos/200/300

Ensuite, comme il s’agit d’images aléatoires, il est possible de les rendre fixes en utilisant un « seed », c’est-à-dire en mettant un mot clé de votre choix dans l’URL. Par exemple, cette URL avec mon mot clé KORBEN affichera toujours la même image :

https://picsum.photos/seed/korben/200/300

Si vous cherchez une image spécifique, vous pouvez également consulter la galerie de Picsum ici et récupérer l’ID de la photo qui vous intéresse pour l’appeler comme ceci :

https://picsum.photos/id/1003/300

Si vous voulez passer une image en noir et blanc, il suffit d’ajouter le paramètre ?grayscale dans l’URL :

https://picsum.photos/200/300?grayscale

Même chose pour le filtre « blur » pour mettre du flou, dont vous pouvez régler l’intensité comme ceci :

https://picsum.photos/id/870/200/300?grayscale&blur=2

https://picsum.photos/id/870/200/300?blur=5

Voilà pour Lorem Picsum. Il y a bien sûr d’autres options, mais je vous laisse lire la doc sur le site.

À découvrir ici évidemment !

<script type="text/javascript">;new advadsCfpAd( 118845 );
<script type="text/javascript">;new advadsCfpAd( 118889 );

3e épisode dans mes vidéos « Dans la sauce » dont le format semble plaire mieux que les LDS (selon les retours et les analytics). Après Facebook et le Bluetooth, c’est au tour de Windows d’avoir son petit lot de soucis.

En effet, il y a quelques jours une personne (se revendiquant des Anonymous) a leaké le code source de Microsoft sur 4Chan, rendant accessible une partie des petits secrets de plusieurs anciennes versions de l’OS dont MS-DOS 3.30, Windows 2000, Windows NT ou encore … Windows XP, sans doute celle qui est encore la plus répandue du lot.

Je me suis donc penché sur le sujet et ce que cela implique en termes de sécurité pour ceux qui utilisent encore ces vieilles versions (parce que oui certaines entreprises ont encore des machines sous XP & co). Est-ce que cela représente un réel danger ? Que faut-il faire ? D’où viennent les fuites ? Est-ce que Windows est en train de suer à grosses gouttes ?

J’espère que ça vous plaira et que vous aurez une vision globale de ce sujet d’actu. Si c’est le cas, n’hésitez pas à vous abonner à ma chaine YouTube, j’ai d’autres sujets en préparation et l’actualité m’en offrira d’autres sur un plateau dans les semaines à venir.

Et bien entendu les commentaires (YT ou ici) vous sont ouverts si vous voulez me donner votre avis sur les questions abordées.