L’écumeur des cybermers et le parquet flottant : Reflets - CAFAI | Liens en Vrac
dimanche 21 février 2016 à 17:04"Notre choix en tant que société est plutôt binaire."
C'est un sophisme qui s'appelle un faux dilemme.
Il n'y a pas d'un côté soit la résignation à se faire espionner par l'État sans raison valable, soit le soutien à un système qui chiffrera les gentils et les méchants.
Il existe aussi la solution "normale", celle qui est utilisée partout ailleurs: mettre en place un système où les pratiques non respectueuses de la vie privée non permises par un juge sont interdites.
À ce niveau, l'informatique permet d'obtenir des protections particuliérement facilement. Par exemple, un chiffrement à plusieurs clés, distribuées chez plusieurs organismes citoyens, qui ne collaboreront avec la justice qu'uniquement si la procédure judiciaire a été suivie.
"qu’elles puissent être marginalement utilisées par des personnes peu scrupuleuses"
À mon humble avis, ces technologies seront utilisées par les gens ayant du pouvoir pour contourner les lois qui leur interdit d'abuser de leur pouvoir. L'anonymat des communications, c'est du pain béni pour le trafic d'influence, la fraude fiscale, les ententes commerciales illicites, ...
Au final, même si ces usages sont numériquement petits par rapport aux autres, leurs conséquences sont importantes, et cela ne vaut pas le coup d'accepter cela alors que la protection de la vie privée peut être atteinte sans mettre ces pratiques hors de portée de la jutice.
(Permalink)
C'est un sophisme qui s'appelle un faux dilemme.
Il n'y a pas d'un côté soit la résignation à se faire espionner par l'État sans raison valable, soit le soutien à un système qui chiffrera les gentils et les méchants.
Il existe aussi la solution "normale", celle qui est utilisée partout ailleurs: mettre en place un système où les pratiques non respectueuses de la vie privée non permises par un juge sont interdites.
À ce niveau, l'informatique permet d'obtenir des protections particuliérement facilement. Par exemple, un chiffrement à plusieurs clés, distribuées chez plusieurs organismes citoyens, qui ne collaboreront avec la justice qu'uniquement si la procédure judiciaire a été suivie.
"qu’elles puissent être marginalement utilisées par des personnes peu scrupuleuses"
À mon humble avis, ces technologies seront utilisées par les gens ayant du pouvoir pour contourner les lois qui leur interdit d'abuser de leur pouvoir. L'anonymat des communications, c'est du pain béni pour le trafic d'influence, la fraude fiscale, les ententes commerciales illicites, ...
Au final, même si ces usages sont numériquement petits par rapport aux autres, leurs conséquences sont importantes, et cela ne vaut pas le coup d'accepter cela alors que la protection de la vie privée peut être atteinte sans mettre ces pratiques hors de portée de la jutice.
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