«Assez en phase avec l’article car c’est très pénible de faire autant d’efforts et que ça ne bouge pas là-haut, mais de là à baisser les bras non. C’est un long combat d’ouvrir les yeux de ceux qui sont aveuglés par l’argent… Par contre, je reste convaincu, contrairement à l’auteure, que dans notre société de consommation, notre plus gros levier reste la carte bleue, elle équivaut vraiment à un bulletin de vote selon moi. On le voit, le nombre de fermes qui passent au bio n’a jamais été aussi élevé, car il y a de la demande. C’était impensable d’en voir autant, il y a encore même 5 ans.
Le risque reste quand même à moyen terme de voir notre mode de vie changer radicalement et de manière forcée si ça ne se bouge pas plus vite, à chacun de se bouger même si c’est plus difficile que d’attendre gentiment qu’on nous prenne la main…»
Ce que tu achètes avec ta CB, les Capitalistes en ont rien à faire. Ce qu’ils veulent c’est que tu l’utilises. Que tu con-sommes, peu leur importe quoi. Le but c’est que cela leur rapporte par la marge (la plus-value) qu’ils en captent. Peu importe comment cela est organisé, la finalité c’est que leurs marges croissent dans le temps. Ce qui est insoutenable pour l’environnement et les être qui y vivent dont nous, humain.
La bio (quand ce n’est pas malheureusement "le bio" d'Auchan and co.) a progressé par ce qu’il y a de la demande certes, mais surtout car il y a(vait) des AIDES PUBLIQUES à la reconversion, qui permet(taient) aux agriculteurs (paysans) de s’en sortir mieux à moyen terme qu’avec le modèle de l’agro-industrie actuelle du type FNSEA.
Les petits efforts sont NECESSAIRES, MAIS PAS SUFFISANT. Après l’on peut choisir ses petits efforts.
Faire chier 10h par semaines les politiciens pour qu’ils légifèrent sur les producteurs plutôt qu’aller perdre 10h par semaines à faire le tour des boutiques spécialisés "écolo", cela a plus d’impact pour la planète.
Mais consommer autrement garde un impact non-négligeable sur les personnes que tu côtoies, comme exemple de la possibilité de l’alternative face à la société de consommation.
Et surtout cela met les côtoyés en état de dissonance cognitive et comme le cerveau a horreur de l’incohérence, cela les force à faire un choix pour sortir de leur mal aise. Pas nécessairement le choix le plus judicieux, car cela dépend de chacun, mais peu importe, car du coup ils deviennent un stéréotype identifiable, qui sont eux même plus facile à cibler argumentairement tant qu’il reste ouvert au sujet. Toi ou quelqu’un d’autre finira par les convaincra(s) plus tard.
Ce n’est pas un risque, notre mode de vie va changer radicalement d’ici quelques années et cela a déjà commencé, reste à savoir si pour toi ce sera forcer ou tu l’auras anticipé en ayant les bons comportements et connaissances (habitus) adéquates pour y faire face.
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