Dans les années 85, la grande campagne "touche pas à mon pote"  était l'aboutissement parfait de l'antiracisme bon tein, façon social démocrate. SOS racisme émerge alors comme incarnation institutionnelle à "gauche" de cette vision 'gentille' de la lutte contre la suprématie blanche, qui devient "promotion du vivre ensemble".

Heureusement que la modération et le dialogue apaisé étaient là sinon aujourd'hui on aurait sans doute un FN faiseur de roi de l'élection présidentielle, et un Président qui use du racisme pour faire remonter sa cote de popularité déclinante.

FUN FACT : les promoteurs de la politique du PS en 85 sur le racisme sont aujourd'hui les mêmes qui tablent sur une victoire du FN au premier tour de la présidentielle pour assurer la victoire de leur champion Hollande. Fin stratèges, mais je me demande comment ces gens supportent l'odeur de merde qui doit planner autours d'eux.
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Mmm, il n'est pas démontré que l'humour ou le discours modéré fasse changer les choses. C'est même plutôt le contraire en vérité (voir suffragettes, Martin Luther King, etc.).

Le discours modéré et gentillet tend à minimiser l'importance des propos ou des phénomènes. On ne peut pas, au racisme, répondre "ce n'est pas grave mais tu te fourvoies, voilà pourquoi : ...". D'une part parce que l'anti intellectualisme n'est pas un mythe et d'autres part car ces idées sont diffusées par manipulation mentale (fausses affirmations, raisonnements fallacieux, etc.). Considérer cela avec humour et légèreté n'est pas acceptable. Le racisme a été diminue en France non pas en argumentant mais en associant honte et pensée raciste. D'ailleurs, depuis que cette honte à disparue, la pensée raciste réémerge dans toutes les strates de la société française.
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via https://shaarli.guiguishow.info/?yZffQw
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Un film belge.
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via https://sammyfisherjr.net/Shaarli/?EJjmZQ
«Une initiative vue dans l'émission que je pointe dans mon shaare précédent : se sevir de la mémoire des ouvriers pour cartographier les zones à risques. Parce que quand on sait quels lieux entrainent quelles pathologies, on peut commencer un travail de prévention.»
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Sauf que cette gratuité n'a été instaurée qu'à partir de mi-2007 (quand le RSA était encore le RMI)... J'imagine que c'était après que Neuromancien ne dépende plus du RSA. (et encore, j'ai souvenir que ça avait été mis en place n'importe comment au début et que beaucoup de monde n'avait pas pu y avoir droit avant 2008, juste la réduction qui avait lieu jusqu'alors)

«En 2006, la Région a souhaité intervenir de manière plus volontariste auprès des personnes en situation de précarité [avec notamment la] mise en place des Forfaits Gratuité Transport (Navigo Gratuité) pour les allocataires du RMI (devenu RSA depuis) en 2007»

Source : http://stif.org/spip.php?page=envoyer_article&id_article=5015
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Il ne faut pas non plus sous estimer une corrélation non causale : Les consommateurs qui achètent majoritairement des produits bios ont aussi tendance à :
-acheter en circuit court (maturité optimale)
-à des producteurs de 'petites' exploitations, pour lesquelles la perte représentée par un produit de mauvaise qualité est plus grande que dans une production industrielle
-qui sont souvent militants de la préservation des espèces anciennes et/ou rares, et qui font eux même leurs sélection.

Je ne prétend pas que le biais cognitif est inexistant, mais je me méfie quand même de la mode qui tente de tout réduire à des biais cognitifs... Elle pousse à chercher uniquement des liens de causalité entre des éléments corrélés, ce qui est un net marqueur de non-pensée.
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Une bonne nouvelle :-)
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Vidéo pour les mangeurs de viandes.
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Un projet d'expérience démocratique en stand-by.
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Oui, pour ceux qui ne le savent pas, Hashtable est tout sauf un site fréquentable. C'est dingue le nombre de libéraux-réacs qu'on trouve chez les informaticiens :/
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J'adore le lien que poste Timo : un article avec quelques relents sexistes, et qui a pour source une "étude" qui est en fait un article écrit par un auteur qui semble n'avoir pas de compétences reconnues que ce soit en statistiques ou en ingénierie nucléaire. On notera aussi la touche charmante que constitue l'estimation à 60€/MWh du coût du nucléaire, démantèlement compris. Je me suis demandé d'où il tirait ce chiffre, toutes les informations disponibles allant dans le sens d'une totale impossibilité de connaître à l'avance le coût du démantèlement des centrales : l'auteur tire ce chiffre d'un publireportage payé par ERDF.

J'ai repéré quelques autres chiffres fantaisistes, une ignorance totale des technologies actuelles mêlée d'un amour immodéré pour les "initiatives privées", d'où notre salut serait déjà venu si il n'y avait pas tout ces impôts. Bref, un site libéral réactionnaire comme Timo les aime.
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Et la charte d'utilisation et les formations, ça sert à rien ?
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Hein ?
La phrase est "Sans doute l’État craint-il que des personnes mal intentionnées puissent partir à la recherche de bugs dans les logiciels utilisés pour vérifier l’éligibilité à certains droits, ou pour calculer des sommes dues, et parviennent à les exploiter à leur bénéfice."

La phrase de Seb a un sens totalement déformé.

Ça fait un peu peur, on dirait les confusionnistes qui construisent des situations pour critiquer le gouvernement.
Je pense que tout le monde peut être d'accord avec la phrase initiale: on ne peut jamais prétendre qu'un code ne contient aucun bug. La crainte est donc que celui qui trouve le bug, au lieu de le reporter, l'utilise pour frauder (ça peut se discuter, mais on ne peut pas critiquer quelqu'un pour penser à ça, d'autant plus qu'on n'est pas du tout dans le cadre du logiciel libre où la personne qui trouve un bug a intérêt à le remonter car il est utilisateur du logiciel).
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Zut, le pauvre, il fait une rechute. Ça fait plusieurs jours, et même quelques petites semaines, qu'il avait réussi à dominer son trouble obsessionnel compulsif contre "ce con d'alda et le lapin crétin". Il a oublié ses cachets ce matin ?
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"manquait plus que ça"
Lol, genre l'intégrisme catholique est tout nouveau.
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N'hésite pas à nous dire quel exercice te bloque, on pourra éventuellement mieux t'aider ^^
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Ce que tu dis est tout à fait vrai, je ne m'y suis jamais opposé, et cela vient directement affirmer ma thèse. Comme je l'ai dit : les lecteurs (ou spectateurs) font une interprétation personnelle de l'oeuvre en fonction de ce qu'ils connaissent déjà (le réel) et de ce que l'oeuvre leur fournit. Prétendre raisonner sur une oeuvre de fiction indépendamment de nos connaissances sur la réalité est, tout simplement, un mensonge. Ce mensonge est mis en évidence dès lors que l'on commence à attaquer des problèmes réellement abstraits, tels que les logiques formelles.

Pour être clair et résumer un peu les posts précédents, voilà ce que j'énonce : étant donné que l'interprétation de l'oeuvre est à priori inévitable, sauf si l'oeuvre fournit la totalité des éléments nécessaires (dont la théorie logique), les débats de fans ne sont que des débats d'interprétation. C'est ce que je met en évidence avec le paradoxe sur les incohérences ; ce que le spectateur juge incohérent vient de son interprétation de la théorie logique appliquée dans l'oeuvre. Un autre spectateur pourra l'interpréter autrement, sans que cela ne soit plus ou moins valide. Cette problématique est d'autant plus forte que l'univers en question (Star Wars) évolue au gré des auteurs, certains éléments étant considérés à posteriori comme des légendes ou des univers alternatifs (cf. l'univers étendu devenu légendaire). Les fans essayent de recoller les morceaux, pourquoi pas, mais ils raisonnent sur quelque chose dont les lois ne sont pas celles du réel. En effet, l'évolution d'un scénario dépend beaucoup de considérations narratives, esthétiques et stylistiques. C'est même l'objectif de la narratologie d'étudier ces considérations.

En d'autres termes, le débat initial Timo/Kevin sur les sabres lasers est vain. Il peut exister, le débat peut avoir lieu, mais cela n'a aucun sens. Vouloir faire passer ça pour des "capacités d'abstraction" n'est, au mieux, que de l'autosatisfaction, au pire, un sacré biais cognitif.


Par ailleurs, je tique un peu à la lecture de cette affirmation "on ne peut pas, en aucun cas, comprendre une oeuvre à moins d'y appliquer la logique". Il n'y a pas "la logique", il y a "des logiques" (classique, linéaire, floue, combinatoire, intuitionniste, etc.), c'est bien là qu'est tout le fond du débat. Et encore, je m'attarde sur les logiques parce que je sais que personne n'a l'habitude de raisonner à ce niveau d'abstraction, mais même si l'on descend d'un cran, l'hétérogénéité de l'interprétation est naturellement impactée par le fait que tout le monde n'applique pas les mêmes connaissances.


Quant à la théorie de la mort de l'auteur, ce n'est pas vraiment une théorie au sens scientifique du terme. C'est une école de pensée liée à l'importance que l'on accorde à l'auteur vis à vis de son oeuvre. Certains considèrent que toute production intellectuelle appartient au genre humain en général, d'autres qu'elles appartiennent à leurs auteurs même une fois que celui-ci est mort. Les deux points de vues se défendent, mais cela dépasse la portée de la discussion. Une autre fois peut être :)
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:(
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cf liens de nagumo
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