Neros, le 22/08/2013 à 18:18
L’étude, menée à 10 ans d’intervalle, soit en 2001 et en 2011, démontre que l’espace attribué aux pseudosciences par rapport aux sciences dans les librairies généralistes à grande surface est plutôt demeuré stable. En effet, la proportion moyenne d’espace attribué à ces ouvrages comparativement aux livres scientifiques est passée de 89,1% en 2001 à 86,5% en 2011.
Pour arriver à ce constat, le chercheur et ses collègues sont allés comparer l’espace (en cm) réservé aux livres consacrés à la vulgarisation scientifique et au fonctionnement de la science ou de son histoire à celui occupé par les livres qui traitent d’ésotérisme, d’astrologie, de paranormal ou encore de psychologie populaire, dans diverses librairies à travers le Québec. Des résultats qui se traduisent comme suit: si tous les ouvrages mesuraient la même d’épaisseur, sur 10 livres, 9 seraient consacrés aux pseudosciences alors qu’un seul serait dédié à la science. Sans compter qu’il arrive souvent que les deux genres se retrouvent dans la même rangée, ce qui peut facilement mener à une confusion chez les lecteurs.
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