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Transcendence Legacy – Voidswept

vendredi 8 avril 2022 à 11:03

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Transcendence Legacy - Voidswept est un RPG fantastique en 2D au tour par tour qui se déroule dans un monde ruiné par une grande catastrophe.

Un an auparavant, un sombre nuage de vide a enveloppé la terre et a donné naissance à des créatures malveillantes inconnues. Face à une calamité imprévue, la civilisation de l'humanité s'est effondrée en un instant. Puis, d'étranges ruines ont commencé à apparaître à travers le pays.

Dans les profondeurs d'une forêt où personne n'ose mettre les pieds, un jeune homme se réveille sans aucun souvenir de son passé...

Découvrez la vérité sur un monde en proie à des monstruosités. Traversez des ruines mystérieuses à la recherche de la réponse avec des alliés fiables à vos côtés.

CARACTÉRISTIQUES

Combattez vos ennemis dans un système de combat traditionnel au tour par tour. Faites preuve de stratégie et utilisez chaque tour de manière efficace pour surmonter toutes sortes de défis.

Explorez des ruines mystérieuses et découvrez leurs secrets. Des récompenses et des secrets attendent à chaque coin de rue ceux qui souhaitent explorer davantage.

Personnalisez librement chaque personnage avec plus de 40 compétences différentes à apprendre et à maîtriser pour constituer un groupe solide. L'utilisation fréquente d'une compétence augmente son niveau de maîtrise, ce qui renforce sa puissance et réduit son coût.

Renforcez les liens avec vos alliés pour en savoir plus sur leur passé et libérer leur potentiel.

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Split – manipulate time, make clones and solve cyber puzzles from the future!

vendredi 8 avril 2022 à 10:57

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Split est un jeu de réflexion à la première personne avec une mécanique unique consistant à créer des copies de soi-même et à manipuler le temps. Le gameplay combine différents types d'énigmes provenant de jeux de puzzle plus ou moins célèbres et les amène à une toute nouvelle perspective.

Après la récente guerre, les ingénieurs d'Epsilon Energy ont créé le système de bouclier indestructible Split. Il s'agissait de protéger des conflits armés les villes géantes individuelles couvrant la quasi-totalité de la planète. Les différentes villes ont des politiques différentes envers leurs citoyens. A West Ulrage, chaque citoyen reçoit un robot gardien à la naissance. À Hal'Tor, des paires de robots élèvent plusieurs enfants chacune. Alors qu'à Dievez, les gens sont élevés dans de grands centres. La plupart des emplois ont été repris par les machines. Les gens travaillent principalement comme mécaniciens, programmeurs ou opérateurs.

Le panneau de contrôle du Split est truffé de nombreux pièges qui demanderont à la fois de bons réflexes et du sang-froid. Vous pouvez essayer de détruire les ennemis ou de leur échapper en utilisant la manipulation du temps et vos propres clones pour les distraire.

Le design du jeu fait référence au Brutalisme, un style architectural populaire dans les années 1970. Il a été promu, entre autres, par le jeu "Control". Nous avons mélangé ce style avec l'environnement numérique de "Tron : Legacy". Les niveaux sont pleins de coins et de recoins, qui peuvent sembler vides à première vue, mais qui mènent à des endroits intéressants.

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Return to Kurgansk

vendredi 8 avril 2022 à 10:53

(https://imgur.com/HoRp4kB)

Return to Kurgansk est un jeu d'horreur VR élégant axé sur la survie dans un cadre post-soviétique et post-apocalyptique.

Il y a longtemps, la recherche d'une source d'énergie infinie a conduit à un désastre. Aujourd'hui, les terres autour de Kurgansk sont infectées et maudites et les habitants ont perdu la tête.

Vous êtes tombé dans ces lieux de folie par erreur et vous essayez de retrouver votre chemin, tandis que des centaines de monstres maléfiques vous en empêchent.

Un étranger vous aide en vous donnant des instructions par talkie-walkie, mais pouvez-vous lui faire confiance ?

Un monde immense, ouvert et diversifié, qui change complètement avec l'arrivée de la nuit.

Explorez un vaste territoire où des monstres mystérieux errent dans les rues désertes des villages, et où de dangereuses anomalies se manifestent dans les cimetières abandonnés. Découvrez les secrets d'une base militaire abandonnée et combattez des monstres dans des bunkers souterrains.

Un jeu d'horreur VR hypnotisant où vous pouvez vraiment avoir peur pour votre vie.

Un son surround et des visuels captivants vous permettront d'adopter le rôle du héros et de sentir quand il a faim, est blessé ou commence à devenir fou. Toutes les interactions avec les objets et les batailles avec les ennemis sont adaptées aux appareils VR pour que vous plongiez profondément dans le monde maudit de Kurgansk.

Un puissant système de fabrication d'armes et d'équipements vous aidera à survivre.

Afin de ne pas périr, rassemblez des provisions et chassez. Dépensez judicieusement les ressources et vous pourrez créer divers outils, armes et équipements. N'oubliez pas : il n'y a aucun problème qui ne puisse être résolu avec du ruban adhésif bleu !

Les mystères de la zone vont vous rendre fou

Parfois, la radio capte la voix de quelqu'un qui lit une combinaison de chiffres, ou vous trouvez des documents sur un virus inconnu et des dessins étranges avec des rituels païens. Qu'est-ce que tout cela signifie ? C'est le moment de le découvrir !

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Chinatown.Detective.Agency-TiNYiSO.rar - AnonFiles

vendredi 8 avril 2022 à 10:48

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Minuit à Singapour. Votre contact n'est pas là, votre client veut des réponses et votre solde bancaire vide vous pend au nez comme une épée de Damoclès aux couleurs du néon. Bienvenue en 2037. Bienvenue à l'agence de détectives Chinatown.

Le monde est en pleine mutation alors que l'économie mondiale approche du nadir de son effondrement décennal. Singapour est le dernier refuge de l'ordre, mais même ici, le gouvernement se débat au bord du chaos. C'est là que vous intervenez. Vous êtes Amira Darma, autrefois étoile montante d'INTERPOL, aujourd'hui détective privé fraîchement diplômée au cœur de Chinatown, et votre premier client est sur le point de franchir votre porte...

EXPLOREZ UN MONDE À BOUT DE SOUFFLE

La lumière des néons se reflète dans les flaques d'eau de pluie. La fureur des masses en colère qui se manifeste par des graffitis sur les villes en décomposition. La brume qui envahit les rives de Londres et les lumières aveuglantes de Shanghai. Explorez plus d'une centaine d'environnements au rendu époustouflant créés par l'artiste Ricardo Juchem et immergez-vous dans le futur chaotique de 2037. Parcourez le monde depuis votre base de Singapour à la recherche de pistes et discutez avec des dizaines de personnages à la voix unique, chacun ayant son propre agenda mystérieux.

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«Au point où nous en sommes de cette campagne, les choses sont suffisamment décantées. Il reste maintenant : la fasciste, le fascisateur, et un candidat de gauche. Normalement, c’est assez simple.» Frédéric Lordon

mercredi 6 avril 2022 à 21:18

Emmanuel Macron : cinq années de « République exemplaire »

mercredi 6 avril 2022 à 16:18

« Le principal danger pour la démocratie est la persistance de manquements à la probité parmi des responsables politiques », expliquait le président en avril 2017. Cinq ans plus tard, Mediapart a dénombré pas moins d’une trentaine d’affaires touchant son entourage proche.

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[video] Mort de Steve Maia Caniço : une expertise judiciaire démontre la responsabilité de la police

mercredi 6 avril 2022 à 16:15

video d'1h qui reconstitue les événèments lors de l'intervention de police sur les quais de la Loire à Nantes pour la fête de la musique qui a entrainé la mort de Steve Maia Caniço.

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Re: partage de liens - nonymous Le rapport du Giec ? Les candidats à la présidence s’en fichent

mardi 5 avril 2022 à 21:35

"il reste seulement trois ans pour espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, révèle le Giec"

C'est pas ça du tout. Dans trois ans on doit atteindre le pic d'émission de gaz à effet de serre et pour atteindre le pic dans 3 ans il faut agir maintenant, le rapport dit réduction, immédiate et dans tous les secteurs.
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Le rapport du Giec ? Les candidats à la présidence s’en fichent

mardi 5 avril 2022 à 14:21

Pourquoi le site emmanuelmacron.fr renvoie vers un pamphlet anti-Macron - Numerama

mardi 5 avril 2022 à 10:59

Rapport du Giec : c’est « maintenant ou jamais » pour le climat, mais « jamais » est dans 3 ans - Numerama

mardi 5 avril 2022 à 09:32

Climat : ce que contient le rapport du Giec - Le Point

lundi 4 avril 2022 à 21:07

Usul. Pourquoi toute la gauche ne vote pas Mélenchon ?

lundi 4 avril 2022 à 20:15

Pour éviter d'avoir que la droite au 2ème tour, votez Mélenchon !
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Mort de Steve Maia Caniço : une expertise judiciaire démontre la responsabilité de la police - Actualités - Disclose.ngo

lundi 4 avril 2022 à 15:02

Re: Le MOTEUR THERMIQUE doit PERDURER : Voici Pourquoi! - YouTube - Antichesse (o ^ω^ o)

dimanche 3 avril 2022 à 20:42

Les éléments avancés sont intéréssants, certains sont probablement vrais, d'autres sont spéculatifs et quelques uns sont discutables.
ça manque parfois de recul (notamment sur l'effet économique du choix politique de relancer le secteurs automobile) et il manque des évidences comme le fait que peut importe la motorisation les pneus sont faits avec du pétrole en quantité qu'il faudra bien raffiner pour fabriquer.

Au final rien de bien nouveau, les critiques disant depuis que l'idée a été évoqué que changer de motorisation ne solutionnera rien (sinon de relancer artificiellement un peu de croissance, d'agrandir les inégalités et de prolonger plus longtemps le modèle capitaliste qui arrive au bout), au mieux ça déplace le problème de la pollution de l'air des centre villes vers les centrales électriques et au pire ça aggrave les choses.
L'idée sous jacente de la voiture électrique étant de donner l'apparence du changement sans rien changer.

Par contre la conclusion est complètement claquée au sol.
Le point de départ c'est "les voitures à moteur thermique c'est plus possible", la démonstration s'applique à nous expliquer que "les voitures à moteur électrique (batterie ou hydrogène) ce n'est pas viable". La conclusion ça ne peut être que "on doit passer à un mode de vie sans voiture".

Et c'est justement une des critiques faites aux voitures électriques, c'est que ça sert de diversion pour éviter l'éléphant au milieu de la pièce: des changements radicaux dans notre mode de vie sont nécéssaires à notre survie, et si on ne les fait pas de nous même tant qu'on peut encore bénéficier d'une période de transition, alors on les subira de plein fouet en maximisant le risques que la planète ne soit plus vivable pour nous.
Dans le cas de la bagnole, c'est une évidence difficile à accepter mais il va falloir s'en passer. La seule option à peu près viable que je connaisse c'est le vélomobile électrique: https://www.lowtechmagazine.com/les-v%C3%A9lomobiles-electriques-aussi-rapides-et-confortables-que-les-automobiles-mais-80-fois-plus-efficaces.html
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https://www.lemonde.fr/international/article/2022/04/01/ghassan-salame-cela-fait-vingt-ans-que-le-monde-souffre-de-la-deregulation-de-la-force_6120177_3210.html

dimanche 3 avril 2022 à 19:21

« Cela fait vingt ans que le monde souffre de la dérégulation de la force »

Ghassam Salamé, universitaire et diplomate libanais, estime, dans un entretien au « Monde », que la guerre en Ukraine est le produit d’une érosion des normes internationales, qui trouve ses racines dans l’intervention américaine en Irak, en 2003.

Propos recueillis par Frédéric Bobin
Publié le 01 avril 2022 à 17h30, mis à jour à 15h32

Temps de Lecture 8 min.

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Ghassan Salamé, à Berlin en janvier 2020.
Ghassan Salamé, à Berlin en janvier 2020. ODD ANDERSEN / AFP

Ghassan Salamé est diplomate et universitaire libanais. Il a occupé plusieurs postes de responsabilités aux Nations unies, dont celui de chef de la mission pour la Libye, de 2017 à 2020. Directeur de l’Ecole d’affaires internationales de Sciences Po Paris entre 2010 et 2015, il a été ministre de la culture du gouvernement libanais de Rafic Hariri (2000-2003). Il est notamment l’auteur d’Appels d’empire. Ingérences et résistances à l’âge de la mondialisation (Fayard, 1996) et de Quand l’Amérique refait le monde (Fayard, 2005).

Faut-il craindre un retour à la guerre froide entre l’Occident et la Russie ?

Certains analystes, y compris chez mes collègues universitaires, évoquent un retour de la guerre froide. On a beaucoup enseigné, dans les années 1970 et 1980, la fameuse thèse néoréaliste des relations internationales élaborée par le politiste américain Kenneth Waltz [1924-2013]. Selon celle-ci, une grande puissance dont le statut se dégrade ne se laisse pas faire sans réagir militairement. Or, la guerre froide s’est terminée en 1989, sans que la Russie de Mikhaïl Gorbatchev, et encore moins de Boris Eltsine, ne réagisse militairement – d’abord à sa contraction territoriale, et ensuite à sa dégradation dans le système international. Tout le monde en a conclu : « La thèse était fausse, on s’est trompé. » Une grande puissance pourrait donc voir son statut se dégrader sans réagir militairement. Quand la Russie a envahi l’Ukraine, le 24 février, les mêmes ont revisité leur position : « Non, après tout, la théorie était bonne, mais elle a mis trente ans à se réaliser. » Nous serions ainsi revenus à la guerre froide.

Et cela n’est pas le cas ?

Non. D’abord, parce que la guerre froide opposait deux Etats en particulier, entourés de deux blocs, qui faisaient tous deux du prosélytisme dans le reste du monde, théâtre d’une lutte idéologique. Or, il n’y a rien de cela aujourd’hui. Il n’y a pas deux religions – un monde libre et un monde socialiste – qui s’affrontent partout sur la planète.

Mais le plus important, c’est que le principe de bipolarité était implicite dans la guerre froide. Le monde s’alignait, ou se clivait, en fonction de cette division. Or, nous ne sommes plus dans un système de clivage idéologique en deux parties. On le voit bien avec la guerre en Ukraine. Les Etats ne se sont pas alignés directement autour d’une question centrale comme ils l’auraient fait pendant la guerre froide. Regardez l’attitude des pays d’Europe de l’Est et d’Amérique latine. Regardez les positions de l’Inde, d’Israël, du Maroc, de l’Afrique du Sud… Ces Etats observent la guerre en Ukraine et s’expriment selon le prisme de leurs intérêts nationaux – frontières, économie, tensions régionales – qu’ils estiment plus ou moins bien pris en compte par l’Occident.

La guerre en Ukraine percuterait-elle donc un monde devenu multipolaire ?

Oui, les Occidentaux se sont leurrés en pensant à un retour de la guerre froide, mais aussi parce qu’ils n’ont pas vu que le monde était devenu multipolaire. Des acteurs moyens, voire petits, ont pris énormément d’autonomie au cours des trente dernières années. Ils accordent la priorité à leurs propres problèmes et non selon une réaction pavlovienne, dans un sens ou dans l’autre, vis-à-vis de l’Occident. Cela ne veut pas dire qu’ils adoptent une attitude anti-occidentale. Je ne vois pas une sorte de rejet de l’Occident à travers le monde. Non. Les dirigeants de tous ces pays ne sont pas bêtes : ils savent que la plus grande puissance militaire au monde reste les Etats-Unis ; ils savent qu’ils ont besoin du marché européen, et parfois des aides européennes. Ils ne sont pas dans une attitude idéologique, mais il y a cette idée que la guerre en Ukraine leur offre une occasion de renégocier leur relation avec l’Occident.

La mémoire de l’interventionnisme américain et occidental en Irak, en Libye et ailleurs ne pèse-t-elle pas aussi dans les attitudes vis-à-vis de la guerre en Ukraine ?

Les Américains disent : « C’était notre politique, ça ne l’est plus. » Le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, déclare : « Le regime change [intervention militaire pour renverser un gouvernement] n’est plus notre politique. » Mais on ne peut pas dire à une population : « C’est du passé. » Ça ne fonctionne pas comme ça ! La « mère des politiques » du regime change a été l’intervention en Irak, en 2003. Une guerre injustifiée, entourée de mensonges, qui a détruit l’Irak. Surtout, ses conséquences sont encore très visibles aujourd’hui, en ouvrant les portes de l’Irak à l’influence iranienne, et en changeant le rapport de force entre les communautés irakiennes. Sans compter que des éléments de sa population ont été attirés par des actions ou des groupes terroristes. Pour les Américains, « c’est du passé », mais ce n’est pas du « passé » pour les Irakiens, et ce n’est pas du « passé » pour les voisins de l’Irak. Cela reste un présent de tous les jours. On ne peut pas dire aux peuples : « Oubliez ! »

Pour vous, la rupture, c’est la guerre en Irak ?

Il faut revenir encore un peu plus en arrière. A la fin de la guerre froide, l’Occident s’est posé la question : que faire de la victoire ? John Ikenberry, professeur à Princeton, avait écrit un livre [After Victory, Princeton University Press], le 15 novembre 2000 – moins d’un an avant les attaques du 11-Septembre –, où il formulait trois scénarios. Soit les Etats-Unis s’isolent et retournent s’occuper de leurs affaires intérieures, soit ils exploitent cette victoire en tentant d’obtenir autant de dividendes que possible par l’expansion de l’OTAN, l’encerclement de la Russie, l’engagement de réformes du système économique et politique. Ou alors, ajoutait Ikenberry, on tente de bâtir un ordre constitutionnel mondial.

A ce moment-là, les élites occidentales ont beaucoup hésité. L’historien britannique Tony Judt [1948-2010] a même mis en garde contre le risque d’une « Weimar Russia », c’est-à-dire une Russie minée par le ressentiment, à l’instar de l’Allemagne de Weimar après le traité de Versailles de 1919, vivant dans un sentiment d’humiliation ad vitam æternam.

Mais, pour notre malheur à tous, le gang des néoconservateurs américains est arrivé. Protégés par le vice-président Dick Cheney, qui avait adopté leur vision, ils ont poussé [le président] George W. Bush à entreprendre en Irak ce que Bush père avait sagement évité en 1990, à savoir un changement de régime brutal. Pour eux, cette opération devait refaçonner unilatéralement le Proche-Orient. Il s’agissait aussi d’une grande stratégie encore plus ambitieuse : l’exhibition spectaculaire de la puissance américaine pour dissuader toute autre grande puissance de se hisser à son rang.

Le monde en paye donc encore les conséquences…

Oui, car les Etats-Unis ont inauguré la dérégulation de la force. L’Irak, c’est la boîte de Pandore qu’il ne fallait pas ouvrir. C’est leur réponse à la question posée par Ikenberry sur la victoire : il est possible d’utiliser la force quand on le veut, pour faire ce qu’on veut, même sans aucune légitimité. Quel est le problème ? Quand la plus grande puissance donne le mauvais exemple, quand elle choisit non pas l’ordre constitutionnel mondial mais de pousser au maximum son avantage après sa victoire dans la guerre froide, elle fait forcément des émules. La Russie a attaqué la Géorgie en 2008, puis l’Ukraine, une première fois, en 2014. La Chine a commencé à s’agiter en mer de Chine méridionale et a envoyé ses avions survoler Taïwan. La Turquie s’est engagée en Syrie, puis en Libye. Quant à l’Iran, il a élargi son influence. Ainsi avons-nous assisté, après la dérégulation de l’économie issue de l’idéologie néolibérale, à la dérégulation de la force. Quand on me dit que l’invasion de l’Ukraine était inattendue… Excusez-moi, cela fait vingt ans que le monde souffre de la dérégulation de la force !

Comment sortir de cette situation ?

Le système onusien a été victime de cette dérégulation. Le moment est venu de réfléchir à un ordre mondial, sinon constitutionnel, du moins normatif. Revenons à des normes communes. En politique, il n’est jamais trop tard.

La question de la démocratisation demeure-t-elle pertinente dans ce nouveau contexte ?

Il y a eu plusieurs vagues de démocratisation entre les années 1980 et 2000. Au milieu des années 2000, plus de gens vivaient en démocratie que sous des régimes autoritaires. Puis le mouvement s’est arrêté autour de 2005-2006, avec trois formes de dégradation. Des pays sont devenus capitalistes, sans se démocratiser. D’autres ont connu des coups d’Etat. Enfin, des pouvoirs élus se sont mis à gouverner de manière autoritaire, ce que [le journaliste américain] Fareed Zakaria a nommé les « démocraties illibérales ». Ce dernier modèle s’est répandu comme une traînée de poudre, ces dernières années, avec Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan en Turquie, Viktor Orban en Hongrie, Narendra Modi en Inde… Une des dimensions de la guerre en Ukraine ne relève-t-elle pas de la confrontation entre modèles autoritaire et démocratique ? Cela demanderait alors aux Ukrainiens un gros effort pour devenir une démocratie plus aboutie. Cette crise ukrainienne va-t-elle affecter le déclin démocratique auquel on assiste depuis quinze ans ?

Comment voyez-vous l’issue de la guerre en Ukraine ?

Il y a des guerres dont personne ne sort gagnant. Il se peut que l’Ukraine perde une partie de son indépendance ou un pan de son territoire. La Russie risque de perdre son aura de grande puissance. Quant à l’Occident, il pourrait perdre sa liberté de se concentrer sur le rival chinois. En effet, si cette guerre se termine par une tension permanente entre la Russie et l’Occident, la politique américaine de « pivot vers l’Asie » – lancée par Barack Obama – sera contrariée. Et ça peut servir la Chine. Les Etats-Unis ont-ils la maîtrise de l’agenda ? Sont-ils capables de dire que le cœur du sujet, c’est la relation sino-américaine ? Les « printemps arabes », en 2011, puis la première guerre en Ukraine, en 2014, avaient empêché Washington d’imposer sa priorité. La même difficulté se pose aujourd’hui avec cette seconde guerre d’Ukraine et, peut-être, une nouvelle déflagration au Proche-Orient liée à l’influence iranienne – ce que je n’exclus pas.
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RTE active le signal Orange national Ecowatt pour le lundi 4 avril 2022

dimanche 3 avril 2022 à 12:00

Avec près de la moitié des réacteurs nucléaires à l'arrêt et la situation rapport au gaz naturel, RTE active le signal orange pour lundi et demande qu'on limite au maximum la consommation d'électricité: éteindre les lumières, ne pas utiliser d'électro ménager, baisser le chauffage, débrancher les appareils en veille.
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[video] le déminage par les soldats ukrainiens sur la route

samedi 2 avril 2022 à 20:36

Vous avez peut-être vu la vidéo où on voit des rangées de mines sur une autoroute ukrainienne et des voitures de civils qui passent lentement une par une au dessus d une ligne de mines.
à se demander pourquoi elles ont été disposées de la sorte car ça pemets de passer facilement à travers.

Et bien cette vidéo montre le déminage d'une route par les soldats ukrainiens qui est supposée être au même endroit, (plausible vu le trait de jonction similaire a peu près a même distance des mines)

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« Elle apparaissait comme un personnage » : découvrez Marion Créhange, pionnière française de l’informatique longtemps oubliée - Numerama

vendredi 1 avril 2022 à 10:34

ROTHSCHILD GATE : OÙ SONT LES MILLIONS DE MACRON ? CE JOURNALISTE A ENQUÊTÉ

jeudi 31 mars 2022 à 20:08