Je ne te suis pas dans ton vocabulaire. Mais il est vrai que pour beaucoup le capitalisme et sa société de contrôle ne laisse plus d'espace de liberté, aux vues de son contrôle presque matriciel sur nos vies. Malheureusement comme tous paradis artificiels (jeux, drogues, divertissements, juckfood, consommation, …) ils sont produits par ce même système comme palliatif au capitalisme lui-même sur nos vies. Poison+Remède -> médium techno-solutionniste de contrôle et de production de plus-value.
Il est même impressionnant de voir a quel point on compense le fait de vivre sous capitalisme. Il suffit de faire l'expérience d'arrêter de travailler (capitalistiquement considéré) sur un moment suffisamment long pour se rendre compte que l'on n'a plus besoin d'une certaine quantité de consommation superflue pour vivre heureux. On peut même aller jusqu'a un juste bonheur de contemplation philosophique ascétique, aussi appelé droit à la paresse par d'autre. Et lorsqu’après on se remet à travailler sous l’égide du fonctionnement capitalisme en étant redépossédé de son temps et de sa liberté durant ce temps-là, à quel point on a des envies de compensation consommatrice sur nos temps de liberté.
Je ne sais plus où j'avais lu ou entendu que l'exploitation tel quel se pratiquait à la révolution industrielle jusqu'au début du 20ᵉ siècle sur la classe ouvrière n'avait pu être possible, sans plus de révolte ou révolution, que par les nouveaux bien de consommation qu'elle apportait: le chocolat, le sucre, le rhum et le tabac. Produits eux-mêmes issue de l'esclavagisme en Amérique durant cette période. Quel "beau" système!
Un siècle plus tard on a de nouveaux produits encore plus raffinés comme palliatif, qui en plus conduise a un isolement, le collectif et le commun étant les grandes peurs du capitalisme. Quel "beau" système!
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