On ne se mettra pas d'accord sur tout, mais voici ma réflexion à l'instant T, elle vaut ce qu'elle vaut. Et j'espère de ne pas être trop ambiguë, ni une mauvaise interprétation de mes propos. Je ne suis pas expert en comm.
Quand j'ai posté ce lien sur Opennews, je n'avais lu que la moitié des 36 pages du papier, ni n'avait pris le recule suffisant de la réflexion posé sur tout le papier en lui-même et sur son contenu (sur sa forme et sur ses fonds).
Si je l'ai posté, c'est que sur le moment, il posait un bout de réflexion qu'il me manquait sur ma réflexion sur la PMA et de l'ingérence de science biologique dans le processus de la Vie.
Une heure après l'avoir posé, j'ai pensé que j'avais fait peut-être une connerie, à cause de l'ambiguïté du papier. Mais sur Opennews, une fois posté ce n'est plus éditable. Puis sont venu vos commentaires. Et la controverse, plus la relecture du papier dans son intégralité, m'a fait cogité toute la soiré sur le sujet. Et finalement, je ne regrette pas de l'avoir posté a condition d'y apporter en plus des informations de contexte et de réflexion. Ce que je viens faire ici par ces quelques lignes qui n'épuiseront pas ce/ces sujet/s.
Selon moi, c'est par la controverse et la confrontation des idées qu'elles évoluent. On ne combat des mauvaises idées, non pas en les ignorants/méprisants, mais en leur apportant de contre-argument. On se construit toujours contre quelques choses, "contre" comme support ou comme opposer.
«Le fascisme, c'est le mépris. Inversement, toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme.» Albert Camus
Sur le caractère secondaire homophobe du papier, volontaire ou non, il est avéré. Il ne m'avait pas sauté directement aux yeux, car j'avais été aspiré par le sujet principal du papier. Après réflexion, oui, il l'est pour le papier.
Je n'en connais pas plus de l'auteur, donc je ne peux pas conclure sur son intention. Il faudrait investiguer. Après je pense qu'il aurait très bien pu faire sans, cela n'aurait rien changé au fond sur la réflexion transhumanisme. Ce qui me porte à penser qu'il doit l'être consciemment ou non.
En ce qui concerne, ma position sur les personnes homosexuelles et affiliées. Je les considère neuroatypique tout comme les surdouées ou autre. Ils sont juste câblé différemment et ce sont des caractères irréversibles acquis sur le long terme de par leurs innées, leurs environnements sociétales et leurs expériences de la vie propre à chacun.
Après ils sont persécutés, et c’est seulement en cela que je leur reconnais une existence particulière en tant que "groupe" et une légitimité non-contestable à se défendre/battre contre cette oppression.
Mais ce n'est pas pour autant qu'"ils" ont raisons sur tout. En particulier, sur les questions d'affiliation familiale.
Au point actuel de ma réflexion, je ne trouve pas de logique (peut-être naïvement) (autre que symbolique et encore) dans le fait qu'une "majorité/partie" d'entre eux souhaitent une intégration dans les institutions familiales qui les persécutent et qui persécute tout autant les orphelins ou autre par exemple. Alors qu'il faudrait par exemple abolir tout court des institutions comme le mariage qui ne sert radicalement qu'à légitimer l'héritage financier et sa violence.
Je ne sais plus qui a dit a gauche que les gay pauvres n'en avait rien a faire de pouvoir se marier, car ils en avaient objectivement pas les moyens financiers pour l'envisager. Et donc que le mariage pour tous, ce n'était pas réellement une mesure de gauche. J'adhère d'une certaine manière à ces propos.
En ce qui concerne ma réflexion sur la PMA, pour résumer où j'en suis:
Si la PMA se limitait IN VIVO à récupérer du sperme chaud d'un monsieur avec un pipette pour le mettre directement dans le vagin d'une madame deux pièces à côté sans contrat morale entre eux, cela ne me poserait pas de problème particulier.
Par contre ce qui me pose problème sur cette pratique, et ce sur quoi je suis contre, c'est l'artificialisation sur 2 points particulier du processus: 1 la sélection IN VITRO, 2 la cryogénie du vivant. Qui sont pour moi des caractères transhumanismes.
Dans les deux cas, cela rompe avec la logique du vivant, le premier en l'orientant, le deuxième en rompant l'affiliation biologique temporel du vivant.
Je pourrais développer plus en détails ce sujet, mais je n'ai pas envie de faire plus pour l'instant. Peut-être plus tard en fonction de ce que je vais me prendre dans la tête à cause de ces quelques lignes.
Entre autre, 2 films en lien sur les dérives sociétales du scientisme biologique:
"Bienvenue à Gattaca" de Andrew Niccol
"Splice" de Vincenzo Natali
Entre autre, un livre en lien sur la question du "Moi" biologique et de son implication sur le "ON" collectif:
"Éloge de la fuite" de Henri Laborit
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