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La SNCF voudrait installer des caméras thermiques intelligentes dans ses gares - Politique - Numerama

mercredi 18 novembre 2015 à 19:02
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https://www.ecirtam.net/opennews/?36wJ2Q

mercredi 18 novembre 2015 à 15:59
Du point de vue juridique, oui, il s'agit seulement de ça. Mais c'est un contexte parmi tant d'autres : un sens a émergé pour représenter une situation spécifique dans le contexte juridique, là où un nouveau mot aurait sans doute été approprié. Malheureusement, le vocabulaire courant est souvent réutilisé tel quel, d'où de multiples incompréhensions et batailles de dictionnaire inutiles (très fréquent en droit ou dans les sciences).

Ma critique n'est pas forcément sur la question de "est-on en guerre ou non", à vrai dire c'est une question qui m'importe peu. Ce n'est pas parce que le mot guerre a plusieurs sens que l'on ne peut pas juger son utilisation et les intentions de ceux qui les profèrent : je suis d'accord avec tout le monde pour dire que nous ne sommes pas dans une guerre au sens juridique, et que les gouvernements jouent un jeu dangereux avec la polysémie du terme. Par contre, si la critique des mauvaises intentions est tout à fait légitime, énoncer simplement "non, nous ne sommes pas en guerre" est largement insuffisant car le concept de guerre asymétrique existe, qu'il est antérieur à l'extrême droite actuelle et à la définition juridique, et qu'il décrit très bien la méthodologie terroriste (et d'autres choses, une guerre civile étant asymétrique aussi). On peut affirmer, en toute bonne foi, qu'il s'agit d'une forme de guerre, si l'on prend soin de préciser de quoi l'on parle (ce que j'ai fait). Bien sur, on ne lutte pas de la même façon dans une guerre asymétrique que dans une guerre entre États, tout simplement car l'on peut s'embourber très vite dans ce type de conflit (le Vietnam et l'Irak sont des cas d'école en la matière). Le tout répressif/surveillance prôné par le gouvernement sera parfaitement inefficace, car ne traitant pas les causes du problème, notamment la problématique de la vente d'arme ou de l'ingérence occidentale maintenant une partie de l'orient dans une instabilité permanente. C'est un problème éminemment complexe, mais je digresse.

Ca ressemble beaucoup à ce débat sur la morale : ce n'est pas parce que la morale est une notion subjective que l'on ne peut pas l'analyser ou la juger, dès lors que l'on fixe certains cadres. Il en va de même pour le sens des mots, ce n'est pas parce qu'il y a plusieurs sens que l'on ne peut pas analyser l'utilisation qui en est faîte et les intentions qui se cachent derrière.
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African HeroRats

mercredi 18 novembre 2015 à 15:42
Pas mal.
Déminage avec des rats.
via https://www.mypersonnaldata.eu/shaarli/?7w9S9w
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Bienvenue sur Ipsos.fr | Ipsos.fr - Les liens de Knah Tsaeb

mercredi 18 novembre 2015 à 15:14
La génération aléatoire du numéro de téléphone est un pré-requis si on veut un échantillon aléatoire : si l'ipsos achetait des bases de données, alors ils auraient des biais venant de la construction même de la base.
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https://www.ecirtam.net/opennews/index.php?FUq4mA

mercredi 18 novembre 2015 à 15:04
Oui et non. Effectivement, limiter ainsi la définition de la guerre est une erreur. Pour autant, la définition de la guerre est un conflit armé entre deux états, et uniquement cela. Je m'explique.

En effet, la guerre est devenue un objet juridique avec l'émergence du droit de la guerre au 20e siècle. Comme tout objet juridique, elle a une définition formelle, que j'ai simplifiée, mais qui correspond à celle donnée plus haut.

Mon texte parle de la différence entre la définition sémantique et la définition philosophique. Je pointe les dangers de croire la première plus légitime ou plus objective que la seconde. La définition de droit positif (c'est à dire de droit applicable ici et maintenant) est encore différente, dans son statut comme ses effets.

D'abord, elle a des conséquences factuelles directes, contrairement aux deux autres, puisque le droit est appliqué par la force par l'état ou par la communauté internationale. En l'espèce, les terroristes arrêtés ne vont pas être jugés pour crimes de guerre par un tribunal international, mais en France selon la loi française. Ainsi, cela montre bien que le gouvernement ne pense pas à la condition juridique de guerre mais à une définition de nature philosophique de la guerre.

Pour autant, on parle du président qui s'adresse au congrès, il y a donc une confusion entre le juridique et le philosophique qui est dangereuse.

De plus, on peut critiquer la thèse philosophique selon laquelle un attentat terroriste est un acte de guerre.

Cette thèse fait indéniablement partie du corpus théorique de l'extrême droite islamiste de l'EI, comme de notre (extrême) droite bien de chez nous, au sein du bloc conceptuel de civilisation. Ainsi, des gens s'imaginent que deux grandes civilisations existent, l'une judeo-chretienne, l'autre musulmanes, et que leur état naturel serait d'être en guerre. L'utilisation du concept de guerre, même hors de ce contexte, est déjà problématique puisqu'elle tend à legitimer ces thèses ches les fachos des deux côtés.

Même si l'on ne se place pas dans une optique civilisationnelle, parler de guerre suppose une reponse militaire par définition. Or, nous vivons encore dans un état de droit : mélanger les pouvoirs de police et les pouvoirs militaires est un des interdits fondamentaux de l'ordre démocratique, au même titre que de supprimer la séparation des pouvoirs.

Donc quand le pouvoir parle de guerre alors même qu'il réclame que l'on modifie le texte fondateur de la République Française, il y a dans tous les cas un mélange de démagogie, de porosité idéologique avec l'extrême droite et la droite nationaliste, et de reniement des principes fondamentaux de la démocratie.

S'opposer à l'usage d'un mot dans un contexte n'est pas nécessairement une erreur ou fallacieux. Ce peut être philosophique ou politique. On peut dire sans se déjuger que la guerre doit rester le terme juridique qu'elle est devenue.
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Anonymous #OpParis: Hacktivists publish 'noob's guide' for fighting Isis online

mercredi 18 novembre 2015 à 14:27
Recherche sur https://www.google.iq/ avec des termes en arabe pour trouver ISIS.
Liste des termes : https://ghostbin.com/paste/oo4tb
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Anonymous takes down 5000++ ISIS Twitter accounts - The Veox

mercredi 18 novembre 2015 à 14:14
\o/
https://www.rt.com/news/322427-anonymous-isis-twitter-accounts/
twitter #OpParis : https://twitter.com/opparisofficial
suite de https://www.ecirtam.net/opennews/?OYJiMg
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État d'urgence : Internet coupé ou restreint pour les assignés à résidence ? - Politique - Numerama

mercredi 18 novembre 2015 à 14:01
Pfff c'est n'importe quoi.
Ça sert à rien.
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https://www.ecirtam.net/opennews/?WNli3A

mercredi 18 novembre 2015 à 13:11
C'est très bien dit. Cela vient d'ailleurs corroborer ce que je disais sur la guerre : il n'y a pas juste "guerre" = "conflit armés entre des Etats".
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oups

mercredi 18 novembre 2015 à 12:27
"Les implications de la définition de la guerre (que je donnerai si ce texte faisait 10 pages de plus) sur les concepts de justice, de démocratie, de société, de pouvoir, etc, seraient connaissables, mesurables (qualitativement), et l'on pourrais alors entrer dans un débat de fond sur la nature de la guerre comme concept"

Je voulais dire "définition du terrorisme" bien sûr, et "terrorisme comme concept". Cela ne change rien à mon argument, mais je préfère désamorcer tout de suite les critiques sur la forme. Je met ici à l'écrit un raisonnement que je viens de tennir à l'oral sur le sujet de la définition de la guerre dans laquelle nous serions. Comme ce raisonnement porte sur la nature même de l'action de définir, et non sur une définition elle même, cela n'a pas vraiment d'impact sur le contenu, ce qui m'évite de devoir corriger plus que ça. La prochaine fois, je relirai toute la discussion avant de poster, et pas après :)
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Attaques : en CP, "sur 26 élèves, 20 n'étaient au courant de rien" - Arrêt sur images - Liens Ecyseo - Les piti liens de Vader - Liens Ecyseo - Les liens du Lapin Masqué - Liens Ecyseo - Les petits liens d'Alda

mercredi 18 novembre 2015 à 12:05
Par exemple, un mot comme justice peut être défini assez rapidement par un dictionnaire (moins de deux page pour le TRÈS détaillé Trésor Informatisé de la Langue Française. Pourtant, le *concept* de justice est un objet philosophique énorme. Ainsi, la Théorie de la justice de Rowls est une tentative de donner une définition de la justice. Le livre fait plusieurs centaines de pages. Et ce n'est qu'un infime fragment de la masse considerable de textes écrits afin d'apporter une définition à ce terme. On parle ici de centaines de milliers de pages écrites dans des dizaines de langue durant des millénaires.

Oui, mais tout ça n'est que de la théorie abstraite, qui n'a pas de rapport avec le monde réel ? Ce corpus compte pourtant quelques titres comme De L'Esprit des lois, Le Contrat social, Contre la peine de mort. Au delà de gains minimes comme la démocratie, ou l'abolition de la peine de mort, on peut compter parmi les avancées permises par cette remise en question permanente de ce qui est juste le droit à l'avortement, le droit du travail, la loi sur la séparation des cultes (et non de l'Église, comme certains aiment à le faire croire) et de l'état.

Quelle rapport entre ceci et cela ? Tout d'abord, sur le rôle important qu'à la définition des termes pour changer les choses : En 1900, on considérait largement que la peine de mort était juste. En 1650, la monarchie de droit divin de même. Ces choses ne sont pas devenue injustes parce qu'elle ont pris fin, elles ont pris fin parce qu'elles étaient devenues injustes. L'appel au dictionnaire est donc en soi un appel à la sagesse des anciens, au consensus des générations précédentes, un outil réactionnaire.

Mais si j'ai choisi cet exemple, c'est aussi parce que le droit de la guerre, qui je le rappelle a quasiment mis fin aux conflits armés entre les nations (il n'y a jamais eu moins de guerres qu'aujourd'hui, et elles n'ont jamais été aussi souvent résolues par la diplomatie), est un produit de cette réflexion. Ce droit de la guerre pose un cadre, juridique, autour de la notion 'la France est en guerre'. Utiliser l'expression hors de ce cadre, en particulier lorsque l'on est le chef des armées, représente un retour en arrière, une remise en cause des principes mêmes de la République. Le concept de guerre est indissociable du concept de justice : les parties se réclament toujours de leur bon droit, de leur légitimité. Or, dès que l'on ignore le réseau des concepts, que l'on veux en définir un sans produire une recursion infinie de modification du sens, comme le font les dictionnaires, on se limite à une vision superficielle. Ceci a son utilité, certes, mais ne saurait être le fondement de la réflexion.

On reproche souvent au progressistes de rédiger des pavés, de compliquer les choses. J'ai moi même reçu cette critique lors de l'affaire Timo. Poir autant, il n'y a pas de pensée simple qui soit juste, tant au sens de la justice que de la justesse. Poser un cadre est un préalable nécessaire à toute réflexion poussée. Si l'appel au dictionnaire à le mérite de poser un tel cadre, j'ai déjà montré que ce cadre n'est pas le point de vue objectif que l'on voudrais qu'il soit.

Ainsi, en construisant cette argumention de l'exemple vers la définition pour revenir vers le cas particulier que je veux etudier, je me libère du poids des prémisses implicites en explicitant mes prémisses. Je rattache ma pensée à un réseau de concept connu et connaissable. Les implications de la définition de la guerre (que je donnerai si ce texte faisait 10 pages de plus) sur les concepts de justice, de démocratie, de société, de pouvoir, etc, seraient connaissables, mesurables (qualitativement), et l'on pourrais alors entrer dans un débat de fond sur la nature de la guerre comme concept. Alors que si tu prend la définition du Larousse, de google, ou du wikitionnaire, tu accepte les prémisses de celui qui l'a rédigé, et ce implicitement alors même qu'on ne les connais même pas ! Tu interdit la réflexion profonde, tu te lie à une superficialité qui est au mieux ignorante, au pire anti intellectualiste.

Je soutiens donc totalement la position d'Alda dans ce débat.

AlexO
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OpenNews - Choses vues, sur le web et ailleurs

mercredi 18 novembre 2015 à 09:50
Comment ça, "pas de la sémantique" ? Dès lors que l'on s'interroge sur le sens des mots, c'est de la sémantique...

Que les politiques pérorent des idioties pour des buts inavouables, c'est une chose, mais ça n'en change pas le sens des mots pour autant. Une *guerre* asymétrique est une guerre, tout comme une *planète* naine est une planète. Alors oui, ce n'est pas une guerre au sens de la convention de Genève (deux armées qui s'affrontent), mais si l'on considère le sens plus général de guerre (conflit armé), la guerre asymétrique, la guerre civile, etc. sont des formes de guerres.
C'est important, dans un discours, de définir le vocabulaire employé ; j'entends beaucoup de gens dire que les mots ont un sens, sauf qu'en réalité ils en ont souvent plusieurs. C'est toujours une histoire de contexte (encore !), quelque part.

Concrètement, je m'en fous moi, que les politiciens utilisent le terme "guerre" pour faire entrer des trucs dans la tête des gens : le vocabulaire de l'ultra-sécurité proféré depuis 15 ans est bien suffisant, donc un peu plus un peu moins, hein...
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Police body cams found pre-installed with notorious Conficker worm | Ars Technica - Liens en vrac de sebsauvage

mercredi 18 novembre 2015 à 09:17
Pour le coup, les body cams ne sont pas un instrument de la politique sécuritaire mais une garantie pour les citoyens. Leur généralisation est d'ailleurs une revendication du mouvement black lives matter, qui considère que la parole seule des officiers est considérée comme vraie à priori dans les affaires de violences policières.

D'ailleurs, si tu as des doutes, il suffit de voir l'opposition de la police et de la droite américaine à cette généralisation.

Ceci dit, elles sont loin d'une solution idéale, d'autant plus en sachant cette vulnérabilité...

AlexO
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image - 586x844px - Le Hollandais Volant

mardi 17 novembre 2015 à 18:53
Je recolle ici :
«
Merci, Neil Tyson. Je traduit ses tweets ici :

« 3400. C’est le nombre d’américains qui sont morts du terrorisme depuis 2001.
3400. C’est le nombre d’américains qui sont morts d’armes à feu au cours des 5 dernières semaines.

400 000. Le nombre d’américains qui sont morts durant la WWII.
400 000. Le nombre d’américains qui sont morts d’armes à feu depuis 2001.

1 400 000. Le nombre d’américains qui sont morts durant toutes les guerres depuis 1776.
1 400 000. Le nombre d’américains qui sont morts d’armes à feu depuis 1968. »

https://twitter.com/neiltyson/status/663861210073329664
https://twitter.com/neiltyson/status/663813313105559552
https://twitter.com/neiltyson/status/663737372379619328
»
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One Day Later, Anonymous Already Takes Down 3,824 Pro-ISIS Twitter Accounts

mardi 17 novembre 2015 à 18:24
«With over 3,800 just on the first day, the group seems more determined this time around to finally put an end to the terrorist group.»
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https://www.ecirtam.net/opennews/?Ow9RQA

mardi 17 novembre 2015 à 16:18
« le fanatisme est un monstre qui ose se dire le fils de la religion » Voltaire
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https://www.ecirtam.net/opennews/?dUsxrQ

mardi 17 novembre 2015 à 14:45
+1
L'intolérance est aussi une forme de connerie, et elle a tué bien plus que la religion.
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https://www.ecirtam.net/opennews/?ZU47Yw

mardi 17 novembre 2015 à 14:06
Mais pas la seule.
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https://deleurme.net/liens/?o1J6CA - OpenNews

mardi 17 novembre 2015 à 13:59
La religion EST une forme de connerie.
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https://deleurme.net/liens/?o1J6CA

mardi 17 novembre 2015 à 13:53
"La religion déclenche les guerres, les massacres, les tortures."
Certes, mais quand même moins que la connerie.
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