Httqm, le 04/09/2014 à 09:50
NB : l'article date du mois de Mars. Donc, ça fait 6 mois qu'en France, on se tâte une c**ille, puis l'autre, pour savoir si on va livrer ou pas un produit qu'on nous a commandé il y a 3 ans...
Je trouve cette hésitation sidérante : n'est-il pas un peu tard, au moment de livrer des armes, de s'acheter une conscience ?
Soit on décide de ne plus fabriquer ni vendre d'armes, ce qui est parfaitement respectable.
Soit on est pragmatique, on sait à quoi servent les armes, on décide en toute conscience d'en fabriquer et d'en vendre, on a des sociétés qui travaillent à concevoir / fabriquer / vendre ces engins, et on fait du business avec ça.
Là, on a le cul entre 2 chaises, avec près d'un milliard d'euros dont on ne verra jamais la couleur, des bateaux qui vont nous rester sur les bras, des pénalités commerciales et une image de fournisseur pas fiable.
Moi je dis : VIVE LA FRANCE !
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