Vous êtes chez vous, peinard, en télétravail et vous vous sentez à l’étroit avec un seul écran. Vous aimeriez bien un second écran, mais votre employeur refuse.

C’est pas cool pour vous.

Alors que diriez-vous d’utiliser n’importe quel ordinateur, tablette ou smartphone équipé d’un navigateur web pour rajouter un écran supplémentaire à votre poste principal ?

Un écran en plus c’est super pratique pour bosser. Moi j’en ai 3, et j’aurai du mal à faire mon boulot (surtout de streamer Twitch) sans ce 3e écran. Mais même avec un mini écran de la taille d’un smartphone, c’est super pratique, car ça peut vous servir de prompteur si vous faites de la vidéo, ou d’un écran de contrôle si vous faites de la veille ou du trading.

Et comme Deskreen fonctionne en wifi, et bien pas besoin de s’emmerder avec des câbles. Si vous travaillez en mobilité, ça peut valoir le coup, surtout qu’on peut rajouter plusieurs appareils donc avoir un grand nombre d’écrans.

C’est possible grâce à l’application Deskreen qui fonctionne sous macOS, Linux et Windows et qui permet de faire 2 choses.

Premièrement diffuser sur l’appareil de votre choix, une fenêtre ou un écran. Vous lancez Deskreen, vous choisissez ce que vous voulez partager, puis avec un smartphone, une tablette, une TV ou que sais-je encore, vous vous rendez sur l’URL donnée par l’application (ou vous flasher le QR code) pour obtenir un affichage miroir de ce qui se passe sur votre ordinateur.

C’est pratique par exemple si vous voulez faire une présentation sur un écran, sans avoir de câble HDMI. Vous pouvez aussi diffuser une vidéo, mais elle sera légèrement saccadée et surtout le son, lui n’est pas streamé. C’est uniquement l’affichage, donc c’est différent d’un Airplay par exemple.

Deuxièmement, au début de l’article, je vous expliquais qu’il était possible également d’utiliser Deskreen comme écran supplémentaire. C’est évidemment possible, mais il vous faudra en plus un adaptateur « Virtual display » (affichage virtuel).

C’est un petit dongle VGA / DVI / HDMI / (Mini) Display Port / USB-C que vous mettez dans le port de votre ordinateur et qui a pour effet de faire croire au système d’exploitation que vous avez branché un écran supplémentaire. Ça se trouve sur Amazon pour quelques euros.

Ainsi, l’OS activera un affichage supplémentaire et vous pourrez le déporter avec Deskreen sur un smartphone ou une tablette par exemple.

C’est clairement de la bidouille, mais bon, vous aimez ça autant que moi, n’est-ce pas ? En ce qui me concerne, je ne connaissais pas ce genre de connecteur avant d’écrire cet article. C’est fou !

Voici une démo en vidéo :

Bref, Deskreen c’est de la balle, c’est gratuit et open source.

A télécharger d’urgence ici.

Vous êtes sous Linux, sous l’une des distributions que je vous ai recommandées et paf, d’un coup, vous avez besoin d’un outil pour convertir des fichiers audio ou vidéo d’un format à un autre ?

Pas de problème, maintenant que vous êtes sous Linux, tout est possible et en plus c’est libre et open source. Et cet outil c’est Curlew qui est tout simplement un convertisseur multimédia hyper facile à utiliser. En tout cas plus facile que handbrake pour les débutants.

Curlew supporte plus de 100 formats de fichiers différents et permet de convertir chacun de ces formats en un autre format, mais également d’éditer ces formats, ou de compléter les métadonnées des fichiers. Chaque conversion en cours apparait dans une liste et peut ensuite être mise en pause ou tout simplement annulée et il est possible de visualiser le rendu de la conversion avant même que cette dernière ne soit achevée.

Et ça, c’est cool, car ça permet d’éviter d’attendre des heures en attendant un résultat incertain.

À découvrir ici.

Et pour aller plus loin :

• Convertir des fichiers audio sous Linux
• Un chouette convertisseur audio et vidéo totalement libre
• Un système de fichiers qui convertit automatiquement ce que vous y mettez
• Et bien sûr l’incontournable FFmpeg !

Le développeur Ike T. Sanglay Jr. s’est amusé à concevoir un ordinateur de poche aussi puissant qu’un Mac pour y faire tourner macOS Big Sur.

Il s’agit bien sûr d’un hackintosh et la machine utilise une carte LattePanda Alpha, un clavier sans fil Ovegna Q9 et est équipée de 8 Go de RAM et d’un SSD M.2 de 240 Go, le tout placé dans un boitier imprimé en 3D.

D’après son créateur c’est une première et c’est le plus petit hackintosh du monde. Mais ce sera peut-être le seul de son genre puisqu’avec le changement d’architecture d’Apple (M1 / M2), macOS ne fonctionnera plus sur du matériel x86 compatible.

En tout cas, ça me fait plus envie que d’avoir un iPad 🙂

source

Je ne l’ai pas encore annoncé officiellement parce que je suis encore en phase de rodage, mais j’ai lancé mon Patreon. J’ai d’ailleurs prévu de vous le présenter « officiellement » à la rentrée de septembre.

Toutefois, comme on est entre nous et que la plupart des lecteurs de Korben.info sont déjà parti se la couler douce en vacances, je vous fais quand même un petit post pour vous prévenir qu’une nouvelle vidéo accessible aux membres du club était disponible.

Dans cette vidéo, je vous explique l’intérêt d’auto-héberger chez soi un nœud Bitcoin surtout si vous tenez à votre vie privée ou si vous voulez faire de la vente en ligne avec paiement en cryptomonnaie. Mais également comment mettre ce Bitcoin Node en place et le gérer vous-même facilement.

Évidemment, le Patreon regorge d’autres avantages qui j’en suis sûr vous intéresseront. Mais chut, rien de lancé officiellement encore. Je vous expliquerai les raisons de ce Patreon et tout ce qu’il propose après les grandes vacances.

Become a Patron!<script async src="https://c6.patreon.com/becomePatronButton.bundle.js">

A très vite !

Article rédigé par Remouk. Merci à lui !

Si vous traînez ici chez Korben, je suis sûr que vous aussi, vous avez déjà rêvé de créer un jeu vidéo. On imagine le concept, puis des personnages, voire tout un nouvel univers, des musiques, des trucs de fous… Ça c’est facile, mais il y a un moment où il va falloir coder, et là bizarrement y a plus grand monde. 😁 Surtout quand on veut faire un jeu sur console… C’est à ce moment qu’intervient L’atelier du jeu vidéo !

Comme son nom l’indique, ce logiciel pour Nintendo Switch est un véritable petit atelier permettant de créer des jeux vidéo en 2D comme en 3D. Comme son nom ne l’indique pas, vous allez pouvoir œuvrer sans taper la moindre ligne de code. 🤯 En effet, tout se passe à l’aide de blocs (appelés “nodons” en référence aux nodes j’imagine) que nous allons relier les uns aux autres pour que la magie opère.

C’est donc bien plus avancé que Super Mario Maker et tout ce qu’avait pu proposer Nintendo jusqu’ici. On est plutôt face à un genre de Scratch (super projet open source que je vous invite à découvrir ici) !

Fort heureusement vous n’êtes pas jeté dans le bain, l’eau chaude à fond, sans la moindre instruction : au contraire, il y a des leçons pour apprendre progressivement à utiliser cette grosse boîte à outils. C’est cool, on comprend tout et c’est rigolo, parfois un peu verbeux mais vaut mieux ça que de louper une info importante. Entre chaque tuto, on a même des petits casse-têtes pour mettre en pratique ce qu’on a appris.

Grâce à tout ça, je pense que c’est un bon logiciel pédagogique pour aborder les concepts de programmation, d’évènements, d’algorithmes, de composants, etc. Top pour les enfants… Mais pas seulement. 👌 L’interface est drôlement bien foutue, on peut tout faire sur l’écran tactile de la Switch (attention aux gros doigts) ou bien en branchant une souris USB, on s’y retrouve toujours facilement : chapeau (de Mario) Nintendo !

C’est d’autant plus impressionnant que l’on va pouvoir tripoter tous les aspects d’un jeu : les règles bien sûr, mais aussi les graphismes, la musique, la caméra, les contrôles… Ça peut faire beaucoup, mais si vous êtes perdu vous trouverez plein d’infos et conseils dans le guide d’Alice (Alice, c’est une petite boule qui vous explique des trucs avec son pote Bob… Une autre boule didactique… Ne cherchons pas à comprendre). 😶

Alors bien sûr, vous n’allez pas réaliser le nouveau Cyberpunk (quoi que, il serait sûrement moins buggé !), on est limité par les briques disponibles, ça manque cruellement de personnalisation pour les bonshommes et les objets… Mais le champ des possibles reste très large, on peut concevoir des jeux de tir, de plate-forme, de course, de réflexion…

Bref, on s’amuse à imaginer un gameplay, et ensuite, comme un puzzle, à trouver la manière de le réaliser avec les outils à disposition. Chez moi par exemple on a conçu un genre de Rocket League mais avec des boules qu’on dirige au gyroscope : Boulette Ligue. Le pire c’est que c’est super fun comme jeu !

On peut enregistrer les jeux sur la console, mais aussi les partager en ligne (abonnement Nintendo obligatoire). Le truc con c’est qu’il n’existe pas de navigateur pour parcourir les jeux créés par la communauté ou ce genre de choses. Bon heureusement on en trouve facilement sur les réseaux sociaux, mais c’est quand même bien dommage.

Pour conclure, c’est un outil super sympa, à la fois pédagogique et créatif, certes limité mais qui permet assez facilement et rapidement de réaliser les concepts qui nous passent par la tête… Et en plus, c’est fun à utiliser ! Donc je conseille. Attention, il n’existe pas de version cartouche, il est uniquement disponible sur le Nintendo eShop. D’ailleurs il existe une petite démo pour vous donner une idée, alors commencez par là. 🤓