La science-fiction a-t-elle perdu foi en l’avenir ? | Association Française Transhumaniste
mercredi 21 octobre 2015 à 10:31Liens de Neros
> Le technoprogressisme, comme le progressisme avant lui et comme nombre d’autres mouvements politiques, a recours à un récit d’anticipation implicite. Toute mouvement politique se construit en effet en intégrant à ses discours l’image d’un avenir possible et souhaitable. L’imagerie transhumaniste nécessiterait à elle seule une analyse (c’est en partie par elle que j’ai moi-même découvert le mouvement). Le communisme, le libéralisme, l’anarchisme, le fédéralisme – tous ces objets politiques fabriquent dans leurs discours des récits et images d’anticipation. Par sa nature, le technoprogressisme ajoute une composante technique à ces récits et se rapproche par conséquent beaucoup de la science-fiction – il serait absurde et contre-productif de renier cette proximité structurante. Le concept même de singularité technologique, apparemment inventé par John von Neumann, a été popularisé par V. Vinge, auteur de science-fiction. C’est aussi cette proximité qui est parfois moquée par les bioconservateurs et technosceptiques – le transhumanisme serait “de la SF”.
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> Le technoprogressisme, comme le progressisme avant lui et comme nombre d’autres mouvements politiques, a recours à un récit d’anticipation implicite. Toute mouvement politique se construit en effet en intégrant à ses discours l’image d’un avenir possible et souhaitable. L’imagerie transhumaniste nécessiterait à elle seule une analyse (c’est en partie par elle que j’ai moi-même découvert le mouvement). Le communisme, le libéralisme, l’anarchisme, le fédéralisme – tous ces objets politiques fabriquent dans leurs discours des récits et images d’anticipation. Par sa nature, le technoprogressisme ajoute une composante technique à ces récits et se rapproche par conséquent beaucoup de la science-fiction – il serait absurde et contre-productif de renier cette proximité structurante. Le concept même de singularité technologique, apparemment inventé par John von Neumann, a été popularisé par V. Vinge, auteur de science-fiction. C’est aussi cette proximité qui est parfois moquée par les bioconservateurs et technosceptiques – le transhumanisme serait “de la SF”.
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