Sammy Fisher Jr, le 27/08/2014 à 15:54
Tout à fait d'accord avec Timo
...pour une fois ;)
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nekoblog, le 27/08/2014 à 18:27
Le truc que je voulais souligner avec mon extrait et mon commentaire c'est qu'une campagne aussi anti e-clope comme celle de l'OMS (
http://www.ma-cigarette.fr/la-campagne-de-tweets-de-loms/), il est difficile de ne pas y voir anguille sous roche. Par contre, je me suis sûrement planté en mentionnant le lobby du tabac, j'avais oublié le lobby pharmaceutique, pas vraiment des enfants de cœur non plus eux. La cigarette électronique, c'est tout un marché qui leur passe sous le nez et ça reste un bon moyen si ce n'est d'arrêter, au moins de ralentir sa consommation de tabac qui, je rappelle, libère un truc comme 5000 substances toxiques lors de la combustion (un peu de lecture
https://links.nekoblog.org/?NIcGVQ et
https://links.nekoblog.org/?Fzu1_Q).
Alors autant je suis complètement d'accord avec toi sur la "pseudo liberté" des jeunes qui commencent à fumer (influence, hype, toussa toussa), autant je doute que moraliser les addictions soit une bonne chose.
Dans mon monde idéal, un État devrait rester cantonner au strict minimum de la gestion du bien commun (dans mon monde utopique, il ne devrait pas y avoir d'État du tout, mais bon), et toujours dans mon monde idéal, cet État n'a pas à limiter une quelconque consommation qui reste de l'ordre du privé. C'est de l'ingérence mal placée et de l'infantilisation (l'infantilisation des citoyens, sûrement l'une des plus grosses tares de nos systèmes, à mon sens). Sanctionner l'alcool au volant, oui évidemment, s'assurer de la qualité des produits, oui évidemment (tu le dis, les industriels sont pas très regardant tant que ça rapporte), interdire la cigarette dans les lieux publics, oui (même si pour ma part, c'est de l'ordre du civisme), mais vouloir s'ingérer dans la vie privée des gens, décider de ce qui est bon ou pas pour eux, c'est pas son boulot. Surtout quand des lobbys poussent derrière, surtout quand cet État engrange des millions sur les taxes des produits autorisés qu'il dit vouloir combattre.
Loin de moi l'idée de faire l'apologie des drogues, j'en ai une vision assez contradictoire. Je hais les drogues dites dures pour avoir vu les dégâts qu'elles _peuvent_ faire, mais je reste partisan qu'elles soient dépénalisées pour les raisons citées plus haut.
Les psychotropes existent depuis que le monde est monde, qu'ils soient stimulants, récréatifs, spirituels, ou thérapeutique. C'est comme ça, pour tout un tas de raisons, j'en comprends certaines, j'en déplore d'autres. Sortir un discours du genre "les drogues saymal", c'est facile, moralisateur et très manichéen. Comme je le sous-entend quelques lignes plus haut, j'ai pu côtoyer un nombre non négligeable de gens addicts à certaines drogues dures, être moralisateur avec eux, c'est sûrement le discours le moins productif qu'on peut avoir.
Pour finir, je peux t'inviter à lire quelques bouquins, 'Les portes de la perception' d'Huxley, 'Paradis Artificiels' et/ou 'Vin et Haschich' de Baudelaire, voir 'L'Herbe bleue' de Beatrice Sparks (y en a sûrement d'autres, mais c'est les premiers qui me viennent en tête). Tu ne comprendras/approuveras peut-être pas plus mais tu nuanceras peut-être le jugement que tu portes sur les gens qui en consomment (même si ces livres parlent de psychotropes d'un autre niveau que la "simple" nicotine, on est d'accord, mais je réponds aussi à ta généralisation en fin de msg).
*Ceci était un message garanti sans animosité et sans taunt, vraiment*
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